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jeudi 2 novembre 2017

Henri Tachan : Quelle heure est-il?





Chicago 






Il est l'heure du premier métro,
Des premiers bus, des premières gares,
Pour se lever il est trop tôt; 
Pour s'endormir il est trop tard,
Il est l'heure du premier métro,
L'heure blafarde où les boueux passent,
Où le nouveau-né fait son rot
Et la guillotine sa grimace...

-- Quelle heure est-il?
Il est cinq heures, les Anglais sucent
Leurs sempiternelles tasses de thé
Les sacro-saints coutumes et us
Tiennent bon dans le Sablier,
Il est cinq heures, c'est l'Angélus
Sur toutes les toiles de vos Millet
Et Jésus-Christ serait Crésus,
S'il pouvait se décrucifier...

-- Quelle heure est-il?

Il est minuit, c'est l'heure du crime
Sur le cadran de la Planète,
Les vies ne valent pas trois centimes,
Les aiguilles tournent en baïonnettes,
Il est minuit, c'est l'heure où tombent
Les douze coups, d'un ciel d'hiver,
Et douze fois douze tonnes de bombes
Sur des visages à l'envers...

-- Quelle heure est-il?

Il était moins une que j'me "flingue",
Moi qui ne porte jamais de montre,
Moi qui ai peur de crever en "zinc",
Moi qui suis pour tout c'qui est contre,
Il était moins une, ma mie,
Que je ne change de trottoir,
Il était presque la demie:
Je ne t'ai pas aimée le quart,
Il était moins une, ma mie,
Tu as failli venir trop tard...
Mais quelle heure est-il donc, ma mie?
Il fait tant de soleil ce soir...

-- Quelle heure est-il?







dimanche 22 octobre 2017

Henri Tachan : "Un mur"




I D ESABAC 2017 / 2018


"Plus de murs 
ni d'armures, 
plutôt  des murmures 
pour semer de la  levure
parmi des hommes mûrs" 







Un mur d'H.L.M., (1)
Ça a des problèmes,
Ça se croit carton.
Un mur, de nos jours,
Ça laisse passer l'jour,
Ça se croit chiffon.
Un mur de gratte-ciel,
Comme ça n'a pas d'ailes,
Ça a le vertige.
Un mur de Pouillon,
C'est là, tout couillon,
Au bout de sa tige...

Un mur ça sépare
Deux peuples qui par-
laient tous deux germain.
Un mur c'est rempart,
Un mur c'est barbare,
Un mur c'est Berlin.
Un mur, oui ça coule
Du sang de la foule
Qui criait: "Du pain!"
Un mur, oui ça pleure
Quand un homme meurt
En levant le poing...

Un mur c'est le havre,
La fosse à cadavres
De quelque assassin.
Un mur c'est chaux vive
Où les morts se suivent
Un chat sur les reins.
Au mur je m'y cogne
Quand l'Ennui me rogne
Le cœur et les mains.
Au mur je m'y jette
Comme font les bêtes
Traquées des humains...

Un mur on y pisse
La bière, le pastis
Avec les copains.
Un mur ça se dresse
De pavés kermesse
Contre les gourdins.
Un mur ça se lève,
Verticale grève,
Au cœur de Paris.
Un mur c'est la toile
Où vont les étoiles
Faire leurs graffiti...

Un mur nous protège
Des bombes qui neigent
Dans notre jardin.
Un mur nous héberge,
Un mur vigne vierge
Au petit matin.
Un mur se lézarde
Sous notre mansarde
Et voilà que point
Le soleil qui darde
Son œil en cocarde
Sur tes petits seins...

1) Habitation loyer modéré







mercredi 4 octobre 2017

Henri TACHAN "L'histoire"












L'histoire,
Ce n'est jamais que des histoires
Racontées en bandes dessinées
Par des chroniqueurs de victoires
Aux générations d'écoliers.

L'histoire,
On l'enjolive un peu, beaucoup.
I1 faut bien qu'elle soit présentable.
Quelques médailles sous le cou,
Trois, quatre étoiles sur le râble.

L'histoire
Qu'on nous raconte c'est ce héros
Qui est tombé pour la patrie,
Cette armée pure de Zorros
Qui n'attendait plus que Grouchy...

L'histoire,
C'est ces statues de demi-dieux,
Le sabre au clair, encore debout,
Les souvenirs émus des vieux
Qui ne sont pas morts dans la boue.

L'histoire,
Ce n'est jamais que des histoires,
Même pas grivoises, même pas belges,
C'est le dernier carré d'grognards
Qui s'étripe encore dans la neige.

L'histoire,
C'est la plus cynique invention,
La machine à bourrer le mou,
A faire des p'tits napoléons,
Des hitlers, des amin-doudous.

L'histoire,
C'est le grand carrefour de la peur,
C'est le charnier, c'est l'abattoir,
Les craies blanches sur les champs d'horreur
Les mouches vertes sur le sang noir/

L'histoire,
C'est le mensonge number one,
La supercherie, la vérole,
L'insidieux picotin d'avoine
Qu'on distribue dans les écoles.

L'histoire,
Ce n'est jamais que des histoires,
Mais jamais des histoires d'amour.
Les violons restent dans l'armoire.
On n'y fait jouer que le tambour.

L'histoire,
C'est les coucheries de nos princes,
La couleur des selles du roi,
Les complots de bourgeois d'province
Au nom de leur raison d'état.

L'histoire,
C'est les patrons de nos grands hommes,
Tous Machiavel, tous militaires,
C'est le grand livre d'or, en somme,
De ceux qui nous font faire leurs guerres.

L'histoire...
Mais ceci est une autre histoire :
C'est l'histoire de la chanson
Que j'ai envie d'gueuler ce soir,
Histoire de ne pas vieillir trop con !



Meilleurs voeux à tous les 

François 

jeudi 14 septembre 2017

IV D 2017-2018 - Tachan Henri : "Je suis"






Une Librairie, c'est une  porte ouverte sur le monde

Sofia,Martina Marika, Gaia, Ludovica, Tommaso, Valentina, Sara, Klara, Sofia, Giulia, Carlotta, Noemi, Chiara, Eleonora, Cecilia, Lucrezia, Elisa, Giada, Valéry, Teresa, Anna, Martina, Giulia, Giulia, Amélie, Felipe, Carlo,  Chiara, Barbara 

En l'an 2100 vous aurez  96 ou bien 97  ans!

Et vous vous souviendrez de ce premier
 jour au lycée classique "Cairoli"!!!



SEPT CONSEILS POUR REUSSIR AU LYCEE

Quand on arrive au lycée, on a souvent de fausses angoisses;

 tu te rendras vite  compte qu'elles sont sans fondement.

En revanche, la classe de IV D  présente de vrais problèmes


 pour l'élève qui vient de la 3a media


  Des séances  de méthodologie menées par ton professeur

 principal viendront également renforcer  tes compétences.


Voici dès à présent quelques conseils qui devraient 


t'aider dans ta nouvelle  vie de lycéen(ne):

POUR RÉUSSIR DANS TES ETUDES, IL CONVIENT DE


1° Bien MANGER

    c'est-à-dire avoir une alimentation équilibrée  



2° Bien DORMIR

    ...la nuit !


3° Bien TE CONNAITRE

    Quelle est TA manière de "fonctionner" mentalement 


quand tu  fais un effort pour te concentrer, 

comprendre, apprendre, mémoriser ?
   
 Es-tu plutôt "visuel(le)" ou plutôt "auditif(ve)" ?


Bien ORGANISER ton temps et ton travail


5° Bien organiser tes NOTES DE COURS, ton CAHIER DE TEXTES,

tes fiches de révision...
    

6° Bien suivre les CONSEILS méthodologiques que te donneront

 les professeurs. Ils sont propres à chaque matière.


Bien réfléchir à ce que tu veux faire plus tard :  TE FIXER UN BUT.

     Quels sont tes atouts ? Quels sont tes résultats? 


Quels sont tes progrès ?      Car, 

bien sûr, tu vas progresser pendant toute cette année !




Un mot d’ordre donc pour 2017-2018


NE JAMAIS TE DECOURAGER


Voici un chanson de Tachan 
qui peut vous aider à vous présenter ...





Je suis comme Werther,
Je suis un ver de terre,
Amoureux des étoiles

Je suis Quasimodo
J'ai ma bosse dans mon dos
Et dessus une voile

Je suis un Scaramouche
Je suis la pauvre mouche,
Empêtré  dans la toile

Je suis cet orphelin,
De parents saturniens,
D'origine animale

Je suis un peu beaucoup,
Moitié chien, moitié loup,
Amoureux des renardes

Je suis la nuit hibou,
Chauve-souris itou
Accroché à vos barbes

Je suis ce vieux crapaud
Qu'on écrase au sabot,
Peut-être par mégarde


Je suis ce pélican
Qui ne veut pas d'enfant,
Que les poissons regardent

Je suis la huche en bois,
Je suis le petit bois
de Bretagne qui fume

Je suis cette remise,
Cette cabane grise
Où dort le bois de lune

Je suis le champignon
Bien caché tout au fond
De la mousse sauvage

Je suis l'orage blond
Qui joue à saute-mouton
Par-dessus les nuages

Je suis le batailleur,
Je suis le ferrailleur
Des utopiques causes

Je suis ce franc-tireur
Qui voudrait vivre ailleurs,
Sur des planètes roses

Je suis Bernard Clavel
Je suis la sentinelle
Qui désarme et déserte

Je suis un soir d'automne
Quand Frédéric
(1) entonne
Sa sonate funébre

Je suis passionnément,
Dessus un papier blanc,
Le verbe qui s'allume

Je suis à la folie,
Dans l'orchestre maudit,
Insomniaque de plume

Je suis ton compagnon,
Ton récit, ton galion
Ton port et ton naufrage

Je suis ton compagnon
Et je lis sur ton front
Que je suis davantage

Je suis ton compagnon
Et je lis sur ton front
Que je suis davantage!

1)Le prénom Frédéric, dont l'origine est germanique, signifie "pouvoir de la paix"



lundi 4 juillet 2016

Renata Gallina : ESSAI BREF "L’image de soi dans les Mémoires : À travers ses mémoires, l’écrivain / le narrateur veut présenter au lecteur sa véritable personnalité.








Qu’est-ce que c’est que vraiment une autobiographie ?
Et pourquoi les hommes ont besoin de raconter leur vie et partager leurs mémoires ?

D’abord il faut « se mettre à nu », devant des potentiels lecteurs mais surtout devant soi-même, et il faut analyser sa vie pour découvrir lentement la personne qu’on est devenu grâce (ou à cause de) aux événements pendant son existence : donc l’action de « se peintre » est la même dans le cas d’une autobiographie et d’un autoportrait parce que le sujet se pose face à un miroir (imaginaire et intérieur dans le  premier cas) et il décrit ce qu’il voit en s’observant.
C’est-à-dire que Gumpp utilise simplement un art différent pour rejoindre les mêmes objectifs que ceux qui écrivent une autobiographie.
Mais quels sont donc ses objectifs ? Quelles sont ses motivations ?
Montaigne explicite qu’il écrit ses « Essais » sans « aucune fin », mais seulement pour la « commodité particulière » de ses parents et de ses amis, afin qu’ils « nourrissent la connaissance » de lui-même après sa mort.
Au contraire Rousseau écrit ses « Confessions » pour « montrer […] un homme dans toute la vérité de la nature », pas pour racheter son passé ou se justifier, mais pour démontrer que, peut-être, une enfance meilleure aurait pu le rendre une personne différente : dans ce projet il est soutenu par la fonction cathartique de l’écriture et par le désir un peu narcissique de parler de soi.
De la même façon Vittorio Alfieri retrouve l’origine du « scrivere di se stesso » dans le « molto amor di se stesso » : en effet on n’a pas envie de décrire quelqu’un qu’on déteste.
Selon Alfieri cet amour narcissique est un « dono […] che la natura in maggiore o minor dose concede agli uomini tutti, ed in soverchia dose agli scrittori » : l’écrivain italien confesse qu’il écrit sa « Vita scritta da esso » pour ses lecteurs qui « avranno qualche curiosità di sapere qual io mi fossi”.
Donc dans leur Mémoires on peut trouver Rousseau « tel que » il fut (il arrive à dire que, au moment du Jugement Dernier, il ira devant l’Être éternel avec ses « Confessions » à la main). Montaigne affirme clairement : « Je suis moi-même la matière de mon livre » et « C’est moi qui je peins », Alfieri déclare qu’il va « vendere la vita » de soi-même.
Toutefois l’Empereur Hadrien, qui dans le roman de Marguerite Yourcenar s’adresse à son « cher Marc », ne se décrit pas dans toute la vérité, mais il « épargne des détails désagréables » et réfléchit, désormais vieux, sur son corps qui « finira pour dévorer son maître » et sur sa dignité de chef d’État, difficile à préserver pendant la maladie.

L’homme peut en conclusion avoir beaucoup de raisons pour écrire ses mémoires.Par exemple pour combattre la peur de l’oubli et de la mort, parce qu’on connaît bien la fonction éternisante de l’écriture, qui rend immortels les auteurs et leurs personnages. Grâce à l’écriture on peut aussi mieux se découvrir et se connaître, et donc on peut utiliser l’autobiographie comme une sorte de psychanalyse.
Encore, écrire sur soi-même peut servir à se libérer des passions en les exprimant, c’est-à-dire à se défouler. De plus, quelquefois on veut raconter des expériences de vie, des voyages, des maladies, parce que notre exemple pourrait être utile à l'avenir pour d'autres gens.
À la fin, peut-être, le désir de « vider le sac » avec quelqu’un (qu'il soit réel ou imaginaire) est la raison la plus prépondérante qui pousse l’homme à se raconter.



Henri Tachan "Quand je serai vieux..."



Lorsque je serai vieux, au terme du voyage,
Mes yeux regarderont encore le paysage,
Et je serai, bien plus qu'avant, émerveillé,
Car j'aurai de nouveau mes grands yeux d'écolier...

Ah! Que vienne le temps de la pause-vieillesse,
Que je retrouve enfin un peu de ma jeunesse!
Ah! Que vienne le temps où je vais verveiner
De tilleuls en tisons près de la cheminée!

Lorsque je serai vieux, je pardonnerai tout:
L'apathie des moutons et la hargne des loups,
Et je me moquerai de ces chagrins d'amour
Qui me venaient, jadis, tous les sept ou huit jours...

Ah! Que vienne le temps de la pause-vieillesse,
Que des drames d'antan je me désintéresse!
Ah! Que vienne le temps où je vais verveiner
De tilleuls en tisons près de la cheminée!

Lorsque je serai vieux, je fixerai les pierres,
Je humerai le vent et la pluie et la terre,
Et je m'arrêterai pour saluer un arbre,
Le vernis d'une feuille ou les veines du marbre...

Ah! Que vienne le temps de la pause-vieillesse,
Que je contemple enfin ce que les autres laissent!
Ah! Que vienne le temps où je vais verveiner
De tilleuls en tisons près de la cheminée!

Lorsque je serai vieux, ma mie, tu seras vieille,
Et nous n'aurons, tous deux, plus de nez ni d'oreilles
Pour entendre leurs bruits, ni de dents pour nous mordre:
Il sera mort enfin, le temps de nos désordres...

Ah oui! Vienne le temps de la pause-tendresse,
Ma mie, ce joli temps, de la prime vieillesse...
Ah! Que vienne le temps où je vais verveiner,
Où ton cœur contre moi viendra dodeliner!
Ah! Que vienne le temps où je vais verveiner
De tilleuls en tisons près de la cheminée.




mercredi 11 mai 2016

Henri Tachan "J'ai relu Le Grand Meaulnes"










Avant-hier, bêtement, j'ai relu "Le Grand Meaulnes",
J'ai traqué mon enfance au fil des pages jaunes,
Dans un coin de grenier, j'ai voulu, sans vergogne
Et sans billet, refaire mon voyage en Sologne,
Dans un coin de grenier, j'ai voulu, sans vergogne
Et sans billet refaire mon voyage en Sologne,

Mais j'ai bien, j'ai bien trop lu, trop lu
De livres pour les grands:
Ah! Dieu, que je suis déçu, déçu
Par mes livres d'enfants!

Hier matin, je m'embarque, pour un pélerinage,
Vers mes quinze ans blottis dans leur petit village,
Le coeur battant, le long d'un sentier d'haridelles,
J'attends Baffalo Bill sur un coin de margelle,
Le coeur battant, le long d'un sentier d'haridelles,
J'attends Baffalo Bill sur un coin de margelle,

Mais j'ai bien, j'ai bien trop vu, trop vu
De palais formidables:
Ah! Dieu, que je suis déçu, déçu
Par mes châteaux de sable!

Aujourd'hui je te parle, comme à une étrangère,
Mon aimée d'autrefois, ma mie, mon écolière,
Et, te disant bonjour, je voudrais, tant et tant,
Te dire que notre amour a encore dix-huit ans,
Et, te disant bonjour, je voudrais, tant et tant,
Te dire que notre amour a encore dix-huit ans,

Mais j'ai bien, bien trop couru, couru
Les filles de passage:
Ah! Dieu, que je suis déçu, déçu
Par les dames trop sages!

Demain, je blanchirai, à l'ombre d'un sapin,
De routine en regrets, de regrets en refrains,
Et j'essaierai encore, une dernière fois,
De refaire, à rebours, mon long chemin de croix,
Et j'essaierai encore, une dernière fois,
De refaire, à rebours, mon long chemin de croix,

Mais, je n'aurai jamais pu, non jamais pu
Apprivoiser le Temps:
Ah! Dieu, que je suis déçu, déçu,
Que je suis décevant!






vendredi 8 janvier 2016

Henri Tachan : On ne retombe jamais en enfance







Castagnola 







On n'retombe jamais en enfance, 
L'enfance, on l'a jamais quittée, 
Ces vieux, qui vers l'hiver s'avancent, 
Ont encore un pied dans l'été,
L'été de leurs grandes vacances,
Où bourdonnent les champs de blé,
Où les longs cheveux de Laurence
S'envolaient au vent de juillet...


On n'retombe jamais en enfance,
L'enfance, je l'ai jamais quittée,
Mon vieil ours en peluche danse
Sous vos lampions d'absurdité,
Et tous mes chevaux de manège
Blancs, à la crinière argentée,
Galopent encore dans la neige
De mes noëls décapités...


On n'retombe jamais en enfance,
Ma douce, ma tiède, mon bébé,
Tous deux blottis  dans le silence
De quelque berceau  dérobé,
On se tête et on se balance,
Comme deux jumeaux nouveaux-nés,
Dans le jardinet de l'enfance,
Où on s'ra toujours jardiniers.





Carte de Castagnola début XIXe siècle 

Torino Museo del Risorgimento