Svolga il candidato una delle
seguenti prove a scelta tra:
a) composizione
b) studio e analisi di un insieme
di documenti
a)
Composizione
Transformations
institutionnelles et vie politique en Italie et en France de 1945 aux débuts
des années soixante (600 mots environ).
b)
Studio e analisi di un insieme di documenti
Le
monde depuis 1991 : hyperpuissance américaine ou multilatéralisme ?
Dopo avere analizzato
i documenti proposti:
1. Rispondete alle
domande della prima parte dell'esercizio.
2. Formulate una
risposta organica in riferimento al tema posto.
Dossier
documentaire:
Document
1 : L'émergence d'un nouvel ordre mondial ? (Fareed Zakaria, Le monde post-américain,
colI. Tempus, Perrin, 2011)
Document
2 : Les Etats-Unis, atouts et limites de la puissance
Document
3 : Une alliance des « Sud »
Document
4: Deux nouveaux « poids lourds » (Dominique Moisi, Conseiller à l'Institut Français
des Relations Internationales, Les Echos, 7 aoùt 2007)
Document
5 : L'Union Européenne : une puissance incomplète (P. Hassner, « Europe Etats-Unis:
la tentation du divorce », Politique internationale, n° 100,2003)
Première
partie :
Analysez
l'ensemble documentaire en répondant aux questions :
l)
Présentez les facteurs et les limites de la puissance des Etats-Unis (documents
1 et 2)
2)
Quels pays revendiquent un rôle autonome dans les relations internationales ?
Pour quelles raisons ? (documents 3, 4 et 5)
3)
Quels facteurs nous empêchent de considérer la Russie et l'Union Européenne
comme des réelles superpuissances ? (documents 4 et 5)
Deuxième
partie :
En
vous aidant des réponses aux questions, des informations contenues dans les
documents et de vos connaissances, rédigez une réponse organisée au sujet : «Le
monde depuis 1991: hyperpuissance américaine ou multilatéralisme ? »
(300
mots environ).
Document
1 : L'émergence d'un nouvel ordre mondial ?
« Ce livre ne traite pas du déclin de l' Amérique,
mais plutôt de l' ascension des autres puissances mondiales [... ]. Nous vivons
désormais un grand glissement de puissance. On pourrait l'appeler« l'ascension
des autres ». Au cours des deux dernières décennies, plusieurs pays ont connu
des taux de croissance économique [.. .]. Cette croissance est surtout
perceptible en Asie, mais elle n'est plus confinée à ce seul continent. [... ]
Un ancien économiste de la Banque mondiale a identifié 25 compagnies qui seront
sans doute les prochaines multinationales planétaires. Sa liste comprend respectivement
4 entreprises pour le Brésil, le Mexique, la Corée du Sud et Taiwan, 3 pour
l'Inde, 2 pour la Chine, et une pour l'Argentine, le Chili, la Malaisie et
l'Afrique du Sud. [... ]
Le plus grand édifice du monde se dresse désormais à Tar-Per,
L'homme le plus riche du monde est mexicain, l'entreprise cotée en bourse la
plus puissante est chinoise. Le plus grand avion va être fabriqué en Russie et
en Ukraine, la plus grande raffinerie est en construction en Inde et les usines
les plus vastes de la planète sont toutes en Chine. [... ]
Depuis 1991,
nous vivons sous un impérium américain, un monde unique, unipolaire, dans
lequel l'économie mondiale ouverte a connu une expansion et une accélération
spectaculaires. [... ] Au niveau politico-militaire, nous restons dans le monde
d'une superpuissance unique. Mais dans toutes les autres dimensions - industrielle,
financière, éducative, sociale et culturelle - la distribution du pouvoir se
déplace, échappe à la domination américaine.[ ... ] Nous nous acheminons vers
un monde d'après l'Amérique, défini et dirigé depuis
plusieurs pôles, »
Fareed
Zakaria, Le monde post-américain, coli. Tempus, Perrin, 2011
Document
2 : Les Etats-Unis, atouts et limites de la puissance
Document
3 : Une alliance des «Suds » ( ?????)
PRETORIA, mercredi 17 octobre 2007 - L'élaboration
d'un accord de libre-échange entre le Mercosur (marché commun sud-américain),
l'Inde et les pays de l'Union douanière de l'Afrique du Sud a été proposée le
17 octobre à Pretoria par le Président du Brésil, Luiz Ignacio Lula da Silva.
De gauche à droite : le Premier ministre indien Manmohan Singh, le Président
sud-africain Thabo Mbeki et le Président brésilien Lula da SiIva.
Source :
http://www.latinreporters.com/bresileco 17102007.html
Document
4 : Deux nouveaux « poids lourds »
« En surface, la Russie et la Chine donnent
l'impression de suivre la mème voie, lorsqu'elles proclament fièrement être «
de retour » sur la scène mondiale. Mais cette fierté n'a pas la même signification
l'une pour l'autre.
Pour la Chine, pays profondément sûr de lui, être « de
retour » signifie simplement retrouver sa place historique centrale après une
absence de plus de deux siècles. [... ] Elle se perçoit comme un centre de
civilisation égalé par aucun pays d' Asie, si ce n'est du monde.
L'assurance renouvelée de la Chine repose sur ses
remarquables prouesses économiques, provenant non pas de ses ressources
naturelles, mais de sa productivité et de sa créativité.
[... ] Par-dessus tout, à l' exception de la question
de Taiwan, la Chine est [... ] un acteur patient qui juge tout à fait légitime
d'agir et d'être considérée comme la deuxième puissance mondiale.
Par contre, les Russes ne sont pas toujours sûrs de
leur statut mondial. [... ] Les Russes sont nostalgiques non pas de la Guerre
froide en elle-même, mais du statut international qu'ils ont perdu à la fin de
celle-ci. L'Amérique n'étant plus une « hyperpuissance » et n'ayant plus de
rivaux stratégiques, la Russie a pu réaffirmer son statut de « superpuissance »
- revendication qui n'est pas nécessairement étayée par la réalité.
Contrairement aux Chinois, les Russes ne génèrent pas de richesse économique :
ils exploitent simplement leur énergie et leurs ressources minérales. [... ]
Il est tout à fait naturel que les Russes,
insatisfaits de leur identité profonde, exigent des changements leur permettant
de se rassurer et d'être fiers. »
Dominique
Moisi, Conseiller à l'Institut Français des Relations Internationales, Les
Echos, 7 août 2007
Document
5 : L'Union Européenne : une puissance incomplète
« Ce qui manque désespérément à cette construction non
étatique [l'Europe], ce sont, précisément, certaines dimensions des attributs
spécifiques de l'État : la puissance et la légitimité. Encore faut-il s'entendre
sur le sens de ces mots et sur la nature de ces dimensions.
[... ] L'Union européenne ne manque ni de puissance
économique et culturelle, ni de légitimité juridique et démocratique. Mais elle
manque de puissance militaire et policière active ou mobilisable en temps utile
et de la légitimité affective qui vient des souvenirs communs ou des passions
partagées et qui conduit à l'identification à des dirigeants ou à une cause et
au sacrifice accepté. [... ]
Rien n'est plus frappant dans le domaine de la
politique extérieure européenne, que le contraste entre le travail
institutionnel qui se poursuit en temps normal, les innombrables réunions et documents
consacrés à la Politique étrangère et de sécurité commune (PESC) ou à la
Politique européenne de sécurité et de défense (PESD) et ce qui se passe en
temps de crise grave, lorsque les États, y compris les plus acquis aux
institutions européennes, reprennent leur liberté d'action. Pendant la crise
irakienne, la PESC et son représentant [... ], voire la Commission européenne –
et ses dirigeants [... ] -, ont disparu
comme dans une trappe. »
P.
Hassner,« Europe-Etats-Unis : la tentatioo du divorce », Politique internationale,
0°100, 2003