Parigi: non solo
crisi e spinte populiste in vista delle elezioni. Per fortuna c'è la cultur
PARIGI - "Può sembrare un gioco, ma è il nostro modo di studiare". Nicola
Olivieri, 24 anni, sta lavorando con un ragazzo di Hong Kong su un
cortometraggio animato dedicato all'amore con personaggi in 3D. Il giovane
italiano è venuto da Savona per
iscriversi all'École des Gobelins, la
migliore scuola d'animazione al mondo, che ha fatto emergere talenti come
Pierre Coffin, l'inventore dei Minions e Cattivissimo Me, oppure il fumettista
Riad Sattouf, autore della serie "L'arabo del futuro".
I loro volti
appaiono al primo piano della scuola, tra le fotografie di ex alunni che
risalgono fino al 1974, anno della fondazione. Tra i primi diplomati c'è il nome di Kristof Serrand, ora tra i
responsabili della DreamWorks. "Quando avrò finito non voglio andare negli Stati Uniti ma
restare qui" racconta invece Nicola, capelli lunghi e occhiali quadrati.
Nessun sogno americano per lui: "Parigi offre molte più opportunità".
L’histoire
a lieu dans une petite île
grecque, Kalamiki et présente
la vie pleine de solitude de trois personnages: Eliot, Maraki et son fils
Yannis. Probablement le petit Yannis est le personnage le mieux réussi et auquel le lecteur s’attache le plus: il est autiste, entouré d' un
monde étranger qu’il ne peut pas comprendre, mais qu’il cherche à expliquer en lui donnant un ordre harmonieux grâce aux nombres, aux calculs et aux
comparaisons des évènements. Yannis mène une
vie difficile et il peut compter seulement sur sa mère, pêcheuse
qui se lève tôt tous les matins pour aller travailler puisque son mari s’en est allé. Mais les vies de ces personnages se croisent avec celle
d’un architecte newyorkais venu à Kalamiki pour les obsèques de sa fille. Ce trio abordera
ensemble les nouveautés qui
changeront la vie sur l’île.
Le roman est agréable à la lecture: les dialogues et les
parties en prose se mêlent
savamment et créent un récit accessible a tous, sans
distinction d’âge ou de sexe. Le registre
linguistique et le style ne sont pas trop soutenus et la présence de mots grecs translittérés dans
l’alphabet latin est une preuve de
toute la créativité de l’écrivain.
L’analyse
aussi des personnages résulte
bien incisive et le lecteur peut se personnifier sans difficulté en eux : les émotions et les pensées les
plus intimes des protagonistes sont détaillés avec réalisme.
La lecture de L’enfant
qui mesurait le monde apporte au public un fort enrichissement et donne la
possibilité d’ouvrir de nombreuses pistes de réflexion.
Beatrice Falcone
Quel beau roman!
j'ai pris mon temps de lire ce récit après la présentation vraiment intéressante que Beatrice avait exposée lors de la journée ESABAC et, entretemps, j'ai pu connaître aussi son formidable auteur,
Plusieurs thèmes s'imposent l'autisme, le souvenir d'une enfant disparue, l'amour, les maths, la Grèce... l'Europe, voilà le sujet, peut-être le plus intrigant et, dirais-je, le plus remarquable...
je souhaiterais, alors, changer son titre ... et formuler un voeu pour
"Une Europe autiste qui n'est pas capable de mesurer le monde"
Peut-être que Eliot ...
"Je crois que c'est ça, l'ordre du monde, tu sais, Yannis. C'est quand tu ne peux pas savoir à l'avance comment les oiseaux vont crier, ou comment le meltème va souffler entre les pierres, ni quand la mer va s'écraser contre le parapet. Mais tu es heureux d'écouter ces bruits comme ils viennent à toi. L'ordre du monde, c'est quand tu es heureux. Même si les choses changent."