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vendredi 19 janvier 2018

Ridan : "Passe à ton voisin" - "Le reve"


Le temps de notre enfance

 est toujours cerise 









Quand j'étais gosse
Je rêvais de tout
De pouvoir voir de près la lune
De gambader un peu partout
De voir ce qui se cache derrière les dunes
J'ai même rêvé d'être agriculteur
De vivre là haut entre ces deux fleurs
Les yeux béants restés rivés
Sur les couleurs d'un arc-en-ciel
J'avais la bouche en forme de cœur
J'embrasse une vie au gout de miel
C'était un monde imaginaire
Je croyais même aux bonshommes verts
Et aux petits 
lutins

Refrain:
Un matin, un lutin
M'a dit tout est possible
Que tous les rêves du monde
Te seront accessibles
C'était la voix d'un sage
Qui ne veut que ton bien
Ecoute son message
Et passe à ton voisin
Et passe a ton voisin



J'ai fait mon sac, mon 
baluchon
J'ai pris mes feutres et mes crayons
A chaque problème sa solution
Je n'avais qu'une seule ambition
Celle de chanter la vie des autres
J'ai fait ce choix d'être des vôtres
Et de 
panser  les plaies des uns




 je n'attends plus ce bel apôtre
Et si le destin choisit le bien
Je ferai ce que je pense et ce qui me plaît
En faisant vivre ce doux espoir
Quand d'autres exploitent le désespoir
Qui plane sur l'être humain

Refrain :
Un matin, un lutin
M'a dit tout est possible
Que tous les rêves du monde
Te seront accessibles
C'était la voix d'un sage
Qui ne veut que ton bien
Ecoute son message
Et passe à ton voisin
Et passe a ton voisin





De tous les rêves que j'ai construits
Que reste-t-il au fond de moi?


Ces vieilles photos, ces lourds émois
Que j'ai classés par utopie
Si tu entends aussi cette voix
C'est qu'on est tous un peu comme toi
Le bel enfant s'est endormi
Dans le train-train de la petite vie
La belle Alice nous a menti
Sur les merveilles de son pays
A mes idées, je reste fidèle
Car après tout la vie est belle
Et on verra demain !


Refrain : [x2]

Un matin, un lutin
M'a dit tout est possible
Que tous les rêves du monde
Te seront accessibles
C'était la voix d'un sage
Qui ne veut que ton bien
Ecoute son message
Et passe à ton voisin
Et passe a ton voisin







J'ai fait le rêve d'être un enfant qui joue sa vie de son plein gré
Et tout est guerre et tout est trêve et on lui dit que c'est ça la vie
Le sac au dos tout plein de bouquins voilà revenir le moins que rien
Il se demande qui sont ces hommes, quelles sont leur place dans son destin
Il étudie à contre-cœur mais c'est une flamme qu'il a dans l'âme
Les années passent l'enfance s'écarte à la recherche d'une vie parfaite
Les années passent l'enfance s'éloigne et pour tout le monde il devient fou

Refrain :
J'ai fait le rêve de tous ces gosses où tout serait beau comme une colo
J'ai fait le rêve de tous ces gosses où je m'envolerai au bout du monde
J'ai fait le rêve de tous ces gosses où tout serait beau comme une colo
J'ai fait le rêve de tous ces gosses où je m'envolerai au bout du monde
J'ai fait le rêve de tous ces gosses (bis)

Le petit bonhomme reprend sa route, de l'inconscience comme disent les autres
Il mène sa barque à sa mesure, à quoi ça sert une vie sans rêve ?
A quoi ça sert une vie sans risque, il troque sa vie contre un stylo
L'amour d'écrire a fait de lui un incompris de ses amis
Il reste ferme et convaincu, pour la plupart il est perdu
Il reste ferme et convaincu, pour la plupart il est vaincu

(Refrain)

Il vit le rêve qu'il a choisi, de plus la chance lui donne raison
Il a trimé à chaque saison pour pouvoir faire sa petite maison
Si j'étais fou j'aurais pu dire que la vie c'est le rêve que l'on affronte
Si j'étais fou je te dirais même qu'il n'y a pas de montagne que l'on ne surmonte
Si j'étais fou tu penses franchement que je pourrais croire tout ce qu'on me raconte
Si j'étais fou je serais qu'une horloge que l'on décompte au fil des soirs
Il est peut-être fou il est peut-être con à 25 ans il rêve encore

Il rêve encore !
Il rêve encore !

(Refrain)
J'ai fait le rêve de tous ces gosses où tout serait beau comme une colo
J'ai fait le rêve de tous ces gosses où je m'envolerai au bout du monde
J'ai fait le rêve de tous ces gosses où tout serait beau comme une colo
J'ai fait le rêve de tous ces gosses où je m'envolerai au bout du monde

J'ai fait le rêve de tous ces gosses où tout serait beau comme une colo
J'ai fait le rêve de tous ces gosses où je m'envolerai au bout du monde
J'ai fait le rêve de tous ces gosses où tout serait beau comme une colo
J'ai fait le rêve, je ferai mon rêve, je vis le rêve
J'ai fait le rêve, je ferai mon rêve au bout du monde
je fais le rêve, je vis le rêve, je ferai mon rêve au bout du monde
je fais le rêve, je vis le rêve, je ferai mon rêve au bout du monde





jeudi 21 août 2014

"Heureux qui comme Ulysse" de Du Bellay à Brassens ... à Ridan





  
Heureux qui comme Ulysse  a fait un beau voyage


"O frati," dissi, "che per cento milia
perigli siete giunti a l'occidente ...
Considerate la vostra semenza:
fatti non foste a viver come bruti,
ma per seguir virtute e canoscenza". 

Dante Inferno, XXVI, vv 112 ...120





  



Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,
Ou comme celui-là qui conquit la toison,
Et puis est retourné, plein d'usage et raison,
Vivre entre ses parents le reste de son âge !

Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village,
Fumer la cheminée et en quelle saison

Mais quand reverrai-je, de mon petit village, fumer la cheminée et en quelle saison,
Mais quand reverrai-je ?

Reverrai-je le clos de ma pauvre maison
Qui m'est une province, et beaucoup davantage ?
Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux,
Que des palais Romains le front audacieux,
Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine,

Plus mon Loir Gaulois, que le Tibre latin,
Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,
Et plus que l'air marin la douceur angevine.

Mais quand reverrai-je, de mon petit village, fumer la cheminée et en quelle saison,
Mais quand reverrai-je ?

J'ai traversé les mers à la force de mes bras,
Seul contre les dieux, perdu dans les marais
Retranché dans une cale, et mes vieux tympans percés,
Pour ne plus jamais entendre les sirènes et leurs voix.

Nos vies sont une guerre où il ne tient qu'à nous
De nous soucier de nos sorts, de trouver le bon choix,
De nous méfier de nos pas, et de toute cette eau qui dort,
Qui pollue nos chemins, soit disant pavés d'or.

Mais quand reverrai-je, de mon petit village, fumer la cheminée et en quelle saison, mais quand reverrai-je ?

Mais quand reverrai-je ?
Mais quand reverrai-je ?
Mais quand reverrai-je ?
Mais quand reverrai-je ?





Les Regrets  (1958)

Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,
Ou comme cestuy-là qui conquit la toison,
Et puis est retourné, plein d'usage et raison,
Vivre entre ses parents le reste de son âge !

Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village
Fumer la cheminée, et en quelle saison
Reverrai-je le clos de ma pauvre maison,
Qui m'est une province, et beaucoup davantage ?

Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux,
Que des palais Romains le front audacieux,
Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine :

Plus mon Loir gaulois, que le Tibre latin,
Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,
Et plus que l'air marin la doulceur angevine.




lettres.ac-versailles








Heureux qui comme Ulysse
a fait un beau voyage
Heureux qui comme Ulysse
a vu cent paysages
Et puis a retrouvé
Après maintes traversées
Le pays des vertes années.

Par un petit matin d'été
Quand on s'en va le c?ur ravi
Qu'elle est belle la liberté
La liberté,
Quand il fait bon vivre sa vie
Au grand soleil d'Occitanie
Qu'elle est belle la liberté
La liberté.

(Traversée de la Cran)

Par un brûlent matin d'été
Quand c'est loin le bout du chemin
Qu'elle est dure la liberté
La liberté,
Quand on aspire à un destin
Henni par l'ordre des gens bien
Qu'elle est dure la liberté
La liberté.

Battus de soleil et de vent


Perdus au milieu des étangs
On vivra bien contents
Mon cheval la Camargue et moi,
Mon cheval la Camargue et moi.

(Final)

Heureux qui comme Ulysse
a fait un bon voyage
Heureux qui comme Ulysse
a vu cent paysages
Et puis a retrouvé
Après maintes traversées
Le pays des vertes armées.

Par un joli matin d'été
Quand le soleil vous chante au coeur
Qu'elle est belle la liberté
La liberté,
Quand s'en est fini des malheurs
Quand un ami sèche vos pleurs
Qu'elle est belle la liberté
La liberté.

Battus de soleil et de vent
Perdus au milieu des étangs
On vivra bien contents
Mon cheval la Camargue et moi,
Mon cheval la Camargue et moi