samedi 26 septembre 2015

IV D :Le présent indicatif des verbes avec 2 chansons de Jean Ferrat et de Sardou










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Le vent dans tes cheveux blonds
Le soleil à l'horizon
Quelques mots d'une chanson 

Que c'est beau, c'est beau la vie

Un oiseau qui fait la roue
Sur un arbre déjà roux
Et son cri par dessus tout
Que c'est beau, c'est beau la vie.

Tout ce qui tremble et palpite
Tout ce qui lutte et se bat
Tout ce que j'ai cru trop vite
A jamais perdu pour moi

Pouvoir encore regarder
Pouvoir encore écouter
Et surtout pouvoir chanter
Que c'est beau, c'est beau la vie.

Le jazz ouvert dans la nuit
Sa trompette qui nous suit
Dans une rue de Paris
Que c'est beau, c'est beau la vie.

La rouge fleur éclatée
D'un néon qui fait trembler
Nos deux ombres étonnées
Que c'est beau, c'est beau la vie.

Tout ce que j'ai failli perdre
Tout ce qui m'est redonné
Aujourd'hui me monte aux lèvres
En cette fin de journée

Pouvoir encore partager
Ma jeunesse, mes idées
Avec l'amour retrouvé
Que c'est beau, c'est beau la vie.

Pouvoir encore te parler
Pouvoir encore t'embrasser
Te le dire et le chanter
Oui c'est beau, c'est beau la vie





Elle court, elle court,
La maladie d'amour,
Dans le coeur des enfants
De sept à soixante dix-sept ans.
Elle chante, elle chante,
La rivière insolente
Qui unit dans son lit
Les cheveux blonds, les cheveux gris.

Elle fait chanter les hommes et s'agrandir le monde.
Elle fait parfois souffrir tout le long d'une vie.
Elle fait pleurer les femmes, elle fait crier dans l'ombre
Mais le plus douloureux, c'est quand on en guérit.

Elle court, elle court,
La maladie d'amour,
Dans le coeur des enfants
De sept à soixante dix-sept ans.
Elle chante, elle chante,
La rivière insolente
Qui unit dans son lit
Les cheveux blonds, les cheveux gris.

Elle surprend l'écolière sur le banc d'une classe
Par le charme innocent d'un professeur d'anglais.
Elle foudroie dans la rue cet inconnu qui passe
Et qui n'oubliera plus ce parfum qui volait.

Elle court, elle court,
La maladie d'amour,
Dans le coeur des enfants
De sept à soixante dix-sept ans.
Elle chante, elle chante,
La rivière insolente
Qui unit dans son lit
Les cheveux blonds, les cheveux gris.

Elle court, elle court,
La maladie d'amour,
Dans le coeur des enfants
De sept à soixante dix-sept ans.
Elle chante, elle chante,
La rivière insolente
Qui unit dans son lit
Les cheveux blonds, les cheveux gris.

Elle fait chanter les hommes et s'agrandir le monde.
Elle fait parfois souffrir tout le long d'une vie.


Renan Luce "Les voisines"



ça  me rappelle quelque chose 

....











J'ai toujours préféré aux voisins les voisines
Dont les ombres chinoises ondulent sur les volets
Je me suis inventé un amour pantomime
Où glissent en or et noir tes bas sur tes mollets
De ma fenêtre en face
J'caresse le plexiglas
J'maudis les techniciens
Dont les stores vénitiens
Découpent en tranches
La moindre pervenche
Déshabillée
J'ai toujours préféré aux voisins les voisines
Qui sèchent leurs dentelles au vent, sur les balcons
C'est un peu toi qui danse quand danse la mousseline
Invitée au grand bal de tes slips en coton
De ma fenêtre en face
j'caresse le plexiglasJle maudis les méninges
Inventeurs du sèche-linge

Plus de lèche-vitrines
À ces cache-poitrines
Que tu séchais
J'ai toujours préféré aux voisins les voisines
Qui vident leurs armoires en quête d'une décision
Dans une heure environ tu choisiras le jean
Tu l'enfileras bien sûr dans mon champ de vision
De ma fenêtre en face, j'caresse le plexiglas
Concurrence déloyale de ton chauffage central
Une buée dense interrompt ma transe
Puis des épais rideaux
Et c'est la goutte d'eau
Un ravalement d'façade
Me cache ta palissade
Une maison de retraite
Construite devant ma f'nêtre
Sur un fil par centaines
Sèchent d'immenses gaines
J'ai toujours préféré aux voisins les voisines...