SYNOPSIS
1960, un village dans le
sud de la France. Une bande de garçons, âgés de 7 à 14 ans, menée par
l’intrépide Lebrac, est en guerre contre les enfants du village voisin, leurs
ennemis jurés. Une guerre sans merci, qui dure depuis des générations. On se
bat pour l’honneur et la fidélité et, pour gagner, tous les moyens sont bons.
Même, s’il le faut, combattre nu comme un ver, ou pire, accepter l’aide de
Lanterne - une fille ! - la nouvelle recrue de la bande, pleine de panache et
d’ingéniosité. Mais il n’est pas facile d’être une armée de petits hommes sans
se faire attraper par Papa et Maman ! Quand, après la bataille, on rentre à la
maison, les vêtements en lambeaux et des boutons en moins, mieux vaut se faire
discret…
zerodeconduite
Le roman, écrit en 1912, a été repris de nombreuses
fois, ce qui le
rend un élément fort du patrimoine culturel français.
L’action du film se place dans les années 60 avec pour
fond
historique la guerre d’Algérie (1954 – 1962). Ceci
permet
d’aborder la situation sociale et politique de cette
époque.
La façon dont Yann Samuell aborde les rapports entre
enfants
permet d'autre part d’échanger en classe sur les
relations entre
pairs :
•
le respect des autres,
•
les principes de l’égalité des filles et des garçons,
•
l’entraide
Résumé
du roman
L'histoire se situe
quelque part en France, entre les pauvres villages de Longeverne et de Velrans.
Sans raison, deux frères de Longeverne se font traiter de "couilles
molles" par un groupe d'écoliers de l'autre village. Dans le préau, les
Longeverne s'entendent alors pour riposter à cet affront, dont tous ne
connaissent pas l'exacte signification, et organisent des représailles
guerrières le soir même. Emmenés par leur chef Lebrac, les Longeverne gagnent
une première bataille à coups de pierres et d'épées de bois et capturent un
ennemi à qui Lebrac fait sauter tous les boutons de ses habits. Ce déshonneur
provoque la riposte des Velrans qui, le lendemain, capturent Lebrac et lui font
subir le même affront. Lebrac s'en rentre chez lui honteux et dépenaillé, ce
qui lui vaut de bonnes raclées de ses parents. Ainsi germe chez lui l'idée de
se battre tout nu. Ce stratagème permet aux Longeverne de remporter à nouveau
une bataille. En dépit de ses médiocres performances scolaires, Lebrac parvient
même à solidariser ses camarades autour d'une caisse commune de prévoyance.
Mais les Velrans n'ont pas dit leur dernier mot…