dimanche 16 août 2015

Michel Houellebecq : "Les particules élémentaires"








L'histoire, puisque histoire il y a, est celle, parallèle, 
de deux hommes : Michel, biologiste,  dénué de 
passion humaine et de sexualité,  chercheur, maître
 en solitude ; Bruno, son demi-frère, obsédé par la 
quête d'un plaisir sexuel qu'il n'arrive ni à prendre
 ni à donner. Ils sont nés d'une même mère 
biologique que n'a jamais troublée l'idée
 de maternité mais qui, en revanche, a vécu 
jusqu'à la caricature les conquêtes de la femme 
libérée, du gauchisme friqué et du peace and
 love à l'américaine.






A force, on ne sait plus de quoi il s'agit : de littérature,
d'idéologie, de procès politique ou de posture. D'un roman,
 de déclarations provocantes jetées au fil d'interviews
 infinies, de mises en accusation publiques appelant 
la légitime défense, ou d'une drôle de manière
 de tenir sa cigarette, entre le majeur et l'annulaire. 
Ce qui s'est abattu sur la rentrée littéraire,  depuis 
la fin du mois d'août, a un vague air de typhon. 
Certains le trouvent « douteux »,  « glauque »,
 « dangereux », d'autres y voient un livre majeur, 
un tournant dans la littérature.






Catastrophe du libéralisme, misère sexuelle et
désenchantement du monde: dans le second roman
 de Michel Houellebecq, l'humanité ne trouve son salut
que dans sa disparition au profit d'un clonage 
génétiquement parfait.






Livre noir du désenchantement social, sexuel 
et de la désespération amoureuse











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