Autour de Léna Katev, cancérologue à Paris, se dessine
une « longue lignée des
Kotev », médecins,
Pavel
Alexandrovitch, Mendel, Natalia, (Tobias) qui renaissent
en Avner et on suppose en d’autres
encore…
« Héros de rien du tout …
des petites mains de la médecine »
qui oeuvrent comme
« des petites mains
de l’histoire ».
Une puissante
fresque qui rappelle parfois les romans
du XIXe, mais qui baigne dans une
période terrible
de pogroms, de
shoah et de racisme, pas si éloigné
de nos jours.
Une légende
familiale qui revit à travers un tableau
historique des événements tragiques du XXe siècle,
avec un
souffle qui respire l’ambiance
médicale
bien maîtrisé par Laurent Seksik, lui-même,
assistant
hospitalo-universitaire :
À lire, absolument !
Léna Kotev est cancérologue à Paris. Dans sa famille, on est médecin de génération en génération : Pavel Alexandrovitch exerçait dans la Russie tsariste, Mendel fut professeur dans le Berlin des années 1920, Natalia fut victime, sous Staline, de l’affaire du Complot des Blouses blanches. Loin des combats de ses glorieux aïeux, Léna rêve de se soustraire à la légende familiale. Mais peut-on échapper à son destin ? Inscrits dans une mythologie qui les dépasse, les Kotev ont vocation à donner un sens à l’Histoire autant qu’à toute vie sauvée.
Comme dans ses précédents romans, Laurent Seksik entremêle les destinées et les époques. Autour du choix de Léna se tisse la chronique d’une famille de médecins juifs dans un roman qui célèbre la noblesse de guérir et le refus de la fatalité.
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