ESB1
- ESAMI DI STATO DI LICEO INTERNAZIONALE
Prova di: STORIA IN LINGUA FRANCESE
Svolga
il candidato una delle seguenti prove a scelta tra:
a)
composizione
b)
studio e analisi di un
insieme di documenti
a)
composizione
Les relations internationales de la fin du
XXème siècle à nos jours : un
nouvel ordre ou un nouveau désordre mondial ? (600 mots environ)
b)
studio e analisi di un insieme di documenti
“Quelles sont les relations entre l’Union
Soviétique et les démocraties populaires en Europe de 1945 à 1990 ? »
Dopo avere analizzato i
documenti proposti:
1) Rispondete alle domande della prima parte dell’esercizio.
2) Formulate una risposta organica in riferimento al tema posto.
Dossier
documentaire:
Document
1 : Les démocraties populaires au milieu des années 1950 (carte)
Document
2 : Une statue de Staline mise à terre à Budapest, lors de la
révolution hongroise de 1956 (photo)
Document 3 : La doctrine Brejnev. Discours au meeting de l’amitié
soviéto-hongroise, 3 juillet 1968.
Document
4 : Discours de Vaclav Havel devant le Parlement polonais du 25 janvier
1990.
Première
partie :
Analysez l’ensemble
documentaire en répondant aux
questions :
1.
Que pouvez-vous dire
des liens géographiques, politiques, économiques et militaires entre l’URSS et
les démocraties populaires ? (documents 1, 3 et 4)
2.
Comment s’exprime la
contestation de l’influence soviétique dans les démocraties populaires ?
(documents 2 et 4)
3.
À quels changements
importants en URSS et dans les démocraties populaires Vaclav Havel fait-il
allusion ? (document 4)
Deuxième
partie :
En vous aidant des
réponses aux questions, des informations contenues dans les documents et de vos
connaissances, rédigez une réponse
organisée au sujet :Quelles sont les relations entre
l’Union Soviétique et les démocraties populaires en Europe de 1945 à
1990 ? (300 mots environ)
Document
1 : Les démocraties populaires au milieu des années 1950 (carte)
D’après Serge Bernstein et Pierre Milza, Histoire du XXe siècle, tome II : le Monde entre guerre et paix, Paris, Hatier, 1996.
Document
2 : Une statue de Staline mise à terre le 24 octobre 1956 à Budapest, lors
de la révolution hongroise de 1956
Document
3 : La doctrine Brejnev. Discours au meeting de
l’amitié soviéto-hongroise, 3 juillet
1968. Cité dans « URSS, faits
et documents », n°5, sept-oct. 1968.
Les pays socialistes pratiquent la plus
étroite coopération en matière de sécurité et à cet égard le pacte de Varsovie
joue un rôle considérable. Que tous sachent que le pacte de Varsovie dispose de
moyens suffisants pour défendre efficacement les positions socialistes et pour
assurer la sécurité de tous les membres. Parallèlement à la coopération
militaire et politique entre les pays socialistes frères, la coopération
économique occupe une place de premier plan. Le monde du socialisme vit
intensément et se trouve dans une situation de progrès et de développement
constants [...].
Il ne saurait y avoir de socialisme sans la
propriété collective des moyens de production. Il ne saurait y avoir de socialisme sans la
participation des masses populaires
les plus vastes à la gestion de la société et de l’État. Il ne saurait y
avoir de socialisme sans que le Parti communiste, fort des idées du
marxisme-léninisme et de l’internationalisme prolétarien, joue le rôle
dirigeant. Nous autres communistes, nous édifions le socialisme et le
communisme dans nos pays respectifs : c’est pour nous le devoir le plus
urgent. Mais nous demeurons
néanmoins des internationalistes par nos convictions, par notre éducation, par
le cœur, et jamais l’avenir de l’édification socialiste dans d’autres pays, ni
la cause commune du socialisme et du communisme sur terre ne nous laisserons
indifférents.
Pour la première fois
il semble certain que la démocratie et la liberté, la justice et la
souveraineté nationale sont en train de gagner, et que ce processus est
irréversible. Cette certitude vient du fait que nos efforts pour nous libérer ne sont pas isolés au
milieu d’un océan d’incompréhension
mais au contraire confluent
pour former un seul fleuve.
Les changements obtenus par la nation polonaise en dépit de revers temporaires, les
changements importants en URSS, les tentatives de démocratisation en Hongrie et
en RDA suivis de notre révolution pacifique en Tchécoslovaquie, la victoire
héroïque et coûteuse des Roumains sur l’autocratie de Dracula, et enfin les
changements auxquels nous assistons en Bulgarie, tout ceci forme un seul
torrent qu’aucun barrage ne peut stopper.
[...] Nous savons que
sans les longues années de lutte des Polonais, sans les efforts des peuples de
l’URSS pour se libérer, sans le souvenir du soulèvement allemand de 1953, de la
révolte hongroise de 1956, notre liberté fraîchement acquise et la relative
facilité avec laquelle nous
l’avons gagnée, tout cela serait difficile à imaginer. Nous savons aussi bien sûr
que le mouvement polonais Solidarnosc, conduit par Lech Walesa, a
le premier trouvé un moyen pacifique et efficace pour opposer une résistance
continue au système totalitaire. Nous n’oublions pas non plus que c’est vous [...] qui l’an dernier, avez été les
premiers à condamner la scandaleuse invasion de la Tchécoslovaquie en 1968 [...].
La soi-disant
«Droujba1»
, cette façade d’amitié organisée et protocolaire au sein du pacte de Varsovie et du
Comecon, disparaît en même temps que les systèmes totalitaires. De même, ces
encouragements insidieux, discrets, malveillants, aux tendances nationalistes
et égoïstes, afin de «diviser pour régner», tout ceci disparaît aussi.
1Amitié
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