mercredi 4 octobre 2017

TRANSALP : Les premiers correspondants en classe dès demain !!!





Bienvenue 

à Beniamino Trapani

correspondant TRANSALP

de Chiara  Jacazzi

et

Elias Mezaber

correspondant de

Morgana Capasso


Lycée Tézenas du Montcel, Saint Étienne


Prof. Anne-Marie Vedeche 


















Henri TACHAN "L'histoire"












L'histoire,
Ce n'est jamais que des histoires
Racontées en bandes dessinées
Par des chroniqueurs de victoires
Aux générations d'écoliers.

L'histoire,
On l'enjolive un peu, beaucoup.
I1 faut bien qu'elle soit présentable.
Quelques médailles sous le cou,
Trois, quatre étoiles sur le râble.

L'histoire
Qu'on nous raconte c'est ce héros
Qui est tombé pour la patrie,
Cette armée pure de Zorros
Qui n'attendait plus que Grouchy...

L'histoire,
C'est ces statues de demi-dieux,
Le sabre au clair, encore debout,
Les souvenirs émus des vieux
Qui ne sont pas morts dans la boue.

L'histoire,
Ce n'est jamais que des histoires,
Même pas grivoises, même pas belges,
C'est le dernier carré d'grognards
Qui s'étripe encore dans la neige.

L'histoire,
C'est la plus cynique invention,
La machine à bourrer le mou,
A faire des p'tits napoléons,
Des hitlers, des amin-doudous.

L'histoire,
C'est le grand carrefour de la peur,
C'est le charnier, c'est l'abattoir,
Les craies blanches sur les champs d'horreur
Les mouches vertes sur le sang noir/

L'histoire,
C'est le mensonge number one,
La supercherie, la vérole,
L'insidieux picotin d'avoine
Qu'on distribue dans les écoles.

L'histoire,
Ce n'est jamais que des histoires,
Mais jamais des histoires d'amour.
Les violons restent dans l'armoire.
On n'y fait jouer que le tambour.

L'histoire,
C'est les coucheries de nos princes,
La couleur des selles du roi,
Les complots de bourgeois d'province
Au nom de leur raison d'état.

L'histoire,
C'est les patrons de nos grands hommes,
Tous Machiavel, tous militaires,
C'est le grand livre d'or, en somme,
De ceux qui nous font faire leurs guerres.

L'histoire...
Mais ceci est une autre histoire :
C'est l'histoire de la chanson
Que j'ai envie d'gueuler ce soir,
Histoire de ne pas vieillir trop con !



Meilleurs voeux à tous les 

François 

dimanche 1 octobre 2017

Patrick Deville "Taba-Taba" Ed. Seuil - Goncourt 2017



Taba-Taba :

Une histoire de France depuis Napoléon III jusqu’à nos jours.

Le roman commence à Mindin, en face de Saint-Nazaire, au début des années 1960. dans un lazaret devenu hôpital psychiatrique : un enfant boiteux, dont le père est administrateur du lieu, se lie d’amitié avec un des internés, un ancien de la marine qui, se balançant d’arrière en avant, répète sans cesse la même formule énigmatique : Taba-Taba.  


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Photo Nathalie Bourreau



Patrick Deville  se confronte à l’histoire de sa famille, fouillant à travers les archives laissées à sa mort par sa tante « Monne ».

À partir de là, il déroule son Histoire  à travers nombre de personnages et d’évènements : il  voyage en compagnie d’une bibliothèque, les citations nourrissent son livre – Victor Hugo, Cendrars, Vercors,  Proust, Rimbaud évidemment, mais aussi De Gaulle, Trotsky, ou bien Churchil, comment oublier sa clairvoyance lors de la rencontre à Munich en 1938 de Hitler , Mussolini, Daladier et Chamberlain :

« Ils ont eu le choix entre le déshonneur et la guerre. Ils ont eu le déshonneur et ils auront la guerre. »

Une grande fresque romanesque sur la France, du second  empire aux attentats qui ont ensanglanté récemment le pays, en passant par la Grande Guerre, par le Front populaire, la Débâcle, l’Occupation, la Résistance,  la Libération où il ne manque pas de rappeler le rôle des maquis qui


« ne cessent de harceler les Allemands, qui ne cessent de martyriser les civils. C’est la grande question de la violence dans l’Histoire résolue depuis la Révolution française. Le droit ne s’installe pas par les moyens du droit. L’action terroriste illégale peut n’être pas illégitime » 








À la question posée par le journaliste Frédérique BREHAUT visant son rapport plus personnel avec  ce roman

De tous vos livres, « Taba-Taba » est le plus intime. Est-ce plus difficile de raconter son histoire familiale que celle de Savorgnan de Brazza, Trotski, Yersin ou William Walker ?

Patrick Deville répond:

 « Tout est vrai, comme toujours dans mes romans sans fiction. La différence concerne les personnages, qui cette fois, me sont proches.  Mon père et ceux que je réunis dans « Taba-Taba » n’ont rien demandé… J’ai l’impression d’avoir troublé leur repos. »

Ce père dont il garde  un souvenir tendre et impérissable à travers une prose poétique rappelant Proust, bien sûr, et,  dirais-je,  Marguerite Yourcenar :

« Enfermé dans le studio de La Condesa » (Mexico) … « J’avais appris que Loulou allait mourir dans quelques heures. J’étais arrivé à temps …


S’il m’est difficile de me souvenir du visage de Loulou, nous parlons souvent , nous quittons le matin en sachant nous revoir une nuit prochaine, dans ces rêves assez rares qui sont durables et récurrents, en des lieux imaginaires, qu’on sait devoir abandonner au réveil mais avec l’assurance de bientôt le retrouver, guettant parfois la réminiscence d’un détail comme un petit poisson montant du fond, qu’on sent arriver et qui, juste avant d’atteindre la surface, comme effrayé par la lumière, virevolte et descend à nouveau vers les profondeurs, se tapit sur la vase et les feuilles mortes en attendant l’instant propice, ou bien meurt lentement au fond de l’hippocampe. »




vendredi 29 septembre 2017

Gilles Servat chante "Aventure marine" de René-Guy Cadou






Piancavallo  (Verbania)





Sur la plage où naissent les mondes
Et l’hirondelle au vol marin
Il revenait chaque matin
Les yeux brûlés de sciure blonde
Son cœur épanoui dans ses mains

Il parlait seul. Son beau visage
Ruisselait d’algues. L’horizon
Le roulait dans ses frondaisons
D’étoiles et d’œillets sauvages
Amour trop fort pour sa raison

« Soleil, disait-il, que l’écume
Soit mon abeille au pesant d’or
Je prends la mer et je m’endors
Dans la corbeille de ses plumes
Loin des amis restés au port

Ah que m’importent ces auberges
Et leurs gouttières de sang noir
Les rendez-vous du désespoir
Dans les hôtels meublés des berges
Où les filles font peine à voir

J’ai préféré aux équipages
Le blanc cheval de la marée
Et les cadavres constellés
Qui s’acheminent vers le large
À tous ces sourires navrés

La mort s’en va le long des routes
Parfume l’herbe sur les champs
Il fait meilleur dans le couchant
Parmi les anges qui écoutent
Les coraux se joindre en tremblant

Il disait encor maintes choses
Où de grands cris d’oiseaux passaient
Et des feux rouges s’allumaient
Sur sa gorge comme les roses
Dans les premiers matins de mai

On vit s’ouvrir les portes claires
Les sémaphores s’envoler
Et des ruisseaux de lait couler
Vers les étables de la terre
D’où l’homme s’en était allé

Ébloui par tant de lumière
Il allait regardant parfois
La fumée courte sur le toit
L’épaule ronde des chaumières
Sans regretter son autrefois

Car il portait sur sa poitrine
Les tatouages de son destin
Qui disent « Soleil et bon grain »
À tous les hommes qui devinent
L’éternité dans l’air marin.









mardi 26 septembre 2017

Goliarda Sapienza « L'arte della gioia », ED Einaudi 2008




“I colori sortono dal cuore, 
i pensieri dal ricordo, 
le parole dalla passione” (p.408)



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« Bisogna periodicamente allontanarsi 
 da qualsiasi luogo dove la consuetudine 
ha ucciso l’obiettività” (p.160)



J’ai rencontré Goliarda Sapienza grâce à Marta Morotti   lors de la présentation de son dernier livre  Le due metà del mondo   à mes élèves.  Marta les avait invités à lire "L’arte della gioia" ;  voilà que ces jours de remise en forme m’ont offert la lecture de ce roman :  éblouissant.

On pourrait dire avec André Clavel « L’Art de la joie est la joie de l’art » (Lire 2005).

Après les nombreux refus des éditeurs italiens,  une petite maison allemande sur conseil de Waltraud Scharze et tout de suite après  Viviane Hamy à Paris le publient,  le succès est immédiat : en France le  roman sort à la rentrée 2005,  le 9 septembre,   et à Noël il à déjà vendu 76.224  copies !!!

Voyage initiatique de Modesta « carrusa tosta », la narratrice de « L’arte della gioia », mère affectueuse, compagne sensuel, fringante, femme libre et libertaire, puissamment immorale pour les années ’60, parcourt le XXe siècle avec une foule de personnages emblématiques de l’Italie de l'époque, entre socialisme, anarchisme et fascisme.

Mais Mody trace aussi un tableau de la Sicile qui est  une invitation au voyage « la mia isola, il suo possente corpo fisico et segreto  il suo caldo fiato notturno che congiunge pietra su pietra fino a saldare in un blocco unico l’anima dei muri a secco, il respiro mistico che tiene in vita le colonne dei templi e le fa palpitare nei tramonti … le correnti eterne di mari che intorno all’isola s’incontrano e ora la serrono, ora la liberano, mutando sempre d’intensità e colore” (p.510)


 Comment, enfin, ne pas partager son voeu ?


“ Voglio fare una libreria che sia anche un posto di ritrovo ...  Pochi libri scelti e qualcuno al quale puoi chiedere consiglio, almeno le mie letture serviranno a qualcosa” (p.478)




























lundi 25 septembre 2017

EVA "Le coeur battant"



Chers Cairolini 

n'oubliez pas de suivre Votre blog !




La mer à Positano 








J'ai le cœur qui bat
Quand tu t'approches de moi
Quand tu m'ouvres les bras
Le cœur battant je t'attends

Tu me prends la main
Et tu m'emmènes très loin
A travers les chemins
Jusqu'à chez toi nous voilà

On est bien là tous les deux
Tu as préparé le feu
La pluie frappe
au  
carreau
Mais tant mieux,
Chez toi il fait si beau
Que l'on ne bouge pas
Devant le feu qui flamboie
On ne se parle pas
On ne dit rien on est bien
Tu 
frôles   ma joue
Et dans un geste très doux
Tu me prends par le cou
Fermons les yeux
C'est bien mieux
On est bien là tous les deux
Moi je me suis prise au jeu
Il est temps
De partir
Mais avant
Je veux t'entendre dire :
J'ai le cœur qui bat
Quand tu t'approches de moi
Quand tu m'ouvres les bras
Le cœur battant je t'attends




vendredi 22 septembre 2017

Rapport de stage à Montpellier 7 - 14 septembre 2017











Bonjour Carlo,

Comme convenu, voici le rapport de stage du séjour. Vous verrez que les étudiants ont bien suivi leur programme et ont été très sérieux.
Je peux moi-même les féliciter car j’ai eu beaucoup de retour de nos familles d’accueil qui étaient enchantées par l’intérêt, la motivation et le sérieux, sans oublier la bonne éducation des étudiants.
Nos professeurs ont aussi été ravis de leur classe et aurait aimé que le stage soit long pour connaître un peu plus chacun des participants.
Bravo aussi à vous, à Elena et à Rossella qui rendez possible un séjour aussi agréable et efficace pédagogiquement et humainement parlant.

Il me reste à vous remercier pour votre confiance en notre école. J’ai été heureuse de vous recevoir et de vous connaître un peu plus encore.

En vous souhaitant une excellente année,

Bien cordialement.

Nathalie Combe
Directrice

Les + iLP : 35 ans d’expérience, Label Qualité Fle, Prix, Sur-mesure

Rejoignez-nous sur Facebook   : https://www.facebook.com/ILPMONTPELLIER

Twitter :  @ILPFRANCE


Image associée

Institut Linguistique du Peyrou
22 rue du Grand Saint Jean
34000 Montpellier - France
Tel.   + 33 (0) 4 67 92 05 55    


Formateur : Frank BUISSIERE

Programme
Grammaire : l’imparfait et le passé-simple de l’indicatif, l’hypothèse dans le présent et l’hypothèse dans le passé, les pronoms interrogatifs et les 3 manières de construire une phrase interrogative, le subjonctif dans les complétives
Compréhension orale : vidéo ‘J’attendrai le suivant ’ (court-métrage), chanson ‘Il n’aurait fallu’ de L. Aragon interprétée par Léo Ferré
Compréhension écrite : ‘Petit Pays’ de Gaël Faye, ‘Le liseur du 6h27’ de J.P. Didier Laurent, extrait de ‘La part de l’autre’ d’E. E. Schmidt et ‘Il n’aurait fallu’ de L. Aragon
Production orale : activité de présentation de Montpellier autour des images, diverses discussions autour des activités de la veille et autour des textes au programme, exposés de présentation des enquêtes
Production écrite : réponses à des questions sur les textes à l’écrit, constitution du questionnaire d’enquête
Correction phonétique : voyelles nasales en position finale [ã], [õ] et [ɛ]
Visite de ville : visite ‘en escargot’ de Patricia

Niveau : B1
Appréciation générale :
Le groupe a été en tous points exemplaire, tant par son assiduité et sa ponctualité que par l’ouverture d’esprit, la participation et l’intérêt de chacun des étudiants à participer à cette semaine de stage de français à Montpellier. L’accent a été mis sur l’étude des textes littéraires du programme et j’ai pris soin d’accompagner ces travaux d’une exploitation orale aussi poussée que possible et de permettre aux étudiants d’exprimer par ce biais leur compréhension et leur interprétation des œuvres. L’étude du lexique inhérent à chaque texte a demandé beaucoup de temps (textes authentiques et littéraires pour un public allophone B1), temps qui a ‘débordé’ sur le temps de la production.
Des enquêtes ont été réalisées auprès des habitants de Montpellier et ont été exploitées en classe sous forme d’exposés oraux. Les thèmes en ont été :

o   ‘Imaginez une autre présent’ (hypothèses sur le présent) : Vittoria/Laura/Alessandra
o   ‘Imaginez un autre passé’ (hypothèses sur le passé) : Ludovica B., Ludovica M., Gaia et Andrea S.
o   ‘Les livres, la lecture’ : Margherita, Miranda, Matilde
o   ‘Les pays, l’étranger’ : Mattia, Phillip et Andrea M.

Bravo à tous pour cette semaine agréable et constructive et bonne rentrée 2017 !


Formatrice : Isabelle Baconnier

Programme
Grammaire : passé-simple et imparfait, l'hypothèse dans le présent et le passé, les pronoms interrogatifs, le subjonctif dans les complétives.
Compréhension orale : chanson de Gaël Faye  Petit pays, court métrage vidéo J'attendrai le suivant.
Compréhension écrite : extrait du livre Petit pays de Gaël Faye, extrait de Le liseur du 6h27 de Jean Paul Didier Laurent, extrait de La part de l'autre d'Eric Emmanuel Schmidt, poème de Louis Aragon Il n'aurait fallu.
Production orale : Jeux de rôles et exposés (un sur une des villes visitées et un compte-rendu d'enquêtes sur un thème au choix).
Production écrite : Créations d'hypothèses
Correction phonétique : voyelles nasales en position finale [ã], [õ] et [ɛ]
Visite de ville : visite ‘en escargot’ de Patricia

 Appréciation générale :

Des étudiants très sympathiques et qui ont joué le jeu des différentes activités prévues avec enthousiasme. Le groupe était homogène, motivé, dynamique, curieux mais également attentif et fortement mobilisé sur les apprentissages. Chacun a pu s'exprimer abondamment et ainsi se perfectionner chaque jour. Je tiens à saluer particulièrement la participation active de Rodrigo Sebastian ainsi que celle de Mario. Le niveau relativement élevé des textes choisis a permis de mettre en valeur la bonne compréhension écrite des étudiants et leurs connaissances littéraires indéniables. 

Les étudiants ont réalisé des enquêtes sur un sujet de leur choix auprès des passants montpellierains et en faire un compte-rendu oral à la classe. Les sujets choisis étaient la politique (Chiara, Anna, Rodrigo, Mario et Philippo), le sport (Marco, Lucrezia et Lavinia Bagnoli) et la nourriture (Lavinia, Elena, Giorgia et Marzia).

D'autre part, ils ont dû réaliser un exposé sur une des villes visitées, et je félicite particulièrement Chiara, Gaia, Mario et Philippo pour la très bonne qualité de leur exposé, très précis et bien documenté quant aux divers monuments de la ville d'Uzès. Elena, Rodrigo, Marco et Giorgia ont fait un exposé honorable sur la ville de Nîmes. Marzia, Lavinia Bagnoli, Lucrezia, Anna et Lavinia Gaslini ont réalisé un exposé assez précis concernant la ville de Marseille.

Les étudiants ont semblé apprécier particulièrement les jeux de rôles ainsi que les jeux sur le vocabulaire comme le Time's up ou le jeu Tabou réalisé à partir du vocabulaire rencontré pendant la semaine et revisé chaque jour. Enfin, nous avons fait un petit jeu oral « J'ai mis dans ma valise » afin de renforcer  les différences de certains sons assez proches tels que le « on », le « in » et le « an ». Bravo à chacun pour le travail réalisé pendant la semaine.


Formatrice : Leïla Zeriouh
  
Programme
Grammaire : l’imparfait et le passé-simple de l’indicatif, les pronoms indéfinis, les pronoms interrogatifs et les 3 manières de construire une phrase interrogative.
Compréhension orale : vidéo ‘J’attendrai le suivant’ (court-métrage), chanson ‘Il n’aurait fallu’ de L. Aragon interprétée par Léo Ferré.
Compréhension écrite : ‘Petit Pays’ de Gaël Faye, ‘Le liseur du 6h27’ de J.P. Didier Laurent, extrait de ‘La part de l’autre’ d’E. E. Schmidt et ‘Il n’aurait fallu’
de L. Aragon.
Production orale : activité de présentation de Montpellier autour des images, diverses discussions autour de leurs activités de la veille et autour des textes au programme, exposés de présentation des enquêtes, jeu de rôles sur le thème et le vocabulaire des métiers.
Production écrite : réponses à des questions sur les textes à l’écrit, constitution du questionnaire d’enquête.
Correction phonétique : voyelles nasales en position finale [ã], [õ], [ʀ],[ə]
Visite de ville : visite ‘en escargot’ de Patricia
    
Niveau : A2

 Appréciation générale :

Un groupe créatif, dynamique et respectueux, qui a dans l'ensemble de bonnes capacités en français dans les différentes compétences linguistiques étudiées. Les étudiants ont été généralement très actifs, motivés et doués de beaucoup d'imagination. Ils ont facilement pu s'exprimer au cours des discussions et aussi décrire avec beaucoup de détails à travers les exposés les villes visitées durant leurs excursions.
Les étudiants ont eu un comportement sérieux et appliqué lors de l’étude des points grammaticaux permettant une révision mais aussi l'apprentissage du passé simple. Pour les textes abordés en littérature, l'étude de ceux-ci ainsi que la compréhension écrite demandée, ont souvent pris beaucoup de temps réduisant celui de la production orale. C'est un peu dommage. Il a eu quelques difficultés mais dans l'ensemble le groupe a assez bien répondu aux questions de compréhension.
Chaque jour, nous avons fait une révision systématique du lexique étudié la veille. L'apprentissage du vocabulaire des métiers a été bien accueilli ainsi que le jeu de rôles sur ce thème effectué en classe. Le groupe s'est vraiment investi dans ces rôles en inventant des situations assez burlesques et surprenantes. Le jeu Taboo et Tic Tac Boum leur ont permis d'assimiler ou d'apprendre de nouveaux mots tout en s'amusant.

Les enquêtes réalisées par les étudiants ont porté sur :
-les Français et l'Italie (Beatrice,Eleonora,Sarah)
-les Français et la littérature (Adriana,Francesco,Milena)
-les Français et le sport (Emanuele,Lorenzo,Simone)
-les Français et la survie en milieu hostile (Irene,Gaia,Matilde)

Les exposés d’enquêtes étaient clairs et concis. Les questions posées aux personnes interrogées étaient, dans l’ensemble, pertinentes et pour certains groupes innovantes et drôles.

Très bonne participation dans l'ensemble.

Descriptif des compétences selon le cadre commun européen des langues
Niveau A2 
Il valide le niveau de compétence de l’utilisateur élémentaire et correspond au niveau dit « de survie ».
L’apprenant utilise les formes quotidiennes de politesse et d’adresse.
Il accueille quelqu’un, lui demande de ses nouvelles et réagit à la réponse.
Il mène à bien un échange très court, répond à des questions sur ce qu’il fait professionnellement et ses loisirs et pose des questions semblables. Il invite et répond à une invitation. Il discute de ce qu’il veut faire et-ou fait les arrangements nécessaires. Il fait une proposition et en accepte une.

Niveau B1 
Il valide le niveau de compétence de l’utilisateur indépendant et correspond au niveau seuil.
L’apprenant est capable de poursuivre une interaction et d’obtenir ce qu’il veut dans des situations différentes. Il suit les points principaux d’une conversation assez longue à son sujet, à condition que la diction soit claire et la langue standard. Il donne ou sollicite des avis et opinions  dans une discussion informelle entre amis. Il fait passer de manière compréhensible l’opinion principale qu’il veut transmettre. Il utilise un large éventail de formes simples pour dire l’essentiel de ce qu’il veut. Il peut poursuivre une conversation ou une discussion même s’il est quelquefois difficile à comprendre lorsqu’il essaie de dire exactement ce qu’il souhaite.






À TRÈS BIENTÔT ...