vendredi 19 septembre 2014

II D ESABAC : Guy de Maupassant " Bel Ami" - Commentaires dirigés de Maddalena Andreoli, Sara Basaglia, Giulia Bronzi, Federica Chimento, Chiara Trovato, Stefano Zanzi










Guy de Maupassant " Bel Ami" - Commentaires dirigés  de


 Maddalena Andreoli, Sara Basaglia, Giulia Bronzi,

 Federica Chimento, Chiara Trovato, Stefano Zanzi



Commentaire dirigé     II D       

Guy de Maupassant Bel ami, Deuxième partie, chapitre II.
      
Madeleine s’appuya à la cheminée, et ayant allumé une cigarette, elle raconta ses nouvelles, puis exposa ses idées, et le plan de l’article qu’elle rêvait.
Il l’écoutait avec attention, tout en griffonnant des notes, et quand il eut fini il souleva des objections, reprit la question, l’agrandit, développa à son tour non plus un plan d’article, mais un plan de campagne contre le ministère actuel. Cette attaque serait le début. Sa femme avait cessé de fumer, tant son intérêt s’éveillait, tant elle voyait large et loin en suivant la pensée de Georges.
Elle murmurait de temps en temps :
"Oui… oui… C’est très bon… C’est excellent… C’est très fort…"
Et quand il eut achevé, à son tour, de parler :
"Maintenant écrivons", dit-elle.
Mais il avait toujours le début difficile et il cherchait ses mots avec peine. Alors elle vint doucement se pencher sur son épaule et elle se mit à lui souffler ses phrases tout bas, dans l’oreille.
De temps en temps elle hésitait et demandait :
"Est-ce bien ça que tu veux dire ? "
Il répondait :
"Oui, parfaitement."
Elle avait des traits piquants, des traits venimeux de femme pour blesser le chef du Conseil, et elle mêlait des railleries sur son visage à celles sur sa politique, d’une façon drôle qui faisait rire et saisissait en même temps par la justesse de l’observation.
Du Roy, parfois, ajoutait quelques lignes qui rendaient plus profonde et plus puissante la portée d’une attaque. Il savait, en outre, l’art des sous-entendus perfides, qu’il avait appris en aiguisant des échos, et quand un fait donné pour certain par Madeleine lui paraissait douteux ou compromettant, il excellait à le faire deviner et à l’imposer à l’esprit avec plus de force que s’il l’eût affirmé.
Quand leur article fut terminé, Georges le relut tout haut, en le déclamant. Ils le jugèrent admirable d’un commun accord et ils se souriaient, enchantés et surpris, comme s’ils venaient de se révéler l’un à l’autre. Ils se regardaient au fond des yeux, émus d’admiration et d’attendrissement, et ils s’embrassèrent avec élan, avec une ardeur d’amour communiquée de leurs esprits à leurs corps.
Du Roy reprit la lampe : "Et maintenant, dodo", dit-il avec un regard allumé.
Elle répondit :
"Passez, mon maître, puisque vous éclairez la route."
Il passa, et elle le suivit dans leur chambre en lui chatouillant le cou du bout du doigt, entre le col et les cheveux pour le faire aller plus vite, car il redoutait cette caresse.
L’article parut sous la signature de Georges Du Roy de Cantel, et fit grand bruit. On s’en émut à la Chambre. Le père Walter en félicita l’auteur et le chargea de la rédaction politique de La Vie Française. Les échos revinrent à Boisrenard.

COMPREHENSION 

1.Repérez  les phases de travail de cet article.

2. Quelle est l’attitude de Bel Ami dans cet extrait ?

INTERPRETATION 
1.Georges Du Roy de Cantel, qui propose  ce nom pour Bel Ami ?
Précisez  la valeur de ce  choix.

2.En quoi le registre de ce texte est-il polémique et satirique ?
Quelle est la fonction de ce registre?

REFLEXION PERSONNELLE
Les femmes sont des étapes d’une ascension, qui, pour Duroy, tend  vers l’infini : 
à partir du  rôle des différentes maîtresses dans le roman développez une réflexion
personnelle sur ce thème, en faisant éventuellement référence à d’autres œuvres
littéraires   que vous avez lues (300 mots environ).




COMPREHENSION 

1.       Les phases de travail de cet article peuvent être partagés entre celles accomplies par Duroy et celles accomplies par Madeleine. On peut dire que la partie la plus importante de l'article,  c'est elle qui la fait. La première phase est le plan: Madeleine l'expose en suggérant des idées auxquelles Duroy répond avec des objections pendant qu'il "griffonne" des notes.
La deuxième est l'écriture: comme Duroy ne réussit pas à commencer, c'est toujours sa femme qui lui suggère le début de l'article. L'article complet est écrit par les deux, ensemble: il prend les caractéristiques de Madeleine et de Duroy au même temps. Enfin, la troisième phase est celle de la lecture, qui donne une atmosphère victorieuse et triomphante à l'extrait (Duroy le "déclame").

2.       Son attitude dans cet extrait est, selon moi, de quelque façon pareille à celle qu'il a quand Clotilde lui offre l'appartement de* Rue de Constantinople: celle d'un homme qui ne gagne rien de son propre travail et qui prétend que les autres le fassent pour lui. En particulier dans cet extrait il a l'attitude d'un écolier attentif ("Il écoutait avec attention, tout en griffonnant des notes"); il est toujours le deuxième à parler: "quand il eut achevé, à son tour, de parler"; "Duroy, parfois, ajoutait". Toutefois, il semble s'imposer sur la scène: c'est Duroy qui lit l'article à haute voix, et c'est avec son nom qu’il le signe quand il paraît dans "La  Vie Française": le succès, dû principalement à Madeleine, est attribué seulement à lui, et Duroy n'en semble pas trop désolé.

INTERPRETATION

3.       Madeleine lui propose de changer son nome de "Duroy" à "Du Roy de Cantel" quand ils obtiennent  l'héritage de Vaudrec et donc se considèrent riches. L'évolution du nom de famille de Bel Ami est aussi le symbole de son ascension et, surtout, de ses ambitions sociales. "Duroy" est un nom comme il y en a d'autres; il débute en le partageant: Du Roy. Puis, il ajoute "de Cantel", ce qui donne un impression de noblesse et d'aristocratie élégante.

4.       Cet extrait est fort ironique, surtout en ce qui concerne la figure de Duroy et le rapport avec sa femme. C'est Duroy l'écolier ici, qui a toujours besoin d'une aide ("écoutai avec attention… griffonnant des notes", "il avait toujours le début difficile et il cherchait ses mots avec peine"). En revanche, Madeleine fume comme un homme, "lui souffle" les mots , expose ses idées. La satire de Maupassant se cache, selon moi, dans le fait que Madeleine hésite de  façon voulue  et, quand elle demande à Duroy si ses mots vont bien, il dit que oui, sans rien ajouter. En plus, l'épisode se déroule dans un climax qui arrive jusqu'à la fin de l'article: il y a un moment de suspense où ils se regardent et, enfin, il prononce le mot "dodo", ce qui fait tomber la scène de façon prosaïque. Le commentaire de Madeleine est aussi ironique quand elle lui répond en l'appelant "mon maître". Donc le texte, tour est  caractérisé par un registre ironique et satirique qui parvient à la polémique. Le but de Maupassant est ici celui de polémiquer  avec la société et de peindre de façon ridicule le monde du journalisme.

REFLEXION PERSONNELLE


5.       Pareillement aux contes de fées, le roman Bel Ami est riche de personnages qui jouent un rôle d'adjuvants du protagoniste. Il s'agit presque seulement de femmes: Madeleine, Clotilde, Mme Walter, Suzanne. Même Rachel, la prostituée que Duroy rencontre la première, aux Folies Bergères, l'aide, puisque elle lui fait payer moins ses "prestations". Madeleine, femme intellectuelle du récit, lui écrit son premier article; Clotilde lui offre son appartement; Mme Walter intercède pour lui chez son mari; Suzanne lui permet, enfin, d'arriver au point le plus haut de son "ascension" sociale. Elles sont les symboles du parcours de Duroy: il part d'une prostituée et arrive (en passant par deux brugeoises, Madeleine et Clotilde, et la femme d'un banquier, Mme Walter) à Suzanne, une riche héritière. Dans le roman de Maupassant, toutefois, les femmes ne sont qu'un moyen que Duroy utilise pur obtenir son but réel: l'argent, symbole de réussite. On pourrait comparer cette vision du rôle des femmes à celle du roman  Le père Goriot de Balzac. Dans le deux cas, les femmes symbolisent la haute société. Le but de Rastignac dans le père Goriot est aussi la réussite, mais il y a une différence fondamentale: pour lui, société et femmes (au moins au début) s'identifient, donc pour conquérir la société il faut avoir conquis des femmes. Elles sont la société, elles sont son but. Au contraire pour Duroy elles ne sont que des objets, des moyens pour obtenir quelque chose d'autre: le succès et l'argent. En conclusion: si le but de Duroy est celui-ci, l'apparence du pouvoir, alors le femmes sont des miroirs qui représentent l'image du protagoniste, si possible améliorée. Il y a des miroirs qui fonctionnent correctement (comme le "miroir" de Clotilde), mais il y en a aussi d'autres qui sont rompus ou, ce qui est pire, qui ne montrent  que la vérité médiocre du protagoniste (comme Madeleine ou Laurine).

Andreoli Maddalena II D


COMPREHENSION 
  1. Normalement, les phases de travail d'un article sont plus ou moins quatre: inspiration, projet, écriture, relecture. Ici, même si les auteurs de l'article sont deux, le travail n'est pas bien partagé. En effet, c'est Madeleine qui "raconta ses nouvelle, puis exposa ses idées, et le plan de l'article qu'elle rêvait"; c'est elle qui a des idées et qui prépare l'article. Georges n'est fait rien d'autre que l'écouter. Dans les phases "projet" et "écriture", le travail procède d'une manière parallèle: Madeleine expose le plan et Georges l'écoute "tout en griffonnant"; puis c'est Georges à parler et Madeleine écoute. Madeleine "souffle" des phrases et Georges les transcrive; elle blesse le chef du Conseil et il ajoute quelques lignes. Mais, en effet, c'est Georges qui, finalement, relit.
  2. Dans cet extrait, Bel Ami cesse d'être l'homme charmant et intelligent qu'il veut paraître en public. Sous la masque qui couvre toujours son vrai visage, il semble être tel qu'un enfant: innocent, naïf, peut-être même un peu stupide. En effet, il va "à l'école", chez Madeleine, pour apprendre même à écrire...

INTERPRETATION

  1. Le changement du nom est une étape bien importante de l'ascension de Georges. Sa nouvelle masque est celle d'un homme noble, est ça lui donne la possibilité d'améliorer son visage public. Cette condition est bizarre si nous pensons que Georges doit modifier son passé pour se garantir un futur dans la haute société. Mais, en effet, son ascension tend vers l'infini, et dans une conception de pouvoir absolu il peut même changer le passé. Comme toutes les décisions importantes qui modifient la vie de Georges, la choix du changement du nom est pris par une femme: Madeleine.
  2. "Passez, mon maître, puisque vous éclairez la route". À mon avis, c'est la phrase la plus ironique de l'extrait. L'auteur nous montre comment derrière un homme important il y a, en vérité, une femme qui se met à "souffler ses phrases tout bas, dans l'oreille". L'auteur est en polémique envers les hommes politiques du temps (peut-être même d'aujourd'hui), qui ne pensent pas tout seuls, mais sont manipulés par quelqu'un d'autre. Ici, néanmoins, c'est une femme qui manipule le personnage: il est bien satirique. La fonction du registre est celle de critiquer une hypocrisie qui domine sur la société en général, et, peut-être, de valoriser le rôle effectif de la femme.  

REFLEXION PERSONNELLE

  1. Dans la lecture du roman, nous suivons les événements à travers les yeux et le pensées de Bel Ami. Nous savons que, dans les femmes, il voit des opportunités qui lui permettent de monter à la tête de la pyramide sociale. Mais nous ne savons pas ce que les femmes pensent. Sont-elles effectivement les victimes d'un arriviste sociale? Ce passage montre que non: c'est Madeleine le vrai auteur de l'article et même d'une partie de l'ascension sociale de Bel Ami (peut-être la plus importante). L'auteur, même en se cachant sous le point de vue de Bel Ami (en général narrateur interne), nous offre une interprétation nouvelle et extraordinaire de l'histoire: ne sont pas les femmes à être "utilisées" par Duroy, mais Duroy même qui est manipulé par ses maîtresses. "Elle avait des traits piquants, des traits venimeux de femme pour blesser le chef du Conseil"[...]"Duroy, parfois, ajoutait quelques lignes". N'est-il pas ironique?
    Nous avons un Maupassant tout à fait rassemblant à Orazio: il dit "Nunc est bibendum" quand Cleopatra meurt, mais, finalement, il célèbre ses capacités.

Basaglia Sara II D




COMPREHENSION 

  1. Le travail pour rédiger cet article est partagé en plusieurs phases: c'est Madeleine qui "exposa ses idées" et qui est capable de écrire. Elle expose ses idées, imagine son article idéal pendant que Georges écoute et prend des notes; ensuite ils commencent à écrire ou mieux, Georges écrit ce que Madeleine lui dicte en ajoutant seulement quelques mots  "plus profond et plus puissant". Enfin, quand l'article est fini, Georges le lit à haute voix et les deux le jugent parfait.

  1. Comme nous savons l'attitude de Duroy est l'art de la séduction, mais dans cet extrait c'est Madeleine qui fait tout, qui est capable d'écrire et qui aime l'écriture. Georges , en fait,  écoute seulement, et ajoute des observations au niveau de la politique: il ne sait pas écrire, il a besoin de Madeleine qui lui "souffle" ses phrases tout bas. Il n'a aucune valeur culturelle, il n'a pas d’ idéaux , il se limite à écrire ce que Madeleine lui dit.
INTERPRETATION
  1. Ce nom pour Bel Ami est proposé par Madeleine. Il est intéressant de remarquer la valeur des changements du nom du protagoniste  qui révèle l'ascension sociale. Au début il s'appelle George Duroy, puis Georges Duroy de Cantel, et enfin Georges du Roy de Cantel. En fait ce nom semble à l'entendre  plus noble et plus important et cela  donne du relief  à son ascension.
  2. Ce texte est polémique et satirique parce que on y retrouve une image du protagoniste avec des attitudes culturelles et intellectuelles qu’ en réalité il n'a pas. Par exemple même s'il n'est pas capable  d'écrire le début de son article il prétend  le rendre plus "profond et puissant"avec seulement quelques lignes. Maupassant le décrit avec sarcasme aussi quand il soulève des remarques et sa femme pour le contenter et le faire sentir important et habile lui "murmurait de temps en temps... oui...oui...c'est très bon...c'est excellent". En réalité le comportement de Madeleine est tourné vers un autre but : continuer à écrire à travers ses maris. La fonction de ce registre est de se moquer de la société et de la décrire en utilisant un pessimisme caché par la satire et surtout de montrer des arrivistes sans valeurs.
REFLEXION PERSONNELLE

  1. Duroy est un exemple de beauté masculine de l' époque, avec un caractère brutal, personel et malin: c'est ce qui lui permet d’être habile dan l'art de la séduction. au début du roman il aime toutes les femmes, qui déjà des premières pages sont pour lui des besoins matériels comme les boissons et la nourriture, mais avec la progression du roman il les choisit selon ce qu'elles lui apportent : il utilise cette  attitude pour "arriver", poussé par le désir de s'élever dans tous les domaines. Chaque maîtresse a un  rôle très important pour son ascension. Madeleine est la femme intellectuelle et ambitieuse qui lui permet d'avoir un carrière dans le journalisme; Clotilde l'aime et lui offre un appartement; Mme Walter est utile parce que elle est la femme du directeur de la Vie Française et Suzanne, la fille des Walter, est jeune, belle, mais surtout riche. En fait toutes les relations d'amour de Duroy sont influencés par l'argent et l'amour est vu comme satisfaction de plaisir qui mène à son personnel bonheur. Duroy est un homme sans scrupules qui montre parfaitement le cadre de la société parisienne de l'époque et qui fait de son attitude et de sa beauté ses points de force.
Ce texte, écrit en 1885, est un classique de la littérature et montre des thèmes et des vérités toujours vraies et bien ancrées  dans notre société aussi: l'argent est devenu le moyen pour s’acheter la culture, l'amour, une position sociale et aussi la beauté. La richesse et le luxe sont aujourd’hui des besoins pour être considéré dans la bonne société : « le but  justifie » toujours « les moyens".
Bronzi Giulia II D



COMPREHENSION 

  1. Les phases de travail de cet article écrit par Georges et Madeleine sont trois. La première est la phase de l’organisation des idées dans laquelle Madeleine donne des suggestions sur comment l’article doit se développer, pendant que Georges prend des notes en ajoutant quelque chose à ce que sa femme est en train de dire. La deuxième phase est celle de la rédaction e l’article: Georges essaye d’écrire ses idées sans réussir, donc Madeleine intervient et l’aide. La dernière phase est celle de la relecture de l’article, Georges et Madeleine sont satisfaits de leur travail et s’admirent l’un l’autre.

  1. Dans cet extrait Bel Ami démontre d’être incapable de faire son travail, il a des idées mais elles ne sont pas suffisantes à écrire un bon article. Toutefois il peut obtenir l’estime de son chef en utilisant l’intelligence de sa femme, voilà le thème de l’arrivisme. Dans cet extrait nous pouvons remarquer la passivité de Georges, c’est Madeleine qui conduit l’action « Elle exposa ses idées, raconta ses nouvelles, et le plan de l’article qu’elle rêvait ». Il y a la répétition du possessif « ses » qui fait comprendre que tout tourne autour d’elle. Même quand Georges essaye d’écrire elle intervient en dictant son article.

INTERPRETATION

  1. Georges Du Roy de Cantel est le nom que Madeleine propose pour son mari après le mariage. Le changement du nom est très important parce que indique l’ascension de l’homme dans la société parisienne. Duroy est un nom trop simple et roturier et pour se présenter aux hommes de pouvoir il faut avoir un nom élégant et respectable. Mais changer de nom signifie aussi refuser ses origines humbles et le refus complet de sa vie passée se passe quand il achète le titre de « baron ».

  1. Le registre de ce texte est polémique et satirique parce que Maupassant veut faire réfléchir le lecteur sur le comportement de Georges qui utilise Madeleine, comme toutes les femmes du roman, pour rejoindre le plus haut niveau de la societé. Il est satirique parce que nous voyons que Georges dans son article se moque et critique le chef du conseil à travers les mots de Madeleine qui sont venimeux, sans savoir que la même malignité sera utilisé quand elle le trompera avec un autre homme, donc il y a une moquerie sous-entendue à l’égard de Georges. Le texte est polémique parce que le lecteur n’accepte pas volontiers que un homme qui n’a pas de capacités réelles, devienne riche, respecté et connu au tout Paris.


REFLEXION PERSONNELLE

  1. Les femmes sont des étapes d’une ascension qui, pour Duroy, tend vers l’infini : à partir du rôle des différentes maîtresses dans le roman développez une réflexion personnelle sur ce thème, en faisant éventuellement référence à d’autres œuvres littéraires que vous avez loues. Les femmes dans ce roman ont toujours un rôle fondamental, et leur importance grandit avec l’augmenter de l’importance de Georges dans la société. Le roman est un climax dans lequel le prestige du protagoniste est représenté par la réputation de la femme qui l’accompagne. La première est Rachel, une prostituée qu’il rencontre aux Folies Bergères quand il est encore employé aux chemins de fer. La femme qui marque le début d’une nouvelle vie pour Georges est Madeleine Forestier, qui deviendra sa femme après la mort de son ami Forestier et qui écrit les articles pour « La vie Française ». en même temps il fréquente une autre femme, Clotilde de Marelle, qui sera sa maîtresse pendant tout le roman. C’est la petite Laurine, sa fille, à lui donner le surnom « Bel Ami ». mais Georges n’est pas content de son rôle d’employé, il veut commander, donc il décide de séduire la femme de son chef, Madame Walter, qui le fait devenir très riche. Fatigué de sa relation avec Mme Walter et désireux d’augmenter son prestige il décide d’épouser la fille de son chef, riche héritière. Avec un plan bien organisé il découvre sa femme Madeleine avec un autre homme et obtient le divorce. Georges est un homme sans scrupules, il veut organiser sa vie en utilisant les femmes et quand il n’a plus besoin d’une, la laisse et en cherche une autre qui puisse lui donnes ce qu’il veut, les sentiments qu’elles éprouvent pour lui n’importent pas, elles son seulement des marionnettes.


Chimento Federica II D


COMPREHENSION 

1.       On peut dire que Madeleine est la vraie journaliste, parce que elle fait la plupart du travail. En fait, d'abord elle explique ses idées à son mari qui “griffonne” des notes. Bel Ami voudrait développer les idées de Madeleine mais il est incapable d'écrire le début; donc encore une fois Madeleine doit intervenir. Du Roy se limite à ajouter quelques lignes. Enfin, il “déclame” l'article, sans comprendre peut-être, que sans Madeleine il n'aurait jamais pu écrire un article avec des traits si piquants. Donc dans le phases du travail, qui sont: prendre des notes en écoutant les idées de Madeleine, écrire le début, développer l'attaque, améliorer l'article, relire, Madeleine joue un rôle très important.

2.       Bel Ami dans cet extrait démontre d'être incapable d'écrire un très bon article sans l'aide de Madeleine. Bel Ami n'a pas de qualités intellectuelles où morales; il “arrive”seulement grâce à sa beauté et  grâce à sa capacité de séduire les femmes. Dans cet extrait il apparaît presque ridicule; il est le moyen pour Madeleine de développer son amour pour le journalisme et l'écriture. Madeleine lui fait croire d'être un grand écrivain; elle fait semblant de donner seulement des timides conseils; elle ne veut pas déranger l'orgueil de son mari. Elle est assez manipulatrice et George apparaît ici dans toute son incapacité.


INTERPRETATION

3.       Madeleine propose ce nom pour Bel Ami parce que elle voudrait faire partie de la noblesse. En achetant le titre, Bel Ami devient le Baron du Roy de Cantel. Devenir noble peur représenter un des passages pour obtenir plus facilement le succès mais aussi le symbole de ce succès; Bel Ami était fils de paysans et maintenant il est noble.

4.       On peut dire que ce texte est polémique et satirique parce que il y a des éléments humoristiques d'ironie est de sarcasme. En fait dans cet extrait Bel Ami nous apparaît comme un personnage qui, sans le savoir, est soumis à sa femme (à la suite il comprendra cela et il cherchera à poursuivre son but sans point penser aux sentiments). En plus Maupassant utilise des expressions qui nous montrent l'incapacité de Georges, par exemple “il avait toujours le début difficile”. Maupassant utilise ce registre qui a la fonction de souligner l'inaptitude de cet arriviste et la duplicité de sa femme. Ensemble, il réussissent à conquérir le succès grâce aux caractéristiques qu'ils ont: beauté, duplicité, séduction.

REFLEXION PERSONNELLE


5.       Les femmes ont un rôle très important dans le roman et elles représentent aussi des caractéristiques de la personnalité de Du Roy. D'abord, il fréquente des prostituées. Rachel représente la sensualité. Clotilde de Marel représente le début de cette ascension sociale; elle est un riche bourgeoise; Bel Ami l'a surnommée “brunette” à cause de ses cheveux. C'est Laurine, la fillette de Clotilde, qui donne le surnom “Bel Ami” à Georges. Dans presque tout le roman elle fait des folies d'amour pour Du Roy (louer l'appartement par exemple) et pour cela on pourrait peut-être l'associer à Emma Bovary. Madeleine a un rôle tout à fait différent; elle est la “clés” du monde du journalisme. Elle est  intelligente et ambiguë, sans son aide Bel Ami n'aurait jamais pu écrire ses articles. Madeleine et Georges partagent la même ambition. Même s'il y a beaucoup de différences entre Madeleine et Lady Macbeth, on peut dire que les deux femmes ont le même désir de succès. En citant Molière, quelqu'un pourrait dire que une femme cultivée est une femme malhonnête! Une autre importante “étape” est représentée par Mme Walter, femme du directeur de “La Vie Française” et mère de Suzanne. Du Roy la séduit et il gagne beaucoup d'argent grâce à elle. Enfin, Suzanne, la jeune fille du directeur de “La Vie Française”: elle n'est pas amoureuse de Bel Ami, mais quand même il arrive à la séduire et à l'enlever pour l'épouser. Elle est jeune et un peu naïve. Dans ce roman les femmes sont vraiment “des étapes d'une ascension”; Du Roy obtient la richesse et le succès grâce à sa capacité de séduire. Il faudrait se poser une question: pourquoi des femmes si belles, riches et intelligentes tombent amoureuses pour un hommes si inepte?


Chiara Trovato II D


COMPREHENSION 


  1. Premièrement, Georges et Madeleine pensent à ce qu’ils vont écrire ; Madeleine prépare le plan de l’article, mas Duroy le développe en un plan complet d’attaque contre le gouvernement. D’abord, ils rédigent l’article : Madeleine conseille à Duroy les phrases de début et des passages satiriques et polémiques, pendant que Duroy approfondit l’attaque, avec aussi beaucoup de sous-entendus. Après avoir fini l’article, ils le lisent et en sont satisfaits. Pour cela ils parviennent à un moment de tendresse et d’amour en se couchant. Le jour suivant, l’article est publié et a un grand succès, mais Duroy seulement en profite, en devenant rédacteur politique de la « Vie française » (son journal).
  2. Bel Ami, dans cet extrait, écoute avec intérêt sa femme, parce qu’elle va l’aider en rédigeant l’article avec lui : Il sait qu’il profitera de cette collaboration (il deviendra rédacteur politique de son journal). Quand l’article est terminé, il admire sa femme qui l’a beaucoup aidé : il est satisfait grâce à la réussite de son article. Pour cela il éprouve un élan de tendresse vers sa femme, dû au bon travail. Mais cela ne va pas durer, parce que toujours dans le roman Duroy profitera de ses femmes, sans aucun réel intérêt à elles.
INTERPRETATION
  1. Madeleine propose ce nom pour Bel Ami au moment de leur mariage. En effet, Duroy va s’appeler Du Roy de Cantel. Ce nom semble noble : il semble que Bel Ami soit né dans un milieu aristocratique, mais il n’est qu’un paysan. Ce choix fait référence à une société où l’apparence est tout : il ne faut pas être nobles, il faut avoir un nom propre d’un noble. Duroy obtient donc beaucoup plus de considération, parce que il semble un aristocrate, et peut en profiter pour son ascension sociale. Il démontre aussi de l’habilité pour faire accepter son nouveau nom. Mais, à la fin du roman, il sera devenu en effet le vrai nom de Duroy.
  2. Ce texte est satirique et aussi polémique. En effet, Maupassant nous montre le milieu du journalisme, avec ses défauts. Par exemple, l’article de Duroy est écrit seulement parce que il veut faire tomber le gouvernement pour en profiter. C’est seulement la recherche du propre intérêt, non celui de l’État. En plus, cet article fait référence à des faits irréels, décrits avec sous-entendus et des mots satiriques même sur des faits qui ne font pas référence au gouvernement mais, par exemple, à l’aspect physique du Chef du Conseil. Il y a aussi une polémique sur Duroy, qui ne fait que profiter de sa femme : il se fait écrire son article, mais seulement il deviendra rédacteur politique et ne la remerciera pas. C’est en effet Madeleine qui dirige le travail, pas Georges. Ce registre nous fait observer les défauts et les erreurs du journalisme, et donc de la société (dont le journalisme n’est qu’un miroir). L’article, même s’il est malin et insinue plus que affirmer, fera tomber le gouvernement.
REFLEXION PERSONNELLE

  1. Grâce à ses femmes et au profit qu’il obtient d’elles, Duroy réussit dans son escalade sociale qui se termine seulement à la fin du roman. Sa première maîtresse est Rachel, une prostituée ; mais il profite même delle en la payant moins. Plus tard, sa plus fidèle maîtresse, qui restera avec Duroy pendant tout le roman, est Mme de Marelle : cette femme aime vraiment Duroy, qui peut-être est un peu amoureux d’elle pour sa fidélité, et reste avec lui, en acceptant tous les hontes qu’il va lui faire et aussi en l’aidant avec son argent. La première femme avec qui Duroy se marie est Madeleine, qui joue un rôle fondamentale dans le travail au journal : elle va l’aider, et aussi sera forcée à partager un héritage avec son mari. Comme il n’est pas satisfait, pour curiosité et pour améliorer ses conditions financiers Duroy séduit habilement Mme Walter, ce qui va lui permettre de rencontrer et séduire Suzanne, la fille de Mme Walter et la dernière femme de Duroy. Il peut ainsi consacrer son ascension en la mariant et en devenant riche et puissant (il va probablement devenir ministre). Grâce à ses conquêtes Duroy peut profiter de l’argent et de l’habilité de ses femmes, et il peut finalement améliorer sa propre condition sociale. Je trouve que les femmes de Julien, dans « Le Rouge et le Noir » de Stendhal, jouent une rôle semblable : par exemple, Julien réussira à rester dans la maison du maire grâce à la protection de sa maîtresse, la femme du maire. La leçon que Maupassant nous donne est de profiter des femmes que nous rencontrons : à travers d’elles, nous pouvons améliorer notre condition. Il ne faut pas les respecter, mais en profiter : elles ne sont que des points d’appui dans l’escalade de la société.
                                                                  Zanzi Stefano II










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