vendredi 19 septembre 2014

Histoires de Quais : Le Quai des brumes (Jean Gabin et Michèle Morgan) ... Le Quai des amoureux (Jehan Jonas)








Le Quai des brumes est un film français réalisé par

 Marcel Carné en 1938,

rattaché à la veine du réalisme poétique,

adapté du roman Le Quai des brumes

de Pierre Mac Orlan publié en 1927.

scénario et dialogues de 

  

C'est dans ce film qu'on trouve le célèbre dialogue

entre Jean Gabin (Jean) et Michèle Morgan (Nelly)

qui furent amants à la ville :



  
NELLY. – Embrassez-moi. (il l'embrasse)

JEAN. – Nelly !

NELLY. – Embrasse-moi encore.








 " La musique c'est le credo de ceux qui restent seuls
Et dans ces musiques-là y avait de quoi naviguer"








On l'appelait ainsi pour ses nombreux voyages
Vers des horizons neufs et des pays nouveaux
Sur ses pavés brillaient des soleils de passage
Qui faisaient voir la nuit comme à travers de l'eau
Si je n'étais qu'un témoin, j'en avais pas moins de gueule
Les "Je t'aime", c'était mort mais je savais chanter
La musique c'est le credo de ceux qui restent seuls
Et dans ces musiques-là y avait de quoi naviguer

Le quai des amoureux
Ma mère
Le quai des amoureux
A vu bien des croisières
Mon vieux
A vu bien des croisières
Et des bateaux rester à quai

On l'appelait ainsi pour toutes les découvertes
De ces bateaux fleuris de mille serments d'amour
Partis, fendant la bleue, toutes voiles offertes
Équipages perdus dans un rêve trop court
Combien en aurai-je vu de ces appareillages ?
Du temps que c'était trop vrai pour qu'on ne puisse pas l'avouer
Je les voyais partir, matelots d'un autre âge
Pour n'être plus qu'un point sur l'horizon fermé

Le quai des amoureux
Ma mère
Le quai des amoureux
C'était le bout de ma Terre
Mon vieux
C'était le bout de ma Terre
Et des espoirs qu'on y paumait

On l'appelait ainsi pour ses cœurs en détresse
Et ces retours mouillés de larmes dans les yeux
Si eux ne me disaient rien, je me répétais sans cesse
Je vous disais "au revoir" quand vous me disiez "adieu"
Combien le fond de la mer fait-il danser d'épaves
Qui en perdant leur route ont rencontré la mort ?
Les seuls qui revenaient, étaient beaucoup moins braves
Qu'à leur départ, chantant toutes voiles dehors

Au quai des amoureux
Ma mère
Au quai des amoureux
Il y pleuvait hier
Mon vieux
Il y pleuvait hier
Et le silence m'enveloppait







Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire