dimanche 21 septembre 2014

La noyée Serge Gainsbourg









Tu t´en vas à la dérive
Sur la rivière du souvenir
Et moi, courant sur la rive,
Je te crie de revenir
Mais, lentement, tu t´éloignes
Et dans ma course éperdue,
Peu à peu, je te regagne
Un peu de terrain perdu.

De temps en temps, tu t´enfonces
Dans le liquide mouvant
Ou bien, frôlant quelques ronces,
Tu hésites et tu m´attends
En te cachant la figure
Dans ta robe retroussée,
De peur que ne te défigurent
Et la honte et les regrets.

Tu n´es plus qu´une pauvre épave,
Chienne crevée au fil de l´eau
Mais je reste ton esclave
Et plonge dans le ruisseau
Quand le souvenir s´arrête
Et l´océan de l´oubli,
Brisant nos cœurs et nos têtes,
A jamais, nous réunit.

De Herbert Pagani : "Albergo a ore" à "Les amants d'un jour" de Edith Piaf





"Amants heureux amants voulez-vous voyager ?

Que ce soit aux rives prochaines.

Soyez-vous l'un à l'autre un monde toujours beau,

Toujours divers, toujours nouveau
                















Moi j'essuie les verres
Au fond du café
J'ai bien trop à faire
Pour pouvoir rêver
Mais dans ce décor
Banal à pleurer
Il me semble encore
Les voir arriver...

Ils sont arrivés
Se tenant par la main
L'air émerveillé
De deux chérubins
Portant le soleil
Ils ont demandé
D'une voix tranquille
Un toit pour s'aimer
Au cœur de la ville
Et je me rappelle
Qu'ils ont regardé
D'un air attendri
La chambre d'hôtel
Au papier jauni
Et quand j'ai fermé
La porte sur eux
Y avait tant de soleil
Au fond de leurs yeux
Que ça m'a fait mal,
Que ça m'a fait mal...

Moi, j'essuie les verres
Au fond du café
J'ai bien trop à faire
Pour pouvoir rêver
Mais dans ce décor
Banal à pleurer
C'est corps contre corps
Qu'on les a trouvés...

On les a trouvés
Se tenant par la main
Les yeux fermés
Vers d'autres matins
Remplis de soleil
On les a couchés
Unis et tranquilles
Dans un lit creusé
Au cœur de la ville
Et je me rappelle
Avoir refermé
Dans le petit jour
La chambre d'hôtel
Des amants d'un jour
Mais ils m'ont planté
Tout au fond du coeur
Un goût de leur soleil
Et tant de couleurs
Que ça m'a fait mal,
Que ça m'a fait mal...

Moi j'essuie les verres
Au fond du café
J'ai bien trop à faire
Pour pouvoir rêver
Mais dans ce décor
Banal à pleurer
Y a toujours dehors...
... La chambre à louer...






Stromae "Formidable"










Formidable oh oh !

Formidable, fooormidable
Tu étais formidable, j'étais fort minable
Nous étions formidables
Formidable
Tu étais formidable, j'étais fort minable
Nous étions formidables

Oh bébé, oups : mademoiselle
Je vais pas vous draguer,
Promis, juré
J'suis célibataire
Depuis hier putain
J'peux pas faire d'enfant mais bon c'est pas...
Eh reviens !
5 minutes quoi j't'ai pas insultée,
J'suis poli, courtois
Et un peu fort bourré
Mais pour les mecs comme moi
Vous avez autre chose à faire,
Vous m'auriez vu hier
J'étais

Formidable, fooormidable
Tu étais formidable, j'étais fort minable
Nous étions formidables
Formidable
Tu étais formidable, j'étais fort minable
Nous étions formidables

Oh tu t'es regardé, tu t'crois beau
Parce que tu t'es marié,
Mais c'est qu'un anneau mec, t'emballes pas,
Elle va t'larguer comme elles font chaque fois
Et puis l'autre fille tu lui en a parlé?
Si tu veux je lui dis comme ça c'est réglé
Et au p'tit aussi, enfin si vous en avez
Attends 3 ans, 7 ans et là vous verrez
Si c'est

Formidable, fooormidable
Tu étais formidable, j'étais fort minable
Nous étions formidables
Formidable
Tu étais formidable, j'étais fort minable
Nous étions formidables

Et petite Oh pardon : petit
Tu sais dans la vie y'a ni méchant ni gentil
Si maman est chiante c'est qu'elle a peur d'être mamie
Si papa trompe maman c'est parce que maman vieillit, tiens
Pourquoi t'es tout rouge? Beh reviens gamin
Et qu'est-ce que vous avez tous? A me regarder comme un singe, vous
Ah oui vous êtes saints vous
Bande de macaques !
Donnez moi un bébé singe, il sera

Formidable, fooormidable
Tu étais formidable, j'étais fort minable
Nous étions formidables
Formidable
Tu étais formidable, j'étais fort minable
Nous étions formidables

Fooormidable
Tu étais formidable, j'étais fort minable
Nous étions formidables
Formidable
Tu étais formidable, j'étais fort minable
Nous étions formidables







Stromae : Papaoutai (Où t'es, papa où t'es ?)









"Tout le monde sait comment on fait les bébés

Mais personne sait comment on fait des papas"







Dites-moi d'où il vient
Enfin je saurais où je vais
Maman dit que lorsqu'on cherche bien
On finit toujours par trouver
Elle dit qu'il n'est jamais très loin
Qu'il part très souvent travailler
Maman dit "travailler c'est bien"
Bien mieux qu'être mal accompagné
Pas vrai ?
Où est ton papa ?
Dis-moi où est ton papa ?
Sans même devoir lui parler
Il sait ce qu'il ne va pas
Ah sacré papa
Dis-moi où es-tu caché ?
Ça doit, faire au moins mille fois que j'ai
Compté mes doigts

[Refrain] (x2)
Où t'es, papa où t'es ?
Où t'es, papa où t'es ?
Où t'es, papa où t'es ?
Où, t'es où, t'es où, papa où t'es ?

[Couplet 2]
Quoi, qu'on y croit ou pas
Y aura bien un jour où on y croira plus
Un jour ou l'autre on sera tous papa
Et d'un jour à l'autre on aura disparu
Serons-nous détestables ?
Serons-nous admirables ?
Des géniteurs ou des génies ?
Dites-nous qui donne naissance aux irresponsables ?
Ah dites-nous qui, tient,
Tout le monde sait comment on fait les bébés
Mais personne sait comment on fait des papas
Monsieur Je-sais-tout en aurait hérité, c'est ça
Faut l'sucer d'son pouce ou quoi ?
Dites-nous où c'est caché, ça doit
Faire au moins mille fois qu'on a, bouffé nos doigts

[Refrain]

[Outro] (X2)
Où est ton papa ?
Dis-moi où est ton papa ?
Sans même devoir lui parler
Il sait ce qui ne va pas
Ah sacré papa
Dis-moi où es-tu caché ?
Ça doit, faire au moins mille fois que j'ai
Compté mes doigts

[Refrain]












STROMAE : DODO







Je comprends le succès de ce chanteur,

sa musique fascine ... 

et  ses mots nous troublent mais ...


Comment peut-on faire dodo après?







  

Eh petit bébé, il faudra se taire
Ouais même si papa frappe ta mère
Bah il faudra s'y faire
Je sais qu'il fait mal
Même quand il s'en va
Mais c'est tout à fait normal
Car papa a les plus gros bras
Et si Monsieur louche sur toi
Il faudra se taire pendant et après que monsieur te touchera
Chut, Chut
Il faudra se taire
C'est dur, Ouais, C'est dur, Ouais
Mais il faudra s'y faire

[Refrain]
Dodo, l'enfant Do
Bébé dormira bien vite
Dodo, l'enfant Do
Bébé dormira
Dodo, l'enfant Do
Bébé dormira bien vite
Dodo, l'enfant Do
Bébé dormira bientôt

Et puis tu verras
Que maman n'est pas mieux que papa
Car maman aime voir d'autres messieurs
Et même si c'est bien fait pour papa
Tu n'aimeras pas
Quand papa la tapera elle criera
Car il se fâchera encore une fois
Et il te fera ce qu'on lui faisait
Et il te dira que c'est ta faute à toi
Que les grands hommes mâles ne pleurent pas
Mais qu'ils se battent, enfin battent leurs femmes
Mais surtout leurs enfants et tu pleureras
Mais c'est pas grave
Et tu oublieras
Tu verras tu feras ...

[Refrain]
Dodo, l'enfant Do
Bébé dormira bien vite
Dodo, l'enfant do
Bébé dormira
(x2)

Plus que quelques fois dormir
Pour que papa ne se lève pas
Même si tu n'seras qu'un peu moins triste quand il disparaîtra
Et encore beaucoup d'fois dormir
Et enfin tu t'reposeras
Pas tout de suite mais dans longtemps, très longtemps tu dormiras
Enfin tu dormiras (x2)









Tachan Henri "L'adolescence"




Merci à

Lisa, Marina,  Beatrice, Silvia, Renata, Anna 

Anna, Sara, Francesca ...

qui participent activement aux travaux de ce blog!
  
  
Que la joie de la Langue Française soit avec Vous!





Une chanson qui fait le tour de la littérature française




L' Adolescence

C'est un coin d'herbes folles, de bleuets, de chiendent,
Blotti entre la jungle infernale des grands
Et le petit jardin tranquille de l'Enfance,
C'est une île inconnue de vos cartes adultes,
Un lagon épargné, une prairie inculte,
Une lande battue où les korrigans dansent,
L'Adolescence...

C'est l'échelle de soie, c'est Juliette entrevue,
Debout dans le miroir c'est la cousine nue
Qui s'émerveille et crie au fond de mon silence,
C'est un baiser volé à la barbe du Temps,
C'est deux enfants qui s'aiment à l'ombre d'un cadran
Où sous chaque seconde l'Immortalité danse,
L'Adolescence...

C'est "Toujours", c'est "Jamais", c'est éternellement
Le coeur au bord des lèvres, le spleen à fleur de dents
Et au ventre volcan l'Amour incandescence,
C'est "Je t'aime : on se tient !" c'est "Je t'aime : on se tue !"
C'est la Vallée de la Mort de l'autre côté de la rue,
Vers les noirs pâturages la haute transhumance,
L'Adolescence...

C'est les poings dans les poches fermés à double tour,
C'est "Familles, je vous hais !", c'est René à Combourg,
Ophélie qui se noie, c'est Lucile qui s'avance,
C'est notre Diable au corps, c'est le Grand Meaulnes en route,
C'est ce vieux Bateau Ivre qui reviendra sans doute
Les flancs chargés d'oiseaux, de fleurs et d'innocence,
L'Adolescence...


Depuis plus de vingt ans que j'y ai jeté l'ancre
Dans ce pays de fous, de chiens tièdes et de cancres,
Depuis plus de vingt ans j'y passe mes vacances,
Et comme ce vieillard de quatre-vingts printemps
Qui s'endort, un beau soir, et qu'on couche dedans
Son petit, tout petit coin de terre de Provence,
Couchez-moi, je vous prie, quand viendra le moment,
Dans ma terre, mon pays, couchez-moi doucement
En Adolescence, en Adolescence !





  







Mourir de ne pas mourir : Boulevard des airs : Cielo Ciego / Jacques Brel : Le moribond / Barbara : À mourir pour mourir












Cielo ciego

C’est pas quand je serai sous terre
Que mes idées moisiront
Je choisis les vers à vos prières
Une honnête décomposition

Le jour de ma mise en bière
Ne touchez pas à mon âme
Elle trinquera encore sur Terre
A la vie, à la mort, au vin, aux femmes

Ne lui parlez pas de vos cieux
Ni de la paix de vos églises
Les péchés qui vous scandalisent
Auront été ce qu’il y a de mieux

El cielo no puede hacer nada
El pueblo puede soñar y cantar
El cielo no puede hacer nada
El pueblo puede soñar y gritar

Je ne boirai pas vos paroles
Moi infidèle des premiers temps
Et je dégueule sur votre rôle
De mauvaise conscience des innocents

Pour vous le bonheur est l’Ailleurs
Pour moi il fut dans chaque main
Sur chaque lèvre maladroite
A mille lieues de vos salades

Je me demande encore pourquoi
On vous implore par tous les noms
C’est vous qui devriez je crois
Au diable, nous demander pardon

refrain


Et comme ce soir je reste mort
Je danserai sur mes cendres
Eparpillées très loin de Rome
Sans qu’elles ne puissent plus descendre

Sans qu’elles ne sachent plus l’enfer
D’un Ave gâché par le pécule
Des fins de blagues ridicules
Versées dans vos poches de missionnaires

Le ciel n’a jamais pu grand chose
Il ne m’envoie pas sur les roses
Il ne m’en voudra pas si ce soir
Je le détache de l’espoir









Le moribond

Adieu l´Émile je t´aimais bien
Adieu l´Émile je t´aimais bien, tu sais
On a chanté les mêmes vins
On a chanté les mêmes filles
On a chanté les mêmes chagrins
Adieu l´Émile je vais mourir
C´est dur de mourir au printemps, tu sais
Mais j´pars aux fleurs la paix dans l´âme
Car vu qu´t´es bon comme du pain blanc
Je sais qu´tu prendras soin d´ma femme
J´veux qu´on rie
J´veux qu´on danse
J´veux qu´on s´amuse comme des fous
J´veux qu´on rie
J´veux qu´on danse
Quand c´est qu´on m´mettra dans l´trou

Adieu Curé je t´aimais bien
Adieu Curé je t´aimais bien, tu sais
On n´était pas du même bord
On n´était pas du même chemin
Mais on cherchait le même port
Adieu Curé je vais mourir
C´est dur de mourir au printemps, tu sais
Mais j´pars aux fleurs la paix dans l´âme
Car vu que t´étais son confident
Je sais qu´tu prendras soin d´ma femme
J´veux qu´on rie
J´veux qu´on danse
J´veux qu´on s´amuse comme des fous
J´veux qu´on rie
J´veux qu´on danse
Quand c´est qu´on m´mettra dans l´trou

Adieu l´Antoine je t´aimais pas bien
Adieu l´Antoine je t´aimais pas bien, tu sais
J´en crève de crever aujourd´hui
Alors que toi tu es bien vivant
Et même plus solide que l´ennui
Adieu l´Antoine je vais mourir
C´est dur de mourir au printemps, tu sais
Mais j´pars aux fleurs la paix dans l´âme
Car vu que tu étais son amant
Je sais qu´tu prendras soin d´ma femme
J´veux qu´on rie
J´veux qu´on danse
J´veux qu´on s´amuse comme des fous
J´veux qu´on rie
J´veux qu´on danse
Quand c´est qu´on m´mettra dans l´trou

Adieu ma femme je t´aimais bien
Adieu ma femme je t´aimais bien, tu sais
Mais je prends l´train pour le bon Dieu
Je prends le train qui est avant l´tien
Mais on prend tous le train qu´on peut
Adieu ma femme, je vais mourir
C´est dur de mourir au printemps, tu sais
Mais j´pars aux fleurs les yeux fermés, ma femme
Car vu qu´j´les ai fermés souvent
Je sais qu´tu prendras soin d´mon âme
J´veux qu´on rie
J´veux qu´on danse
J´veux qu´on s´amuse comme des fous
J´veux qu´on rie
J´veux qu´on danse
Quand c´est qu´on m´mettra dans l´trou













À mourir pour mourir
Je choisis l'âge tendre
Et partir pour partir
Je ne veux pas attendre
Je ne veux pas attendre

J'aime mieux m'en aller
Du temps que je suis belle
Qu'on ne me voit jamais
Fanée sous ma dentelle
Fanée sous ma dentelle

Et ne venez pas me dire
Qu'il est trop tôt pour mourir
Avec vos aubes plus claires
Vous pouvez vous faire lanlaire

J'ai vu l'or et la pluie
Sur des forêts d'automne
Les jardins alanguis
La vague qui se cogne
La vague qui se cogne

Et je sais, sur mon cou
La main nue qui se pose
Et j'ai su, à genoux
La beauté d'une rose
La beauté d'une rose

Et tant mieux s'il y en a
Qui, les yeux pleins de lumière
Ont préféré les combats
Pour aller se faire lanlaire

Au jardin du bon Dieu
On n'a plus d'importance
Qu'on s'y couche amoureux
Ou tombé pour la France
Ou tombé pour la France

Il est d'autres combats
Que le feu des mitrailles
On ne se blesse pas
Qu'à vos champs de bataille
Qu'à vos champs de bataille

Et ne comptez pas sur moi
S'il faut soulager mes frères
Et, pour mes frères, ça ira
J'ai fait ce que j'ai pu faire

Si c'est peu, si c'est rien
Qu'ils décident eux-mêmes
Je n'espère plus rien
Mais je m'en vais sereine
Mais je m'en vais sereine

Sur un long voilier noir
La mort pour équipage
Demain, c'est l'au revoir
Je quitte vos rivages
Je quitte vos rivages

Car mourir pour mourir
Je ne veux pas attendre
Et partir pour partir
J'ai choisi l'âge tendre




Francis Lemarque : Le temps du muguet








Il est revenu, le temps du muguet


Comme un vieil ami retrouvé

Il est revenu flâner le long des quais

Jusqu'au banc où je t'attendais

Et j'ai vu refleurir

L'éclat de ton sourire

Aujourd'hui plus beau que jamais



Le temps du muguet ne dure jamais

Plus longtemps que le mois de mai

Quand tous ses bouquets déjà seront fanés

Pour nous deux rien n'aura changé

Aussi belle qu'avant

Notre chanson d'amour

Chantera comme au premier jour



Il s'en est allé, le temps du muguet

Comme un vieil ami fatigué

Pour toute une année, pour se faire oublier

En partant il nous a laissé

Un peu de son printemps

Un peu de ses vingt ans

Pour s'aimer, pour s'aimer longtemps

chanson-fle.wikispaces










Niel Diamond "I am ... I said" .. une pensée pour Bianca et Philip Rigby






Depuis longtemps cette  chanson
 me hante et me rappelle deux amis de ...
voilà pourquoi en anglais...

  
  pour ceux qui le souhaitent
afin de bien comprendre le message caché
il faut lire les commentaires sur ce site


    





L. A.'s fine the sun shines most the time
And the feelin' is laid back
Palm trees grow and rents are low

But you know I keep thinkin' 'bout
Making my way back

Well I'm New York City born and raised
But nowadays I'm lost between two shores
L. A.'s fine
But it ain't home
New York's home
But it ain't mine no more

I am
I said

To no one there
And no one heard at all not
Even the chair
I am
I cried
I am said I
And I am lost and I can
Even say why
Leavin' me lonely still

Did you ever read about a frog
Who dreamed of being a king
And then became one
Well except for the names and a few other changes
If you talk about me
The story's the same one
But I got an emptiness deep inside
And I've tried
But it won't let me go
And I'm not a man who likes to swear
But I never cared for the sound of bein' alone





 Le tombeau de Marguerite Yourcenar


"Plaise à celui qui est de dilater

le coeur de l'Homme à la mesure de toute la vie" 



Je sais que Bianca et Philip 

auraient bien aimé ces mots

 en souvenir de leur passage ...