samedi 27 juin 2015

ESABAC EPREUVES D' HISTOIRE 2015





ESB1 - ESAMI DI STATO DI LICEO INTERNAZIONALE

Prova di: STORIA IN LINGUA FRANCESE
Svolga il candidato una delle seguenti prove a scelta tra:
a)                 composizione
b)                studio e analisi di un insieme di documenti

a)    composizione
Les relations internationales  de  la fin du XXème siècle  à nos jours : un nouvel ordre ou un nouveau désordre mondial ? (600 mots environ)

b)    studio e analisi di un insieme di documenti
Quelles sont les relations entre l’Union Soviétique et les démocraties populaires en Europe de 1945 à 1990 ? »

Dopo avere analizzato i  documenti proposti:
1) Rispondete alle domande della prima parte dell’esercizio.
2) Formulate una risposta organica in riferimento al tema posto.

Dossier documentaire:
Document 1 : Les démocraties populaires au milieu des années 1950 (carte)                              
Document 2 :  Une statue de Staline mise à terre à Budapest, lors de la révolution hongroise de 1956 (photo)                                                                                                                                                            Document 3  : La doctrine Brejnev. Discours au meeting de l’amitié soviéto-hongroise, 3 juillet 1968.  
Document 4 : Discours de Vaclav Havel devant le Parlement polonais du 25 janvier 1990.

Première partie :

Analysez l’ensemble documentaire en répondant  aux questions :

1.     Que pouvez-vous dire des liens géographiques, politiques, économiques et militaires entre l’URSS et les démocraties populaires ? (documents 1, 3 et 4)
2.     Comment s’exprime la contestation de l’influence soviétique dans les démocraties populaires ? (documents 2 et 4)
3.     À quels changements importants en URSS et dans les démocraties populaires Vaclav Havel fait-il allusion ? (document 4)

Deuxième partie :
En vous aidant des réponses aux questions, des informations contenues dans les documents et de vos
connaissances, rédigez une réponse organisée au sujet :Quelles sont les relations entre l’Union Soviétique et les démocraties populaires en Europe de 1945 à 1990 ? (300 mots environ)




Document 1 : Les démocraties populaires au milieu des années 1950 (carte)








D’après Serge Bernstein et Pierre Milza, Histoire du XXe siècle, tome II : le Monde entre guerre et paix, Paris, Hatier, 1996.

Document 2 : Une statue de Staline mise à terre le 24 octobre 1956 à Budapest, lors de la révolution hongroise de 1956







Document 3 : La doctrine Brejnev. Discours au meeting de l’amitié soviéto-hongroise, 3 juillet  1968. Cité dans « URSS, faits et documents », n°5, sept-oct. 1968.

Les pays socialistes pratiquent la plus étroite coopération en matière de sécurité et à cet égard le pacte de Varsovie joue un rôle considérable. Que tous sachent que le pacte de Varsovie dispose de moyens suffisants pour défendre efficacement les positions socialistes et pour assurer la sécurité de tous les membres. Parallèlement à la coopération militaire et politique entre les pays socialistes frères, la coopération économique occupe une place de premier plan. Le monde du socialisme vit intensément et se trouve dans une situation de progrès et de développement constants [...].
Il ne saurait y avoir de socialisme sans la propriété collective des moyens de production. Il ne saurait  y avoir de socialisme sans la participation des masses populaires  les plus vastes à la gestion de la société et de l’État. Il ne saurait y avoir de socialisme sans que le Parti communiste, fort des idées du marxisme-léninisme et de l’internationalisme prolétarien, joue le rôle dirigeant. Nous autres communistes, nous édifions le socialisme et le communisme dans nos pays respectifs : c’est pour nous le devoir le plus urgent.  Mais nous demeurons néanmoins des internationalistes par nos convictions, par notre éducation, par le cœur, et jamais l’avenir de l’édification socialiste dans d’autres pays, ni la cause commune du socialisme et du communisme sur terre ne nous laisserons indifférents.

Document  4 : Discours de Vaclav Havel devant le Parlement polonais du 25 janvier 1990

Pour la première fois il semble certain que la démocratie et la liberté, la justice et la souveraineté nationale sont en train de gagner, et que ce processus est irréversible. Cette certitude vient du fait que nos efforts  pour nous libérer ne sont pas isolés au milieu d’un océan d’incompréhension  mais au contraire confluent  pour former un seul fleuve.  Les changements obtenus par la nation polonaise  en dépit de revers temporaires, les changements importants en URSS, les tentatives de démocratisation en Hongrie et en RDA suivis de notre révolution pacifique en Tchécoslovaquie, la victoire héroïque et coûteuse des Roumains sur l’autocratie de Dracula, et enfin les changements auxquels nous assistons en Bulgarie, tout ceci forme un seul torrent qu’aucun barrage ne peut stopper.
[...] Nous savons que sans les longues années de lutte des Polonais, sans les efforts des peuples de l’URSS pour se libérer, sans le souvenir du soulèvement allemand de 1953, de la révolte hongroise de 1956, notre liberté fraîchement acquise et la relative facilité avec laquelle  nous l’avons gagnée, tout cela serait difficile à imaginer. Nous savons aussi bien sûr que le mouvement polonais  Solidarnosc, conduit par Lech Walesa, a le premier trouvé un moyen pacifique et efficace pour opposer une résistance continue au système totalitaire. Nous n’oublions pas non plus  que c’est vous  [...] qui l’an dernier, avez été les premiers à condamner la scandaleuse invasion de la Tchécoslovaquie en 1968 [...].
La soi-disant «Droujba1» , cette façade  d’amitié  organisée et protocolaire  au sein du pacte de Varsovie et du Comecon, disparaît en même temps que les systèmes totalitaires. De même, ces encouragements insidieux, discrets, malveillants, aux tendances nationalistes et égoïstes, afin de «diviser pour régner», tout ceci disparaît aussi.

1Amitié