mercredi 31 octobre 2018

Léo Ferré chante Aragon : L'affiche rouge ( Strophes pour se souvenir)



Ce poème d’Aragon rappelle la mort du groupe Manouchian, résistants fusillés par les Allemands à la fin de la deuxième guerre mondiale.





Ce soir j'ai eu la chance de suivre l'émission La Grande Librairie avec  Robert Badinter, ancien ministre de la Justice, rappelons la proposition d'abolition de la peine de mort adoptée par l'Assemblée Nationale le 18 septembre 1981,  invité pour   son dernier ouvrage "IDIS"


Témoignage  émouvant et éminemment lucide de Badinter  


Il m'a fallu longtemps pour comprendre les raisons qui m'ont poussé à écrire ce livre. Il ne s'agit ni d'un projet de Mémoires, ni d'une biographie exhaustive sur la vie à la fois romanesque et tragique d'Idiss. C'est un geste. Un geste vers mon enfance d'abord, et un geste vers mes parents ensuite. J'ai compris à ce moment-là - ce qui n'est pas sans enseignement pour notre époque - que le fait de pouvoir se dire "j'ai eu des gens bien comme parents" est un grand réconfort dans la vie. 
(d'après l'interview de l'Express)


et pendant l'émission le souvenir de ce magnifique poème de Louis Aragon est venu rappeler lo rôle de la mémoire et de la littérature , le devoir de ne pas oublier les Martyrs de la Résistance 





 Strophes pour se souvenir

Vous n'avez réclamé la gloire ni les larmes
Ni l'orgue ni la prière aux agonisants
Onze ans déjà que cela passe vite onze ans
Vous vous étiez servi simplement de vos armes
La mort n'éblouit pas les yeux des Partisans

Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes
Noirs de barbe et de nuit hirsutes menaçants
L'affiche qui semblait une tache de sang
Parce qu'à prononcer vos noms sont difficiles
Y cherchait un effet de peur sur les passants

Nul ne semblait vous voir français de préférence
Les gens allaient sans yeux pour vous le jour durant
Mais à l'heure du couvre-feu des doigts errants
Avaient écrit sous vos photos MORTS POUR LA FRANCE
Et les mornes matins en étaient différents

Tout avait la couleur uniforme du givre
À la fin février pour vos derniers moments
Et c'est alors que l'un de vous dit calmement
Bonheur à tous Bonheur à ceux qui vont survivre
Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand

Adieu la peine et le plaisir Adieu les roses
Adieu la vie adieu la lumière et le vent
Marie-toi sois heureuse et pense à moi souvent
Toi qui vas demeurer dans la beauté des choses
Quand tout sera fini plus tard en Erivan


Un grand soleil d'hiver éclaire la colline
Que la nature est belle et que le cœur me fend
La justice viendra sur nos pas triomphants
Ma Mélinée ô mon amour mon orpheline
Et je te dis de vivre et d'avoir un enfant

Ils étaient vingt et trois quand les fusils fleurirent
Vingt et trois qui donnaient leur cœur avant le temps
Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant
Vingt et trois amoureux de vivre à en mourir
Vingt et trois qui criaient la France en s'abattant



Louis ARAGON, poème issu du Roman inachevé, Gallimard, 1956




Commentaire d'après le site : 


Le poète utilise la polyphonie (plusieurs voix) :
-D’abord (vers 1 à 18), il s’adresse directement aux résistants de l’affiche rouge (« vous ») et met en place une véritable commémoration (cérémonie en souvenir d’une personne ou d’un événement)

-Il propose ensuite une paraphrase (= reformulation) poétique de la lettre que Manouchian a écrite le matin de son exécution dans le but de susciter l’émotion du lecteur (vers 18 à 30, en italique). On remarque l’anaphore de " Adieu " ainsi que l’allitération en m : " Ma Mélinée ", " mon amour ", " mon orpheline "

Aragon évoque de façon subjective l’affiche rouge (2ème strophe) pour dénoncer la manipulation que ses auteurs ont voulu exercer sur les passants.
Il montre également l’échec de celle-ci en signalant que l’indifférence de la foule le jour était remplacée par des hommages la nuit (« Morts pour la France ») La dernière strophe s’apparente à une épitaphe (= inscription sur un tombeau) et rappelle la valeur de leur sacrifice.

Ce poème engagé a pour objectif de rétablir la vérité et de faire en sorte que le sacrifice de ces hommes ne soit pas oublié.


dimanche 28 octobre 2018

Jacques Brel : La Légende - 3 chansons : Amsterdam, Quand on n'a que l'amour, Le plat pays




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Il y a 40 ans, le 9 octobre 1978, 
mourait à Bobigny près de Paris
le chanteur Jacques Brel 
une légende de la chanson française.


Il repose dans le cimetière marin d’Hiva-Oa,


[graf brel[3].jpg]


auprès de Gauguin, aux îles Marquises 




La Légende 






Dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui chantent
Les rêves qui les hantent
Au large d'Amsterdam
Dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui dorment
Comme des oriflammes
Le long des berges mornes
Dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui meurent
Pleins de bière et de drames
Aux premières lueurs
Mais dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui naissent
Dans la chaleur épaisse
Des langueurs océanes
Dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui mangent
Sur des nappes trop blanches
Des poissons ruisselants
Ils vous montrent des dents
A croquer la fortune
A décroisser la lune
A bouffer des haubans
Et ça sent la morue
Jusque dans le coeur des frites
Que leurs grosses mains invitent
A revenir en plus
Puis se lèvent en riant
Dans un bruit de tempête
Referment leur braguette
Et sortent en rotant
Dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui dansent
En se frottant la panse
Sur la panse des femmes
Et ils tournent et ils dansent
Comme des soleils crachés
Dans le son déchiré
D'un accordéon rance
Ils se tordent le cou
Pour mieux s'entendre rire
Jusqu'à ce que tout à coup
L'accordéon expire
Alors le geste grave
Alors le regard fier
Ils ramènent leur batave
Jusqu'en pleine lumière
Dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui boivent
Et qui boivent et reboivent
Et qui reboivent encore
Ils boivent à la santé
Des putains d'Amsterdam
De Hambourg ou d'ailleurs
Enfin ils boivent aux dames
Qui leur donnent leur joli corps
Qui leur donnent leur vertu
Pour une pièce en or
Et quand ils ont bien bu
Se plantent le nez au ciel
Se mouchent dans les étoiles
Et ils pissent comme je pleure
Sur les femmes infidèles
Dans le port d'Amsterdam










Quand on a que l'amour
A s'offrir en partage
Au jour du grand voyage
Qu'est notre grand amour
Quand on a que l'amour
Mon amour toi et moi
Pour qu'éclatent de joie
Chaque heure et chaque jour
Quand on a que l'amour
Pour vivre nos promesses
Sans nulle autre richesse
Que d'y croire toujours
Quand on a que l'amour
Pour meubler de merveilles
Et couvrir de soleil
La laideur des faubourgs
Quand on a que l'amour
Pour unique raison
Pour unique chanson
Et unique secours
Quand on a que l'amour
Pour habiller matin
Pauvres et malandrins
De manteaux de velours
Quand on a que l'amour
A offrir en prière
Pour les maux de la terre
En simple troubadour
Quand on a que l'amour
A offrir à ceux là
Dont l'unique combat
Est de chercher le jour
Quand on a que l'amour
Pour tracer un chemin
Et forcer le destin
A chaque carrefour
Quand on a que l'amour
Pour parler aux canons
Et rien qu'une chanson
Pour convaincre un tambour
Alors sans avoir rien
Que la force d'aimer
Nous aurons dans nos mains
Amis le monde entier








Avec la mer du Nord pour dernier terrain vague,
Et des vagues de dunes pour arrêter les vagues,
Et de vagues rochers que les marées dépassent,
Et qui ont à jamais le coeur à marée basse.
Avec infiniment de brumes à venir
Avec le vent d'ouest écoutez le tenir
Le plat pays qui est le mien.

Avec des cathédrales pour uniques montagnes,
Et de noirs clochers comme mats de cocagne
Ou des diables en pierres décrochent les nuages,
Avec le fil des jours pour unique voyage,
Et des chemins de pluie pour unique bonsoir,
Avec le vent de l'est écoutez le vouloir,
Le plat pays qui est le mien.

Avec un ciel si bas qu'un canal s'est perdu,
Avec un ciel si bas qu'il fait l'humilité
Avec un ciel si gris qu'un canal s'est pendu,
Avec un ciel si gris qu'il faut lui pardonner.
Avec le vent du nord qui vient s'écarteler,
Avec le vent du nord écoutez le craquer,
Le plat pays qui est le mien.

Avec de l'Italie qui descendrait l'Escaut,
Avec Frida la Blonde quand elle devient Margot,
Quand les fils de Novembre nous reviennent en Mai,
Quand la plaine est fumante et tremble sous Juillet,
Quand le vent est au rire quand le vent est au blé,
Quand le vent est sud écoutez le chanter,
Le plat pays qui est le mien.

vendredi 26 octobre 2018

Jacques Bénigne Bossuet (1627-1704) : L'autorité royale de droit divin.





Il est 5 heures Varese s'éveille 







Bossuet développe la théorie du droit divin. Il définit les quatre caractères de l'autorité royale de droit divin. Les deux premiers font du pouvoir un attribut surnaturel :
  • L'autorité est sacrée c'est-à-dire qu'elle échappe aux hommes.
  • L'autorité est paternelle. Les sujets sont d'éternels mineurs incapables de se gouverner eux-mêmes. (cf. droit naturel chez Aristote) Nous naissons tous sujets
  • L'autorité est absolue
  • L'autorité est soumise à la raison.








La politique tirée de l’Écriture sainte est publiée en 1709, à l’aube de ce « siècle des Lumières » qui voit triompher les très subversives leçons politiques du Prince de Machiavel paru presque deux cents ans plus tôt (1532). En effet, partout on moque la transcendance en politique, l’homme est considéré comme irrémédiablement méchant, et seul compte l’efficacité au détriment de la moralité : « […] celui qui veut en tout et partout se montrer homme de bien ne peut manquer de périr au milieu de tant de méchants. Il faut donc qu’un prince qui veut se maintenir apprenne à ne pas être toujours bon, et en user bien ou mal, selon la nécessité.* » Avec son éloquence, Bossuet prend le contre-pied de ces théories funestes et rappelle que le roi est l’auxiliaire de Dieu pour faire le bien, qu’il est tenu d’aimer son peuple comme un père et de l’élever en vertu. Aussi l’autorité royale doit-elle être sacrée, absolue, paternelle et soumise à la raison.





Bodin et Bossuet 

(fiche à photocopier)





dimanche 21 octobre 2018

Julos Beaucarne : Ton Christ est juif


Avec mes élèves de IV D on étudie 
les adjectifs possessifs ...

voici une chanson étymologique 
qui nous apprend aussi 
à  regarder autrement

contre vents et marées

le malheur de nos jours  


Vous êtes de la ville
Vous êtes de sa vie
Même si mal en vivez
Même si vous en mourez.




6/08/2015. Un bateau de près de 600 migrants, au large des côté libyennes, alors qu'il leur est porté secours avec des canots pneumatiques.







Ton Christ est Juif

Ton Christ est juif
Ta voiture est japonaise
Ton couscous est algérien
Ta démocratie est grecque
Ton café est brésilien
Ton chianti est italien

Et tu reproches à ton voisin d'être un étranger

Ta montre est suisse
Ta chemise est indienne
Ta radio est coréenne
Tes vacances sont tunisiennes
Tes chiffres sont arabes
Ton écriture est latine



Image associée

Et tu reproches à ton voisin d'être étranger

Tes figues sont turques
Tes bananes viennent du Cameroun
Ton saumon vient de Norvège
Ton  
Tchatchès vient de Liège
Uilenspiegel  vient de Damme
Du Zaïre vient ton tam-tam

 

Et tu reproches à ton voisin d'être un étranger

Tes citrons viennent du Maroc
Tes  
litchis  de Madagascar
Tes piments du Sénégal
Tes mangues viennent du 
Bangui
Tes noix d'coco d'Côte d'Ivoire
Tes ananas de Californie

Et tu reproches à ton voisin d'être un étranger

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Ta vodka vient de Russie
Ta bière de Rhénanie
Tes oranges d'Australie
Tes dattes de Tunisie
Ton  
Gulf-Stream vient des Antilles
Tes pommes de Poméranie

Et tu reproches à ton voisin d'être un étranger


Ton 
djembé  vient de Douala
Ton gingembre  vient d'Ouganda
Ton Boubou  vient de Tombouctou
Tes avocats du Nigéria
Tes asperges  viennent du Chili
Ton ginseng vient de chez  Li Peng

Et tu reproches à ton voisin d'être un étranger

Image associée





mercredi 17 octobre 2018

Courbet : L'atelier du peintre









C’est le monde qui vient se faire peindre chez moi »
En 1854 ou 1855, Gustave Courbet peignit un grand tableau de 6 mètres sur 3 mètres, L’Atelier du peintre. Refusé à l’Exposition universelle, l’œuvre est apparue au grand jour dans une exposition personnelle de l’artiste. La majorité du public en fit une lecture relativement simple.

Au milieu de la toile, apparaissant dans une pose orgueilleuse, l’artiste se reculait du chevalet pour juger de son esquisse ; à quelque distance posait un modèle (était-ce une figure destinée à animer le paysage ; à côté de Courbet se tenait un petit paysan, admiratif ; une femme du monde, donnant le bras à son mari, visitait l’atelier ; des poètes, des musiciens, des amoureux devisaient ; à gauche du peintre se coudoyaient, aux yeux toujours d’un public profane mais déjà habitué aux typologies sociales (les PhysiologieLes Français peints par eux-mêmes connaissaient un grand succès), un mendiant, un juif, une femme du peuple, un croque-mort, un Hercule de foire, un braconnier… Tel était cet étonnant tableau, dont Courbet avait dit lui-même dans une lettre adressée à Champfleury : « Vous comprendrez comme vous pourrez. Les gens qui veulent juger auront de l’ouvrage, ils s’en tireront comme ils pourront. Pourquoi cette difficulté ? Elle tient essentiellement à deux choses : d’une part, le tableau prend une tout autre dimension dès lors que l’on y perçoit non point tant des types que des portraits ; d’autre part, L’Atelier a un sous-titre singulier – Allégorie réelle déterminant une phase de sept années de ma vie artistique –, mêlant deux termes en apparence antinomiques : Allégorie / Réalité. »





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mardi 16 octobre 2018

Renaud & Axelle Red: Manhattan Kaboul


Il y a toujours quelque part un cygne blanc 


Une chanson contre les guerres qui 
Font de nous de la chair à canon
contre les  frontières 
et  tout type de discriminations 





Petit Portoricain, bien intégré quasiment New-Yorkais
Dans mon building tout de verre et d’acier
Je prends mon job, un rail de coke, un café


Petite fille Afghane, de l’autre côté de la terre
Jamais entendu parler de Manhattan
Mon quotidien c’est la misère et la guerre

Deux étrangers au bout du monde, si différents
Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant
Pulvérisés, sur l’autel, de la violence éternelle

Un 747, s’est explosé dans mes fenêtres
Mon ciel si bleu est devenu orage
Lorsque les bombes ont rasé mon village

Deux étrangers au bout du monde, si différents
Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant
Pulvérisés, sur l’autel, de la violence éternelle

So long, adieu mon rêve Américain
Moi, plus jamais esclave des chiens
Ils t'imposaient l’Islam des tyrans
Ceux-là n'ont-ils jamais lu le Coran?

Suis redevenu poussière
Je serai pas maître de l’univers
Ce pays que j’aimais tellement serait-il
Finalement colosse aux pieds d’argile?

Les dieux, les religions
Les guerres de civilisation
Les armes, les drapeaux, les patries, les nations
Font toujours de nous de la chair à canon

Deux étrangers au bout du monde, si différents
Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant
Pulvérisés, sur l’autel, de la violence éternelle

Deux étrangers au bout du monde, si différents
Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant
Pulvérisés, sur l’autel, de la violence éternelle


Chansons contre la guerre





vendredi 12 octobre 2018

jeran Ferrat : Oural Ouralou




Une très belle chanson de Jean Ferrat 

 dédiée à son chien 





C'est dans l'aube chère à Verlaine
Que tu courais notre domaine
Humant l'air des quatre saisons
Odeurs de thym et de bruyère
Sous tes pattes fraîches légères
S'élevaient comme une oraison
Berger des landes familières
Tu vivais digne et solitaire
Animal doué de raison
J'écris ce jour anniversaire
Où tu reposes sous la terre
À deux pas de notre maison

Hourrah oural ouralou
Oural ouralou
Hourrah oural ouralou
Oural ouralou




On voit souvent des souveraines
À la place des rois qui règnent
Rien qu'en posant leurs yeux dessus
Il faut se méfier du paraître
De nous deux qui était le maître
Nous ne l'avons jamais bien su
Tu vécus la vie parisienne
La nuit sur les quais de la Seine
Les music-halls et les tournées
Et cette vie qui fût la mienne
Il me semble que tu l'entraînes
À la semelle de tes souliers

Hourrah oural ouralou
Oural ouralou
Hourrah oural ouralou
Oural ouralou




Jour après jour il faut l'admettre
Voir ceux qu'on aime disparaître
C'est ce qui fait vieillir trop tôt
Au paradis des chiens peut-être
Ton long museau à la fenêtre
Tu nous accueilleras bientôt
Au triple galop caracole
Je vois tes pattes qui s'envolent
Chevauchant l'herbe et les nuées
Le vent siffle dans ton pelage
Vole vole mon loup sauvage
Comme au temps des vertes années

Hourrah oural ouralou
Oural ouralou
Hourrah oural ouralou
Oural ouralou.






mardi 9 octobre 2018

Analyse d'un document iconographique : Jan van Eyck. La Vierge du Chancelier Rolin (1435)



Analyse d'un document iconographique 

La Grande Librairie  (p.168-169)




La première moitié du XVe siècle marque une évolution profonde de l’art de peindre vers une représentation beaucoup plus réaliste. La maîtrise croissante des règles de la perspective linéaire et les possibilités techniques ouvertes par la peinture à l’huile conduisent peu à peu les peintres à abandonner l’idéalisation naïve du gothique. Cette évolution commence en Flandre avec les artistes qualifiés de primitifs flamands par les historiens de l’art.


Coucher de soleil à Monate 

La Renaissance marque un tournant dans l’histoire de l’Europe en multipliant les échanges entre pays européens comme l’Italie, la France, l’Angleterre, les Pays-Bas, l’Allemagne, l’Espagne et le Portugal. On entre dans l’époque moderne et l’on peut clairement identifier des éléments de rupture avec le Moyen Âge. C’est donc une période charnière pour notre Histoire. L’humanisme est le mouvement littéraire et culturel qui se développe pendant cette période. Des écrivains se retrouvent autour d’intérêts communs et marquent par leurs œuvres un tournant fondamental dans l’évolution de la langue et de la littérature française et européenne.

academie-en-ligne : 
Qu’est-ce que l’humanisme ?










vendredi 5 octobre 2018

Kendji : Pour oublier










Enfant des villes ou enfant des foins
On se fait tous une île
Pour aller bien
À l’horizon pas de boulot
C’est pas qu’on est con non 
c’est qu’on est trop
Alors on traque un peu de joie
Pour porter le sac quand ça va pas
Et demain l’horloge s’arrêtera
Comme dirait George, ça va de soi

On ira faire la fête
On ira faire les rois
Pour se vider la tête
Tout oublier tu vois
On ira faire la fête
On ira faire les rois
Pour se vider la tête

Pour oublier, pour oublier, pour oublier,
 pour oublier

Le temps qu’on passe à pleurer s’amoncelle 
dans nos valises
C’est du temps qui casse le dos, qui nous le brise
Oublier l’horloge qui tourne et nous tue
Comme dirait George, bien entendu

On ira faire la fête
On ira faire les rois
Pour se vider la tête
Tout oublier tu vois
On ira faire la fête
On ira faire les rois
Pour se vider la tête

Pour oublier, pour oublier, pour oublier, 
pour oublier

Y a plus ni futur ni passé, y a plus ni futur ni passé,
 y a plus ni futur ni passé
Danser, danser

Y a plus ni futur ni passé, y a plus ni futur ni passé, 
y a plus ni futur ni passé
Danser, danser
La la la la la la la la la la
La la la la la la la la la la
La la la la la la la la la la
La la la la la la la la la la

On ira faire la fête
On ira faire les rois
Pour se vider la tête
Tout oublier tu vois
On ira faire la fête
On ira faire les rois
Pour se vider la tête
Oh

Pour oublier, pour oublier, oui, pour oublier, 
pour oublier
Y a plus ni futur ni passé, y a plus ni futur ni passé, 
y a plus ni futur ni passé
Danser, danser
Y a plus ni futur ni passé, y a plus ni futur ni passé,
 y a plus ni futur ni passé
Danser, danser
La la la la la la la la la la
La la la la la la la la la la
La la la la la la la la la la
La la la la la la la la la la