dimanche 7 septembre 2014

ESABAC EPREUVE Histoire 2013






Document 2 : La création de la CNUCED (1964)



ESB1 - ESAMI DI STATO DI LICEO INTERNAZIONALE

Prova di: STORIA IN LINGUA FRANCESE

Svolga il candidato una delle seguenti prove a scelta tra:

a) Composizione
b) Studio e analisi di un insieme di documenti

a) Composizione

La France et l’Italie au lendemain de la seconde guerre mondiale : un bilan comparé. (600 mots environ)

b) Studio e analisi di un insieme di documenti

Le Tiers Monde : des espoirs aux disillusions

Dopo avere analizzato l’insieme dei documenti proposti:
a) Rispondete alle domande della prima parte dell’esercizio.
b) Formulate una risposta organica in riferimento al tema posto.

Dossier documentaire :
Document 1 : Extraits du communiqué final de la conférence de Bandoung (24 avril 1955)
Document 2 : La création de la Conférence des Nations Unies pour la Coopération et le Développement (photographie, 1964)
Document 3 : L'appropriation des matières premières (extrait d'un discours d'Houari Boumédienne, Président de la République algérienne, 1974)
Document 4 : « Le champ clos des dépendances » (caricature de Plantu, 1978)
Document 5 : « Les fruits amers de Bandoung » (Bertrand Le Gendre, Le Monde, 13 avril 2005)

Première partie :
Analysez l'ensemble documentaire en répondant aux questions :
1. Quels liens peut-on établir entre les déclarations finales de la Conférence de Bandoung et la naissance de la CNUCED? (documents 1 et 2)
2. Pour quelles raisons les espoirs de Bandoung ont-ils été déçus? (documents 3 et 4)
3. Peut-on encore parler de Tiers Monde aujourd'hui? (document 5)

Deuxième partie :
En vous aidant des réponses aux questions, des informations contenues dans les documents et de vos connaissances, rédigez une réponse organisée au sujet : « Le Tiers Monde : des espoirs aux désillusions » (300 mots environ).

Document 1 : Extraits du communiqué final de la conférence de Bandoung (24 avril 1955)
« La Conférence afro-asiatique recommande :
L'établissement sans retard d'un fonds des Nations Unies pour le développement économique.
L'allocation par la Banque internationale de reconstruction et de développement d'une plus grande partie de ses ressources aux pays afro-asiatiques.
La fondation rapide d'une corporation internationale financière qui devrait inclure dans ses activités l'engagement de procéder à des investissements.

D'encourager l'organisation de projets communs entre les pays afro-asiatiques, dans la mesure où cela correspondra à leurs intérêts communs.
(…)
La Conférence a pris note du fait que l'existence du colonialisme en de nombreuses régions d'Asie et d'Afrique, quelle que soit sa forme, entrave la coopération culturelle ainsi que le développement des cultures nationales.
Certaines Puissances coloniales ont dénié aux peuples coloniaux les droits fondamentaux dans le domaine de l'éducation et de la culture, ce qui entrave le développement de leur personnalité ainsi que les échanges culturels avec d'autres peuples asiatiques et africains.
(…)
La Conférence afro-asiatique a discuté les problèmes des peuples dépendants et du colonialisme et des maux résultant de la soumission des peuples à l'assujettissement de l'étranger, à leur domination et à leur exploitation par ce dernier. La Conférence est d'accord :
1) Pour déclarer que le colonialisme, dans toutes ses manifestations, est un mal auquel il doit être mis fin rapidement ;
2) Pour déclarer que la question des peuples soumis à l'assujettissement à l'étranger, à sa domination et à son exploitation constitue une négation des droits fondamentaux de l'homme, est contraire à la Charte des Nations Unies et empêche de favoriser la paix et la coopération mondiales ;
3) Pour déclarer qu'elle appuie la cause de la liberté et de l'indépendance de ces peuples ;
4) Et pour faire appel aux Puissances intéressées pour qu'elles accordent la liberté et l'indépendance à ces peuples. »

Document 2 : La création de la CNUCED (1964)


La création de la CNUCED en 1964 (Conférence des Nations Unies pour la coopération et le développement) doit faire contrepoids au GATT (accord général sur les tarifs douaniers et le commerce) qui favorise les pays développés. Elle met en place des programmes de développement.
(source : www.lesafriques.com)

Document 3 : L'appropriation des matières premières
“La volonté d'acquérir et de défendre leur position dominante sur les ressources mondiales a été le fil conducteur du comportement des grandes puissances impérialistes dans le monde. Sous des apparences historiques multiformes, le phénomène colonialiste et néocolonialiste n'a jamais cessé de s'articuler autour de la question de l'appropriation des ressources mondiales par les plus forts au détriment des plus faibles.
En détenant l'essentiel des marchés de consommation des matières de base, ainsi que le quasi-monopole de la fabrication des produits manufacturés et des biens d'équipement, en détenant aussi le monopole des capitaux et des services, les pays développés ont pu fixer, à leur guise, tant les prix des matières de base que ceux des biens et services qu'ils fournissent à ces derniers.”
Extrait d'un discours de Houari Boumédienne, Président de la République algérienne, lors de la 6ème session extraordinaire de l’Assemblée Générale des Nations Unies, le 10 avril 1974.


Document 4 : “Le champ clos des dépendances”




Caricature de Plantu, Pauvres chéris, Paris, éd. Le Centurion, 1978

Document 5 : “Les fruits amers de Bandoung”
“Que reste-t-il, cinquante ans plus tard, des certitudes et des espoirs de la conférence de Bandoung, entrée dans l'Histoire comme les états généraux du tiers-monde?
(…)
En 1955, on parle du tiers-monde naissant comme d'une entité indistincte, un continent en soi. Même ardeur émancipatrice, même niveau de sous-développement. (...) l'Afrique subsaharienne
paraît mieux partie. Il y a trente ans encore, en 1975, elle était deux fois plus riche que l'Asie en termes de revenu moyen par habitant.
Pourtant, à la fin des années 1980, leurs courbes de développement vont se croiser. A partir de ce moment, l'Asie ne cessera de progresser, tandis que l'Afrique noire continuera de sombrer. Cela, en 1955, ni l'Indien Nehru ni l'Ivoirien Houphouët-Boigny, qui se prépare alors à prendre les rênes de son pays, ne l'auraient imaginé.
Les protestations d'amitié de Bandoung n'ont pas résisté à cette dérive des continents. La solidarité afro-asiatique a volé en éclats. Les pays participants s'étaient pourtant juré de "réaliser la coopération économique, culturelle et politique la plus étroite"... Aujourd'hui, seul le Japon, l'unique "riche" de Bandoung, apporte une aide substantielle à l'Afrique. Et si la Chine tente de s'y faire bien voir, c'est en proportion des réserves d'hydrocarbures que recèle le continent noir.
Sans doute était-ce une utopie de croire que ces deux continents, l'un de tradition scripturale, l'Asie, l'autre de culture orale, l'Afrique, pouvaient communier dans un grand tout, le tiers-monde. Et avancer du même pas.”
Bertrand Le Gendre, “Les fruits amers de Bandoung”, Le Monde, 13 avril 2005
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Durata massima della prova di storia in lingua francese: 2 ore.
È consentito soltanto l’uso di dizionari monolingue.
Non è consentito lasciare l’Istituto prima che siano trascorse 1 ora e 30 dalla dettatura del tema.









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