mardi 2 juin 2015

BAC BLANC , I D ESABAC (3ième année du lycée, Ière année ESABAC)







LICEO CLASSICO “E. CAIROLI” VARESE

SEZIONE ESABAC

BAC BLANC 

Prova di: LINGUA E LETTERATURA FRANCESE

Svolga il candidato una delle seguenti prove a scelta tra:

a)     analisi di un testo

b)    saggio breve 


a)             analisi di un testo
Dopo avere letto il testo rispondete alle domande e elaborate una riflessione personale sul tema proposto.

a)Commentaire dirigé             I  D         Varèse, le 27  mai  2015




Je vous envoie un bouquet que ma main 
 Vient de trier de ces fleurs épanouies ; 

 Qui ne les eût à ces vêpres cueillies, 
 Chutes à terre elles fussent demain.




 Cela vous soit un exemple certain 
 Que vos beautés, bien qu’elles soient fleuries, 

 En peu de temps cherront toutes flétries, 
 Et, comme fleurs, périront tout soudain.




 Le temps s’en va, le temps s’en va, ma dame ; 
 Las ! le temps, non, mais nous nous en allons, 

 Et tôt serons étendus sous la lame ;




 Et des amours desquelles nous parlons, 

 Quand serons morts, n’en sera plus nouvelle. 

 Pour c’aimez-moi cependant qu’êtes belle.

Vocabulaire : vêpre = soir ; lame = pierre tombale ; pour c’ = pour cette raison là


Pierre de Ronsard (1524-1585), Sonnets pour Hélène


COMPREHENSION
1)Comment le thème abordé dans le premier quatrain est-il mis en valeur ? Relevez dans ce quatrain les mots qui renvoient à la situation et au moment présents.

2)Quelle nouvelle dimension du temps apparaît dans le deuxième quatrain ?

INTERPRETATION
1)Relevez les temps verbaux dans le premier tercet et étudiez leur valeur.

2)Étudiez le vocabulaire relatif à la beauté et à l’image de la fleur. Montrez
comment ces deux notions se confondent.

REFLEXION PERSONNELLE
Expliquez pourquoi on peut dire que ce poème a pour thème le carpe diem.


Saggio breve

Dopo avere analizzato l’insieme dei documenti, formulate un saggio breve in riferimento al tema posto (circa 300 parole).

Noyades : fuir, mourir ou survivre

Document 1 : Lampedusa : la presse italienne déplore le "massacre de la honte"

"Vergogna", la honte. Aucun autre mot ne saurait mieux résumer le sentiment des éditorialistes de la presse italienne au lendemain de la nouvelle tragédie de l'île de Lampedusa. Il s'affiche sur toutes les unes et dans les titres des dossiers consacrés, vendredi 4 octobre par les quotidiens, au naufrage d'un bateau de migrants qui a fait au moins 130 morts et 200 disparus.
"Le massacre de la honte" titrait en une le quotidien de gauche La Repubblica (centre gauche), rappelant qu'il s'agit de la "plus grande tragédie en mer des clandestins", avec des enfants et des femmes enceintes parmi les victimes sur cette île devenue "le cimetière des migrants". Au-dessus d'une photo montrant les dizaines de cadavres recouverts de linceuls verts, le quotidien consacre huit pages à la tragédie que le pape François, en visite vendredi à Assise, dans le centre du pays, a lui aussi qualifiée de "honte".
Le Monde Europe, le 4 octobre 2013

Document 2 : La mort d’Antinoüs
Le premier jour du mois d’Athyr, la deuxième année de la deux cent vingt-sixième Olympiade…C’est l’anniversaire de la mort d’Osiris, dieu des agonies. Le long du fleuve des lamentations aigües retentissaient depuis trois jours dans tous les villages (…)
Le soir précédent Lucius m’invita à souper sur sa barque. Je m’y rendis au soleil couchant. Antinous refusa de me suivre. Je le laissais au seuil de ma cabine de poupe, étendu sur sa peau de lion, occupé à jouer aux osselets avec Chabrias. Une demi-heure plus tard, à la nuit close, il se ravisa et fit appeler un canot. Aidé d’un seul batelier il fit à contre-courant la distance assez considérable qui nous séparait des autres barques. Son entrée sous la tente où se donnait le souper, interrompit les applaudissements  causés par les contorsions d’une danseuse. Il s’était accoutré d’une longue robe syrienne, mince comme une pelure de fruit, toute semée de fleurs et de chimères. Pour ramer plus à l’aise, il avait mis bas sa manche droite. La sueur tremblait sur cette poitrine lisse. Lucius lui lança une guirlande qu’il attrapa au vol. Sa gaîté presque stridente ne se démentit pas un instant, à peine soutenue d’une coupe de vin grec. Nous rentrâmes ensemble dans mon canot à six rameurs, accompagnés  d’en haut du bonsoir mordant de Lucius. La sauvage gaîté persista. Mais au matin il m’arriva de toucher par hasard un visage glacé de larmes. Je lui demandais avec impatience la raison de ses pleurs. Il répondit humblement en s’excusant sur la fatigue. J’acceptais ce mensonge. Je me rendormis. Sa véritable agonie a eu lieu dans ce lit et à mes côtés. Le courrier de Rome venait d’arriver. La journée se passa à le lire et à y répondre. Comme d’ordinaire, Antinous allait et venait silencieusement dans la pièce. Je ne sais pas à quel moment ce beau lévrier est sorti de ma vie. Vers la douzième heure, Chabrias, agité, entra. Contrairement à toutes les règles, le jeune homme avait quitté la barque sans spécifier la longueur et le but de son absence. Deux heures au moins avaient passé depuis son départ. Chabrias se rappelait d’étranges phrases prononcées la veille. Une recommandation  faite  le matin même et qui me concernait. Il me communiqua ses craintes. Nous descendîmes en hâte sur la berge. Le vieux pédagogue se dirigea d’instinct vers une chapelle située sur le rivage, petite et difficile d’accès, isolée qui faisait partie des dépendances du temple, et qu’Antinous et lui avaient visitée ensemble. Sur une table à offrandes les restes d’un sacrifice étaient encore tièdes. Chabrias y plongea les doigts et en retira, presque intacte, une boucle de cheveux coupés. Il ne nous restait plus qu’à explorer la berge. Une série de réservoirs qui avaient dû  servir autrefois à des cérémonies sacrées communiquaient avec une anse du fleuve. Au bord du dernier bassin, Chabrias aperçut dans le crépuscule qui tombait rapidement un vêtement plié, des sandales. Je descendis  les marches glissantes. Il était couché au fond, déjà enlisé par la boue du fleuve.

Marguerite Yourcenar , Mémoires d'Hadrien (1951)
Document 3 : Demain, dès l'aube...
[La fille de Victor Hugo, Léopoldine, s’est noyée accidentellement à l’âge de 19 ans avec son mari.]



Demain, dès l'aube...

Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.
Victor Hugo Les Contemplations (1856)

Document 4 : La ballata degli annegati
Il fiume racconta leggende mentre veloce va al mare,
le narrano piano le onde e i pioppi le stanno a ascoltare.
Non tutti le posson sentire, bisogna esser stanchi del mondo,
gettarsi nell'acqua e morire, dormire per sempre sul fondo.
Ascolta !
Le sue parole d'amore nell'acqua ora sono sincere,
da quando tu dormi qua sotto hai sognato che mai, mai lui ti ha lasciato.

Bisogna venirci di sera con l'animo oppresso dal pianto
per sentire la nenia leggera di un triste e di un lugubre canto.
Chi sei? Il mio nome era Gianni, nuotavo a vent'anni appena,
ma qui avrò sempre vent'anni. E tu? Mi prese una piena
su a monte, non fui mai trovato. E tu? Da solo una sera,
per me era peso il passato e l'acqua sembrava leggera.

Riposa,
dimentica quello che è stato, il tempo quaggiù s'è fermato
ormai tu non puoi che dormire e ascoltare le storie del fiume che va verso il mare.

Il fiume racconta leggende mentre veloce va al mare,
le ascoltano gli annegati e al vento le fanno cantare,
e al vento le fanno cantare, e al vento le fanno cantare...
Francesco Guccini , Folk Beat n. 1(1966)

Document 5 : Le radeau de la Méduse



Le radeau de la Méduse,    
Théodore Géricault        (1818-1819)                       

[Le titre initial que Géricault avait donné était Scène d'un naufrage lors de sa première présentation. Ce tableau, de très grande dimension (491 cm de hauteur et 716 cm de largeur), représente un épisode tragique de l'histoire de la marine française : le naufrage de la frégate Méduse, qui s'est échouée sur un banc de sable au large des côtes de l'actuelle Mauritanie, le 2 juillet 1816. Au moins 147 personnes durent se maintenir à la surface de l'eau sur un radeau de fortune.]






samedi 30 mai 2015

LES IMBECILES HEUREUX ... SANS LE LATIN ... GEORGES BRASSENS : "LA BALLADE DES GENS QUI SONT NES QUELQUE PART" , "TEMPETE DANS UN BENITIER"





LE Monde du 29 mai 2015 




"Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part"






"Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part"

C'est vrai qu'ils sont plaisants tous ces petits villages
Tous ces bourgs, ces hameaux, ces lieux-dits, ces cités
Avec leurs châteaux forts, leurs églises, leurs plages
Ils n'ont qu'un seul point faible et c'est être habités
Et c'est être habités par des gens qui regardent
Le reste avec mépris du haut de leurs remparts
La race des chauvins, des porteurs de cocardes
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Maudits soient ces enfants de leur mère patrie
Empalés une fois pour toutes sur leur clocher
Qui vous montrent leurs tours leurs musées leur mairie
Vous font voir du pays natal jusqu'à loucher
Qu'ils sortent de Paris ou de Rome ou de Sète
Ou du diable vauvert ou de Zanzibar
Ou même de Montcuq il s'en flattent mazette
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Le sable dans lequel douillettes leurs autruches
Enfouissent la tête on trouve pas plus fin
Quand à l'air qu'ils emploient pour gonfler leurs baudruches
Leurs bulles de savon c'est du souffle divin
Et petit à petit les voilà qui se montent
Le cou jusqu'à penser que le crottin fait par
Les chevaux même en bois rend jaloux tout le monde
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
C'est pas un lieu commun celui de leur connaissance
Ils plaignent de tout coeur les malchanceux
Les petits maladroits qui n'eurent pas la présence
La présence d'esprit de voir le jour chez eux
Quand sonne le tocsin sur leur bonheur précaire
Contre les étrangers tous plus ou moins barbares
Ils sortent de leur trou pour mourir à la guerre
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Mon Dieu qu'il ferait bon sur la terre des hommes
Si on y rencontrait cette race incongrue
Cette race importune et qui partout foisonne
La race des gens du terroir des gens du cru
Que la vie serait belle en toutes circonstances
Si vous n'aviez tiré du néant tous ces jobards
Preuve peut-être bien de votre inexistence
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part













Tempête dans un bénitier
Le souverain pontife avecque
Les évêques, les archevêques
Nous font un satané chantier

Ils ne savent pas ce qu'ils perdent
Tous ces fichus calotins
Sans le latin, sans le latin
La messe nous emmerde
A la fête liturgique
Plus de grand's pompes, soudain
Sans le latin, sans le latin
Plus de mystère magique
Le rite qui nous envoûte
S'avère alors anodin
Sans le latin, sans le latin
Et les fidèl's s'en foutent
O très Sainte Marie mèr' de
Dieu, dites à ces putains
De moines qu'ils nous emmerdent
Sans le latin

Je ne suis pas le seul, morbleu
Depuis que ces règles sévissent
A ne plus me rendre à l'office
Dominical que quand il pleut

Il ne savent pas ce qu'ils perdent
Tous ces fichus calotins
Sans le latin, sans le latin
La messe nous emmerde
En renonçant à l'occulte
Faudra qu'ils fassent tintin
Sans le latin, sans le latin
Pour le denier du culte
A la saison printanière
Suisse, bedeau, sacristain
Sans le latin, sans le latin
F'ront l'églis' buissonnière
O très Sainte Marie mèr' de
Dieu, dites à ces putains
De moines qu'ils nous emmerdent
Sans le latin.

Ces oiseaux sont des enragés
Ces corbeaux qui scient, rognent, tranchent
La saine et bonne vieille branche
De la croix où ils sont perchés

Ils ne savent pas ce qu'ils perdent
Tous ces fichus calotins
Sans le latin, sans le latin
La messe nous emmerde
Le vin du sacré calice
Se change en eau de boudin
Sans le latin, sans le latin
Et ses vertus faiblissent
A Lourdes, Sète ou bien Parme
Comme à Quimper Corentin
Le presbytère sans le latin
A perdu de son charme
O très Sainte Marie mèr' de
Dieu, dites à ces putains
De moines qu'ils nous emmerdent
Sans le latin





mercredi 27 mai 2015

GIADA D'ANDREA I D ESABAC : "La Dame à Licorne"




Il arrive que mes élèves deviennent vraiment formidables!!!

BRAVO GIADA!!!

Cet été j'attends d'autres suggestions de vous tous!









LA LICORNE

La licorne est une figure héraldique imaginaire féminine qui, selon la tradition, ressemble au cheval, a des sabots fourchus de cervidé et une barbiche sous la gueule.
Elle est majoritairement représentée en support, parfois en meuble. Toujours de profil elle peut prendre plusieurs positions

  • saillante : dans l'attitude ordinaire du lion
  •  en défense : la tête baissée, corne pointée vers l'avant.
  • accroupie : les quatre pieds touchant terre.
  •  acculée : les antérieurs levés
  • couchée : cette position semble plus rare.
Jusqu'au xive siècle, la licorne était quasiment absente des blasons. La licorne est devenue l’un des emblèmes les plus utilisés par les seigneurs et chevaliers à partir du xviie siècle, elle symbolisait leurs vertus car «sa noblesse d’esprit est telle qu’elle préfère mourir qu’être capturée vivante, en quoi la licorne et le vaillant chevalier sont identiques» et «cet animal est l’ennemi des venins et des choses impures ; il peut dénoter une pureté de vie et servir de symbole à ceux qui ont toujours fui les vices, qui sont le vrai poison de l’âme». Bien que les licornes héraldiques portent parfois un collier et des morceaux de chaines, qui peuvent être interprétés comme un signe de servitude, elles ne sont jamais représentées attachées, ce qui montre qu'elles ont rompu leur servitude et ne peuvent être prises à nouveau.                                                                                                                                                         Avec le développement de l'imprimerie, la licorne devint l’animal le plus représenté sur les filigranes de papier, et le plus répandu après le phénix dans les marques et les enseignes d’imprimeurs, dans toute l’Europe. On suppose qu'elle symbolisait la pureté du papier et celle des intentions de l'imprimeur.
En France, on trouve la licorne dans les armoiries de la ville normande de Saint-Lô, de la ville alsacienne de Saverne et en support extérieurs des armes de la ville d'Amiens.
Symbolisme
Les interprétations symboliques sont devenues très nombreuses. D'après les bestiaires médiévaux, elle a pour ennemi naturel l'éléphant et s'oppose plus tard au lion, dont l'aspect solaire et masculin est l'inverse du sien. Le combat de la licorne contre l'éléphant et le lion n'est cependant pas un thème artistique médiéval aussi populaire que celui de sa chasse ou de la purification des eaux. L'idée selon laquelle la licorne ne peut vivre qu'à l'état sauvage, loin des hommes, dans une forêt reculée dont on ne peut l'arracher, auquel cas elle mourrait de tristesse, est mise en avant par Carl Jung mais trouve son origine dans les bestiaires médiévaux et l'iconographie du xve siècle, lorsqu'elle est associée aux hommes, femmes et bêtes sauvages, ou chevauchée par des sylvains. Tous les récits médiévaux et leurs illustrations à l'époque du Moyen Âge sont d'inspiration chrétienne, la licorne représentant la trahison envers le Christ, son flanc percé par une lance comme dans l'épisode biblique de la Passion. Selon un bestiaire de 1468, «la licorne symbolise les hommes violents et cruels auxquels rien ne peut résister, mais qui peuvent être vaincus et convertis par le pouvoir de Dieu».
Pureté et protection
La licorne est également vue comme un animal pur et indomptable. Son pouvoir de déceler les impuretés renvoie à la fascination que la pureté exerce sur les cœurs corrompus. C'est une créature farouche, veillant sur le jardin de la connaissance. Androgyne, la licorne évoque la restauration de l'état édénique. Elle est si véloce qu'on ne peut la capturer vivante, la poursuivre, c'est partir en quête de l'impossible.  C'est l'un des rares animaux à corne qui ne soit pas présentés comme maléfiques, bien qu'il existe quelques représentations démoniaques de ces créatures. Elles possèdent alors généralement une corne courbée, et se laissent chevaucher par des démons ou des sorcières. Deux textes au moins présentent des licornes dangereuses et menaçantes : la légende de Barlaam et Josaphat, et le conte du Vaillant Petit Tailleur. Selon Carl Jung, la licorne peut symboliser le mal, c'est-à-dire l'inconscient, parce qu'elle est dès l'origine un animal fabuleux et monstrueux.
La dame à la licorne
La Dame à la licorne est une tenture composée de six tapisseries datant de la fin du xve siècle, exposée au musée national du Moyen Âge (Thermes et hôtel de Cluny, à Paris). Inspirées d'une légende allemande du xve siècle, les tapisseries dites de « La Dame à la licorne » furent tissées dans les Flandres entre 1484 et 1500.Toutes les tapisseries reprennent les mêmes éléments : sur une sorte d'île plantée de touffes de fleurs vivaces, de couleur bleu sombre qui contraste avec le fond rouge vermeil ou rose semé d'animaux et de branches fleuries arrachées à leur tronc, on voit une femme entourée d'emblèmes héraldiques, une licorne à droite et un lion à gauche, parfois accompagnée d'une suivante et d'autres animaux.
Cinq de ces représentations forment une allégorie des cinq sens symbolisés par l'occupation à laquelle la Dame se livre :
             
Le toucher : la dame tient la corne de la licorne ainsi que le mât d'un étendard.
Le goût : la dame prend une dragée que lui tend sa servante et l'offre à un oiseau ;
L'odorat : pendant que la dame fabrique une couronne de fleurs, un singe respire le parfum d'une fleur dont il s'est emparée ;
L'ouïe : la dame joue de l'orgue ;
 La vue : la licorne se contemple dans un miroir tenu par la dame ;
La sixième tapisserie, sur laquelle on peut lire la formule « Mon seul désir » (encadrée d'initiales A et I) sur une tente bleue, est plus difficile à interpréter.
Les six tentures traditionnellement identifiées comme les cinq sens et "mon seul désir" représenteraient six des Vertus allégoriques courtoises du Roman de la Rose de Guillaume de Lorris, soit respectivement : Oiseuse (la Vue), Richesse (le Toucher), Franchise (le Goût), Liesse (l'Ouïe), Beauté (l'Odorat), Largesse (A mon seul désir).

DOSSIER









lundi 25 mai 2015

Boulevard des airs - San Clemente (Je Voulais Vous Parler Des Femmes)





Mille Pensées

pour toutes les  FEMMES !!!







 J'voulais placer le mot « ruelle »
 J'voulais vous parler un peu d'elle
 J'voulais écrire, sur un bout d'table 
J'voulais placer le mot « ruelle »
J'voulais vous parler un peu d'elle
J'voulais écrire, sur un bout d'table
Dans un salon d'la rue des arts
Et déchirer ce bout de nappe
Sous le regard de bande appart
Et en finir, avec l'ambition,
Cracher, bourré, mes convictions

Refrain : (x2)
Et j'voulais vous parler des femmes
Et des bouts d'art, de leur parfum
De 68, que l'on condamne
Du mois d'octobre 61

Mais on r'fait pas les Amériques
En écrivant ce genre de choses
Fallait choisir, la chose publique
Y'a peu de public à la prose
Et entre nous, mon choix est fait
Et entre nous, mon choix est fait
Et j'annonce : Je ne choisirai
Entre la bannière et la rose

Refrain (x2)

Je voulais vous parler d'la misère
J'voulais vous parler d'la folie
D'un traitement sécuritaire
De pardon et de l'oubli
Esclave et aliéné
De la cause à la déraison
Attendant quelque chose
Qui s'produira pourtant jamais