mardi 3 mars 2015

BAC BLANC : Analyse : "Le chêne et le roseau" - Essai bref: "Cigales et fourmis de toutes les époques : De cigale à fourmi ou de fourmi à cigale."







BAC BLANC 
Prova di: LINGUA E LETTERATURA FRANCESE
Svolga il candidato una delle seguenti prove a scelta tra:
a)    analisi di un testo
b)    saggio breve

a)            analisi di un testo
Dopo avere letto il testo rispondete alle domande e elaborate una riflessione personale sul tema proposto.

Le chêne et le roseau

Le Chêne un jour dit au roseau :
Vous avez bien sujet (1)d'accuser la Nature ;
Un Roitelet (2)  pour vous est un pesant fardeau.
            Le moindre vent qui d'aventure (3)
            Fait rider la face de l'eau,                                              5
            Vous oblige à baisser la tête :
Cependant que mon front, au Caucase pareil,
Non content d'arrêter les rayons du soleil,
            Brave l'effort de la tempête.
Tout vous est aquilon (4) ; tout me semble zéphir .                 10
Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage
            Dont je couvre le voisinage,
            Vous n'auriez pas tant à souffrir :
            Je vous défendrais de l'orage ;
            Mais vous naissez le plus souvent                               15
Sur les humides bords des Royaumes du vent. (5)
La Nature envers vous me semble bien injuste.
 Votre compassion, lui répondit l'Arbuste,  (6)
Part d'un bon naturel ; mais quittez ce souci.
     Les vents me sont moins qu'à vous redoutables.                20
Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici
            Contre leurs coups épouvantables
            Résisté sans courber le dos ;
Mais attendons la fin. Comme il disait ces mots,
Du bout de l'horizon accourt avec furie                                    25
            Le plus terrible des enfants
Que le Nord eût porté jusque-là dans ses flancs.
            L'Arbre tient bon ; le Roseau plie.
            Le vent redouble ses efforts,
            Et fait si bien qu'il déracine                                         
30

Celui de qui la tête au ciel était voisine,(7)
Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts.(8)
(1) des motifs pour... (2) Oiseau insectivore d’Asie et d’Europe (du genre Regulus et de la famille des Sylviidés). C’est l’un des oiseaux les plus petits de France. (3)  par hasard (4 )l'aquilon est un vent du nord, violent et froid, le zéphyr un vent léger et agréable. (5) Les marécages  (6) Bien sûr, le roseau n’est pas un arbuste mais une graminée. Peu importe, le sens poétique est clair.(7)celui dont la tête était voisine du ciel (8) Plusieurs expressions sont tirées de Virgile dans cette fable. Déjà, La Fontaine faisait allusion à l'image finale dans la quatrième lettre à sa femme, de son voyage en Limousin, lorsqu'il parle des tours du château d' !Amboise : " Elles touchent, ainsi que les chênes dont parle Virgile ». Nous lisons dans « Les Géorgiques » de Virgile, (II, vers 291-292) ...le chêne vert surtout, dont la tête s’élève autant vers les brises éthérées que sa racine s’enfonce vers le Tartare.» (« Les Géorgiques » - traduction et notes par Maurice Rat, GF - Flammarion, 1967)

La Fontaine Fables (Fable 22 du livre 1)


COMPREHENSION
  1. Séparez le texte en trois parties en notant les numéros de vers et indiquez ce qui différencie chacune d’elles.

  1. Identifiez les différents éléments qui composent la réplique du Roseau : est-il frustré, content, intimidé, arrogant… ?

INTERPRETATION

  1. Le Chêne et le Roseau ne voient pas la nature d’un même œil. Expliquez.

  1. Que symbolisent le Chêne et le Roseau dans cette fable ? Essayez de trouver une explication psychologique et une explication sociale.

REFLEXION PERSONNELLE
« La raison du plus fort n'est pas toujours la meilleure »
Développez ce thème en vous appuyant aussi sur d’autres œuvres  que vous avez lues  (150 mots environ).


b)    saggio breve

Dopo avere analizzato l’insieme dei documenti, formulate un saggio breve in riferimento al tema posto (circa 400 parole).

Cigales et fourmis de toutes les époques : 

De cigale à fourmi ou de fourmi à cigale.


Extrait  1 : La fourmi et le hanneton (ESOPE)

Par un jour d'été, une fourmi errant dans la campagne glanait (1) du blé et de l'orge qu'elle mettait de côté pour s'en nourrir à la mauvaise saison. La voyant faire, un hanneton s'étonna de la trouver si dure à la tâche, elle qui travaillait à l'époque même où les autres animaux oublient leurs labeurs pour jouir de la vie. Sur le moment, la fourmi ne dit rien. Mais plus tard, l'hiver venu, quand la pluie eut détrempé les bouses (2), le hanneton affamé vint la trouver pour lui quémander (3) quelques vivres : " O hanneton ! ", lui répondit alors la fourmi, " si tu avais travaillé au temps où je trimais (4) et où tu me le reprochais, tu ne manquerais pas de provisions aujourd'hui. De même, quiconque en période d'abondance ne pourvoit (5) pas au lendemain connaît un dénuement (6) extrême lorsque les temps viennent à changer.

1 - Glaner : ramasser dans les champs les produits du sol abandonnés par le propriétaire. 2- Excrément des bovins. 3 - Quémander : demander humblement et avec insistance. 4 – peiner, travailler , fatiguer 5- ourvoir : faire des provisions. 6 - Dénuement : manque du nécessaire.



Extrait  2 : La cigale et la fourmi , (Jean de La Fontaine)

  La cigale , ayant chanté
                Tout l'été,
Se trouva fort dépourvue

Quand la bise fut venue.
Pas un seul petit morceau                                  5
De mouche ou de vermisseau
Elle alla crier famine
Chez la fourmi sa voisine,
La priant de lui prêter
Quelque grain pour subsister                            10
Jusqu'à la saison nouvelle
«Je vous paierai, lui dit-elle,
Avant l’août, foi d'animal,
Intérêt et  principal
La fourmi n'est pas prêteuse ;                           15
C'est là son moindre défaut.
«Que faisiez-vous au temps chaud ? »
Dit-elle à cette emprunteuse.
 « Nuit et jour à tout venant
Je chantais, ne vous déplaise. »                            20
       «  - Vous chantiez ? j'en suis fort aise.
Eh bien : dansez maintenant.»



Extrait  3 : La fourmi et la cigale (Françoise Sagan)

La Fourmi, ayant stocké
Tout l'hiver
Se trouva fort encombrée
Quand le soleil fut venu :
Qui lui prendrait ces morceaux                          5
De mouches ou de vermisseaux ?
Elle tenta de démarcher
Chez la Cigale sa voisine,
La poussant à s'acheter
Quelque grain pour subsister                            10
Jusqu'à la saison prochaine.
" Vous me paierez, lui dit-elle,
Après l'août, foi d'animal,
Intérêt et principal. "
La Cigale n'est pas gourmande :                        15
C'est là son moindre défaut.
" Que faisiez-vous au temps froid ?
Dit-elle à cette amasseuse.
- Nuit et jour à tout venant
Je stockais, ne vous déplaise.                               20
- Vous stockiez ? j'en suis fort aise ;
Eh bien ! soldez maintenant. "



Extrait  4 : Alla Formica (Gianni Rodari)

Chiedo scusa alla favola antica
se non mi piace l'avara formica.
Io sto dalla parte della cicala
che il più bel canto non vende, regala.




dimanche 1 mars 2015

ALICE PRESTINT I D ESABAC : commentaire "Chanson de trouvère"


























CHANSON DE TROUVÈRE


Le poème en question est une chanson, forme de composition très utilisée dans le Moyen Âge français, surtout dans les XII et XIII siècles. Cette chanson a été composée par un trouvère, terme qui provient du verbe "trouver", qui dans le contexte du Moyen Âge désignait une recherche poétique et qui, par conséquent, signifiait "composer un poème". Les trouvères chantaient leurs chansons, composées en langue D'OIL, dans le Nord de la France, alors que dans le Sud, en particulier au sud de la Loire, il y avait les troubadours, qui composaient leurs œuvres en langue D'OC.
Les chansons s'adressaient souvent à une dame, celle aimée par l'auteur et, à côté du sujet amoureux, il y avait un trait religieux: la "tornada", une invocation à Jésus ou à Dieu, qui occupait presque toujours une demie-strophe finale.
Au niveau de la structure, assez flexible, les chansons étaient souvent composées de sept ou huit strophes de cinq ou six vers chacune.
On peut enfin remarquer la forte présence de l'auteur, surtout dans la première strophe, où il se présente et explique le sujet de sa composition.
On peut bien retrouver dans ce poème presque tous ces éléments caractérisants les chansons du Moyen Âge.
D'abord, dans les premiers deux vers, il y a le verbe "chanter" et le mot "chant", donc c'est l'auteur même qui nous présente son poème comme une chanson.
Il y a beaucoup de mots qui appartiennent tous à un même champ sémantique: celui du printemps. En effet, dans ce poème, il y a une sorte d'allégorie entre la dame aimée et le printemps, la saison de l'amour, riche de fleurs, d'arbres, d'animaux et de parfums. La dame, comme le printemps qui, après l'hiver, apporte une nouvelle beauté, apporte l'amour et aussi de la fraîcheur juvénile, en excitant ainsi les esprits des chevaliers, qui, tout de suite, tombent amoureux. Cette forme de chanson, qui parle du printemps et d'amour, est appelée "reverdie".
La présence de l'auteur est ici remarquable surtout dans la première strophe. En effet, le trouvère se présente à nous comme l'auteur de ce poème plutôt orgueilleusement, en soulignant la classe sociale à laquelle il appartient ("Vilain ne le fit mie/mais le fit un chevalier"). Mais l'auteur n'est pas le seul à faire partie de l'aristocratie. En effet, les personnages qui sont mis en scène dans cette chanson appartiennent tous à une sorte d'élite. La dame à laquelle s'adresse le poème est noble ("De France suis la louée,/du plus haut parage").
À la fin du poème, comme d'habitude, il y a l'invocation à Dieu ("Plût à Dieu notre père/que vous me fussiez donnée/a femme épousée!").
Mais ce qui l'auteur nous a voulu réellement dire est assez subtil et est caché parmi les vers. En effet, on peut remarquer que l'auteur de cette chanson a un peu de mépris envers ceux qui ne font pas partie de sa classe sociale: les vilains. En effet, il y a une sorte d'identification de la noblesse avec la beauté du corps et du cœur (les chevaliers sont caractérisés comme des gens très bien habillées et belles, mais aussi capables d'éprouver des sentiments aussi nobles qu'eux). Au contraire, les paysans sont pauvres de conditions, mais aussi de sentiments (le mot "vilain", utilisé par l'auteur, peut signifier "paysan", mais aussi "méprisable").
Donc, pour conclure, seulement les nobles sont capables d'aimer et d'éprouver de vrais sentiments.



ALICE PRESTINT I D ESABAC 




samedi 28 février 2015

Alexandre Poulin : "Souffler sur les braises"




Aujourd'hui je souhaite dédier une chanson 

à mes élèves 

aux  âme sensibles ... 

à ceux qui croient être les seuls à fatiguer ...

à ceux qui tombent malades 

à la première vérification orale ou écrite ...

rappelez-vous que 


"les jours que"

 vous   gaspillez

"ne reviendront pas"

soyez heureux, prenez

 "la vie en direct ... et 

soufflez sur les braises !"






Entre les têtes en gigue
et les coeurs à la Java
les jours que je gaspille
ils ne reviendront pas

entre le bonheur des autres
et pis les nuages dans ma cour
j'veux pas savoir à qui la faute
j'veux juste que ce soit mon tour

je veux de la vie en direct
pas juste derrière mes paupières
j'veux de la lumière de comète
pour me réchauffer l'hiver

je veux rire à en pleurer
et puis pleurer de rire
me croire arrivé
pour encore repartir

je veux des yeux étincelles
de la musique sur la langue
je veux décorer le réel
pour qu'enfin il me ressemble

Puisque la vie nous tue
chaque jour à petites doses
non c'est clair, je ne veux plus
d'un présent monochrome

Refrain
alors je souffle sur les braises
pour que le noir se consume
que la lumière me bouscule
et qu'elle éclaire tous ceux qui s'allument

j'embrasse l'ivresse
sans gêne sur la bouche
et puis je mords le temps qui reste
puisqu'il est à mes trousses

non je n'ai plus peur
des histoires qu'on raconte
s'il existe, le vrai malheur
qu'il vienne, nous ferons nos comptes

je veux de la peine en dormance
et des souvenirs en continu
je veux marcher comme d'autres dansent
me retrouver à corps perdu

la pénombre dans ma tête
ne demande qu'à éclater
je lui promet des jours de fête
et du bonheur à emporter

refrain

j'ai la tête en gigue
et le coeur à la java
mes sourires se distillent
sur les visages devant moi

entre maintenant et demain
ya tant d'éternité
Je tiens le bonheur par la main
et je ne vais plus l'échapper

demain a mon réveil
je serai rendu vieux
en attendant le jour se lève
et brille à m'allumer les yeux





vendredi 27 février 2015

VALENTINA VITALE II D ESABAC : CHARLOTTE SALOMON d'après "Charlotte" de David Foenkinos







CHARLOTTE SALOMON





En 1935-1936 elle est la seule étudiante juive à être acceptée à l’Ecole Nationale d’Académie des Beaux-Arts à Berlin. Elle y apprend les techniques artistiques officielles, mais ses travaux de l’époque paraissent plutôt influencés par les ouvrages d’art moderne sauvegardés dans la bibliothèque de l’Académie. Au moment de la Nuit de Cristal - le 8 novembre 1938 - elle n’est plus à l’Académie. Un prix qui lui était destiné a été attribué à un autre étudiant, par peur d’attirer l’attention sur son origine juive. La situation devient intenable pour elle. On l’envoie au début du 1939 chez ses grands-parents émigrés sur la Côte d’Azur.
La connaissance de plusieurs suicides dans sa famille sont une révélation qui la plonge dans une grave crise existentielle et qui donne lieu à un geste artistique: pour contrer le désespoir elle entreprend le raconte de son histoire.
De 1940 à 1942, elle se met à peindre plus de 1300 gouaches, et ce travail lui conserve l’équilibre mental.
« Vie ? ou Théâtre ? » est le titre de son un ouvrage pour lequel Charlotte a sélectionné 769 gouaches. C'est une œuvre complexe qui s'accompagne aussi de textes et de musique. Les textes sont simples avec des citations de la littérature allemande que Charlotte Salomon intègre dans ses tableaux, un peu comme dans une bande dessinée. Il est divisé en trois parties. La première montre des scènes admirablement détaillées de l’enfance de Charlotte à Berlin.



   


La deuxième partie, qui est la partie principale, est dédiée à Alfred Wolfsohn, le professeur de chant de sa belle-mère et probablement le premier amour de Charlotte.
La dernière partie est consacré à sa vie sur la Côte d’Azur, à Nice.

Elle peint sa vie mais aussi celle de la Grande Histoire, par exemple une gouache représente la prise du pouvoir par les nazis en 1933 et dans les peintures apparaissent l'étoile juive, les croix gammées, les affiches antisémites...  Charlotte peint tout, on voit une multitude de personnages, des musiciens, des chanteuses, la nature, la lumière, le sombre, beaucoup de fenêtres, beaucoup de suicides cachés ou vécus (de la tante, de la mère, puis de sa grand mère),les appartements, les voyages, les discussions, les théories, les naissances, les mariages... Ces tableaux montrent sa famille et ses amis, mettent en scène son enfance et sa jeunesse. Charlotte devient un metteur en scène qui représente sa vie. Donc on comprend très bien le titre qu’elle a choisi “Vie? ou Théâtre?”.
Les gouaches sont réalisées à partir des trois seules couleurs primaires: rouge, bleu et jaune sur papier et calques mais le style varie considérablement. Les premières peintures sont extrêmement colorées et montre une extraordinaire mémoire des lieux de son enfance. Puis la peinture devient de plus en plus abstraite, alors que les sujets passent des souvenirs matériels à des impressions plus complexes.

La majeure partie de son œuvre traite de la conscience féminine : de celle de sa mère, dont elle a dû complètement ré-imaginer la vie (parce que elle ne savait pas qu’elle s’était suicidé,),de celle de sa grand-mère (qu’elle a essayé de conserver après son suicide). Elle juxtapose des souvenirs de sa propre enfance avec le fardeau de sa mère, avec la douleur de sa grand-mère qui a perdu ses deux filles, et avec son appréhension du monde. Selon les autorités de l’époque, le suicide était attribué à la folie, et la folie à une faiblesse. Ce que Charlotte rejetait. Pour elle, sa gand-mère était un esprit qui manquait d’amour. Dans ses peintures, Charlotte cherche à sauver sa grand-mère par l’art et la beauté, lui vantant l’amour du soleil et des fleurs, afin de cultiver en elle l’envie de vivre, mais elle réalise avec une étonnante perspicacité la cruauté du monde envers les femmes.

         

La première image de la série représente le suicide de sa tante en 1913, dont elle porte le prénom, et la dernière la représente elle-même face à la mer, le titre de son ouvrage écrit sur son dos. 
De retour en France, la propriétaire de la maison à Nice, amie de Charlotte, récupère les gouaches et les donne au père de Charlotte qui ignorait complètement l'existence de ces dessins. Il décide de les donner au Musée juif d’Amsterdam où ils sont aujourd'hui.
Cette oeuvre est tragique, mélancolique mais plein de rêves. Un travail artistique intime et personnel, la transcription d’une vie intérieure mais il ne s’agit pas d’une simple histoire de je. Il est aussi un témoignage historique sur cette période noire. On voit toute une époque.
Elle a été capable de transformer une autobiographie en art.







Valentina  Vitale II D ESABAC 

ALICE LANZO II D ESABAC :David Foenkinos "Charlotte"





Charlotte de David Foenkinos 







Présentation du roman 



Dans ce roman, David Foenkinos nous montre la tragédie de l’ Holocauste dans une façon différent, en retraçant la vie de cette jeune fille jetée dans l’ Enfer sans meme le savoir. Ce qui m’a fasciné plus pendant la lecture a été sans doute la claire différence entre elle et les  autres membres de la famille de sa mère. Nous voyons qu’elle n’est pas comme les autres suicides; elle a choisi de vivre, la peinture lui a donné une nouvelle façon de se rapprocher à la vie, pas en la refusant, mais pluôt en faisant revivre les moments joyeux de son passé sur ses toiles. Tous ses préoccupations semblent se dissoudre dans son âme pour être transportés sur la toile. Mais le sanglant circle du destin doit etre fermé, elle ne peut pas s’opposer; et sourtout elle ne peut pas contraster la brutale férocité des Nazis, qui la condamne au lager. Les plusieurs morts de sa famille semblent une descente aux enfers tous les fois pire, à partir du suicide pour se terminer avec la fin de la progéniture et le plus cruel des destins: mourir en portant dans le sein un enfant, l’espoir d’un brillant avenir, détruite sans pitié. Ce roman nous ne permet pas de détourner le regard des pages, il nous oblige à le lire avec impatience, même si nous connaissons déjà ce que sera la fin tragique de la protagoniste.

La galerie de personnages que Foenkinos nous donne est large et caractérisé par personnages très complexes: on ne trouve pas des “flat characters”, sauf Alexander, le mari di Charlotte, qui a un rôle secondaire dans le texte. Charlotte Salomon, la protagoniste, est une jeune femme tourmenté par son passé et persécutée sans relâche par la menace nazie; elle est le seule personnage dont l’auteur décrit toute la vie. Franziska, sa mère, réincarne la figure de sa petite sœur, Charlotte. En effet, les deux ont le désir de mettre fin à leur vie, les deux considérent le suicide comme “une perfection dans la violence”. Albert et Paula, le père et la belle-mère de Charlotte, représentent deux parents navré par les événements et par l’ impossibilité de comprendre la souffrance de Charlotte, depuis l’adolescence: ils sont deux figures aimables mais impuissants face à la domination naziste qui s’étend sans cesse. On rétrouve la même souffrance aussi dans les grand parents de Charlotte, mais ici elle est amplifié, il sont deux vieux usés par les nombreuses tragédies qui ont marqué leur vies. En contraste avec ces personnages, on trouve Alfred et Ottilie Moore. Le premier est le  jeune professeur de musique de Paula, dont Charlotte tombe amoureuse, et qui sera son inspiration pour la création de son œuvre la plus celèbre: “Vie? ou Théâtre?”. IL est un homme créatif et extravagant, il arrive dans la vie de Charlotte et s’éloigne, léger comme l’air, presque indifférent à l’amour qu’elle lui démontre. Ottilie, une femme agée qui vient des états- Units, elle est une philantrope qui prend à cœur la cause des juifs et les accueille dans sa villa à Villefranche-sur-Mer, en Côte d'Azur. Elle joue en rôle essentiel  dans la vie artistique de Charlotte, parce que lui donne protection et paix tandis qu'en Allemagne l'extermination nazie fait rage. Je me suis pris d’affection aussi pour le doctor Moridis, à qui Charlotte donne son œuvre, en disant: “C’est  toute ma vie”. Pendant qu’elle vie à l’Ermitage, la villa d’Ottilie, il agit comme une figure paternelle et lui recommandre de peindre, de ne pas décher son talent immense.

Le style de Foenkinos est très simple, mais c’est très intéressant la choix d’écrire en Psaumes. Ils ne rendent pas la lecture plus lente, au contraire ils donnent aux lecteurs la possibilité de s’arrêter quand ils veulent et les pages défilent sans problème. J’ai trouvé admirable la recherce effectué par Foenkinos, qui a déterré une histoire fascinant et bouleversant au même temps. Cependant les innombrables morts, c’est un roman génial et bien écrit, qui nous emmène dans l’immortelle tragédie de l’Olocauste, qui nous ne permet pas d’oublier la brutalité qui a pris possession des hommes et qui a conduit à un des plus grands massacres de l’histoire. À réfléchir.
                                                                                                                                                                         Alice Lanzo II D ESABAC

 




Charlotte” a été traduit en italien par Elena Cappellini








Silvia Gandini: Le Palais des Papes à Avignon






LE PALAIS DES PAPES


Situé à Avignon, le Palais des Papes est la plus grande des constructions gothiques du Moyen Âge.


Il a été la résidence pontificale pendant le XIVe siècle, sous la Papauté D’Avignon.

 Il est le fruit, pour sa construction et son décor, du travail conjoint des meilleurs architectes français, Pierre Peysson et Jean du Louvres, dit de Loubières, et des plus grands fresquistes de l'école siennoise, Simone Martini e Matteo Giovannetti et. De plus la bibliothèque pontificale d'Avignon était la plus grande d'Europe à l'époque avec 2 000 volumes. 

Dans sa structure on peut voir tours qui sont :
1- tour de Trouillas : où, sous le pontificat de Clément VI, fut incarcéré Cola di Rienzo pendant treize mois.
2- tour des Latrines ou de la Glacière : Au sommet de la tour se trouvait le logement du Capitaine du palais.
3- tour des Cuisines
4- tour Saint-Jean
5- tour de l'Étude
6- tour des Anges ou tour du pape
7- tour du Jardin
8- tour de la Garde-Robe : qui est une construction du palais neuf de Clément VI directement accolée au sud de la tour des Anges.
9- tour Saint-Laurent
10- tour de la Gache (derrière)
11- tour d'angle ou des Grands Dignitaires (dessous)
12- tour de la Campane : C'est là que logeait le Maître d'Hôtel du pape. Il accédait à ses appartements par la galerie haute du cloître qui avait été décorée a tempera par Matteo Giovanetti

A l’intérieur il y a les salles principales :

1.    La salle des gardes :

·         Au-dessus de celle-ci, se trouve l'ancienne chambre du Trésorier, qui possède plusieurs portes et permet d'offrir à son occupant une agréable vue.

·         La pièce dite : « le Cubiculaire », l'une des plus belles pièces du Palais, qui a été habitée par le cubiculaire du Pape Clément VI, Bernard de Saint-Étienne.

2.    L'aile du Conclave possède la salle du Conclave qui fut autrefois l'appartement des hôtes. Le  roi d'Aragon, Louis II de Bourbon, les ducs d'Orléans, y ont séjourné.

3.    Cette salle communique avec le grand Tinel qui désigne l'ancien grand réfectoire ou salle des festins. Cette pièce, aux proportions impressionnantes, a était aussi utilisée lors des conclaves.

4.    Au-dessous de la salle du Conclave se trouve la « Paneterie », qui servait à l'époque pour la préparation des repas de la cour et des pauvres.

5.    Encore au-dessous, au niveau le plus bas, le « grand cellier », ancienne cave creusée dans le rocher.

6.    Enfin, la salle de la « Grande audience » appelée aussi Tribunal de la Rota (tribunal des causes apostoliques dont les jugements étaient sans appel), chef-d'œuvre de Jean du Louvres. À la mort de Clément VI, Matteo Giovanetti avait réalisé sur le mur nord de sa travée orientale, ses deux voûtains et la moitié du mur est, une impressionnante série de fresques figurant le « Jugement Dernier ». Elles furent détruites par les militaires en 1822.

Le studium de Clément VI ou chambre du Cerf, c'est l'une des plus célèbres salles du palais grâce à sa décoration exceptionnelle. Ce studium a été voulu par Clément VI et porte depuis longtemps le nom de       «Chambre du Cerf » à cause d'une chasse peinte sur son mur occidental.

Dominique Vingtain, qui fut conservatrice du palais des papes, soutient l'intervention de plusieurs peintres faisant partie d'un atelier franco-italien et placés sous le direction de Mateo Giovanetti et elle dit :

« Les peintures de la chambre du cerf témoignent de la volonté de Clément VI de faire réaliser une composition incomparable relevant d'un goût nouveau pour un naturalisme qui ne connaissait pas d'équivalent que ce soit à Avignon ou ailleurs. »

Pour elle le choix de l'iconographie a été du commanditaire qui voulait se présenter comme un seigneur. Selon le docteur Gabriel Colombe les personnages représenté ne pouvaient être que des parents du pape et a vu chez l’adulte le portrait de Guillaume II Roger de Beaufort, frère du pape, et chez l’adolescent qui lui fait face, celui de son fils Guillaume III, futur vicomte de Turenne. 

Ne pouvait pas manquer une Grande Chapelle, qui a été édifiée sous Clément VI et dédiée aux apôtres Pierre et Paul. Elle fut achevée après quatre années de travaux et ils ont construit une nef exceptionnelle. 

Enfin, à l’extérieur il y a les cours :

1.       La Cour d'Honneur

2.       La cour du cloître



 Silvia Gandini, VD



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