Aujourd'hui je souhaite dédier une chanson
à mes élèves
à mes élèves
aux âme sensibles ...
à ceux qui croient être les seuls à fatiguer ...
à ceux qui tombent malades
à la première vérification orale ou écrite ...
rappelez-vous que
"les jours que"
vous gaspillez
"ne reviendront pas"
soyez heureux, prenez
"la vie en direct ... et
soufflez sur les braises !"
Entre les têtes en gigue
et les coeurs à la Java
les jours que je gaspille
ils ne reviendront pas
entre le bonheur des autres
et pis les nuages dans ma cour
j'veux pas savoir à qui la faute
j'veux juste que ce soit mon tour
je veux de la vie en direct
pas juste derrière mes paupières
j'veux de la lumière de comète
pour me réchauffer l'hiver
je veux rire à en pleurer
et puis pleurer de rire
me croire arrivé
pour encore repartir
je veux des yeux étincelles
de la musique sur la langue
je veux décorer le réel
pour qu'enfin il me ressemble
Puisque la vie nous tue
chaque jour à petites doses
non c'est clair, je ne veux plus
d'un présent monochrome
Refrain
alors je souffle sur les braises
pour que le noir se consume
que la lumière me bouscule
et qu'elle éclaire tous ceux qui s'allument
j'embrasse l'ivresse
sans gêne sur la bouche
et puis je mords le temps qui reste
puisqu'il est à mes trousses
non je n'ai plus peur
des histoires qu'on raconte
s'il existe, le vrai malheur
qu'il vienne, nous ferons nos comptes
je veux de la peine en dormance
et des souvenirs en continu
je veux marcher comme d'autres dansent
me retrouver à corps perdu
la pénombre dans ma tête
ne demande qu'à éclater
je lui promet des jours de fête
et du bonheur à emporter
refrain
j'ai la tête en gigue
et le coeur à la java
mes sourires se distillent
sur les visages devant moi
entre maintenant et demain
ya tant d'éternité
Je tiens le bonheur par la main
et je ne vais plus l'échapper
demain a mon réveil
je serai rendu vieux
en attendant le jour se lève
et brille à m'allumer les yeux
et les coeurs à la Java
les jours que je gaspille
ils ne reviendront pas
entre le bonheur des autres
et pis les nuages dans ma cour
j'veux pas savoir à qui la faute
j'veux juste que ce soit mon tour
je veux de la vie en direct
pas juste derrière mes paupières
j'veux de la lumière de comète
pour me réchauffer l'hiver
je veux rire à en pleurer
et puis pleurer de rire
me croire arrivé
pour encore repartir
je veux des yeux étincelles
de la musique sur la langue
je veux décorer le réel
pour qu'enfin il me ressemble
Puisque la vie nous tue
chaque jour à petites doses
non c'est clair, je ne veux plus
d'un présent monochrome
Refrain
alors je souffle sur les braises
pour que le noir se consume
que la lumière me bouscule
et qu'elle éclaire tous ceux qui s'allument
j'embrasse l'ivresse
sans gêne sur la bouche
et puis je mords le temps qui reste
puisqu'il est à mes trousses
non je n'ai plus peur
des histoires qu'on raconte
s'il existe, le vrai malheur
qu'il vienne, nous ferons nos comptes
je veux de la peine en dormance
et des souvenirs en continu
je veux marcher comme d'autres dansent
me retrouver à corps perdu
la pénombre dans ma tête
ne demande qu'à éclater
je lui promet des jours de fête
et du bonheur à emporter
refrain
j'ai la tête en gigue
et le coeur à la java
mes sourires se distillent
sur les visages devant moi
entre maintenant et demain
ya tant d'éternité
Je tiens le bonheur par la main
et je ne vais plus l'échapper
demain a mon réveil
je serai rendu vieux
en attendant le jour se lève
et brille à m'allumer les yeux
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