jeudi 22 janvier 2015

Sara La Rosa, II D ESABAC : saggio breve "L’Amitié : Qu’un ami véritable ami est une douce chose !"





saggio breve

Dopo avere analizzato l’insieme dei documenti, formulate un saggio breve in riferimento al tema posto (circa 300 parole ).

L’Amitié : Qu’un ami véritable ami est une douce chose !

  ( Les deux amis  La Fontaine )







’L’amitié est une âme seule qui vit dans deux corps ‘’. Je veux commencer cet essai bref par cette phrase d’Aristote qui, selon moi, explique parfaitement le vrai sens de l’amitié.

Mais comment  peut-on trouver un ami ? Comment peut-on  le reconnaître ?
Personne ne peut nous aider, tout dépend de nous, nous seuls, nous pouvons  le comprendre. Il n’y pas de raison pour laquelle deux personnes sont amis, mais seulement parce qu’ils sont faits comme ça et, comme affirme Montaigne, ‘’parce que c’était lui, parce que c’était moi’’.
Et oui, ce sont bien vraies les affirmations de François de la Rochefoucauld selon lesquels l’amitié est ‘’une force inexplicable et fatale’’ qui conduit tous les hommes à chercher quelqu’un avec qui partager sa propre vie. Tous ont besoin d’avoir un ami et cela parce que l’amitié est ‘’un échange de bons offices’’, dans lequel nous nous préoccupons l’un de l’autre sans attendre rien en échange, mais au contraire en apprenant qu’il y a toujours quelque chose à ‘’gagner’’, grâce à ce rapport, même s’il ne s’agit pas d’ une chose matérielle.

Dans l’amitié il n’y a pas un amant ou une personne aimée, mais les deux sont sur le même plan: l’un veut seulement le mieux pour l’autre. Donc un ami est essentiel dans notre existence: c’est celui qui est toujours avec nous, dans les moments heureux mais surtout dans les plus difficiles qui, comme exprime La Fontaine, cherche à "nous découvrir’’ dans l’intérieur, à comprendre ‘’les besoins au fond de notre cœur’’, qui ne nous abandonnent jamais. Oui, une véritable amitié est à jamais: j’aime beaucoup cette expression en français, ‘’à jamais’’, c’est-à-dire toujours jusqu’à la fin, comme dans la chanson de Antonello Venditti, ‘’sempre al tuo fianco’’ parce qu’avec un ami ‘’posso dimenticare il male in questo gioco duro’’, qui est la vie.

Et enfin l’amitié, comme dans le tableau de Matisse, signifie se tenir par la main en faisant une ronde, dans laquelle personne ne doit se perdre, mais en fatiguant ensemble pour rester unis et créer une danse, la plus belle de l’univers, celle de l’amitié qui implique tous sans distinctions: femmes, hommes, enfants, adultes, jeunes, vieux.



Voilà pourquoi  on pourrait définir l’amitié comme une fleure précieuse qu’on doit cultiver avec attention parce que les amis sont les frères que l’on choisit.

Sara La Rosa       II D ESABAC




Au demeurant, ce que nous appelons ordinairement amis et amitiés, ce ne sont qu'accointances et familiarités nouées par quelque occasion ou commodité, par le moyen de laquelle nos âmes s'entretiennent. En l'amitié de quoi je parle, elles se mêlent et confondent l'une en l'autre, d'un mélange si universel qu'elles effacent et ne retrouvent plus la couture qui les a jointes. Si on me presse de dire pourquoi je l'aimais, je sens que cela ne se peut exprimer, qu'en répondant : « Parce que c'était lui, parce que c'était moi. »
Il y a, au-delà de tout mon discours, et de ce que j'en puis dire particulièrement, ne sais quelle force inexplicable et fatale, médiatrice de cette union. Nous nous cherchions avant que de nous être vus, et par des rapports que nous oyions l'un de l'autre, qui faisaient en notre affection plus d'effort que ne porte la raison des rapports, je crois par quelque ordonnance du ciel ; nous nous embrassions par nos noms. Et à notre première rencontre, qui fut par hasard en une grande fête et compagnie de ville, nous nous trouvâmes si pris, si connus, si obligés entre nous, que rien dès lors ne nous fut si proche que l'un à l'autre. Il écrivit une satire latine excellente, qui est publiée, par laquelle il excuse et explique la précipitation de notre intelligence, si promptement parvenue à sa perfection. Ayant si peu à durer, et ayant si tard commencé, car nous étions tous deux hommes faits, et lui plus de quelques années, elle n'avait point à perdre de temps et à se régler au patron des amitiés molles et régulières, auxquelles il faut tant de précautions de longue et préalable conversation. Celle-ci n'a point d'autre idée que d'elle-même, et ne se peut rapporter qu'à soi. Ce n'est pas une spéciale considération, ni deux, ni trois, ni quatre, ni mille : c'est je ne sais quelle quintessence de tout ce mélange, qui ayant saisi toute ma volonté, l'amena se plonger et se perdre dans la sienne ; qui, ayant saisi toute sa volonté, l'amena se plonger et se perdre en la mienne, d'une faim, d'une concurrence pareille. Je dis perdre, à la vérité, ne nous réservant rien qui nous fût propre, ni qui fût ou sien, ou mien.

Les Essais, livre Ier, chapitre XXVIII - Montaigne









Nous nous plaignons quelques fois de nos amis pour justifier par avance de notre légèreté.
L’amitié la plus désintéressée n’est qu’un trafic où notre amour propre se propose toujours quelque chose à gagner.
Ce que les hommes ont nommé amitié n’est qu’une société, qu’un ménagement réciproque d’intérêts, et qu’un échange de bons offices ; ce n’est enfin qu’un commerce où l’amour-propre se propose toujours quelque chose à gagner.

François de La Rochefoucauld, Maximes et Réflexions diverses.






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Deux vrais amis vivaient au Monomotapa
L’un ne possédait rien qui n’appartînt à l’autre.
Les amis de ce pays-là
Valent bien, dit-on, ceux du nôtre.
Une nuit que chacun s’occupait au sommeil,
Et mettait à profit l’absence du soleil,
Un de nos deux amis sort du lit en alarme ;
Il court chez son intime, éveille les valets
Morphée avait touché le seuil de ce palais.
L’ami couché s’étonne, il prend sa bourse, il s’arme ;
Vient trouver l’autre, et dit : « Il vous arrive peu
De courir quand on dort ; vous me paraissez homme
A mieux user du temps destiné pour le somme.
N’auriez-vous point perdu tout votre argent au jeu,
En voici. S’il vous est venu quelque querelle,
J’ai mon épée, allons. Vous ennuyez-vous point
De coucher toujours seul ? Une esclave assez belle
Etait à mes côtés : voulez-vous qu’on l’appelle ?
- Non ; dit l’ami, ce n’est ni l’un ni l’autre point
Je vous rends grâce de ce zèle.
Vous m’êtes en dormant un peu triste apparu ;
J’ai craint qu’il ne fût vrai, je suis vite accouru.
Ce maudit songe en est la cause. »
Qui d’eux aimait le mieux ? que t’en semble, lecteur ?
Cette difficulté vaut bien qu’on la propose.
Qu’un ami véritable est une douce chose !
II cherche vos besoins au fond de votre cœur ;
II vous épargne la pudeur
De les lui découvrir vous-même.
Un songe, un rien, tout lui fait peur
Quand il s’agit de ce qu’il aime.



La Fontaine, « Les deux amis », Fables, livre VIII.




Stare insieme a te è stata una partita,
va bene hai vinto tu, e tutto il resto è vita.
Ma se penso che l'amore è darsi tutto dal profondo
in questa nostra storia sono io che vado a fondo.

Ci vorrebbe un amico
per poterti dimenticare,
ci vorrebbe un amico
per dimenticare il male,
ci vorrebbe un amico
qui per sempre al mio fianco,
ci vorrebbe un amico
nel dolore e nel rimpianto.

Amore, amore illogico, amore disperato,
lo vedi sto piangendo? ma io ti ho perdonato.
E se amor che a nullo ho amato,
amore, amore mio perdona
in questa notte fredda mi basta una parola.

Ci vorrebbe un amico
per poterti dimenticare,
ci vorrebbe un amico
per dimenticare il male,
ci vorrebbe un amico
qui per sempre al mio fianco,
ci vorrebbe un amico
nel dolore e nel rimpianto.

Ci vorrebbe un amico
per poterti dimenticare,
ci vorrebbe un amico
per dimenticare tutto il male,
ci vorrebbe un amico
qui per sempre al mio fianco,
ci vorrebbe un amico
nel dolore e nel rimpianto.

vivere con te è stata una partita
il gioco è stato duro, comunque sia finita
ma sarà la notte magica o forse l'emozione
io mi ritrovo solo davanti al tuo portone.

Ci vorrebbe un amico
per poterti dimenticare,
ci vorrebbe un amico
per dimenticare il male,
ci vorrebbe un amico
qui per sempre al mio fianco,
ci vorrebbe un amico
nel dolore e nel rimpianto. Ci vorrebbe un amico....


Antonello Venditti Ci vorrebbe un amico »






La Danse est un tableau d’Henri Matisse réalisé en 1909. Ce tableau est une commande du collectionneur russe Chtchoukine, grand amateur de l’art français du début du XXe siècle et qui permettra à la Russie de découvrir très tôt les avant-gardes françaises.


















1 commentaire:

  1. Merveilleux travail. J'ai aimé l'interprétation du tableau de Matisse.

    Paolo II D

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