vendredi 14 avril 2017
samedi 8 avril 2017
François Béranger: "Nous aussi nous sommes un cas"
François Béranger
Nous sommes un cas, nous sommes un cas
Un cas pathologique
Nous sommes un cas, nous sommes un cas
Un cas anachronique
Nous avons bien trop tardé
A faire nous aussi du sud-américain
Nous avons bien trop tardé
A grossir les rangs de tous les faux indiens
Quand on fait de la musique
Faut avoir l'esprit pratique
Il faut savoir exploiter
Le goût immodéré
Des gens pour l'exotique
Surtout pas se mettre en tête
Originalité et authenticité
Aïe! Aïe! Aïe! Aïe!
Voilà les grands mots lâchés
Aïe! Aïe! Aïe! Aïe!
Si on fait dans les idées
On va sûrement être exclus
De la fraternité des chanteurs à succès
A la place d'un tas de dollars
On va tout juste avoir
Sifflets et quolibets
Nous sommes un cas, nous sommes un cas
Un cas pathologique
Nous sommes un cas, nous sommes un cas
Un cas anachronique
La musique des indiens
Ou celle des mexicains
Ou celle des colombiens
Ça nous dit seulement misère
Sécheresse de le terre
Pouvoir des militaires
Peuples écartelés
Villages abandonnés
Bidonvilles surpeuplés
Avec plein d'enfants bien sous-alimentés
Et les prisons infernales
Ou sévissent tortures
Carnages et pourriture
Aïe! Aïe! Aïe! Aïe!
C'est pas ça qu'il faudrait dire
Aïe! Aïe! Aïe! Aïe!
On ne va pas s'en sortir
On ne va pas réussir
A faire la chanson
Qui donne envie de partir
La chanson publicitaire
Pour remplir les charters
De joyeux vacanciers
Nous sommes un cas, nous sommes un cas
Un cas pathologique
Nous sommes un cas, nous sommes un cas
Un cas anachronique
A travers cette chanson
Complètement débile
Où notre esprit fragile
S'est donné du bon temps
On voulait simplement
Dire salut en passant
Aux peuples écartelés
Aux villages abandonnés
Aux bidonvilles surpeuplés
Avec plein d'enfants bien sous-alimentés
Et aux prisons infernales
Ou sévissent tortures
Carnages
et pourriture
Nous aussi, nous sommes un cas ...
Le seul lycée classique ESABAC Italien !!!
mardi 4 avril 2017
jeudi 30 mars 2017
"Les règles du jeu" di C. Bories (2015)
SYNOPSIS
Lolita n’aime pas
sourire. Kevin ne sait pas se vendre. Hamid n’aime pas les chefs. Thierry parle
wesh. Ils ont vingt ans. Ils sont sans diplôme. Ils cherchent du travail.
Pendant six mois, les coachs d’un cabinet de placement vont leur enseigner le
comportement et le langage qu’il faut avoir aujourd’hui pour décrocher un
emploi. A travers cet apprentissage, le film révèle l’absurdité de ces
nouvelles règles du jeu.
mardi 28 mars 2017
Antoine Leiris : Lettre ouverte aux asssassins du Bataclan
Antoine Leiris a publié cette lettre ouverte sur Facebook après la mort de
sa femme, Hélène Muyal Leiris le 13 novembre 2015, assassinée au
Bataclan.
Un témoignage
bouleversant d'un homme qui perd la femme de sa vie, la mère de son enfant, une
déclaration d'amour d'un homme ordinaire qui aime au delà de tout.
Vendredi soir vous
avez volé la vie d’un être d’exception, l’amour de ma vie, la mère de mon fils,
mais vous n’aurez pas ma haine. Je ne sais pas qui vous êtes et je ne veux pas
le savoir, vous êtes des âmes mortes. Si ce dieu pour lequel vous tuez aveuglément
nous a fait à son image, chaque balle dans le corps de ma femme aura été une
blessure dans son cœur.
Alors non je ne vous
ferai pas ce cadeau de vous haïr. Vous l’avez bien cherché pourtant mais
répondre à la haine par la colère, ce serait céder à la même ignorance qui a
fait de vous ce que vous êtes. Vous voulez que j’aie peur, que je regarde mes
concitoyens avec un œil méfiant, que je sacrifie ma liberté pour la sécurité.
Perdu. Même joueur joue encore.
Je l’ai vue ce matin.
Enfin, après des nuits et des jours d’attente. Elle était aussi belle que
lorsqu’elle est partie ce vendredi soir, aussi belle que lorsque j’en suis
tombé éperdument amoureux il y a plus de douze ans. Bien sûr je suis dévasté
par le chagrin, je vous concède cette petite victoire, mais elle sera de courte
durée. Je sais qu’elle nous accompagnera chaque jour et que nous nous
retrouverons dans ce paradis des âmes libres auquel vous n’aurez jamais accès.
Nous sommes deux, mon
fils et moi, mais nous sommes plus fort que toutes les armées du monde. Je n’ai
d’ailleurs pas plus de temps à vous consacrer, je dois rejoindre Melvil qui se
réveille de sa sieste. Il a 17 mois à peine, il va manger son goûter comme tous
les jours, puis nous allons jouer comme tous les jours et toute sa vie ce petit
garçon vous fera l’affront d’être heureux et libre. Car
non, vous n’aurez pas sa haine non plus.
Le livre

vendredi 24 mars 2017
Alice Prestint et Federico Podano : commentaire dirigé : Jean-Marie Le Clézio "Désert"

Federico Podano III D ESABAC
BAC BLANC : commentaire
dirigé.
COMPRÉHENSION
1)
Zora, la propriétaire du magasin, quel type de personnage
incarne-t-elle ?
Zora représente le vrai antagoniste dans cet extrait : brutale et
impitoyable, elle exploite de jeunes filles abandonnées (qui n’ont personne,
donc, qui puisse les défendre) en les obligeants avec la violence à travailler
pour à un rythme insoutenable. À travers les yeux de Lalla, qui marque la
différence entre sa peau et celle de la « femme pâle », on comprend
aussi que Zora est pour elle l’inconnu, le différent.
2)
Quel rôle, la canne, joue-t-elle ?
La canne est l’instrument dont Zora a besoin pour faire vivre les fillettes
dans la peur et les empêcher de se révolter contre elle et leurs conditions de
travail. En fait, Lalla gagne la liberté quand elle décide de défendre Mina
lorsqu’elle est en train d’être frappée, esquive le coup de canne de Zora et
ensuite casse la baguette ; par conséquent, on peut dire que cet objet
symbolise l’oppression exercée sur les filles.
3)
Comment peut-on expliquer la réaction de Lalla ?
Lalla éprouve une forte pitié pour les autres filles qui travaillent pour
Zora : elle ne peut pas supporter qu’elle les frappe et, chaque fois que
cela arrive, « elle voudrait crier et frapper à son tour sur Zora ».
Comme elle est plus âgée que les autres, elle ne reçoit pas de coups, mais en même
temps elle a l’instinct de les protéger et de s’enfuir elle-même de cette
situation ; c’est pour cette raison qu’un jour elle n’en peut plus et
réagit à la violence de Zora.
INTERPRÉTATION
1)
Dehors, Lalla éprouve un sentiment de liberté. En quoi consiste pour elle
le bonheur ?
Dès qu’elle s’est enfuie de l’oppression de Zora, Lalla n’a plus personne
qui la force à travailler pendant des heures dans une grande salle sombre et
peut enfin se reposer et utiliser son temps comme elle préfère. Le bonheur,
donc, consiste à redécouvrir les petits plaisirs qu’offre la nature : le
soleil, les mouvements des nuages, le son des guêpes, l’observation des petits
animaux et des herbes qui tremblent dans le vent, les bruits minuscules qu’elle
avait oubliés.
2)
Lalla affirme ses valeurs et son identité en s’opposant à Zora. Comment
s’expriment, tout au long de l’extrait, cette force, cette détermination que
Lalla a découvertes en elle ?
Au début, il est évident que Lalla craint Zora : la sensation de son
regard sur elle lui suffit pour terminer sa pause de travail et, quand leurs
yeux se croisent, elle ressent un choc ; sa colère n’est encore qu’ «une
étincelle ». En voyant que la brutalité de Zora n’épargne pas même les
filles les plus jeunes, peu à peu son indignation croît et seulement la
nécessité d’argent la bloque. C’est l’épisode de Mina, une enfant « toute
maigre et chétive », à provoquer enfin la réaction de Lalla : avec
une énergie et une détermination nouvelles, qu’on n’aurait pas imaginées au
début de l’extrait, elle réussit à arrêter la violence de Zora avec ses mots
(« Ne la battez pas ! ») et ses gestes (esquiver et rompre la canne),
ce qui lui fait gagner sa liberté.
RÉFLEXION PERSONNELLE
Lalla se découvre et s’affirme au contact du monde.
Essayez
de développer ce thème avec une réflexion personnelle,
en faisant référence aux œuvres littéraires que vous avez lues.
(300 mots environ).
Chacun de sa propre façon, la plupart
des hommes partagent la réalité en deux grands univers : l’intérieur et
l’extérieur, soi-même et les autres. Et bien que très probablement le monde
puisse continuer facilement à vivre sans nous, on ne peut pas vraiment dire le
contraire.
Sans cesse, dès le moment où on sort de
chez nous, on est obligés de faire face aux situations les plus différentes
pendant qu’on achève nos affaires quotidiennes ; mais enfin, c’est la
qualité des interactions avec les autres à déterminer nos pensées, nos
émotions, nos découvertes. D’abord, les rencontres constituent donc un
processus interminable qui nous change lentement grâce au contact direct avec
la réalité en dehors de nous.
En littérature, la valeur formative de
la rencontre est exaltée par de nombreuses œuvres. Un exemple célèbre peut être
Le Petit Prince d’Antoine de
Saint-Exupéry, dont le jeune protagoniste, avec un simple dessin, arrive à
démontrer involontairement au narrateur qu’au-delà de son imagination existent
autant de possible points de vue que des gens ; en conséquence, un chapeau
peut devenir un serpent qui a mangé un éléphant, avec un effort créatif.
Mais est-ce qu’on peut dire, donc, de
pouvoir à un certain point nous isoler et continuer tous seuls notre parcours
de croissance personnelle ? Pas vraiment. Même un film ne manque pas de
nous emmener dans des lieux inconnus où des personnages vivent, éprouvent des
émotions, font des expériences que vraisemblablement on ne connaissait pas. Et
de combien d’occasions et de vies on s’est enrichis à la fin d’un livre ?
La poétesse Emily Dickinson a passé une grande partie de sa vie en isolement,
mais on lui reconnaît un âme extrêmement sensible ; dans une de ses
poésies, This is my letter to the World,
elle demande aussi au monde de ne pas juger son choix trop durement.
La seule façon qu’on a de grandir, de
découvrir des côtés toujours nouveaux de notre personnalité, c’est de les
chercher à l’extérieur de nous, directement ou pas.
Alice Prestint III D ESABAC
BAC BLANC : commentaire dirigé.
COMPRÉHENSION
1. Zora, la propriétaire du magasin, quel
type de personnage incarne-t-elle?
Zora, la propriétaire du magasin, se
montre comme l’emblème de l’avidité et de la cruauté. Elle incarne l’idéal du
parfait exploiteur, tirant un profit abusif des jeunes filles qui cherchent
désespérément à gagner de l’argent pour leurs pauvres familles. Mais Zora est
aussi un tyran, exerçant son autorité de façon despotique: elle est capable
juste de s’imposer sur les plus faibles avec l’utilisation de la violence. En
effet, quand Lalla casse sa canne, “alors c'est la peur qui déforme le visage
de la grosse femme”. C'est pour cette raison qu'on peut affirmer que c'est la
lâcheté, à côté de la méchanceté, le trait qui la caractérise le plus, comme
dit Lalla même (“Lâche! Méchante
femme!”).
2. Quel rôle, la canne, joue-t-elle?
La canne est l’instrument grâce auquel
Zora peut légitimer son pouvoir et son autorité sur les filles: elle représente
le sceptre de sa tyrannie, sa force, sa puissance. La canne est le seul élément
qui peut rendre Zora redoutable aux yeux des jeunes filles “maigres et
craintives”, car l’autorité qu'elle exerce sur elles est fondée uniquement sur
un aspect: la peur. Et la canne, emblème de la violence, réussit à faire taire
les filles et à remplir leurs coeurs de terreur. Quand Zora perd sa canne, son
sceptre, elle perd aussi toute autorité, elle n’a plus de légitimité, elle est
au même niveau que les filles. Et
alors elle expérimente la peur sur soi-même.
3. Comment peut-on expliquer la réaction
de Lalla?
La réaction de Lalla est celle de
quelqu'un qui n'en peut plus, de quelqu'un dont le niveau maximum d’endurance a
été abondamment dépassé. Lalla, dans un premier moment, cherche à supprimer sa
colère à l’intérieur de soi-même, mais à la fin elle sort forte et violente.
Peut-être Lalla a-t-elle décidé d'intervenir quand elle a compris qu'être une
spectatrice muette d'une injustice est équivalent à la commettre. Peut-être se
sentait-elle complice d'un crime pour elle si abominable. Et alors elle a été
courageuse, elle a ouvert la bouche et elle a dénoncé l’injustice subie par ses
copines, trop craintives pour se révolter contre la dictatrice Zora.
INTERPRÉTATION
1. Dehors, Lalla éprouve un sentiment de
liberté. En quoi consiste pour elle le bonheur?
Dehors, Lalla retrouve le bonheur dans
toutes les manifestations de la nature, même dans les plus simples et banales,
comme les nuages “qui glissent à l’envers”. La nature peut être sa seule source
de bonheur, parce qu'elle est pure, innocente et généreuse: elle produit ses
fruits pour les donner aux hommes, sans demander une récompense. Au contraire,
les hommes, et dans ce cas spécifique Zora, sont dominés par l’égoïsme et
l’avidité, et exploitent les autres pour en tirer un profit personnel. Pour
Lalla, le bonheur est étroitement lié à la liberté, qu'elle retrouve seulement
dehors, “à la lumière du soleil”, en contraste avec “la grande salle sombre”:
la lumière apporte la vie, l’espoir, la liberté, le bonheur; alors que
l’obscurité de la salle apporte la douleur, l’oppression, la désespérance, la
mort.
2. Lalla affirme ses valeurs et son
identité en s’opposant à Zora. Comment s’expriment, tout au long de l’extrait,
cette force, cette détermination que Lalla a découvertes en elle?
Lalla, tout au long de l’extrait,
grandit moralement et spirituellement. En effet, d’abord, Lalla n’a pas le
courage de contraster Zora; au contraire, elle est victime de l’autorité de la
femme (“...elle reprend aussitôt le travail”). Au fur et à mesure, Lalla
commence à devenir consciente de l’injustice et, même si elle ne réussit pas encore
à se révolter contre Zora, cherche à se venger (“...elle fait de travers
quelques noeuds dans le tapis rouge”). À la fin de l’extrait, Lalla réussit à
faire sortir toute la force et toute la détermination qu'elle a découvertes en
elle et qu'elle ne croyait pas posséder. Elle se révolte, dénonce l’injustice
et s'en va, en échappant à l’oppression.
RÉFLEXION
PERSONNELLE
Lalla se découvre et s’affirme au contact du monde.
Essayez
de développer ce thème avec une réflexion personnelle,
en faisant référence aux œuvres littéraires que vous avez lues.
(300 mots environ).
Rencontres: comme Lalla on se découvre et l’on s’affirme
au contact du monde.
Le contact de l’homme avec les autres,
avec le monde, avec la société, est indispensable: comme dit Aristote, l’homme
est un “ζώον πολιτικόν”, un animal social, et celui qui est
content dans sa solitude est soit un monstre soit un dieu. Les rencontres qu'on
a avec les autres ont la capacité et le but de former notre caractère et de
nous changer, pas toujours pour le mieux.
Par exemple, pour Rousseau, aussi bien
que pour William Blake, la rencontre avec le monde est source de corruption,
contamination et régression. C'est le cas de Frankenstein dans le roman
homonyme de Mary Shelley, qui, mis au contact avec la société, apprend à
utiliser la violence et à tuer; ou bien c'est le cas de Jugurtha dans Bellum Jugurthinum de Salluste, qui, un
fois entré en relation avec l’Empire Romain, s’abandonne à la corruption.
Mais certaines fois, au contraire, les
rencontres avec les autres et le contact direct avec le monde peuvent nous
faire grandir spirituellement et nous améliorer, en nous rendant plus forts. En
effet, les injustices subies, les méchancetés dites pour nous blesser, la
cruauté et l’indifférence du monde à nos souffrances, l’envie des autres pour
ce que nous avons, sont tous des éléments qui nous permettent de découvrir à
l’intérieur de nous-mêmes une force que nous ne pensions pas avoir. Et alors
nous apprenons à nous défendre, à nous révolter contre les injustices, à nous
lever, après une chute, encore plus forts et plus prêts à nous battre dans la
grande jungle de la société.
mercredi 22 mars 2017
"Lettre sur l'Esabac à l'usage des voyants ... mais aussi des malvoyants" ou comment s'inscrire à l'Université en France
Aujourd'hui Diderot
m'a bien inspiré ...
"Lettre sur l'Esabac
à l'usage des voyants ...
mais aussi des malvoyants"
Comment s'inscrire à l'Université en France ?
Il faut dire qu'il suffirait de quelques petites recherches sur google avec ses mots
ESABAC inscription université française
et vous allez retrouver plein de suggestions
en français et en italien
En voici un exemple:
et après
et encore
et enfin si vous avez encore des difficultés
Il vaut mieux acheter de bonnes lunettes
ou une loupe
dimanche 19 mars 2017
FRANCETHÉÂTRE Calais Bastille : Les chansons 2
1. L’IMMIGRATION, UN PHÉNOMÈNE MILLÉNAIRE
De nos jours, il est beaucoup question dans les médias de l’immigration et
des problèmes liés à l’accueil des immigrés. Certains parlent de l’immigration
comme s’il s’agissait d’un phénomène spécifque à notre époque. Mais en réalité,
le phénomène migratoire n’est pas nouveau. En effet, les migrations sont une
constante dans l’histoire de l’Humanité. Avant l’apparition des moyens de
transport modernes, les migrations étaient essentiellement régionales ; le plus
souvent, les hommes quittaientleurs villages ou leur région d’origine pour
aller s’établir à quelques dizaines de ilomètres. Avec la mondialisation des
échanges et le développement de moyens de locomotion plus rapides, les
migrations ont changé d’échelle. Désormais, les migrants ne changent plus seulement
de région, mais quittent leur pays d'origine pour aller s’établir dans un autre
pays, un pays d'accueil
A. TYPOLOGIES DES MIGRATIONS
Migration décidée ou contrainte?
→ Migration décidée :
La migration est décidée quand elle se fait après une réfexion de la part
de la personne qui souhaite émigrer. Cette décision peut être motivée par la
volonté de trouver un travail dans un
autre pays, de poursuivre ses études ou de rejoindre un membre de sa famille
établi ailleurs. Dans ce cas, le déplacement
est généralement préparé à l’avance, il est souhaité et vise à améliorer les
conditions de vie du futur migrant.
→ Migration contrainte:
La migration est contrainte lorsqu’elle est motivée par un danger imminent
et non par un choix délibéré. Il peut s’agir d'une guerre ou d'un confit qui
représente un danger pour la vie de la
personne qui doit émigrer ou pour ses proches. Des régimes politiques
autoritaires qui répriment tout opposant à leur système, des risques climatiques
avérés qui obligent les populations à se déplacer pour se protéger, des persécutions
sociales contre les individus du fait de leurs origines ethniques, religieuses
ou de leurs orientations sexuelles peuvent également représenter une menace qui
oblige les populations à migrer.
La nature de l’immigration
→ Immigration légale:
Dans le cas d'une immigration légale, l’immigré est en possession d’un
document délivré par l’ambassade ou la
préfecture du pays d’accueil qui lui permet de séjourner légalement et librement dans celui-ci. Il
peut donc travailler ou étudier, tout en bénéfciant d'une couverture sociale et
de tous les avantages liés à son statut. Cette forme d’immigration est souvent
sélective. En effet, les pays choisissent les personnes qu’ils veulent
accueillir selon leurs propres critères : niveau de compétences, besoin de main
d’œuvre, nationalités...
→ Immigration clandestine
L'immigration clandestine concerne les habitants de pays pauvres cherchant
un meilleur niveau de vie dans les pays les plus riches. Elle concerne également
des immigrants politiques non reconnus
par le pays d'accueil. L'immigration clandestine se fait donc illégalement :
les clandestins prennent des risques importants pouvant mettre leur propre vie
en péril afn de rejoindre des pays aux conditions de vie meilleures. Ils
n'hésitent donc pas à tout abandonner pour «tenter l'aventure». Ils sont le
plus souvent aidés dans cette entreprise par des passeurs peu scrupuleux qui
demandent un prix exorbitant pour leur fournir les moyens de franchir les
obstacles naturels (mers, montagne, feuve) ou humains (poste frontière) dans
des conditions de sécurité extrêmement précaires.
Slimane
Le vide
C'est vide là
Dans toutes les
pièces là
Dans tous les cœurs
là
C'est plus la même là
C'est vide là
Où y'avait les rires
là
Où y'avait la fête là
Et ça fait mal là
Alors on danse encore
Sur les mêmes
musiques, les mêmes pas
On s'embrasse encore
plus fort
Comme si c'était là
la dernière fois
Aussi loin que tu
pars
Ton sourire en écho
Ton sourire en écho
Reste là sur ma peau
C'est vide là
Où y'avait l'amour là
Y'avait ce risque là
Suffisait d'une fois
Tu verras
Quand viendra mon
tour là
Je f'rai le bon choix
En souvenir de toi
Alors on danse encore
Sur les mêmes
musiques, les mêmes pas
On s'embrasse encore
plus fort
Comme si c'était là
la dernière fois
Aussi loin…
Gregory Lemarchal
SOS d'un terrien en detresse
Pourquoi je vis,
pourquoi, je meurs?
Pourquoi je ris,
pourquoi je pleure?
Voici le S.O.S
D'un terrien en détresse
J'ai jamais eu les
pieds sur terre
J'aimerais mieux être
un oiseau
J'suis mal dans ma
peau
J'voudrais mieux voir
le monde à l'envers
Si c'étaix plus beau
vu d'en haut
D'en haut
J'ai toujours
confondu la vie
Avec les bandes
dessinées
J'ai comme des envies
de métamorphoses
Je sens quelque chose
Qui m'attire
Qui m'attire
Qui m'attire vers le
haut
Au grand loto de
l'univers
J'ai pas tiré l'bon
numéro
J'suis mal dans ma
peau
J'ai pas envie d'être
un robot
Métro boulot dodo
Pourquoi je vis,
pourquoi je meurs?
Pourquoi je crie
pourquoi je pleure?
Je crois capter des
ondes
Venues d'un autre
monde
J'ai jamis eu les
pieds sur terre
J'aim'rais mieux être
un oiseau
J'suis mal dans ma
peau
J'voudrais mieux voir
le monde à l'envers
J'aim'rais mieux être
un oiseau
Dodo l'enfant do
Claudio Capéo
Un homme debout
Si je m'endors me
réveillerez-vous ?
Il fait si froid
dehors le ressentez-vous ?
Il fut un temps où
j'étais comme vous
Malgré toutes mes
galères je reste un homme debout
Priez pour que je
m'en sorte
Priez pour que mieux
je me porte
Ne me jetez pas la
faute
Ne me fermez pas la
porte
Oui je vis de jour en
jour
De squat en squat un
troubadour
Si je chante c'est
pour qu'on m'regarde,
Ne serait-ce qu'un
p'tit bonjour
J'vous vois passer
quand j'suis assis
Vous êtes debout,
pressés, j'apprécie
Un p'tit regard, un
p'tit sourire
Ne prennent le temps,
ne font que courir
Si je m'endors me
réveillerez-vous ?
Il fait si froid
dehors le ressentez-vous ?
Il fut un temps où
j'étais comme vous
Malgré toutes mes
galères je reste un homme debout
Merci bien pour la
pièce
En c'moment c'est
dur, je confesse
Quand j'vais m'en
sortir je l'atteste
J'veux avoir un toit,
une adresse
Si de toi à oim c'est
dur, je stresse
Le moral n'est pas
toujours bon, le temps presse
Mais bon comment
faire à par l'ivresse comme futur
Et des promesses en
veux-tu ?
Voilà ma vie j'me
suis pris des coups dans la tronche
Sois sûr que si
j'tombe par terre tout l'monde passe mais personne ne bronche
Franchement à part
les gosses qui m'regardent étrangement
Tout l'monde trouve
ça normal que j'fasse la manche
M'en veuillez pas
mais parfois j'ai qu'une envie: abandonner
Si je m'endors me
réveillerez-vous ?
Il fait si froid
dehors le ressentez-vous ?
Il fut un temps où
j'étais comme vous
Malgré toutes mes
galères je reste un homme debout
Priez pour que je
m'en sorte
Priez pour que mieux
je me porte
Ne me jetez pas la
faute
Ne me ferme pas la
porte
Si je m'endors me
réveillerez-vous ?
Il fait si froid
dehors le ressentez-vous ?
Il fut un temps où
j'étais comme vous
Malgré toutes mes
galères je reste un homme debout
Si je m'endors me
réveillerez-vous ?
Il fait si froid
dehors le ressentez-vous ?
Il fut un temps où
j'étais comme vous
Malgré toutes mes
galères je reste un homme debout
Kids United
On écrit sur les murs
On écrit sur les murs
le nom de ceux qu'on aime
Des messages pour les
jours à venir
On écrit sur les murs
à l'encre de nos veines
On dessine tout ce
que l'on voudrait dire
Partout autour de
nous
Y'a des signes
d'espoir dans les regards
Donnons leurs écrits
car dans la nuit tout s'efface
Même leur trace
On écrit sur les murs
le nom de ceux qu'on aime
Des messages pour les
jours à venir
On écrit sur les murs
à l'encre de nos veines
On dessine tout ce
que l'on voudrait dire
On écrit sur les murs
la force de nos rêves
Nos espoirs en forme
de graffiti
On écrit sur les murs
pour que l'amour se lève
Un beau jour sur le
monde endormi
Des mots seulement
gravés pour ne pas oublier, pour tout changer
Mélangeons demain
dans un refrain nos visages
Métissages
On écrit…
Black M
Sur ma route
Sur ma route, oui
Il y a eu du move,
oui
De l'aventure dans
l'movie
Une vie de roots
Sur ma route, oui
Je n'compte plus les
soucis
De quoi devenir fou,
oui
Une vie de roots
Sur ma route, oui
Il y a eu du move,
oui
De l'aventure dans
l'movie
Une vie de roots
Sur ma route, oui
Je n'compte plus les
soucis
De quoi devenir fou,
oui
Une vie de roots
Sur ma route
Sur ma route
Sur ma route
Sur ma route
Sur ma route, j'ai eu
des moments de doute
J'marchais sans
savoir vers où, j'étais têtu rien à foutre
Sur ma route, j'avais
pas d'bagage en soute
Et, dans ma poche,
pas un sou, juste la famille, entre nous
Sur ma route, y'a eu
un tas d'bouchons
La vérité, j'ai
souvent trébuché
Est-ce que tu sais
que quand tu touches le fond
Il y a peu de gens
chez qui tu peux te réfugier?
Tu…
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