samedi 14 janvier 2017

L'OEIL DE BAUDELAIRE, exposition au Musée de la Vie Romantique - Les parfums de Baudelaire avec André Guyaux




3 D ESABAC 2015

Je remercie mes anciens élèves, 3 D ESABAC 2015,  que j'ai eu le plaisir de rencontrer pour les voeux de Noël.



Baudelaire fait partie de notre année scolaire 
plus que jamais surtout en I et III D ESABAC, 
Voici alors quelques liens vraiment fructeux 
 pour continuer  notre étude.




Imaginer une exposition qui renoue le dialogue entre les textes du jeune poète et les œuvres d’art qu’ils commentent, c’est offrir au visiteur l’occasion de pénétrer dans les grandes pages des écrits esthétiques de Baudelaire qui font date dans l’histoire de la critique d’art. En présence d’une centaine de peintures, sculptures et estampes évoquées par Baudelaire, le spectateur se voit invité à confronter son propre regard à la sensibilité artistique de l’auteur des Fleurs du mal et à comprendre comment s’est forgée la définition de la beauté moderne, qu’il n’a jamais reniée.





Résultat de recherche d'images pour "Etienne Carjat (1828-1906), Baudelaire aux estampes, 1863,"




"Portrait de Charles Baudelaire (1827-1861) entouré de ses fantomes"


samedi 7 janvier 2017

Gaël Faye "Petit pays", prix Goncourt des lycéens 2016




Petit Pays, c'est l'histoire de Gaby un gamin de 10 ans, un récit  inspiré du vécu de Gaël Faye, mais il ne s'agit pas d'un récit autobiographique : un roman sur l'enfance, sur l'amitié, sur  la guerre au Rwanda, mais aussi sur l'exil :


 "Il m'obsède ce retour. Pas un jour sans que le pays ne se rappelle à moi" (p.13)


"Je pensais être exilé de mon pays. En revenant 

sur les traces de mon passé, j'ai compris que 

j'étais exilé de mon enfance. Ce qui me paraît bien

 plus cruel encore" (p. 213)

Son père est Français, sa mère Tutsi, originaire du Rwanda voisin. Il vit dans un cocon, assez inconscient de la misère alentour et de la menace qui gronde. Gaël Faye raconte avec une jolie plume la vie d'un petit garçon et de sa bande de copains, les « Kinanira Boyz », les après-midi dans leur Q.G, un Combi Volkswagen abandonné sur un terrain vague, les mangues dérobées dans les jardins voisins, les bières Primus tièdes sifflées dans le bouge du coin, les parties de pêche sur la Muha avec des cannes en bambou, de la farine et des asticots comme appâts.



L’écrivain et chanteur franco-rwandais Gaël Faye à Paris, le 13 septembre 2016.








Par les yeux d'un enfant de 10 ans, Gaël Faye entraîne le lecteur entre sourires et larmes dans un pays et une région d'Afrique qui ont été mis à feu et à sang par la folie des hommes. Tour à tour, on s'émerveille de la naïveté de l'enfance et on est effrayé par les horreurs qui peuvent être perpétrées par l'homme. Dans nos petites vies relativement tranquilles, loin des guerres et des pertes humaines, les lecteurs français que nous sommes ont connaissance de ces événements mais ont un rapport distancié avec les faits. L'auteur vient ici nous confronter à la réalité avec force et violence. Jamais gratuitement, toujours avec justesse mais quand la théorie rencontre la réalité, les mots font mal et le jeune Gabriel et ses amis de l'impasse nous touchent en plein coeur.


Petit Pays



Sans sombrer dans un idéalisme béat, la seule projection vers l’avenir possible et envisageable à l’échelle de l’œuvre, est peut-être celle permise par les livres, tels ceux de Mme Economopoulos : « – Un livre peut nous changer ? / Bien sûr un livre peut te changer ! Et même changer ta vie ». Dès l’ouverture du récit, on comprend en effet, dans une sorte de mise en abyme, qu’en dépit des événements et de la violence du réel, la quête identitaire du narrateur a abouti en lui permettant de se construire, singulièrement, par le livre que nous avons sous les yeux : « ‘Je suis un être humain’. Ma réponse les agace. Pourtant, je ne cherche pas à les provoquer ». Petit pays, c’est donc aussi son pays à soi, celui de nos enfances, fussent-elles dévastées, celui de nos révoltes adolescentes contre toutes les assignations identitaires, celui qui contribue à nous sauver quand on décide, non pas de s’y réfugier, mais d’en arpenter à nouveaux les collines et les crevasses – notamment celles de l’Histoire.










Gahugu gatoyi
Gahugu kaniniya 
Warapfunywe ntiwapfuye
Waragowe ntiwagoka
Gahugu gatoyi
Gahugu kaniniya

Une feuille et un stylo apaisent mes délires d'insomniaque

Loin dans mon exil, petit pays d'Afrique des Grands Lacs
Remémorer ma vie naguère avant la guerre
Trimant pour me rappeler mes sensations sans rapatriement
Petit pays je t'envoie cette carte postale
Ma rose, mon pétale, mon cristal, ma terre natale
Ça fait longtemps les jardins de bougainvilliers
Souvenirs renfermés dans la poussière d'un bouquin plié
Sous le soleil, les toits de tôles scintillent
Les paysans défrichent la terre en mettant l'feu sur des brindilles
Voyez mon existence avait bien commencé
J'aimerais recommencer depuis l'début, mais tu sais comment c'est
Et nous voilà perdus dans les rues de Saint-Denis
Avant qu'on soit séniles on ira vivre à Gisenyi
On fera trembler le sol comme les grondements de nos volcans
Alors petit pays, loin de la guerre on s'envole quand ?

[Refrain]

Petit bout d'Afrique perché en altitude
Je doute de mes amours, tu resteras ma certitude
Réputation recouverte d'un linceul
Petit pays, pendant trois mois, tout l'monde t'a laissé seul
J'avoue j'ai plaidé coupable de vous haïr
Quand tous les projecteurs étaient tournés vers le Zaïre
Il fallait reconstruire mon p'tit pays sur des ossements
Des fosses communes et puis nos cauchemars incessants
Petit pays : te faire sourire sera ma rédemption
Je t'offrirai ma vie, à commencer par cette chanson
L'écriture m'a soigné quand je partais en vrille
Seulement laisse-moi pleurer quand arrivera ce maudit mois d'avril
Tu m'as appris le pardon pour que je fasse peau neuve
Petit pays dans l'ombre le diable continue ses manœuvres
Tu veux vivre malgré les cauchemars qui te hantent
Je suis semence d'exil d'un résidu d'étoile filante

[Refrain]

Un soir d'amertume, entre le suicide et le meurtre
J'ai gribouillé ces quelques phrases de la pointe neutre de mon feutre
J'ai passé l'âge des pamphlets quand on s'encanaille
J'connais qu'l'amour et la crainte que celui-ci s'en aille
J'ai rêvé trop longtemps d'silence et d'aurore boréale
À force d'être trop sage j'me suis pendu avec mon auréole
J'ai gribouillé des textes pour m'expliquer mes peines
Bujumbura, t'es ma luciole dans mon errance européenne
Je suis né y'a longtemps un mois d'août
Et depuis dans ma tête c'est tous les jours la saison des doutes
Je me navre et je cherche un havre de paix
Quand l'Afrique se transforme en cadavre
Les époques ça meurt comme les amours
Man j'ai plus de sommeil et je veille comme un zamu
Laissez-moi vivre, parole de misanthrope
Citez m'en un seul de rêve qui soit allé jusqu'au bout du sien propre

[Refrain x3]


Petit pays
Quand tu pleures, je pleure
Quand tu ris, je ris
Quand tu meurs, je meurs
Quand tu vis, je vis
Petit pays, je saigne de tes blessures
Petit pays, je t'aime, ça j'en suis sûr






jeudi 29 décembre 2016

Konstantinos Kavafis "Ithaque"



Contrairement à l’Odyssée d’Homère, où l’Ithaque est la destinée tant désirée d’Ulysse, dans son Ithaque Kavafis incite le lecteur à prendre le temps de flâner dans son voyage, de s’enrichir de ses expériences avant de rentrer à l’île.


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Un port est un séjour charmant pour une âme fatiguée des luttes de la vie… Et puis, surtout, il y a une sorte de plaisir mystérieux et aristocratique pour celui qui n'a plus ni curiosité ni ambition, à contempler, couché dans le belvédère ou accoudé sur le môle, tous ces mouvements de ceux qui partent et de ceux qui reviennent, de ceux qui ont encore la force de vouloir, le désir de voyager ou de s'enrichir.

Charles Baudelaire Le Port





Quand tu partiras pour Ithaque,
souhaite que le chemin soit long,
riche en péripéties et en expériences.

Ne crains ni les Lestrygons, ni les Cyclopes,
ni la colère de Neptune.
Tu ne verras rien de pareil sur ta route si tes pensées restent hautes,
si ton corps et ton âme ne se laissent effleurer
que par des émotions sans bassesse.

Tu ne rencontreras ni les Lestrygons, ni les Cyclopes,
ni le farouche Neptune,
si tu ne les portes pas en toi-même,
si ton cœur ne les dresse pas devant toi.

Souhaite que le chemin soit long,
que nombreux soient les matins d'été,
où (avec quelles délices !) tu pénètreras
dans des ports vus pour la première fois.

Fais escale à des comptoirs phéniciens,
et acquiers de belles marchandises :
nacre et corail, ambre et ébène,
et mille sortes d'entêtants parfums.
Acquiers le plus possible de ces entêtants parfums.

Visite de nombreuses cités égyptiennes,
et instruis-toi avidement auprès de leurs sages.
Garde sans cesse Ithaque présente à ton esprit.
Ton but final est d'y parvenir,

mais n'écourte pas ton voyage :
mieux vaut qu'il dure de longues années,
et que tu abordes enfin dans ton île aux jours de ta vieillesse,
riche de tout ce que tu as gagné en chemin,
sans attendre qu'Ithaque t'enrichisse.

Ithaque t'a donné le beau voyage :
sans elle, tu ne te serais pas mis en route.
Elle n'a plus rien d'autre à te donner.

Même si tu la trouves pauvre, Ithaque ne t'a pas trompé.
Sage comme tu l'es devenu à la suite de tant d'expériences,
tu as enfin compris ce que signifient les Ithaques.


Traduction de  Marguerite Yourcenar









"Écrit loin d'Ithaque mais au cœur de la véritable Odyssée. Je l'ai traduit moi-même pour pouvoir côtoyer au plus près les images du poète, naviguer vent debout en ses phrases et ses vers car jamais poème n'a dit tant de choses en si peu de mots."







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mardi 27 décembre 2016

La Triomphante de Teresa Cremisi



Le Père Noël est toujours plein de cadeaux aussi savoureux que les fruits d'été.

Voici un roman que j'ai découvert et dont je remercie ma collègue Angela. Tout à fait d'accord avec elle on ne peut pas s'en passer pour un élève (ou mieux pour une élève) du lycée classique !!!

C'est l'histoire d'une enfant d'Orient rêvant de l'Europe, l'histoire d'une femme éprise de littérature, Shakespeare, Stendhal, Conrad, Proust,  Kavafis. C'est l' Odyssée d'une femme libre et intelligente,  amoureuse de son Egypte, son paradis perdu.


Elle n’en a jamais oublié les couleurs, les parfums, la beauté solaire que même le spectacle de la misère ne parvenait pas à ombrer. Et elle les restitue avec une grâce juvénile.


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« Le soulagement immense d'avoir un travail et, en plus, d'avoir conquis celui que je voulais absolument s'accompagnait ce soir-là d'un sentiment pénible. Depuis longtemps j'avais pris conscience que chaque pas en avant, chaque étape réussie, resserrait l'éventail des possibles. Chaque fois que la cible était touchée, je renonçais à des milliers d'autres choses et m'éloignais de ce que j'avais cru être un destin. C'est, je sais, très bête de le dire comme cela, mais j'avais commencé à sentir que, comme d'autres milliards de petites billes colorées, j'entrai dans un entonnoir et que plus profondément je m'y engagerais, sous les applaudissements d'un public imaginaire, plus je tournerais le dos aux idées inexprimables et vaporeuses qui avaient marqué ma jeunesse.



Longtemps je n'avais pas compris que le fait d'être une femme était comme on dit un handicap ; je ne m'étais nullement attardée sur l'évidence qu'il était difficile d'envisager un destin à la Lawrence d'Arabie en étant de sexe féminin. Je n'avais d'ailleurs eu aucune alerte à ce sujet. Mes parents ayant oublié de m'interdire quoi que ce soit, je n'avais jamais de ma vie entendu dire que je ne pouvais pas entreprendre quelque chose parce que j'étais une fille. L'enfance et l'adolescence dans une ville du Moyen-Orient assoupie dans une torpeur trompeuse ne pouvaient pas m'ouvrir les yeux là-dessus : la différence homme-femme était masquée par la vraie division qui était sociale ; on naissait ou parmi les soi-disant Occidentaux nantis ou parmi le peuple qui vivait à peu près comme dans la Bible. Quant à mes études chez les bonnes sœurs dans des classes non mixtes, en me privant de la confrontation physique et intellectuelle avec les garçons, elles m'avaient paradoxalement encouragée dans ce qu'il faut bien appeler une extravagante méprise. »



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Les lieux que nous avons connus n'appartiennent pas qu'au monde de l'espace où nous les situons pour plus de facilité. Ils n'étaient qu'une mince tranche au milieu d'impressions contiguës qui formaient notre vie d'alors ; le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instinct ; et les maisons, les routes, les avenues, sont fugitives, hélas ! comme les années.


Du côté de chez Swann - Marcel Proust







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lundi 26 décembre 2016

Konstantìnos Kavàfis "Depuis neuf heures"





DEPUIS NEUF HEURES (I, 63)


Minuit et demi. Le temps est vite passé
depuis neuf heures, lorsqu'allumant la lampe,
je me suis assis là. Je suis resté sans lire,
sans dire un mot. Dire un mot, mais à qui,
tout seul dans cette maison.


L'image de mon jeune corps,
depuis neuf heures et la lampe allumée,
est venue me trouver, me rappelant
des chambres fermées, embaumées,
une volupté ancienne — audacieuse volupté !
elle a aussi amené devant mes yeux,
des rues devenues depuis méconnaissables,
des lieux de plaisir pleins de vie, qui ne sont plus,
des théâtres et des bars qui existèrent jadis.


L'image de mon jeune corps
est venue m'apporter aussi la tristesse :
deuils de famille, séparations,
sentiments de mes proches, sentiments
des morts, si peu écoutés.


Minuit et demi. Comme le temps passe vite.

Minuit et demi. Comme les années sont vite passées.




EN ITALIEN 





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samedi 24 décembre 2016

JOYEUX NOËL 2016




Castagnola, Église de Saint Siro et Saint Rocco



Faites le plein 
de moments en famille 
et entre amis,
 de cadeaux, 




Cabanas de Tavira


de bonheur, 
de repos, 
de panettone 







et de nougat, 
 pour  revenir 
en pleine forme 
en 2017 !  










JOYEUX NOËL



Eglise Sao Lourenço d'Almancil (Algarve)


vendredi 16 décembre 2016

Serge Lama : Les ballons rouges" une chanson pour FRAME PROJECT ONLUS



Scopri Frame Project







Je n'ai pas eu de ballon rouge 

Quand j'étais gosse dans mon quartier 

Dans ces provinces où rien ne bouge 

Tous mes ballons étaient crevés 

Je n'ai pas eu de vrai vacances 

Seul, face à face avec la mer 

Quand le cœur rythme la cadence 

Des mouettes qui nagent dans l'air

{Refrain:}

J'ai rien d'mandé, je n'ai rien eu 

J'ai rien donné, j'ai rien reçu 


Je n'ai jamais joué aux billes 

Quand j'étais gosse dans mon quartier 

J'étais cloué dans ma famille 

Comme un martyr à son bûcher 

Je n'ai pas eu de promenade

Seul, face à face avec le vent 

Je lisais le Marquis de Sade 

Et j'aimais déjà les divans 

{au Refrain}


Les fées n'étaient pas du voyage 

Quand j'étais gosse dans mon quartier 

Elles vivaient de leurs avantages 

Elles étaient toutes syndiquées 

Je n'ai pas vu dans les étoiles 

Le carrosse de Cendrillon 

La mienne avait une robe sale 

Mais elle n'avait pas de chaussons 

{au Refrain}


Pourtant j'avais déjà la chance 

Quand j'étais gosse dans mon quartier

De ne pas attacher d'importance 

A ce que les autres pensaient 

Et je n'ai pas vu dans l'Histoire 

Quelque guerrier ou quelque roi 

Assoiffé de règne ou de gloire 

Qui soit plus orgueilleux que moi

J'ai rien d'mandé, je n'ai rien eu 

Mais j'ai fait ... ce que j'ai voulu ... 








jeudi 15 décembre 2016

Charles Baudelaire : Harmonie du soir




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Harmonie du soir


Voici venir les temps où vibrant sur sa tige

Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ;

Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir ;

Valse mélancolique et langoureux vertige !



Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ;

Le violon frémit comme un cœur qu'on afflige ;

Valse mélancolique et langoureux vertige !

Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.



Le violon frémit comme un cœur qu'on afflige,

Un cœur tendre, qui hait le néant vaste et noir !

Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir ;

Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige.



Un cœur tendre, qui hait le néant vaste et noir,

Du passé lumineux recueille tout vestige !

Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige...

Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir !



Charles Baudelaire - Les Fleurs du mal - Spleen et Idéal
















jeudi 8 décembre 2016

FRANCOFONIA, LE LOUVRE SOUS L’OCCUPATION



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Lundi, le 12 décembre 

salle de  cinéma 

FILM STUDIO 90




1940. Paris, ville occupée. Et si, dans le flot des bombardements, la guerre emportait La Vénus de Milo, La Joconde, Le Radeau de La Méduse ? Que deviendrait Paris sans son Louvre ? 
Deux hommes que tout semble opposer – Jacques Jaujard, directeur du Louvre, et le Comte Franz Wolff-Metternich, nommé à la tête de la commission allemande pour la protection des œuvres d’art en France – s’allient pour préserver les trésors du Musée. Au fil du récit de cette histoire méconnue et d’une méditation humaniste sur l’art, le pouvoir et la civilisation, Alexandre Sokourov nous livre son portrait du Louvre.







Reclus-elisee.jpg

1880 invention du mot 







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mercredi 7 décembre 2016

Yves Montand : Le temps des cerises



J'aimerai toujours le temps des cerises




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Le Temps des cerises est une chanson dont les paroles

 furent  écrites en 1866 par Jean Baptiste Clément et la 

musique composée par Antoine Renard en 18681.

 Cette chanson est fortement associée à la Commune

 de Paris de 1871, l'auteur étant lui-même un

 communard ayant combattu pendant la Semaine sanglante.








Quand nous chanterons le temps des cerises

Et gai rossignol et merle moqueur
Seront tous en fête
Les belles auront la folie en tête
Et les amoureux du soleil au cœur
Quand nous chanterons le temps des cerises
Sifflera bien mieux le merle moqueur

Mais il est bien court le temps des cerises
Où l'on s'en va deux cueillir en rêvant
Des pendants d'oreilles...
Cerises d'amour aux robes pareilles
Tombant sous la feuille en gouttes de sang...
Mais il est bien court le temps des cerises
Pendants de corail qu'on cueille en rêvant !


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Quand vous en serez au temps des cerises
Si vous avez peur des chagrins d'amour
Évitez les belles !
Moi qui ne craint pas les peines cruelles
Je ne vivrai pas sans souffrir un jour...
Quand vous en serez au temps des cerises
Vous aurez aussi des chagrins d'amour !

J'aimerai toujours le temps des cerises

C'est de ce temps-là que je garde au cœur
Une plaie ouverte !
Et Dame Fortune, en m'étant offerte
Ne saurait jamais calmer ma douleur...

J'aimerai toujours le temps des cerises
Et le souvenir que je garde au coeur !




Image associée