mercredi 13 juillet 2016

LICEO CLASSICO CAIROLI VARESE RESULTATS ESABAC 2016




BRAVO !

BRAVO BRAVO !!

BRAVO BRAVO BRAVO !!!

BRAVO BRAVO BRAVO BRAVO !!!!

BRAVO BRAVO BRAVO BRAVO BRAVO!!!!!




Voici les Résultats de l'ESAME DI STATO










 et de l' ESABAC













mardi 12 juillet 2016

EPREUVES ESABAC 2016 : LITTÉRATURE FRANÇAISE a) analisi di un testo "Lamento du jardinier" de Jean Giraudoux, Electre, 1936.







a) analisi di un testo
 Dopo avere letto il testo rispondete alle domande e elaborate una riflessione personale sul tema proposto.

 Entracte (1)
Lamento du jardinier


Moi je ne suis plus dans le jeu. C’est pour cela que je suis libre de venir vous dire ce que la pièce ne pourra vous dire. Dans de pareilles histoires, ils ne vont pas s’interrompre de se tuer et de se mordre pour venir vous raconter que la vie n’a qu’un but, aimer. Ce serait même disgracieux de voir le parricide s’arrêter, le poignard levé, et vous faire l’éloge de l’amour. Cela paraîtrait artificiel. Beaucoup ne le croiraient pas. Mais moi qui suis là, dans cet abandon, cette désolation, je ne vois vraiment pas ce que j’ai d’autre à faire! Et je parle impartialement. Jamais je ne me résoudrai à épouser une autre qu’Electre, et jamais je n’aurai Electre. Je suis créé pour vivre jour et nuit avec une femme, et toujours je vivrai seul. Pour me donner sans relâche en toute saison et occasion, et toujours je me garderai. C’est ma nuit de noces que je passe ici, tout seul, – merci d’être là, – et jamais je n’en aurai d’autre, et le sirop d’oranges que j’avais préparé pour Electre, c’est moi qui ai dû le boire – il n’en reste plus une goutte, c’était une nuit de noces longue. Alors qui douterait de ma parole! L’inconvénient est que je dis toujours un peu le contraire de ce que je veux dire, mais ce serait vraiment à désespérer aujourd’hui, avec un coeur aussi serré et cette amertume dans la bouche, – c’est amer, au fond, l’orange –, si je parvenais à oublier une minute que j’ai à vous parler de la joie. Joie et Amour, oui. Je viens vous dire que c’est préférable à Aigreur et Haine. Comme devise à graver sur un porche, sur un foulard, c’est tellement mieux, ou en bégonias nains dans un massif (2). Évidemment, la vie est ratée, mais c’est très, très bien, la vie. Évidemment, rien ne va jamais, rien ne s’arrange jamais, mais parfois avouez que cela va admirablement, que cela s’arrange admirablement… Pas pour moi… 

1)Entracte Il s’agit de la pièce Electre de Giraudoux, dans laquelle l’auteur reprend la fameuse légende des Atrides. Après le meurtre du roi Agamemnon, Egisthe a pris le pouvoir. Redoutant qu'Electre, fille d'Agamemnon, ne se révolte, il l'a promise en épouse au jardinier. Mais un étranger, qui n'est autre qu'Oreste, son frère, fait annuler ce mariage. Le jardiner se retrouve seul, sur scène, pendant l'entracte.
2)Massif : espace fléuri. 

Jean Giraudoux, Electre, 1936.

I. Compréhension
1. Etudiez la situation d’énonciation dans ce monologue. A qui s’adresse le jardinier?
2. Quel est le double sens du mot “jeu” (ligne 1)? Quelle est donc la fonction du jardinier à ce moment de la pièce?
3. Quels sont les sentiments du jardinier dans son «lamento»? Justifiez votre réponse en vous appuyant aussi sur les figures de style.

II. Interprétation
1. Montrez que dans ce passage l’illusion et la réalité se rencontrent.
2. Quelle perception de la vie exprime Giraudoux à travers son personnage? Justifiez votre réponse en vous appuyant en particulier sur le champ lexical des sentiments.

III. Réflexion personnelle
« Évidemment, la vie est ratée, mais c’est très, très bien, la vie » : cette phrase exprime une vision contradictoire de l’existence. Proposez une réflexion personnelle sur ce thème, en faisant aussi référence à vos lectures (300 mots environ).


 Introduction
     A la fin de l'année 1936, Jean Giraudoux écrit sa pièce Electre, représentée pour la première fois à Paris au printemps 1937. A cette époque, de nombreux écrivains, comme Cocteau, s'inspire des grands mythes de l'antiquité et poursuivent ainsi la tradition; mais Giraudoux fait une oeuvre originale en transformant le désir de vengeance en quête de la vérité. Le premier acte s’achève sur un long monologue du mendiant tandis qu’Oreste et Electre sont endormis. Le jardinier profite de l’entracte pour venir s’adresser directement aux spectateurs. Sa tirade présente l’originalité de se situer hors de la tragédie. Par la voix du jardinier, Giraudoux propose ses réflexions sur la nature de la tragédie après avoir donné une leçon d’humanité à travers son personnage. C’est cette leçon que nous allons étudier : le début du lamento.

Plan

I/ Le lamento, tradition et modernité

     La didascalie initiale nous indique que nous ne sommes plus dans la fiction, c'est l'entracte. Les premières paroles le prouvent : "je ne suis plus dans le jeu". Le jardinier s'adresse aux spectateurs. On peut le voir grâce aux apostrophes. Nous ne savons pas si c'est le personnage ou l'acteur qui parle. Il a un statut que l'on ne peut pas définir. Cette situation d'énonciation relève de la tradition car elle rappelle un peu la parabase. Giraudoux s'est inspiré du Coryphée de la tragédie grecque pour créer le lamento. On peut dire que le jardinier joue le rôle du Coryphée. Déjà à la ligne 2, il s'était proposé de développer ses idées. C’est la dernière fois qu’il prend la parole, après ce lamento, il ne réapparaîtra plus. La nuit est tombée, lui seul quitte la fiction.

     Il y a une ellipse théâtrale, l’ellipse de la nuit. Cet effet est une modernité dans le théâtre. C’est ici que le lamento est placé. Le jardinier a une position ambiguë entre la fiction et la réalité. Le jardinier vient rappeler que nous sommes dans la tragédie, et donc les personnages sont dominés par des forces supérieures (L.30-l.31). Il explique tout le chagrin qu’on lui a fait. Il se déclare, ce qui montre qu’il n’est pas tout à fait sortit de la fiction.

II/ Le jardinier, un homme du peuple

     La présence d’un personnage d’origine modeste ne correspond pas bien à la tragédie. Il y a beaucoup d’obstacles à la compréhension du discours. Premièrement, il s’excuse d’avoir des propos incohérents, il l’avoue, il est incapable de raisonner avec clarté. Son propos est rempli de digressions (ex : l.17-l.18) ; il fait beaucoup de répétitions (ex : «dire») et des commentaires sur ce qu’il dit.

     Il essaye de nous rapporter son expérience personnelle, celle-ci lui a donné l’idée d'une loi universelle : « Joie et Amour » l.25. Il a découvert cette loi en vivant le contraire. Il utilise des métaphores (porche, foulard et bégonias) pour mieux nous expliquer mais ces métaphores sont tellement obscures que l’on comprend encore moins ce qu’il veut nous dire. Dans ces métaphores, on pourrait voir que le porche représente les gens les plus haut placés dans la société, le foulard pour les plus modestes et les bégonias pour les gens comme lui.

III/ Une solitude pathétique

     Normalement le lamento est un air triste et plaintif, or ici le jardinier reste humble, il ne se répand pas. Il utilise beaucoup de présentatifs (« c’est »). Il s’exprime par antithèse avec des conjonctions (« et ») durant les lignes 11 à 15. La reprise des mêmes adverbes (« jamais, toujours) donne un rythme incantatoire dans les lignes 12, 13, 15 et 16. Le ton pathétique est atténué par des phrases courtes et simples souvent construites de la même façon, ainsi que par le vocabulaire familier qu’il emploie. Ce qui touche beaucoup, c’est qu’il est très sincère, il aime vraiment Electre. Il exprime des sensations physiques pour montrer da douleur sentimentale. Il a tiré une leçon d’espoir qui ne correspond pas du tout à la tragédie. C’est pour cela qu’il s’en allé de la pièce, il n’a plus rien à voir avec la tragédie.


Conclusion

     Le lamento du jardinier a une fonction dramatique importante qui permet la transition entre les deux actes. Le personnage, écarté de l’énigme et abandonné le soir de son mariage qui ne s’est pas fait, prend pour la dernière fois la parole entre la fiction et la réalité. Ce lamento, qui est l’expression de la douleur, se transforme cependant en message de confiance dans l’homme mais la fiction va continuer après sa sortie et le tragique viendra du fait qu’Electre refuse de transformer la Haine en Amour.







vendredi 8 juillet 2016

YVES BONNEFOY DISPARAÎT EN SON ARRIÈRE-PAYS



"Je m'éveillai, c'était la maison natale"




"Et tôt après le ciel 
Nous consentait 
Cet or que l'alchimie 
Aura tant cherché "

Comment devient-on le plus célèbre des poètes français contemporains, traduit dans le monde entier et tant de fois cité pour le Nobel ? Peut-être en fournissant, en plus des poèmes, leur appareil critique. Avec Yves Bonnefoy, mort à Paris vendredi, à l’âge de 93 ans, on pourrait en tout cas, plus que d’une œuvre, parler d’un véritable système.
Né en 1923 d’une mère institutrice et d’un père ouvrier monteur, son enfance se partage entre la maison familiale de Tours et celle, durant les vacances d’été, du grand-père maternel à Toirac (Lot). C’est le côté Combray et Guermantes du poète, le «Longtemps je me suis couché de bonne heure» devenant «J ’ ai souvent é prouvé un sentiment d ’ inquiétude, à des carrefours», fameux incipit du grand récit autobiographique de 1972, L ’ Arrière-pays (paru vingt ans plus tard en Poésie/Gallimard). Toute l’imposante dialectique conjointement développée dans ses écrits poétiques et critiques prend racine dans l’alternance entre ces deux lieux. Les premiers recueils importants (Anti-Platon en 1947, Du mouvement et de l ’ immobilité de Douve en 1953, Hier régnant d é sert en 1958) posent ainsi une géographie où le territoire de la banalité quotidienne s’oppose à un ailleurs idyllique, l’écriture étant, déjà, la seule expérience permettant de dépasser ce clivage. Ses deux dernières livres, Ensemble encore et l’Echarpe rouge, recueils de poèmes et de proses (Mercure de France, 2016), explorent à nouveau le «côté» du père et celui de la mère.



"Et la vie a passé mais te garda 
Vive mon illusion"


À distance respectable des concepts, qu’il soupçonnait d’écraser l’expérience, Yves Bonnefoy n’a cessé de chercher à constituer une « poétique de la présence », s’approchant au plus près de ce que Rimbaud nomme, dans Une saison en enfer, la « réalité rugueuse ». L’âpreté de la réalité l’a rattrapé : le poète longtemps pressenti pour le prix Nobel de littérature est mort ce vendredi 1er juillet à l’âge de 93 ans.





Poète, traducteur, critique d’art, professeur au collège de France, plusieurs fois pressenti pour le prix Nobel de littérature, Yves Bonnefoy est mort le vendredi 1er juillet à Paris, à l’âge de 93 ans. Cet immense écrivain était un homme multiple. Malgré la diversité de ses activités, une même intuition semblait toujours guider sa démarche qu’il appelait « la vérité de parole », ou le souci de saisir « ce que la vie a d’immédiat ».
Dans l’intensité poétique, manifestant aussi une curiosité insatiable pour toutes les formes artistiques (il a écrit des essais sur Picasso, Balthus, Giacometti, Mondrian, Alechinsky), Yves Bonnefoy a construit une œuvre ouverte, à multiples entrées, dans laquelle l’expression est toujours approfondie par une exigence de pensée. Le poète se méfiait cependant du concept qui, pensait-il, nous écarte de l’essentiel : voulant à tout prix identifier nos expériences, il les limite, et nous prive, de surcroît, de la présence du monde. « La tâche du poète est de montrer un arbre, avant que notre intellect nous dise que c’est arbre », écrivait-il.












"J'ai souvent éprouvé un sentiment d'inquitude , 
à des carrefours"







"Écrire comme d'autres ont déssiné"


lundi 4 juillet 2016

Renata Gallina : ESSAI BREF "L’image de soi dans les Mémoires : À travers ses mémoires, l’écrivain / le narrateur veut présenter au lecteur sa véritable personnalité.








Qu’est-ce que c’est que vraiment une autobiographie ?
Et pourquoi les hommes ont besoin de raconter leur vie et partager leurs mémoires ?

D’abord il faut « se mettre à nu », devant des potentiels lecteurs mais surtout devant soi-même, et il faut analyser sa vie pour découvrir lentement la personne qu’on est devenu grâce (ou à cause de) aux événements pendant son existence : donc l’action de « se peintre » est la même dans le cas d’une autobiographie et d’un autoportrait parce que le sujet se pose face à un miroir (imaginaire et intérieur dans le  premier cas) et il décrit ce qu’il voit en s’observant.
C’est-à-dire que Gumpp utilise simplement un art différent pour rejoindre les mêmes objectifs que ceux qui écrivent une autobiographie.
Mais quels sont donc ses objectifs ? Quelles sont ses motivations ?
Montaigne explicite qu’il écrit ses « Essais » sans « aucune fin », mais seulement pour la « commodité particulière » de ses parents et de ses amis, afin qu’ils « nourrissent la connaissance » de lui-même après sa mort.
Au contraire Rousseau écrit ses « Confessions » pour « montrer […] un homme dans toute la vérité de la nature », pas pour racheter son passé ou se justifier, mais pour démontrer que, peut-être, une enfance meilleure aurait pu le rendre une personne différente : dans ce projet il est soutenu par la fonction cathartique de l’écriture et par le désir un peu narcissique de parler de soi.
De la même façon Vittorio Alfieri retrouve l’origine du « scrivere di se stesso » dans le « molto amor di se stesso » : en effet on n’a pas envie de décrire quelqu’un qu’on déteste.
Selon Alfieri cet amour narcissique est un « dono […] che la natura in maggiore o minor dose concede agli uomini tutti, ed in soverchia dose agli scrittori » : l’écrivain italien confesse qu’il écrit sa « Vita scritta da esso » pour ses lecteurs qui « avranno qualche curiosità di sapere qual io mi fossi”.
Donc dans leur Mémoires on peut trouver Rousseau « tel que » il fut (il arrive à dire que, au moment du Jugement Dernier, il ira devant l’Être éternel avec ses « Confessions » à la main). Montaigne affirme clairement : « Je suis moi-même la matière de mon livre » et « C’est moi qui je peins », Alfieri déclare qu’il va « vendere la vita » de soi-même.
Toutefois l’Empereur Hadrien, qui dans le roman de Marguerite Yourcenar s’adresse à son « cher Marc », ne se décrit pas dans toute la vérité, mais il « épargne des détails désagréables » et réfléchit, désormais vieux, sur son corps qui « finira pour dévorer son maître » et sur sa dignité de chef d’État, difficile à préserver pendant la maladie.

L’homme peut en conclusion avoir beaucoup de raisons pour écrire ses mémoires.Par exemple pour combattre la peur de l’oubli et de la mort, parce qu’on connaît bien la fonction éternisante de l’écriture, qui rend immortels les auteurs et leurs personnages. Grâce à l’écriture on peut aussi mieux se découvrir et se connaître, et donc on peut utiliser l’autobiographie comme une sorte de psychanalyse.
Encore, écrire sur soi-même peut servir à se libérer des passions en les exprimant, c’est-à-dire à se défouler. De plus, quelquefois on veut raconter des expériences de vie, des voyages, des maladies, parce que notre exemple pourrait être utile à l'avenir pour d'autres gens.
À la fin, peut-être, le désir de « vider le sac » avec quelqu’un (qu'il soit réel ou imaginaire) est la raison la plus prépondérante qui pousse l’homme à se raconter.



Henri Tachan "Quand je serai vieux..."



Lorsque je serai vieux, au terme du voyage,
Mes yeux regarderont encore le paysage,
Et je serai, bien plus qu'avant, émerveillé,
Car j'aurai de nouveau mes grands yeux d'écolier...

Ah! Que vienne le temps de la pause-vieillesse,
Que je retrouve enfin un peu de ma jeunesse!
Ah! Que vienne le temps où je vais verveiner
De tilleuls en tisons près de la cheminée!

Lorsque je serai vieux, je pardonnerai tout:
L'apathie des moutons et la hargne des loups,
Et je me moquerai de ces chagrins d'amour
Qui me venaient, jadis, tous les sept ou huit jours...

Ah! Que vienne le temps de la pause-vieillesse,
Que des drames d'antan je me désintéresse!
Ah! Que vienne le temps où je vais verveiner
De tilleuls en tisons près de la cheminée!

Lorsque je serai vieux, je fixerai les pierres,
Je humerai le vent et la pluie et la terre,
Et je m'arrêterai pour saluer un arbre,
Le vernis d'une feuille ou les veines du marbre...

Ah! Que vienne le temps de la pause-vieillesse,
Que je contemple enfin ce que les autres laissent!
Ah! Que vienne le temps où je vais verveiner
De tilleuls en tisons près de la cheminée!

Lorsque je serai vieux, ma mie, tu seras vieille,
Et nous n'aurons, tous deux, plus de nez ni d'oreilles
Pour entendre leurs bruits, ni de dents pour nous mordre:
Il sera mort enfin, le temps de nos désordres...

Ah oui! Vienne le temps de la pause-tendresse,
Ma mie, ce joli temps, de la prime vieillesse...
Ah! Que vienne le temps où je vais verveiner,
Où ton cœur contre moi viendra dodeliner!
Ah! Que vienne le temps où je vais verveiner
De tilleuls en tisons près de la cheminée.




mercredi 29 juin 2016

EPREUVES ESABAC 2016 : LITTÉRATURE FRANÇAISE - HISTOIRE



Voici les 2 épreuves ESABAC 2016

La proposition  de cette année reprend, 

en partie,   le thème :



 Le théâtre, texte et représentation 


de  2013 à l'Académie de


Pondichéry   (Inde)








ÉPREUVES ESABAC 2016



Petit conseil  pour l'année prochaine ... et si l'on  photocopiait  en couleurs les épreuves ... on aurait, sans doute, plus de possibilités pour les élèves de bien comprendre  les tableaux, les photos  et les cartes de géo !!!!







mardi 28 juin 2016

Jean Giraudoux "Electre"


Voilà quelques suggestions  pour reviser 

l'extrait proposé ce matin pour 

la  7e épreuve ESABAC 


Retour : cliquez-ici 
En Grèce : Le Tour Du Péloponnèse 1/3 
Le masque dit « d’Agamemnon » est une pièce maîtresse du musée national archéologique d’Athènes. 
Grèce,Europe,Péloponnèse,Athènes,musée national,grèce antique,archéologie,masque mortuaire,Agamemnon,Mycènes,civilisation mycénienne 
Destination...Le Monde® - Toute reproduction interdite

Le « masque d'Agamemnon »
est un masque funéraire en or, découvert à Mycènes en 1876 par Heinrich Schliemann dans un lieu qui s'avéra par la suite être une tombe à fosse.Schliemann croyait avoir découvert le corps du légendaire Agamemnon, chef des Achéens dans le cycle troyen, d'où le nom habituellement donné au masque. Cependant, les recherches de l'archéologie moderne laissent à penser que le masque date de 1550-1500 av. J.-C., plusieurs siècles avant la date supposée de la guerre de Troie. Le nom est néanmoins resté.
Le masque est actuellement exposé au Musée national archéologique d'Athènes



ANNABAC 2016






À QUELLES FINS LE THÊÂTRE UTILISE-T-IL
LAVIOLENCE ?
















lundi 27 juin 2016

2 chansons de Georges Moustaki "Déclaration" et "En Méditerranée" pour mes élèves de 3 D ESABAC



Demain l'épreuve ESABAC

attend mes élèves ...




Que l'esprit de langue française 

soit avec Vous !!!





Je déclare l'état de bonheur permanent

Et le droit de chacun à tous les privilèges.
Je dis que la souffrance est chose sacrilège
Quand il y a pour tous des roses et du pain blanc.

Je conteste la légitimité des guerres,
La justice qui tue et la mort qui punit,
Les consciences qui dorment au fond de leur lit,
La civilisation au bras des mercenaires.

Je regarde mourir ce siècle vieillissant.
Un monde différent renaîtra de ses cendres
Mais il ne suffit plus simplement de l'attendre :
Je l'ai trop attendu. Je le veux à présent.

Que ma femme soit belle à chaque heure du jour
Sans avoir à se dissimuler sous le fard
Et qu'il ne soit plus dit de remettre à plus tard
L'envie que j'ai d'elle et de lui faire l'amour.

Que nos fils soient des hommes, non pas des adultes
Et qu'ils soient ce que nous voulions être jadis.
Que nous soyons frères camarades et complices
Au lieu d'être deux générations qui s'insultent.

Que nos pères puissent enfin s'émanciper
Et qu'ils prennent le temps de caresser leur femme
Après toute une vie de sueur et de larmes
Et des entre-deux-guerres qui n'étaient pas la paix.

Je déclare l'état de bonheur permanent
Sans que ce soit des mots avec de la musique,
Sans attendre que viennent les temps messianiques,
Sans que ce soit voté dans aucun parlement.

Je dis que, désormais, nous serons responsables.
Nous ne rendrons de compte à personne et à rien
Et nous transformerons le hasard en destin,
Seuls à bord et sans maître et sans dieu et sans diable.

Et si tu veux venir, passe la passerelle.
Il y a de la place pour tous et pour chacun
Mais il nous reste à faire encore du chemin

Pour aller voir briller une étoile nouvelle.


Je déclare l'état de bonheur ...








Dans ce bassin où jouent
Des enfants aux yeux noirs,
Il y a trois continents
Et des siècles d'histoire,
Des prophètes des dieux,
Le Messie en personne.
Il y a un bel été
Qui ne craint pas l'automne,
En Méditerranée.

Il y a l'odeur du sang
Qui flotte sur ses rives
Et des pays meurtris
Comme autant de plaies vives,
Des îles barbelées,
Des murs qui emprisonnent.
Il y a un bel été
Qui ne craint pas l'automne,
En Méditerranée.

Il y a des oliviers
Qui meurent sous les bombes
Là où est apparue
La première colombe,
Des peuples oubliés
Que la guerre moissonne.
Il y a un bel été
Qui ne craint pas l'automne,
En Méditerranée.

Dans ce bassin, je jouais
Lorsque j'étais enfant.
J'avais les pieds dans l'eau.
Je respirais le vent.
Mes compagnons de jeux
Sont devenus des hommes,
Les frères de ceux-là
Que le monde abandonne,
En Méditerranée.
 

Le ciel est endeuillé, 

Par-dessus l'Acropole
Et liberté ne se dit plus
En espagnol.
On peut toujours rêver,
D'Athènes et Barcelone.
Il reste un bel été
Qui ne craint pas l'automne,
En Méditerranée.





mardi 21 juin 2016

Milano TEATRO ALLA SCALA : Ravel "L'enfant et les sortilèges" et "L'heure espagnole"




Il y a quelque temps 
j'ai eu la chance de voir au
 TEATRO ALLA SCALA
 "L'enfant et les sortilèges", 
dont j'ai beaucoup admiré le décor 
et "L'heure espagnole"
de Ravel 

Voici la vidéo 






Et la version Opéra de Liège 2013 











samedi 18 juin 2016

Florent Pagny "Savoir aimer"




Merci à Clara,  
qui est en stage à Paris, pour ces photos


Savoir sourire ,

 rappelez-vous 

un sourire ne coûte rien ...






Savoir sourire,
À une inconnue qui passe,
N'en garder aucune trace,
Sinon celle du plaisir
Savoir aimer
Sans rien attendre en retour,
Ni égard, ni grand amour,
Pas même l'espoir d'être aimé,



Refrain
Mais savoir donner,
Donner sans reprendre,
Ne rien faire qu'apprendre
Apprendre à aimer,
Aimer sans attendre,
Aimer à tout prendre,
Apprendre à sourire,
Rien que pour le geste,
Sans vouloir le reste
Et apprendre à Vivre
Et s'en aller.



Savoir attendre,
Goûter à ce plein bonheur
Qu'on vous donne comme par erreur,
Tant on ne l'attendait plus.
Se voir y croire
pour tromper la peur du vide
Ancrée comme autant de rides
Qui ternissent les miroirs



{Refrain}


Savoir souffrir
En silence, sans murmure,
Ni défense ni armure
Souffrir à vouloir mourir
Et se relever
Comme on renaît de ses cendres,
Avec tant d'amour à revendre
Qu'on tire un trait sur le passé.



{Refrain}


Apprendre à rêver
À rêver pour deux,
Rien qu'en fermant les yeux,
Et savoir donner
Donner sans rature
Ni demi-mesure
Apprendre à rester.
Vouloir jusqu'au bout
Rester malgré tout,
Apprendre à aimer,
Et s'en aller,
Et s'en aller...