lundi 14 décembre 2015

Chantons Noël: Vive le vent - Mon beau sapin - Petit Papa Noël







Sur le long chemin
Tout blanc de neige blanche
Un vieux monsieur s'avance
Avec sa canne dans la main
Et tout là-haut le vent
Qui siffle dans les branches
Lui souffle la romance
Qu'il chantait petit enfant :

{Refrain:}
Vive le vent, vive le vent
Vive le vent d'hiver
Qui s'en va sifflant, soufflant
Dans les grands sapins verts...
Oh ! Vive le temps, vive le temps
Vive le temps d'hiver
Boule de neige et jour de l'an
Et bonne année grand-mère...


Et le vieux monsieur
Descend vers le village,
C'est l'heure où tout est sage
Et l'ombre danse au coin du feu
Mais dans chaque maison
Il flotte un air de fête
Partout la table est prête
Et l'on entend la même chanson :
{au Refrain}



Joyeux, joyeux Noël
Aux mille bougies
Quand chantent vers le ciel
Les cloches de la nuit,
Oh ! Vive le vent, vive le vent
Vive le vent d'hiver
Qui rapporte aux vieux enfants
Leurs souvenirs d'hier...



Boule de neige et jour de l'an
Et bonne année grand-mère !
Vive le vent d'hiver !






Mon beau sapin, roi des forêts
Que j'aime ta verdure !
Quand par l'hiver, bois et guérets
Sont dépouillés de leurs attraits
Mon beau sapin, roi des forêts
Tu gardes ta parure.

Toi que Noël planta chez nous
Au saint anniversaire,
Mon beau sapin, comme il est doux
De te voir briller par nous,
{variante:
Mon beau sapin, comme ils sont doux
et tes bonbons et tes joujoux}
Toi que Noël planta chez nous
Scintillant de lumière.

Mon beau sapin tes verts sommets
Et leur fidèle ombrage
De la foi qui ne ment jamais
De la constance et de la paix.
Mon beau sapin tes verts sommets
M'offrent la douce image.









C'est la belle nuit de Noël
La neige étend son manteau blanc

Et les yeux levés vers le ciel,

A genoux, les petits enfants,
Avant de fermer les paupières,
Font une dernière prière.

{Refrain:}
Petit Papa Noël
Quand tu descendras du ciel
Avec des jouets par milliers
N'oublie pas mon petit soulier

Mais, avant de partir,
Il faudra bien te couvrir
Dehors tu vas avoir si froid
C'est un peu à cause de moi

Il me tarde tant que le jour se lève
Pour voir si tu m'as apporté
Tous les beaux joujoux que je vois en rêve
Et que je t'ai commandés

{Refrain}

Le marchand de sable est passé
Les enfants vont faire dodo
Et tu vas pouvoir commencer
Avec ta hotte sur le dos
Au son des cloches des églises
Ta distribution de surprises

Et quand tu seras sur ton beau nuage
Viens d'abord sur notre maison
Je n'ai pas été tous les jours très sage
Mais j'en demande pardon

{Refrain}
Petit Papa Noël...









HISTOIRE ET TRADITIONS 











samedi 12 décembre 2015

JEAN COCTEAU: "À CROQUER OU L'IVRE DE CUISINE"


Une  petite liste qui  réveille 

une foule de souvenirs ...

et de parfums  ...

ceux de l'enfance. 


Il laboratorio di Chiara: dolci che vibrano di bontà


Mange ta soupe !

Tiens-toi droit !

Mange lentement !

Ne mange pas si vite !

Bois en mangeant !

Coupe ta viande en petits morceaux !

Tu ne fais que mordre et avaler !

 Ne joue pas avec ton couteau !

Ce n'est pas comme ça qu'on tient sa fourchette !

 On ne chante pas à table !

Finis  ton assiette !

 Ne te balance pas sur ta chaise,

Tu ne seras content que lorsque tu auras
 cassé cette chaise !

 Finis ton pain !

 Ne touche pas ta figure avec tes mains sales !

Mâche !

Tu t’es lavé les mains ?

Ne parle pas la bouche pleine !

Tes mains !

 Ne mets pas tes coudes sur la table !

Ramasse ta serviette !

Ne ris pas bêtement !

Ne mange pas tes ongles !

Tu veux que je t’aide ?

Ne fais pas de bruit en mangeant !

On croirait que tu le fais exprès

Tu sortiras de table quand tu  auras fini !

Pousse avec ton pain !

Tu vas renverser ton verre !

Essuie ta bouche avant de m'embrasser !

Tu ne t’en iras pas avant d’avoir plié ta serviette !









C'est très longtemps après qu'on arrive 

à comprendre qu'un dîner 

peut être un véritable chef-d'oeuvre.





LABORATORIO DI ANNA




vendredi 11 décembre 2015

Marcel Proust "Et si le monde allait finir… Que feriez-vous ?"






Vermeer Vue de Delft, 1659/1660


Je ne peux que remercier une fois de plus 

M. Paolo Venturini, Ami,  collègue 


et ..., à l'occasion, 


bibliothécaire  au lycée Cairoli


qui aime bouquiner et qui ne manque jamais 

de m'appporter de jolies perles de ses 
escapades  littéraires

Voici la dernière



La  réponse de Marcel Proust,

paru dans L’Intransigeant du 14 août 1922

à la question suivante



Un savant américain annonce la fin du monde, ou tout au moins la destruction d’une si grande partie du continent, et cela d’une façon si brusque, que la mort serait certaine pour des centaines de millions d’hommes. Si cette prédiction devenait une certitude, quels en seraient, à votre avis, les effets sur l’activité des hommes entre le moment où ils acquerraient ladite certitude et la minute du cataclysme ? Enfin, en ce qui vous concerne personnellement, que feriez-vous avant cette dernière heure ?




Je crois que la vie nous paraîtrait brusquement délicieuse, si nous étions menacés de mourir comme vous le dites. Songez, en effet, combien de projets, de voyages, d’amours, d’études, elle – notre vie – tient en dissolution, invisibles à notre paresse qui, sûre de l’avenir, les ajourne sans cesse.

Mais que tout cela risque d’être à jamais impossible, comme cela redeviendra beau ! Ah si seulement le cataclysme n’a pas lieu cette fois, nous ne manquerons pas de visiter les nouvelles salles du Louvre, de nous jeter aux pieds de Mlle X…, de visiter les Indes. Le cataclysme n’a pas lieu, nous ne faisons rien de tout cela, car nous nous trouvons replacés au sein de la vie normale, où la négligence émousse le désir.

Et pourtant nous n’aurions pas dû avoir besoin du cataclysme pour aimer aujourd’hui la vie. Il aurait suffi de penser que nous sommes des humains et que ce soir peut venir la mort.



Marcel Proust mourut le 18 novembre de la même année !



jeudi 10 décembre 2015

EDUCATION.FRANCETV :Agora, les piliers de la République








education.francetv


« Agora, les piliers de la République » est une série de 10 mini épisodes ayant pour vocation de préciser les fondements de notre pays.
Depuis 1905, la laïcité est la règle en France, ce qui signifie que chacun dispose d’une entière liberté de croyance et que nul n’a besoin de se cacher pour pratiquer sa foi. Cette liberté est garantie par la Constitution qui établit les principes et le fonctionnement de notre République qui est indivisible, laïque, démocratique et sociale et qui se définit par la devise « liberté, égalité, fraternité ». La liberté individuelle n’est limitée que par celle des autres, l’égalité implique la lutte contre les discriminations et la fraternité est l’état d’esprit nécessaire pour que les citoyens puissent vivre dans l’esprit de la République et de sa devise, jouir de leurs droits civiques, accomplir leurs devoirs et participer à la vie publique, y compris au niveau européen.
Les droits des citoyens sont garantis par la République, mais aussi par la Déclaration universelle des droits de l’Homme qui tend à protéger les droits fondamentaux de chaque membre de l’humanité sans parvenir encore à être pleinement respectée.

















lundi 7 décembre 2015

Jean Gabin "Maintenant je sais" ... "Maintenant je sais, je sais qu'on ne sait jamais"





Mon chêne (cz)







Quand j'étais gosse, haut comme trois pommes, 
J'parlais bien fort pour être un homme 
J'disais, JE SAIS, JE SAIS, JE SAIS, JE SAIS 

C'était l'début, c'était l'printemps 
Mais quand j'ai eu mes 18 ans 
J'ai dit, JE SAIS, ça y est, cette fois JE SAIS 

Et aujourd'hui, les jours où je m'retourne 
J'regarde la terre où j'ai quand même fait les 

100 pas 
Et je n'sais toujours pas comment elle tourne ! 

Vers 25 ans, j'savais tout : l'amour, les roses, 

la vie, les sous 
Tiens oui l'amour ! J'en avais fait tout le tour ! 

Et heureusement, comme les copains, j'avais pas mangé tout mon pain : 
Au milieu de ma vie, j'ai encore appris. 
C'que j'ai appris, ça tient en trois, quatre mots : 

"Le jour où quelqu'un vous aime, il fait très beau, 
j'peux pas mieux dire, il fait très beau !" 

C'est encore ce qui m'étonne dans la vie, 
Moi qui suis à l'automne de ma vie 
On oublie tant de soirs de tristesse 
Mais jamais un matin de tendresse ! 

Toute ma jeunesse, j'ai voulu dire JE SAIS 
Seulement, plus je cherchais, et puis moins j'savais 

Il y a 60 coups qui ont sonné à l'horloge 
Je suis encore à ma fenêtre, je regarde, et j'm'interroge ? 

Maintenant JE SAIS, JE SAIS QU'ON NE SAIT JAMAIS ! 

La vie, l'amour, l'argent, les amis et les roses 
On ne sait jamais le bruit ni la couleur des choses 
C'est tout c'que j'sais ! Mais ça, j'le SAIS… !







jeudi 3 décembre 2015

Georges Brassens "La ballade des cimetières"





Cimetière du Père Lachaise (cz)


Avec 2 sites pas comme les autres !





et









J'ai des tombeaux en abondance,
Des sépultur' à discrétion,
Dans tout cim'tièr' d' quelque importance
J'ai ma petite concession.
De l'humble tertre au mausolée,
Avec toujours quelqu'un dedans,
J'ai des p'tit's boss's plein les allées,
Et je suis triste, cependant...
Car je n'en ai pas, et ça m'agace,
Et ça défrise mon blason,
Au cimetièr' du Montparnasse,
A quatre pas de ma maison. (bis)

J'en possède au Père-Lachaise,
A Bagneux, à Thiais, à Pantin,
Et jusque, ne vous en déplaise,
Au fond du cimetièr' marin,
A la vill' comm' à la campagne,
Partout où l'on peut faire un trou,
J'ai mêm' des tombeaux en Espagne
Qu'on me jalouse peu ou prou...
Mais j' n'en ai pas la moindre trace,
Le plus humble petit soupçon,
Au cimetièr' du Montparnasse,
A quatre pas de ma maison. (bis)

Le jour des morts, je cours, le vole,
Je vais infatigablement,
De nécropole en nécropole,
De pierr' tombale en monument.
On m'entrevoit sous un' couronne
D'immortelles à Champerret,
Un peu plus tard, c'est à Charonne
Qu'on m'aperçoit sous un cyprès...
Mais, seul, un fourbe aura l'audace,
De dir' : " J' l'ai vu à l'horizon,
Du cimetièr' du Montparnasse,
A quatre pas de sa maison ". (bis)

Devant l' château d' ma grand-tante
La marquise de Carabas,
Ma saint' famille languit d'attente :
Mourra-t-ell', mourra-t-elle pas ?
L'un veut son or, l'autre veut ses meubles,
Qui ses bijoux, qui ses bib'lots,
Qui ses forêts, qui ses immeubles,
Qui ses tapis, qui ses tableaux...
Moi je n'implore qu'une grâce,
C'est qu'ell' pass' la morte-saison
Au cimetièr' du Montparnasse,
A quatre pas de ma maison. (bis)

Ainsi chantait, la mort dans l'âme,
Un jeun' homm' de bonne tenue,
En train de ranimer la flamme
Du soldat qui lui était connu,
Or, il advint qu'le ciel eut marr' de
L'entendre parler d' ses caveaux.
Et Dieu fit signe à la camarde
De l'expédier ru' Froidevaux...
Mais les croqu'-morts, qui étaient de Chartre',
Funeste erreur de livraison,
Menèr'nt sa dépouille à Montmartre,
De l'autr' côté de sa maison. (bis)










mardi 1 décembre 2015

JULIETTE - Rimes féminines 1997... Hymne aux Femmes !





Tout particulièrement dédiée à

ma collègue  Carla Soresina 

et bien sûr à mes élèves 

je sais que cette chanson 

va pouvoir NOUS  aider ...







Dans un corps vide entrer mon âme,
Tout à coup être une autre femme
Et que Juliette Noureddine
En l'une ou l'autre s'enracine.
Élire parmi les éminentes
Celle qui me ferait frissonnante,
Parmi toutes celles qui surent s'ébattre,
Qui surent aimer qui surent se battre,
Mes soeurs innées mes philippines,
Mes savantes et mes Bécassines.

Julie Juliette ou bien Justine,
Toutes mes rimes féminines:

Clara Zetkin
ANAIS NIN
Ou Garbo dans La Reine Christine.
Sur le céleste carrousel,
Choisir entre ces demoiselles:

Camille Claudel,
Manzelle Chanel
Ou l'enragée 
Louise Michel.


Vivre encore colombe ou rapace,
Écrire chanter ou faire des passes:
Margot Duras,
Maria Callas
Ou bien Kiki de Montparnasse.

Naître demain renaître hier
En marche avant en marche arrière,
M'incarner dans ces divergences
Ces beautés ces intelligences

Et jouir du bienheureux trépas
Pour dans leurs pas mettre mes pas:
Musidora,
La Pavlova
Ou mon aïeule la grande gueule Thérésa.

Que j'en aie l'esprit ou l'aspect
Ou bien même les deux s'il vous plaît:
Juliette Drouet
La Signoret
Ou la grande Billie Holiday.

Tous voiles dehors ou en chantant,
Avec l'une d'elles me révoltant:
Flora Tristan
Yvonne Printemps
Ou la farouche Isadora Duncan.

Pour toute arme ayant leur fierté
Et pour amante la liberté:
Les soeurs Brontë,
Loyse Labé
Ou Lou-Andréas Salomé.

Même s'il faut en payer le prix,
Être la fleur être le fruit:
Être Alice Guy,
Être Arletty,
Marie Dubas, Marie Curie.

Mais s'il vous plaît point de naissance,
De jeunesse ni d'adolescence.
Épargnez-moi la chambre rose.
Soyez bonne ô métempsycose.

Permettez à votre Juliette
De ne point mûrir en minette
Mais en Colette,
En Mistinguett...
Ou pourquoi pas madame de Lafayette.

Mettez-moi, je vous le demande
Instamment, dans la cour des grandes:
Judy Garland,
Barbara Streisand
Ou cette bonne dame de George Sand.

Placez-moi du côté du coeur,
Côté talent côté bonheur:
Loïe Fuller,
Dottie Parker
Ou Sainte Joséphine Baker.

Oui tout de suite les feux de la gloire,
Les feux de la rampe et de l'Histoire:
La Yourcenar,
Sarah Bernhardt
Ou la très sage Simone de Beauvoir.

Une voix d'argent au fond d'un port,
Une plume d'acier ou un coeur d'or:
La Solidor,
Christiane Rochefort
Ou Marceline Desbordes-Valmore.

Les belles sans peur et sans marmaille
Toutes nues au fort de la mitraille:
Sylvia Bataille
Anna de Noailles
Camarade Alexandra Kollontaï

Et les agitatrices de bouges
Brandissant l'espoir et la gouge:
Olympe de Gouges,
Rosa-la-Rouge
Et la vieille Germaine de Montrouge.

La lignée des dominatrices
Ladies, madames, donas ou misses
Comme Cariathys
Ou Leda Gys,
Angela et Bette Davis.

Le train du diable et ses diablesses,
Les vénéneuses et les tigresses:
Lola Montès,
Gina Manès
Et l'empoisonneuse Borgia Lucrèce.

Enfin j'ai pour être sincère
Du goût pour les belles harengères:
Yvette Guilbert,
Claire Brétécher...
J'irais même jusqu'à Anne Sinclair.

Mais si tant de souhaits vous chagrinent,
S'il est contraire à la doctrine
De viser haut dans les karma,
Alors faites dans l'anonymat.
En attendant que tout bascule,
Que Satan ne me congratule
Ou que les anges me fassent la fête,
Permettez une ultime requête:
Faites-la renaître votre frangine
En n'importe qui, en fille d'usine,
En fille de rien ou de cuisine,
En croate ou en maghrébine,
En Éponine,
En Clémentine,
En Malka Malika ou Marilyn...
Et si votre astrale cuisine
Par hasard ne le détermine
J'accepterais par discipline
De revenir en cabotine,
En libertine,
En gourgandine...
Tiens: en Juliette Noureddine.




cz


dimanche 29 novembre 2015

Le Rouge et le Noir (1830) Stendhal







Stendhal a publié Le Rouge et le Noir en 1830. Il a alors quarante sept 
ans. Le Rouge et le Noir est son second roman. Il avait publié Armance
en 1827. L'intrigue de ce roman a été inspirée à Stendhal par un fait 
divers dont le dénouement eut pour cadre les assises de l'Isère, 
son département d'origine. En 1827, Berthet, fils d'un artisan et 
jeune séminariste a été jugé et condamné à mort pour avoir assassiné
 en pleine messe son ancienne maîtresse , l'épouse d'un notable qui 
l'avait engagé comme précepteur de ses enfants.



Littérature  audio.com




Ce questionnaire de lecture est un cadeau de je ne sais plus quel
collègue, que je remercie, j'ajoute le corrigé que plusieurs lecteurs
de mon blog m'ont demandé.
  

1. Classez ces extraits dans l’ordre chronologique (6 pts)

A. Julien ne la reconnaissait plus aussi bien ; il tira sur elle un coup de pistolet et la manqua ; il tira un second coup, elle tomba.
B. Le duel fut fini en un instant : Julien eut une balle dans le bras.
C. Ah ! s’écria M. de Rênal […], la lettre anonyme imprimée et les lettres du Valenod sont écrites sur le même papier.
D. Il alla prendre l’immense échelle, attendit cinq minutes, pour laisser le temps à un contrordre, et à une heure cinq minutes posa l’échelle contre la fenêtre de Mathilde.
E. Mme de Rênal fut fidèle à sa promesse. Elle ne chercha en aucune manière à attenter à sa vie ; mais, trois jours après Julien, elle mourut en embrassant ses enfants.
F. Norbert, je te demande tes bontés pour M. Julien Sorel que je viens de prendre  à mon état-major, et dont je prétends faire un homme, si cella se peut.
G. Le teint de ce petit paysan était si blanc, ses yeux si doux, que l’esprit un peu romanesque de Mme de Rênal eut d’abord l’idée que ce pouvait être une jeune fille déguisée […].
H. Elle se trouva enceinte et l’apprit avec joie à Julien.
I. Il expliqua qu’il désirait parler à M. Pirard, le directeur du séminaire.
J. « Voilà mon crime, messieurs, et il sera puni avec d’autant plus de sévérité, que, dans le fait, je ne suis point jugé par mes pairs. »
K. Enfin, comme le dernier coup de dix heures retentissait encore, il étendit la main et prit celle de Mme de Rênal, qui la retira aussitôt. Julien, sans trop savoir ce qu’il faisait, la saisit de nouveau.

Réponses :

LES EXTRAITS CORRESPONDENT A DES MOMENTS-CLE DE L’HISTOIRE :
1. G – K – C – I – F – B – D – H – A – J – E.


2. Dans quels principaux endroits et à quelle époque se déroule l’action du livre ? (2 pts)


3. Quel est le nom du curé de Verrières au début de l’œuvre ? (1pt)


4. De qui Julien a-t-il un portrait caché dans la paillasse de son lit chez les de Rênal ? Pourquoi ? (2 pts)


5. Pourquoi peut-on parler d’ambiguïté des sentiments de Julien envers Mme de Rênal ? (2 pts)


6. Qui est Valenod ? Quelle est son évolution dans le roman ? En quoi a-t-il un rôle important dans la fin du roman ? (2 pts)


7. Quelle mission, à destination de l’Angleterre,  le marquis de la Mole confie-t-il à Julien ? (1 pt)


8. Quelle est l’issue du procès ? Etait- elle prévisible ? (2 pts)


9. Que fait Mathilde dans les toutes dernières pages du roman ? (2 pts)


Réponses :


2. Verrières, Besançon, Paris ; 1823-1827 environ.

3. Le curé Chélan.

4. Napoléon. Julien rêve de gloire et de conquêtes napoléoniennes. (Partie I, chapitre XVII : Ah ! s’écria-t-il que Napoléon était bien l’homme envoyé de Dieu pour les jeunes Français !)

5. Le désir réel et la conscience de classe régissent les rapports entre Julien et Mme de Rênal. Chapitre IX : Il avait fait son devoir, et un devoir héroïque. Voir aussi sa remarque : - Voilà bien les gens riches !
Julien est en proie à un sentiment d’infériorité.
Il aime Mme de Rênal parce qu’elle lui est socialement supérieure, et pourtant c’est cette différence de classe sociale qui empêche son amour d’être complet.
Son amour peut aussi être considéré comme étant motivé par son ambition ou son amour-propre.

6. Chapitre III : M. de Valenod, le riche directeur du dépôt.
Chapitre XLI : Le baron de Valenod est maire de Verrières et M. de Frilair veut le faire préfet.
Il fait partie des jurés au procès de Julien et n’est sans doute pas étranger à sa condamnation.

7. Chapitre XXI : Pourriez- vous apprendre par cœur quatre pages et aller les réciter à Londres ?

8. Julien est reconnu coupable et condamné à mort. Cette issue n’était pas attendue. Voir chapitre XLI : Je réponds de la déclaration du jury, lui dit M. de Frilair […]. Julien devait être acquitté. C’est sans doute son discours adressé aux jurés lors de son jugement et la haine de Valenod qui lui valent sa condamnation.

9. Chapitre dernier : Elle avait placé sur une petite table de marbre, devant elle, la tête de Julien, et la baisait au front…
Elle voulut ensevelir de ses propres mains la tête de son amant.