dimanche 9 novembre 2014

Versailles ... Une promenade avec Louis XIV


NOTRE DAME DES BANLIEUES ( FRANCE THEATRE) , mercredi le 12 novembre 2014, avec Indila




Encore 2 chansons de

INDILA

Adila Sedraïa,
 mieux connue sous le nom de scène Indila,
 se décrit comme  « une enfant du monde ». Indila est influencée 
par de nombreux artistes comme notamment Michael Jackson 
et Jacques Brel . Elle décrit son univers musical comme
 de la Variety World ne possédant pas de style à proprement
 parler. Indila chante tantôt en français, tantôt en anglais.


pour préparer la pièce 

 NOTRE DAME DES BANLIEUES

de mercredi, le 12 novembre prochain






Oh ma douce souffrance
Pourquoi s’acharner tu recommences
Je ne suis qu’un être sans importance
Sans lui je suis un peu paro
Je déambule seule dans le métro
Une dernière danse
Pour oublier ma peine immense
Je veux m’enfuir que tout recommence
Oh ma douce souffrance
Je remue le ciel le jour, la nuit
Je danse avec le vent la pluie
Un peu d’amour un brin de miel
Et je danse, danse, danse, danse, danse, danse, danse
Et dans le bruit, je cours et j’ai peur
Est-ce mon tour?
 Vient la douleur.
Dans tout Paris, je m’abandonne
Et je m’envole, vole, vole, vole, vole, vole
Que d’espérance
Sur ce chemin en ton absence
J’ai beau trimer, sans toi ma vie n’est qu’un décor qui brille,
Vide de sens
Je remue le ciel le jour, la nuit
Je danse avec le vent la pluie
Un peu d’amour un brin de miel
Et je danse, danse, danse, danse, danse, danse, danse
Et dans le bruit, je cours et j’ai peur
Est-ce mon tour?
 Vient la douleur.
Dans tout Paris, je m’abandonne
Et je m’envole, vole, vole, vole, vole, vole, vole
Dans cette douce souffrance.
 Dont j’ai payé toutes les offenses
Écoute comme mon cœur est immense
Je suis une enfant du monde
Je remue le ciel le jour, la nuit
Je danse avec le vent la pluie
Un peu d’amour un brin de miel
Et je danse, danse, danse, danse, danse, danse, danse
Et dans le bruit, je cours et j’ai peur
.
Est-ce mon tour?
 Vient la douleur.
Dans tout Paris, je m’abandonne
Et je m’envole, vole, vole, vole, vole, vole, vole


 


Il était brun, le teint basané
Le regard timide, les mains toutes abîmées
Tailler la pierre, fils d’ouvrier
Il en était fier mais pourquoi vous riez
Non ne le jugez pas
Vous qui ne connaissez pas
Les vertiges et le labeur
Vous êtes faussement heureux
Vous troquez vos valeurs
Lui il est tout mon monde et bien plus que ça
Seule je crie son nom quand vient le désarroi
Et puis tout s’effondre quand il n’est plus là
J’aimerais tellement lui dire mais je n’ose pas
Lui qui me fait tourner dans le vide vide
Tourner dans le vide vide
Tourner dans le vide, me fait tourner
Dans le vide vide vide
Tourner tourner dans le vide
Tourner dans le vide, il me fait tourner
(Tourner dans vide) (x7)
Qui peut bien me dire ce qui lui est arrivé
Depuis qu’il est parti je n’ai pu me relever
Ce n’est plus qu’un souvenir, une larme du passé
Coincée dans mes yeux qui n’veut plus s’en aller
Oh non n’oubliez pas
Vous qui ne connaissez pas
Les vertiges et la douleur
Ils sont superficiels, ils ignorent tout du cœur
Lui c’était tout mon monde et bien plus que ça
J’espère le revoir là, pas dans l’au-delà
Aidez-moi tout s’effondre puisqu’il n’est plus là
Si tu es mon bel amour, mon beau soldat
Car tu m’fais tourner dans le vide vide
Tourner dans le vide vide
Tourner dans le vide, tu me fais tourner
Dans le vide vide vide
Tourner tourner dans le vide
Tourner dans le vide, il me fait tourner
(Tourner dans vide) (x7)
Il me fait tourner dans le vide
Tourner dans le vide
Tourner dans le vide, il me fait tourner dans le vide
Tourner dans le vide
Tourner dans le vide
Tourner dans le vide, il me fait tourner…
Tourner dans le vide…



samedi 8 novembre 2014

Florent Vintrigner : L’homme préhistorique










Générations en fuite...


 L’homme préhistorique


Ne pleure pas ma mère,
Je sais que ce sera dur
Mais c’est dans ma nature,
Et puis j’ai dix-sept ans.

J'ai un bon protecteur,
Mon animal totem1
Le grand lion des cavernes2
Et puis j'ai mon talisman3.  

Quand je reviendrai,
S’il faut que je revienne
Je n'serai plus le même
Je serai un peu plus grand.

Car j’aurai,
J’aurai tenté ma chance
C’est là que la vie commence,
Tu l’as dit si souvent.

J’aurai été voir
De l’autre côté de la rive
Vu comment les autres vivent,
S’ils sont au courant.

Que nous on existe,
Qu’on caresse les loups,
Qu'ils chassent même avec nous
De temps en temps.

Et je veux savoir
Comment ils taillent la pierre,
Où passent-ils l’hiver
Et le printemps.

Et puis je veux leur dire
Avec les mots de leur langage
Que j’ai le goût du voyage,
Et que j'aime les gens.

Je leur montrerai
Comment tu travailles le cuir4
Comment trempé dans l’urine5
Il devient blanc.

J'espère faire l’amour
Avec beaucoup de femmes,
Je goûterai à leurs charmes6
Et les sentiments.

Et puis je repartirai
Toujours un peu plus loin
Chercher d’autres humains
D’autres campements7.

Ne pleure pas ma mère,
Je sais que ce sera dur
Mais c’est dans ma nature,
Et puis j’ai dix-sept ans.



  




Vocabulaire
1. Un totem : un animal considéré comme l’ancêtre et le protecteur d’un individu appartenant à un clan.
2. Une caverne : une grotte, un abri naturel dans la roche.
3. Un talisman : un objet qui protège du malheur.
4. Travailler le cuir : transformer la peau d’un animal pour la réutiliser.
5. L’urine : le liquide que le corps rejette.
6. Goûter aux charmes de quelqu’un : se laisser séduire.
7. Un campement : un lieu de vie aménagé dans la nature.









Joris-Karl Huysmans "Le hareng saur"



 Il est midi et demi...

préparez vos plats!
Le hareng saur



Ta robe, ô hareng, c'est la palette des soleils couchants, 
la patine du vieux cuivre, le ton d'or bruni des cuirs de
Cordoue,
les teintes de santal et de safran des feuillages 
d'automne ! 



Ta tête, ô hareng, flamboie comme un casque d'or, et l'on 
dirait
 de tes yeux des clous noirs plantés dans des cercles
de cuivre ! 



Toutes les nuances tristes et mornes, toutes les nuances 

rayonnantes et gaies amortissent et illuminent tour à tour 

ta  robe d'écailles. 



A côté des bitumes, des terres de Judée et de Cassel,
des 
ombres brûlées et des verts de Scheele, des bruns Van Dyck 

et des bronzes florentins, des teintes de rouille et de 
feuille morte,
resplendissent, de tout leur éclat, les ors
verdis, les ambres jaunes,
les orpins, les ocres de ru, 
les chromes, les oranges de mars ! 



Ô miroitant et terne enfumé, quand je contemple ta cotte 
de 
mailles,  je pense aux tableaux de Rembrandt, je revois
ses 
têtes superbes,  ses chairs ensoleillées, ses scintillements 
de bijoux sur le velours  noir ; je revois ses jets de lumière
 dans la nuit, ses traînées de poudre d'or dans 
l'ombre,
 ses éclosions de soleils sous les noirs arceaux !
  











Histoire des droits de la Femme (francetvéduaction), avec Pierre Bachelet : Emmanuelle



francetvéduaction











Mélodie d'amour chantait le cœur d'Emmanuelle
Qui bat cœur à corps perdu
Mélodie d'amour chantait le corps d'Emmanuelle
Qui vit corps à cœur déçu

Tu es encore
Presque une enfant
Tu n'as connu
Qu'un seul amant
Mais à vingt ans
Pour rester sage
L'amour étant
Trop long voyage

Mélodie d'amour chantait le cœur d'Emmanuelle
Qui bat cœur à corps perdu
Mélodie d'amour chantait le corps d'Emmanuelle
Qui vit corps à cœur déçu

L'amour à cœur
Tu l'as rêvé
L'amour à corps
Tu l'as trouvé
Tu es en somme
Devant les hommes
Comme un soupir
Sur leur désir

Tu es si belle
Emmanuelle
Cherche le cœur
Trouve les pleurs
Cherche toujours
Cherche plus loin
Viendra l'amour
Sur ton chemin

Mélodie d'amour chantait le cœur d'Emmanuelle
Qui bat cœur à corps perdu
Mélodie d'amour chantait le corps d'Emmanuelle
Qui vit corps à cœur déçu