Mais pas encore pour eux !!!
mardi 12 septembre 2017
lundi 11 septembre 2017
Montpellier stage 10 septembre 2017 : Marseille
Promenade à Marseille
dans le vent et sous le soleil
je
suis sans adresse
je suis dans la rue
je suis dans la rue
Mon
chien n'a pas de laisse
et moi non plus
une petite pièce
de quelque individu
c'est un peu de tendresse
que volontiers j’ai vu
Lorsque le vent souffle
surtout quand il fait froid (oh Fada !!)
y a rien de plus pénible
de rester planté là
Sous le soleil de Marseille
et moi non plus
une petite pièce
de quelque individu
c'est un peu de tendresse
que volontiers j’ai vu
Lorsque le vent souffle
surtout quand il fait froid (oh Fada !!)
y a rien de plus pénible
de rester planté là
Sous le soleil de Marseille
on taquine les boules
sous le soleil de Marseille
le flingue et la cagoulle
être abruti ou bien fada
con comme une douille
mais pour ça et bé / on ne s'en fait pas
on s'en bas les bonbons
sous le soleil de Marseille
le flingue et la cagoulle
être abruti ou bien fada
con comme une douille
mais pour ça et bé / on ne s'en fait pas
on s'en bas les bonbons
je
suis plein au as
je suis gavé d'argent (de monnaie)
que jeunesse se fasse
je suis gavé d'argent (de monnaie)
que jeunesse se fasse
excuse-moi
maman
voulez-vous bien que je passe
s'il vous plait Mr l'agent
je ne viens pas de l'espace
c'est vrai j’en ai voler souvent (Renault Espace)
je lui fais ma grimace et lui,
il me répond en souriant « au jeune !
tu veux que je te la casse
ta belle ranger de dents
Sous le soleil de Marseille
on joue aux boules
sous le soleil de Marseille
les smiths et la cagoule
tard dans la nuit
tôt le matin, boulevard farigoule
on est pot / on est tous / bourrés comme des coins
on s'en bas les bonbons
ce qu’il faut c’est se caser
avec une nana (une gonzesse quoi)
celle qui lit dans tes pensées
même si elle ne comprend pas
nous vivons dans une époque
ou il te faut l’argent (la caillasse)
pour réparer toutes les cloques
du plafond de l’appartement
moi j’ai beau lui expliquer
mais elle ne comprend pas
se que j’aime c'est tricker
et même par dessus ça
Sous le soleil de Marseille
on se la saoule
sous le soleil de Marseille
au pastis y’a foule
boire au comptoir ou en terrasse
boulevard d’Athènes
nous se soir / on se met quénasse
sinon c’est pas la peine
si vous voulez mon adresse
ou le nom de ma rue
moi j’habite, boulevard de l’ivresse
le reste, je m’en rappelle plus
Marseille la jeunesse
Marseille la seule qui a le jus
voulez-vous bien que je passe
s'il vous plait Mr l'agent
je ne viens pas de l'espace
c'est vrai j’en ai voler souvent (Renault Espace)
je lui fais ma grimace et lui,
il me répond en souriant « au jeune !
tu veux que je te la casse
ta belle ranger de dents
Sous le soleil de Marseille
on joue aux boules
sous le soleil de Marseille
les smiths et la cagoule
tard dans la nuit
tôt le matin, boulevard farigoule
on est pot / on est tous / bourrés comme des coins
on s'en bas les bonbons
ce qu’il faut c’est se caser
avec une nana (une gonzesse quoi)
celle qui lit dans tes pensées
même si elle ne comprend pas
nous vivons dans une époque
ou il te faut l’argent (la caillasse)
pour réparer toutes les cloques
du plafond de l’appartement
moi j’ai beau lui expliquer
mais elle ne comprend pas
se que j’aime c'est tricker
et même par dessus ça
Sous le soleil de Marseille
on se la saoule
sous le soleil de Marseille
au pastis y’a foule
boire au comptoir ou en terrasse
boulevard d’Athènes
nous se soir / on se met quénasse
sinon c’est pas la peine
si vous voulez mon adresse
ou le nom de ma rue
moi j’habite, boulevard de l’ivresse
le reste, je m’en rappelle plus
Marseille la jeunesse
Marseille la seule qui a le jus
du prix de la
tendresse
qui donne jamais le cul
que m’importe le reste
qui donne jamais le cul
que m’importe le reste
samedi 9 septembre 2017
Uzès : Stage à Montpellier, le 9 septembre 2017
C'est
à Uzès que l'écrivain
passa ses vacances d'enfance, auprès de
ses grands-parents paternels ...
«Que l’importance soit dans ton regard, non dans
la chose regardée »
André
Gide
Les Nourritures terrestres,
Uzès Cathédrale Saint-Téodorit
lundi 4 septembre 2017
Vasco Rossi "Come nelle favole ... "
Quello
che potremmo fare io e te
Senza
dar retta a nessuno
Senza
pensare a qualcuno
Quello
che potremmo fare io e te
Non lo
puoi neanche credere
Quello
che potremmo fare io e te
Senza
pensare a niente
Senza
pensare sempre
Quello
che potremmo fare io e te
Non si
può neanche immaginare
Sai io
ho pensato sempre
Quasi
continuamente
Che non
sei mai stata mia
Me lo
ricordo sempre
Che non
è successo niente
Dovevi
sempre andar via
Io e te
Io e te
Dentro
un bar a bere e a ridere
Io e te
Io e te
A
crescere bambini
Avere
dei vicini
Io e te
Io e te
Seduti
sul divano
Parlar
del più e del meno
Io e te
Io e te
Come
nelle favole
Quello
che potremmo fare io e te
Non
l'ho mai detto a nessuno
Però né
sono sicuro
Quello
che potremmo fare io e te
Non si
puó neanche immaginare
Io e te
Io e te
Dentro
un bar a bere e a ridere
Io e te
Io e te
A
crescere bambini
Avere
dei vicini
Io e te
Io e te
Sdraiati
sul divano
Parlar
del più e del meno
Io e te
Io e te
Come
nelle favole
Io e te
Io e te
Io e te
Io e te
A
crescere bambini
Avere
dei vicini
Io e te
Io e te
Io e te
Io e te
Io e te
Sdraiati
sul divano
Parlar
del più e del meno
Io e te
Io e te
Io e te
Io e te
Io e te
A
crescere bambini
Avere
dei vicini
Io e te
vendredi 1 septembre 2017
Louis Aragon : "La Valse des Vingt Ans" - Le crève-coeur 1946

La
Valse des Vingt Ans
Bon
pour le vent bon pour la nuit bon pour le froid
Bon
pour la marche et pour la boue et pour les balles
Bon
pour la légende et pour le chemin de croix
Bon
pour l’absence et les longs soirs drôle de bal
Où
comme j’ai dansé petit tu danseras
Sur
une partition d’orchestre inhumaine
Bon
pour la peur pour la mitraille et pour les rats
Bon
comme le bon pain bon comme la romaine
Mais
se voici se lever le soleil des conscrits
La
valse des vingt ans tourne à travers Paris
Bon
pour la gnole à l’aube et l’angoisse au créneau
Bon
pour l’attente et la tempête et les patrouilles
Et
bon pour le silence où montent les signaux
La
jeunesse qui passe et le cœur qui se rouille
Bon
pour l’amour et pour la mort bon pour l’oubli
Dans
le manteau de pluie et d’ombre des batailles
Enfants-soldats
roulés sans autre lit
Que
la fosse qu’on fit d’avance à votre taille
La
valse des vingt ans traverse les bistros
Eclate
comme un rire aux bouches du métro
O
classes d’autrefois rêves évanouis
Quinze
seize dix-sept écoutez Ils fredonnent
Comme
nous cette rengaine et comme nous y
Croient
et comme nous alors Le ciel leur pardonne
Préfèrent
à leur vie un seul moment d’ivresse
Un
moment de folie un moment de bonheur
Que
savent-ils du monde et peut-être vivre
Tout
simplement Maman mourir de très bonne heure
Bon
par-ci bon par-là Bon bon bon Je pars mes
Chers
amis Vingt ans Bon pour le service armé
Ah
le valse commence et le danseur selon
La
coutume achète aux camelots bruns des broches
Mais
chante cette fois la fille à Madelon
J’ai
quarante ans passés Leurs vingt ans me sont proches
Boulevard
Saint-Germain et rue Saint-Honoré
Aux
revers chamarrés de la classe quarante
Le
mot Bon se répète en anglaise dorée
Je
veux croire avec eux que la vie est marrante
J’oublierai
j’oublierai j’oublierai j’oublierai
La
valse des vingt ans m’entraîne J’oublierai
Ma quarantaine en l’an quarante
Louis
Aragon : Le crève-coeur
L'écriture de résistance de Louis Aragon
entre écriture de l'Histoire et ré-unification nationale
(Mémoire de recherche)
de Joachim Levy
Poètes en résistance
En 1974, Pierre Seghers a publié
La
Résistance et ses poètes,
ouvrage incontournable de référence
sur la poésie de la Résistance,
sur la poésie de la Résistance,
à la fois récit historique et anthologie.
mercredi 30 août 2017
Yannick Noah : "Simon papà Tara"
Tu
es venu ce matin
A l'heure où la nuit meurt
Tu es venu de si loin
D'où la mort ne fait plus peur
Tu es venu me parler
Un peu de notre vie
Même veste et même
chapeau
Le Noah de fer africain
Oui je sais que tu vis en moi
Simon Papa Tara
Oui je sais que tu es en moi
Noah Bikie Noah
Tu sais grand-père ici ils ne
Croient pas à ces choses-là
Tu es venu ce matin
Simon Papa Tara
Tu es la mort sans chagrin
L'ancêtre des Noah
Un éclair à Etudi
Comme un soir de juin
Tu es venu ce matin
Le Noah de fer africain
Oui je sais que tu vis en moi
Simon Papa Tara
Oui je sais que tu es en moi
Noah Bikie Noah
Tu sais grand-père ici ils ne
Croient pas à ces choses-là
Tu es venu ce matin
Me dire le chemin
Tu es venu de si loin
Pour me parler des miens
Et pour me dire que l'amour
C'est donner chaque jour
Tu es venu de si loin
Le Noah de fer africain
A l'heure où la nuit meurt
Tu es venu de si loin
D'où la mort ne fait plus peur
Tu es venu me parler
Un peu de notre vie
Même veste et même
chapeau
Le Noah de fer africain
Oui je sais que tu vis en moi
Simon Papa Tara
Oui je sais que tu es en moi
Noah Bikie Noah
Tu sais grand-père ici ils ne
Croient pas à ces choses-là
Tu es venu ce matin
Simon Papa Tara
Tu es la mort sans chagrin
L'ancêtre des Noah
Un éclair à Etudi
Comme un soir de juin
Tu es venu ce matin
Le Noah de fer africain
Oui je sais que tu vis en moi
Simon Papa Tara
Oui je sais que tu es en moi
Noah Bikie Noah
Tu sais grand-père ici ils ne
Croient pas à ces choses-là
Tu es venu ce matin
Me dire le chemin
Tu es venu de si loin
Pour me parler des miens
Et pour me dire que l'amour
C'est donner chaque jour
Tu es venu de si loin
Le Noah de fer africain
mardi 29 août 2017
Marguerite Yourcenar "Tout bonheur est une innnocence"
Le véritable lieu de
naissance est celui où l'on a porté,
pour la première fois,
un coup d'oeil
intelligent sur soi-même.

mardi 22 août 2017
Charles Aznavour "Mourir d'aimer"
Chicago
Je m'y accroche mais je glisse
Lentement vers ma destinée
Mourir d'aimer
Tandis que le monde me juge
Je ne vois pour moi qu'un refuge
Toute issue m'étant condamnée
Mourir d'aimer
Mourir d'aimer
De plein gré s'enfoncer dans la nuit
Payer l'amour au prix de sa vie
Pécher contre le corps mais non contre l'esprit
Laissons le monde à ses problèmes
Les gens haineux haineux face à eux-mêmes
Lentement vers ma destinée
Mourir d'aimer
Tandis que le monde me juge
Je ne vois pour moi qu'un refuge
Toute issue m'étant condamnée
Mourir d'aimer
Mourir d'aimer
De plein gré s'enfoncer dans la nuit
Payer l'amour au prix de sa vie
Pécher contre le corps mais non contre l'esprit
Laissons le monde à ses problèmes
Les gens haineux haineux face à eux-mêmes
Avec leurs petites idées
Mourir d'aimer
Puisque notre amour ne
peut vivreMourir d'aimer
Mieux vaut en refermer le livre
Et plutôt que de le brûler
Mourir d'aimer
Partir en redressant la tête
Sortir vainqueur d'une défaite
Renverser toutes les données
Mourir d'aimer
Mourir d'aimer
Comme on le peut de n'importe quoi
Abandonner tout derrière soi
Pour n'emporter que ce qui fut nous, qui fut toi
Tu es le printemps, moi l'automne
Ton cœur se prend, le mien se donne
Et ma route est déjà tracée
Mourir d'aimer
Mourir d'aimer
Mourir d'aimer
vendredi 18 août 2017
Yasmina Khadra "L'Attentat" ED. JUILLIARD / POCKET 2005
J'ai lu la semaine dernière ce superbe roman,
que ma collègue Angela m'avait offert il
y a longtemps, et je ne sais pas pourquoi j'ai attendu à publier ces quelques
lignes … je ressens une grande tristesse, aujourd’hui après ce nouvel attentat meurtrier à Barcelone, pour les innocents qui en sont victimes et une immense horreur ...
Comment peut-on délibérément
foncé dans la foule sur
une avenue pleine de touristes ?

"D’une
secousse, tout s’effondre. Je ne trouve nulle part la femme que j’ai épousée
pour le meilleur et pour toujours, qui a bercé mes plus tendres années, paré
mes projets de guirlandes étincelantes, comblé mon âme de douces présences. Je
ne retrouve plus rien d’elle, ni sur moi ni dans mes souvenirs. Le cadre qui la
retient captive d’un instant résolu, irrémédiablement résilié, me tourne le
dos, incapable d’assumer l’image qu’il donne de ce que je croyais être la plus
belle chose qui me soit arrivée. Je suis comme catapulté par-dessus une
falaise, aspiré par un abime. Je fais non de la tête, non des mains, non de
tout mon être… Je vais me réveiller… Je suis réveillé. Je ne rêve pas." p. 74
A travers L’attentat,
Yasmina Khadra nous offre un roman puissant comme une bombe, entre drame et
thriller à l’ambiance suffocante servie par une plume nerveuse. Amine, son
personnage principal évolue entre racisme, terreur, explosions et sirènes. Si
son cheminement, sa quête nous amène à percevoir la détresse du peuple
palestinien, Yasmina Khadra ne prend pas parti pour autant. Bien au contraire,
ce livre nous permet d’avoir un regard plus objectif sur ce conflit. Aux
cruautés que subissent les Palestiniens - à travers la spoliation de leurs
terres et les sévices commis par l’armée israélienne -, l’auteur confronte le
quotidien israélien - l’atrocité des attentas suicides et le sentiment de
terreur qu’ils suscitent -. Perpétuelles violences à l’origine de toutes les
horreurs, des montées extrémistes, du racisme et de la terreur ambiante. Entre
haine et compassion, incompréhension et indulgence, l´auteur nous dépeint
un monde et sa dualité où la complexité du conflit est toujours mise en
exergue.
Mon
père me disait : « Celui qui te raconte qu’il existe symphonie plus grande que
le souffle qui t’anime te ment. Il en veut à ce que tu as de plus beau : la
chance de profiter de chaque instant de ta vie. Si tu pars du principe que ton
pire ennemi est celui-là même qui tente de semer la haine dans ton cœur, tu
auras connu la moitié du bonheur. Le reste, tu n’auras qu’à tendre la main pour
le cueillir. Et rappelle-toi ceci : il n’y a rien, absolument rien au dessus de
ta vie… Et ta vie n’est pas au-dessus de celle des autres.» p. 102

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