vendredi 26 mai 2017

Yves Bonnefoy : Le myrte - Pierre écrite, Mercure de France, 1965




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LICEO CLASSICO “E. CAIROLI” VARESE

SEZIONE ESABAC

BAC BLANC

Prova di  LINGUA E LETTERATURA FRANCESE

  analisi di un testo

Dopo avere letto il testo rispondete alle domande e elaborate una riflessione personale sul tema proposto.

LE MYRTE (1)

Parfois je te savais la terre, je buvais
Sur tes lèvres l’angoisse des fontaines
Quand elle sourd des pierres chaudes, et l’été
Dominait haut la pierre heureuse et le buveur.

Parfois je te disais de myrte et nous brûlions
L’arbre de tous tes gestes tout un jour.
C’étaient de grands feux brefs de lumière vestale, (2)
Ainsi je t’inventais parmi tes cheveux clairs.

Tout un grand été nul avait séché nos rêves,
Rouillé nos voix, accru nos corps, défait nos fers.
Parfois le lit tournait comme une barque libre
Qui gagne lentement le plus haut de la mer.
 1) Herbe odorante à feuillage vert et fleurs blanches : chez les Romains elle était consacrée à Vénus. 2) À Rome, la vestale était une prêtresse qui entretenait le feu du temple. Le mot, pris ici comme adjectif, peut caractériser le caractère sacré de la lumière.

Yves Bonnefoy, Pierre écrite, Mercure de France, 1965
  

COMPREHENSION

1.    Quel adverbe de temps rythme, par son anaphore, l’écriture du poème ?

2.   Quels sont les deux temps verbaux utilisés ? Précisez leurs valeurs.

3.   Retrouvez et discutez  les deux mots qui donnent à ce poème une portée mythologique.

INTERPRETATION

1.Relevez et commentez le champ lexical de l’onirisme.

2.Par quels procédés, le poète évoque-t-il simultanément la femme, le paysage et la passion amoureuse ?

REFLEXION PERSONNELLE

 Il est des âmes qui nous font croire que l’âme existe.
Développez ce thème en vous appuyant aussi sur d’autres œuvres que vous avez lues.  (300 mots environ).









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jeudi 25 mai 2017

Silvia Gandini , II D ESABAC "Cuori puri" - Festival de Cannes 2017 : "Quinzaine des Réalisateurs"






Marina et Silvia avec Selene Caramazza (Agnese)


Cuori Puri est un film italien réalisé par Roberto De Paolis participant au Festival de Cannes 2017 parmi  ceux qui ont été choisis pour la "Quinzaine des Réalisateurs".

L'histoire se déroule dans la banlieue romaine, où vit un petit groupe de gitans. La première scène présente Agnese (Selene Caramazza), une fille de 18 ans, poursuivie par  Stefano (Simone Liberati), un garçon de 25 ans, responsable de la sécurité d'un centre commercial suite à un vol de portable.

Agnese vit bousculée  entre deux réalité: d'une côté, la religion, que sa mère (Barbora Bobul'ová), bigote et toujours angoissée pour sa fille,  lui impose, et, de l'autre côté, sa volonté de transgresser, tout en craignant les conséquences. Stefano,qui a  eu une enfance tourmentée, après avoir arrêté la voleuse,  pris en pitié la laisse fuire. Les deux, un jour, se retrouvent par hasard  et ils tombent amoureux. 

Le film se déroule entre deux thématiques fondamentales: le thème de la diversité (entre les réalités sociales des deux amoureux, les rapports des personnages avec la communauté des gitans et les idéaux d'une jeune fille, qui se voit coincée dans ce petit quartier étriqué), et le thème de la "pureté", le voeu de chasteté que Agnese aurait dû faire  (voilà expliquée la signification ainsi que le choix de ce prénom : Agnese, du grec pure/chaste).
Le film à été accueilli fort bien en salle, mais seulement les italiens ont sans doute  pu bien l'apprécier effectivement. En fait, l'utilisation du patois romain, qui a été critiqué par des journalistes pendant l'interview du réalisateur  donne au film un "quid" en plus, caractéristique des productions italiennes.
Les chants religieux, presque tous diégétiques, sont le "pain quotidien" des catholiques italiens, qui se sont sentis à l'aise dans ce milieu de chrétiens partiquants. 
Stefano Fresi, alias don Luca, en répondant à une question, a souligné comment lapprentissage de ce langage a  été pour lui plutôt compliqué au début, mais aussi intéressant pour mener à bien son rôle .





mercredi 24 mai 2017

Filippo Manzoni V D ( biennio ESABAC) "Rara" Festival de Cannes 2017 ( Alexandre III, le lundi 22 mai)



Rara



 “RARA”

Réalisation : Pepa San Martin
Scénario : Pepa San Martin et Alicia Scherson
Image: Enrique Stindt
Interprétation: Mariana Loyola, Agustina Muñoz, Julia Lubbe
Langue originale: Espagnol


Rara


Sara, 12 ans, vit avec sa petite soeur Cata, après le divorce de leurs parents, chez sa  mère, qui s’est fiancée avec une  autre femme. La vie de Sara est cependant pareille à celles d’autres familles, elle a en effet de nombreuses amies et joue au volleyball avec sa meilleure amie Pancha. Cela dure jusqu'au moment où le père tente d’obtenir leur garde ; alors, la vie de Sara change par rapport à  celle avec  sa mère. Elle commence à s’attacher à  des types peu fréquentables et la compagne de sa mère n’est pas capable de comprendre les problèmes de cette fille. La fin de l’histoire est autant escomptée que dramatique.
Ce film, composé  de nombreuses scènes généralement très brèves, est vraiment dramatique et, bien que  la trame puisse sembler un petit peu prévue, j’ai trouvé que il est monté de manière que chaque moment semble sincère, véridique et surtout émouvant. En particulier, pendant tout le film, il y a un scène récurrente,  tragique, dans laquelle sa mère parle à son ancien mari de la garde, de manière bien agressive mais désespérée, qui bat la mesure de tout le film. Ces scènes, bien brèves, sont  vraiment expressives et chacune a une valeur précise, même si parfois on ne le dirait pas.
Les personnages sont très bien caractérisés,  mais je voudrais parler de leur présentation initiale: seulement deux  sont présentés avec un plan séquence assez long, c’est-à-dire  Sara et Pancha. Celles-ci sont en effet les seules totalement innocentes. Tous les autres sont présentés à travers des scènes très brèves et lapidaires.
Je trouve que Rara est un film qui explique de  manière vraiment complète la vie de cette fille tourmentée par la complexité de sa  situation familiale : les thèmes de l’homosexualité et du divorce sont traités avec délicatesse  et gravité.

Probablement la mise en scène est, malheureusement,  trop composite  et  trop réaliste, pour un plaisir immédiat.





Rara - la recensione del premiato film cileno


lundi 22 mai 2017

Festival de Cannes 2017 : Les Garçons de Cannes , II D ESABAC , lycée classique Cairoli, sur scène


Voici comment  Alessandro Leone 
le maître  à penser de  nostre stage à Cannes
raconte notre nouvelle aventure sur 


désormais il ne s'agit plus d' "una novità", 
mais d'un travail qui, avec ma collègue 
Angela Todisco et toute l'équipe  de 
filmstudio90,  nous conduit à nous immerger 
dans la foule cannoise et 
 à jouir du cinéma 
comme source de renaissance 


Encore un regard vers la mer avant de débuter

 





Et voilà qu' à La Licorne on participe pleinement 

au film d'Agnès Warda

Visages Villages 



Un film plein de personnages simples,
mais vraiment touchants, jouant leur rôle 
avec une force et une vigueur  extraordinaires
 dans des paygages célébrant la vie 
sous toutes ses formes 










Et voilà que nous aussi, nous nous sommes mis
 en scène dans ce Festival de Cannes 2017
qui nous entraîne à mieux nous découvrir 




vendredi 19 mai 2017

Cannes Écrans Juniors 2017 : salle Alexandre III, le lundi 22 mai à 9 h. et à 11 h.



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Voici les 2 films pour les 

"Cairolini" 

de IV et V D ESABAC

à Cannes Festival 2017


Wallay 
(9 H.)

France, Burkina Faso, Qatar, 

sortie prévue le 28 juin 2017, 1h22 

Réalisation : Berni Goldblat - 
scénario : 
David Bouchet - Image : Martin Rit - 
Interprétation : 
Makan Nathan Diarra, Ibrahim Koma, Hamadoun Kassogué

 Ady a 13 ans et n'écoute plus son père qui l'élève seul. Ce dernier, à bout de ressources, décide de confier Ady à son oncle Amadou le temps d'un été. L'oncle Amadou et sa famille habitent de l'autre côté de la Méditerranée... au Burkina Faso ! Là-bas, à 13 ans, on se doit de devenir un homme et Ady, persuadé de partir en vacances, ne l'entend pas de cette oreille...


Rara 
(11 H.)

Argentine, Chili, 
sortie prévue le 21 juin 2017,
 1h28, vostf 

Réalisation : Pepa San Martín - 
scénario : Pepa San Martín et Alicia Scherson - 
Image : Enrique Stindt - 
Interprétation : Mariana Loyola, Agustina Muñoz, Julia Lubbert

 Depuis le divorce de leurs parents, Sara, 12 ans, et sa petite sœur Cata vivent avec leur mère et la compagne de celle-ci. Leur quotidien, fait de tendresse et de complicité, ressemble à celui d’autres familles. Lorsque leur père tente d’obtenir leur garde, l’équilibre de la famille semble mis à l’épreuve…



vendredi 5 mai 2017

Mymovies : tous les films et tous les horaires des projections du Festival de Cannes 2017




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Voici sur  



tous les synopsis 

(en italien,  malheureusement, 
 pour l'instant pas en français !)

des films du 

Festival de Cannes 2017 

Il vous suffit de suivre les liens sous 
"sezioni ufficiali della manifestazione"

Bonne Lecture ! 

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lundi 1 mai 2017

Ridsa : "Avancer" ....



MERCI à EMMA 
pour cette chanson 

AVANCER 
... 
vers le jour J
...
espérons 
de plus en plus énergiques   
vers le  BAC !!!





J'ai arpenté  les rues, sans savoir où aller,
Je n'avais pas une thune , en fait j'étais condamné,
Nuits blanches et idées noires, difficile de rêver,
Famille divisée, mais dis-moi sur qui compter,
Maman pleure et se cache, pour ne pas nous alerter,
Enfermée dans un monde sans pouvoir s'aérer,
J'ai pris mes valises, oui j'en suis désolé,
Aujourd'hui tout ce que j'ai, non je ne l'ai pas volé,
Non je ne l'ai pas volé,

Et le temps passe, rien ne s'efface,
Tu as ta place auprès de moi,
Devant cette glace, je me lasse,
Sans ton visage, tu n'es plus là,
Je voulais juste avancer, me retrouver,
Pouvoir recommencer, sans me retourner,
Oui j'avoue, je vous ai laissés, je vous ai blessés,
Mais sache que ça, je ne m'en remets pas,
Je vous ai laissés, je vous ai blessés,
J'y pense chaque jour mais je ne le dis pas,

J'ai manqué de temps, j'ai rien vu arriver,
Si jeune et pourtant, problème d'adulte à gérer,
J'ai pris les devants sans dire que je vous en voulais,
Sans bruit en partant, j'ai laissé quelques regrets,
J'ai toujours pris sur moi je suis resté en retrait,
Très peu de souvenirs, juste quelques portraits,
J'me suis construit tout seul, non personne m'a aidé
Et aujourd'hui ce que j'ai non je ne l'ai pas volé,
Non je ne l'ai pas volé,

Et le temps passe, rien ne s'efface,
Tu as ta place auprès de moi,
Devant cette glace, je me lasse,
Sans ton visage, tu n'es plus là,
Je voulais juste avancer, me retrouver,
Pouvoir recommencer, sans me retourner,
Oui j'avoue, je vous ai laissés, je vous ai blessés,
Mais sache que ça, je ne m'en remets pas,
Je vous ai laissés, je vous ai blessés,
J'y pense chaque jour et je ne le dis pas,

Je pense à vous je ne suis pas loin, dans vos cœurs j'ai laissé,
Des bouts de nous et des chagrins, quelques larmes versées,
Et les saisons défilent, et nos avenirs se dessinent,
Et il faudrait qu'on se décide, au lieu de ça on esquive,

Je voulais juste avancer, me retrouver,
Pouvoir recommencer, sans me retourner,
Oui j'avoue, je vous ai laissés, je vous ai blessés,
Mais sache que ça, je ne m'en remets pas,
Je vous ai laissés, je vous ai blessés,
J'y pense chaque jour mais je ne le dis pas



mardi 25 avril 2017

Charles Baudelaire : "Les Fleurs du Mal" en vidéos


Les Fleurs du Mal de Charles Baudelaire 
font partie de la vie intrinsèque de ce blog  

Voici quelques vidéos pour la préparation 
de l'oral  au BAC 


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Agnès Spiquel : 
Les Fleurs du Mal 




Agnès Spiquel : 
Charles Baudelaire au carrefour du XIXe siècle




L'or et la boue : Charles Baudelaire






Charles Baudelaire : 
L'imagination, reine des facultés  chez Baudelaire 
(France Culture)




Baudelaire sous le manteau.