L'aurore s'allume;
L'ombre épaisse fuit ;
Le rêve et la brume
Vont où va la nuit ;
Victor Hugo L'aurore s'allume
...
Et les souvenirs reviennent ...
D'avoir
voulu vivre avec moi
T'as gâché deux ans de ta vie
Deux ans suspendue à ta croix
A veiller sur mes insomnies
Pourtant toi tu as tout donné
Et tout le meilleur de toi-même
A moi qui ai tout su garder
Toujours replié sur moi-même
T'as gâché deux ans de ta vie
Deux ans suspendue à ta croix
A veiller sur mes insomnies
Pourtant toi tu as tout donné
Et tout le meilleur de toi-même
A moi qui ai tout su garder
Toujours replié sur moi-même
Mon
pauvre amour, sois plus heureuse maintenant
Mon pauvre amour, je t'en remets au vent
Mon pauvre amour, je t'en remets au vent
Toi
tu essayais de comprendre
Ce que mes chansons voulaient dire
Agenouillée dans l'existence
Tu m'encourageais à écrire
Mais moi je restais hermétique
Indifférent à tes envies
A mettre sa vie en musique
On en oublie parfois de vivre
Ce que mes chansons voulaient dire
Agenouillée dans l'existence
Tu m'encourageais à écrire
Mais moi je restais hermétique
Indifférent à tes envies
A mettre sa vie en musique
On en oublie parfois de vivre
Mon pauvre amour, sois plus heureuse maintenant
Mon pauvre amour, je t'en remets au vent
Mon pauvre amour, je t'en remets au vent
Tout
est de ma faute en ce jour
Et je reconnais mes erreurs
Indifférent à tant d'amour
J'accuse mes imbuvables humeurs
Mais toi ne te retourne pas
Va droit sur ton nouveau chemin
Je n'ai jamais aimé que moi
Et je reste sans lendemain
Mon pauvre amour, sois plus heureuse maintenant
Mon pauvre amour, Je T'En Remets Au Vent
Mon pauvre amour, sois plus heureuse maintenant
Mon pauvre amour, Je T'En Remets Au Vent
Et je reconnais mes erreurs
Indifférent à tant d'amour
J'accuse mes imbuvables humeurs
Mais toi ne te retourne pas
Va droit sur ton nouveau chemin
Je n'ai jamais aimé que moi
Et je reste sans lendemain
Mon pauvre amour, sois plus heureuse maintenant
Mon pauvre amour, Je T'En Remets Au Vent
Mon pauvre amour, sois plus heureuse maintenant
Mon pauvre amour, Je T'En Remets Au Vent
Avec nos bidons en fer blanc
On descendait chercher le lait
A la ferme au soleil couchant
Dans l'odeur des soirs de juillet
On avait l'âge des confitures,
Des billes et des îles au trésor
Et on allait cueillir les mûres
En bas, dans la ruelle des morts
On nous disait que Barbe Rousse
Avait ici sa garnison
Et que dans ce coin de cambrousse
Il avait vaincu des dragons
On avait l'âge de nos fêlures
Et on était conquistadors
On déterrait casques et fémurs
En bas, dans la ruelle des morts
Dans la ruelle des morts
On arrosait toutes nos victoires
A grands coups de verres de kéfir
Ivres de joie et sans l'savoir
On reprenait Mers el-Kebir
Puis c'étaient nos chars en Dinky
Contre les tigres et doryphores
Qui libéraient la French County
En bas, dans la ruelle des morts
Que ne demeurent les printemps
A l'heure des sorties de l'école
Quand les filles nous jouent leurs seize ans
Pour une bouff' de Royale Menthol
Je n'sais plus si c'était Françoise, Martine, Claudine ou Marie-Laure
Qui nous faisaient goûter leurs framboises
En bas, dans la ruelle des morts
dans la ruelle des morts
dans la ruelle des morts
Que ne demeurent les automnes
Quand sonne l'heure de nos folies
J'ai comme un bourdon qui résonne
Au clocher de ma nostalgie
Les enfants cueillent des immortelles,
Des chrysanthèmes, des boutons d'or
Les deuils se ramassent à la pelle
En bas, dans la ruelle des morts
Dans la ruelle des morts
Dans la ruelle des morts
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