mardi 4 juillet 2017

EPREUVES ESABAC 2017 HISTOIRE - Prova di : STORIA IN LINGUA FRANCESE




Svolga il candidato una delle seguenti prove a scelta tra:

a) composizione

b) studio e analisi di un insieme di documenti

a) Composizione
Transformations institutionnelles et vie politique en Italie et en France de 1945 aux débuts des années soixante (600 mots environ).

b) Studio e analisi di un insieme di documenti
Le monde depuis 1991 : hyperpuissance américaine ou multilatéralisme ?

Dopo avere analizzato i documenti proposti:
1. Rispondete alle domande della prima parte dell'esercizio.
2. Formulate una risposta organica in riferimento al tema posto.

Dossier documentaire:

Document 1 : L'émergence d'un nouvel ordre mondial ? (Fareed Zakaria, Le monde post-américain, colI. Tempus, Perrin, 2011)

Document 2 : Les Etats-Unis, atouts et limites de la puissance

Document 3 : Une alliance des « Sud »

Document 4: Deux nouveaux « poids lourds » (Dominique Moisi, Conseiller à l'Institut Français des Relations Internationales, Les Echos, 7 aoùt 2007)

Document 5 : L'Union Européenne : une puissance incomplète (P. Hassner, « Europe Etats-Unis: la tentation du divorce », Politique internationale, n° 100,2003)
Première partie :

Analysez l'ensemble documentaire en répondant aux questions :

l) Présentez les facteurs et les limites de la puissance des Etats-Unis (documents 1 et 2)

2) Quels pays revendiquent un rôle autonome dans les relations internationales ? Pour quelles raisons ? (documents 3, 4 et 5)

3) Quels facteurs nous empêchent de considérer la Russie et l'Union Européenne comme des réelles superpuissances ? (documents 4 et 5)

Deuxième partie :

En vous aidant des réponses aux questions, des informations contenues dans les documents et de vos connaissances, rédigez une réponse organisée au sujet : «Le monde depuis 1991: hyperpuissance américaine ou multilatéralisme ? »
(300 mots environ).


Document 1 : L'émergence d'un nouvel ordre mondial ?

« Ce livre ne traite pas du déclin de l' Amérique, mais plutôt de l' ascension des autres puissances mondiales [... ]. Nous vivons désormais un grand glissement de puissance. On pourrait l'appeler« l'ascension des autres ». Au cours des deux dernières décennies, plusieurs pays ont connu des taux de croissance économique [.. .]. Cette croissance est surtout perceptible en Asie, mais elle n'est plus confinée à ce seul continent. [... ] Un ancien économiste de la Banque mondiale a identifié 25 compagnies qui seront sans doute les prochaines multinationales planétaires. Sa liste comprend respectivement 4 entreprises pour le Brésil, le Mexique, la Corée du Sud et Taiwan, 3 pour l'Inde, 2 pour la Chine, et une pour l'Argentine, le Chili, la Malaisie et l'Afrique du Sud. [... ]
Le plus grand édifice du monde se dresse désormais à Tar-Per, L'homme le plus riche du monde est mexicain, l'entreprise cotée en bourse la plus puissante est chinoise. Le plus grand avion va être fabriqué en Russie et en Ukraine, la plus grande raffinerie est en construction en Inde et les usines les plus vastes de la planète sont toutes en Chine. [... ]
 Depuis 1991, nous vivons sous un impérium américain, un monde unique, unipolaire, dans lequel l'économie mondiale ouverte a connu une expansion et une accélération spectaculaires. [... ] Au niveau politico-militaire, nous restons dans le monde d'une superpuissance unique. Mais dans toutes les autres dimensions - industrielle, financière, éducative, sociale et culturelle - la distribution du pouvoir se déplace, échappe à la domination américaine.[ ... ] Nous nous acheminons vers un monde d'après l'Amérique, défini et dirigé depuis plusieurs pôles, »

Fareed Zakaria, Le monde post-américain, coli. Tempus, Perrin, 2011




Document 2 : Les Etats-Unis, atouts et limites de la puissance 






Document 3 : Une alliance des «Suds » ( ?????)


Résultat de recherche d'images pour "le Premier ministre indien Manmohan Singh, le Président sud-africain Thabo Mbeki et le Président brésilien Lula da SiIva."

PRETORIA, mercredi 17 octobre 2007 - L'élaboration d'un accord de libre-échange entre le Mercosur (marché commun sud-américain), l'Inde et les pays de l'Union douanière de l'Afrique du Sud a été proposée le 17 octobre à Pretoria par le Président du Brésil, Luiz Ignacio Lula da Silva. De gauche à droite : le Premier ministre indien Manmohan Singh, le Président sud-africain Thabo Mbeki et le Président brésilien Lula da SiIva.
Source : http://www.latinreporters.com/bresileco 17102007.html



Document 4 : Deux nouveaux « poids lourds »

« En surface, la Russie et la Chine donnent l'impression de suivre la mème voie, lorsqu'elles proclament fièrement être « de retour » sur la scène mondiale. Mais cette fierté n'a pas la même signification l'une pour l'autre.
Pour la Chine, pays profondément sûr de lui, être « de retour » signifie simplement retrouver sa place historique centrale après une absence de plus de deux siècles. [... ] Elle se perçoit comme un centre de civilisation égalé par aucun pays d' Asie, si ce n'est du monde.
L'assurance renouvelée de la Chine repose sur ses remarquables prouesses économiques, provenant non pas de ses ressources naturelles, mais de sa productivité et de sa créativité.
[... ] Par-dessus tout, à l' exception de la question de Taiwan, la Chine est [... ] un acteur patient qui juge tout à fait légitime d'agir et d'être considérée comme la deuxième puissance mondiale.
Par contre, les Russes ne sont pas toujours sûrs de leur statut mondial. [... ] Les Russes sont nostalgiques non pas de la Guerre froide en elle-même, mais du statut international qu'ils ont perdu à la fin de celle-ci. L'Amérique n'étant plus une « hyperpuissance » et n'ayant plus de rivaux stratégiques, la Russie a pu réaffirmer son statut de « superpuissance » - revendication qui n'est pas nécessairement étayée par la réalité. Contrairement aux Chinois, les Russes ne génèrent pas de richesse économique : ils exploitent simplement leur énergie et leurs ressources minérales. [... ]
Il est tout à fait naturel que les Russes, insatisfaits de leur identité profonde, exigent des changements leur permettant de se rassurer et d'être fiers. »

Dominique Moisi, Conseiller à l'Institut Français des Relations Internationales, Les Echos, 7 août 2007




Document 5 : L'Union Européenne : une puissance incomplète

« Ce qui manque désespérément à cette construction non étatique [l'Europe], ce sont, précisément, certaines dimensions des attributs spécifiques de l'État : la puissance et la légitimité. Encore faut-il s'entendre sur le sens de ces mots et sur la nature de ces dimensions.
[... ] L'Union européenne ne manque ni de puissance économique et culturelle, ni de légitimité juridique et démocratique. Mais elle manque de puissance militaire et policière active ou mobilisable en temps utile et de la légitimité affective qui vient des souvenirs communs ou des passions partagées et qui conduit à l'identification à des dirigeants ou à une cause et au sacrifice accepté. [... ]
Rien n'est plus frappant dans le domaine de la politique extérieure européenne, que le contraste entre le travail institutionnel qui se poursuit en temps normal, les innombrables réunions et documents consacrés à la Politique étrangère et de sécurité commune (PESC) ou à la Politique européenne de sécurité et de défense (PESD) et ce qui se passe en temps de crise grave, lorsque les États, y compris les plus acquis aux institutions européennes, reprennent leur liberté d'action. Pendant la crise irakienne, la PESC et son représentant [... ], voire la Commission européenne – et  ses dirigeants [... ] -, ont disparu comme dans une trappe. »

P. Hassner,« Europe-Etats-Unis : la tentatioo du divorce », Politique internationale, 0°100, 2003





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