lundi 29 mai 2017

II D ESABAC à la montée des marches à Cannes pour Bulhandang de Byun Sung-Hyun, critique de Marina Kisbvarday







Bulhandang (Sans Pitié)
de Byun Sung-Hyun


La soirée du 24 mai, nous avons eu l’occasion de participer à la première projection de Bulhandang, realisé par Byun Sung-Hyun,  à la Salle Lumière.



Le film, dont l’histoire se situe en Corée du Sud, pivote autour d’ une enquête faite par les services secrets, qui sont en train de chercher des preuves pour arrêter des narcotrafiquants. Le protagoniste est un jeune agent de police qui travaille dans une prison avec l’objectif de s’intégrer dans la bande de malfaiteurs. Mais entre le policier et le chef des contrebandiers s’instaure un rapport profond mais ambigu. Le garçon, influencé par sa double vie, affronte un parcours de changement intérieur grâce aux enseignements qu’il reçoit des deux cotés. Ce qui le  frappe davantage est la leçon du boss, que le jeune intériorise de plus en plus pendant son  expérience “ Ne fais confiance à personne, fais confiance aux circonstances”.
Le scénario se partage en séquences signalées par des indications temporelles qui aide le spectateur à suivre l’intrigue composé  de flash-back. Le montage soutenu des scènes donne un rythme pressant aux actions qui sont souvent violentes. La musique aussi contribue à réaliser un climax ascendant des émotions jusqu’ à rejoindre une fin inattendue et dramatique.
Dans l’ensemble le film est tantôt assez réussi et capable de toucher les spectateurs désireux de scènes de plus en plus brutales,  tantôt il rappeler d’autres films de Scorsese, Mann, Tarantino et Woo :
Sans trop  d’intérêt.
Marina Kisvarday







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