Bulhandang (Sans Pitié)
de Byun Sung-Hyun
La soirée du 24 mai, nous avons eu l’occasion de
participer à la première projection de Bulhandang, realisé par
Byun Sung-Hyun, à la Salle Lumière.
Le film, dont l’histoire se situe en Corée du Sud, pivote autour d’
une enquête faite par les services secrets, qui sont en train de chercher des
preuves pour arrêter des narcotrafiquants. Le protagoniste est un jeune agent
de police qui travaille dans une prison avec l’objectif de s’intégrer dans la
bande de malfaiteurs. Mais entre le policier et le chef des contrebandiers
s’instaure un rapport profond mais ambigu. Le garçon, influencé par sa double
vie, affronte un parcours de changement intérieur grâce aux enseignements qu’il
reçoit des deux cotés. Ce qui le frappe davantage est la leçon du boss,
que le jeune intériorise de plus en plus pendant son expérience “
Ne fais confiance à personne, fais confiance aux circonstances”.
Le scénario se partage en séquences signalées par des indications
temporelles qui aide le spectateur à suivre l’intrigue composé de
flash-back. Le montage soutenu des scènes donne un rythme pressant aux actions
qui sont souvent violentes. La musique aussi contribue à réaliser un climax
ascendant des émotions jusqu’ à rejoindre une fin inattendue et dramatique.
Dans l’ensemble le film est tantôt assez réussi et capable de toucher les
spectateurs désireux de scènes de plus en plus brutales, tantôt il
rappeler d’autres films de Scorsese, Mann, Tarantino et Woo :
Sans trop d’intérêt.
Sans trop d’intérêt.
Marina Kisvarday
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