mardi 17 janvier 2017

LA RAFLE de Rose Bosch (2010)



Résultat de recherche d'images pour "La rafle"


SYNOPSIS


1942. Joseph a onze ans. Et ce matin de juin, il doit aller à l'école, une étoile Jaune cousue sur sa poitrine... Il reçoit les ncouragements d'un voisin brocanteur. Les railleries d'une boulangère.

Entre bienveillance et mépris, Jo, ses copains juifs comme lui, leurs familles, apprennent la vie dans un Paris occupé, sur la Butte Montmartre, où ils ont trouvé refuge.
Du moins le croient-ils, jusqu'à ce matin de 16 juillet 1942, ou leur fragile bonheur bascule...
Du Vélodrome d'Hiver, où 13 000 raflés sont entassés, au camp de Beaune-La-Rolande, de Vichy à la terrasse du Berghof, La Rafle suit les destins réels des victimes et des bourreaux.
De ceux qui ont orchestré.
De ceux qui ont eu confiance.
De ceux qui ont fui.
De ceux qui se sont opposés.
Tous les personnages du film ont existé.
Tous les évènements, même les plus extrêmes, ont eu lieu cet été 1942.






Télérama  Critique du 12/02/2011 Par Cécile Mury

Genre : Horreur et eau de rose.

Rose Bosch se penche sur l'un des moments les plus noirs de l'Occupation, la rafle du Vél' d'Hiv. Elle a choisi l'histoire vraie de Shmuel Weismann et des siens. Une famille juive parmi les 13 152 personnes arrêtées les 16 et 17 juillet 1942. On reçoit en plein coeur les cris, la terreur. Et lorsqu'on entre dans le Vél' d'Hiv, la vision est affolante : une antichambre de la mort et du chaos.
Le film a le mérite de s'attaquer à l'écrasante culpabilité de la police française : omniprésente, l'administration traque et livre ses victimes à la barbarie nazie. Mais comme pour rassurer le spectateur, le film épargne la société autant qu'il accable les autorités. Le curé, l'instituteur, la con­cierge, tous sont solidaires, voire héroïques. Une France unanimement résistante comme le cinéma la rêvait jusqu'aux années 1960. Rose Bosch oscille entre image d'Epinal et réquisitoire. Les séquences tire-larmes, surjouées, se succèdent. Plus le danger se fait pressant, plus les parenthèses attendrissantes deviennent gênantes. Peut-on concilier les bons sentiments avec l'horreur pure ?







Déportés juifs au camp de Drancy en 1942


 16-17 juillet 1942: La rafle du Vél d'Hiv



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire