mardi 31 mars 2015

De Vaux-le-Vicomte à Versailles : La naissance de l'absolutisme






L'intérêt montré par mes élèves de V D ESABAC

 pour les événements concernant le surintendant 

de Louis XIV 

 Nicolas  Fouquet  

m'a poussé à cette petite recherche.








Le film de Roberto Rossellini 








VISITE DU CHATEAU DE


 VAUX-LE-VICOMTE























samedi 28 mars 2015

HENRI TACHAN : Pas vieillir, pas mourir.





Voici une très belle chanson d' Henri Tachan

Le mois d'avril approche ...

c'est un mois d'anniversaires


voilà pourquoi 


que je l'offre à Mes Chères Collègues







Je veux avoir le temps d'apprivoiser les mouches,
Je veux l'Eternité pour apprendre ta bouche,
Je veux voir les saisons minute par minute,
Brindille par brindille tout le bois de ma hutte.
Je veux, chaque seconde, connaître une habitude,
Comme un chien familier, comme la solitude,
Je veux me coucher là et n'être pas rentable,
Je veux vivre la vie d'une pierre, d'une table,
Sans suspense, sans destin, sans crainte, sans dénouement,
Je veux avoir le temps de perdre tout mon temps.


Je ne veux pas vieillir, je ne veux pas mourir, je n'veux pas !


Je veux que tu sois belle et que tu brûles ailleurs,
Comme une bête en feu sans que j'aie ni douleur
Ni jalousie ni haine ni fierté pour rien,
Je ne veux plus, familles, votre orgueil sicilien,
Je veux avoir le temps de simplifier nos corps.
Cette fille qui passe, il me la faut encore,
Cet étranger te plaît et c'est épidermique,
Je veux avoir le temps de comprendre cette musique,
Je veux avoir le temps de ne plus avoir mal,
Je veux avoir le temps d'être enfin animal.


Je ne veux pas vieillir, je ne veux pas mourir, je n'veux pas !



Je veux des barricades qui servent à quelque chose,
Que près des immortelles, elles vivent, les roses,
Je veux que les enfants ne soient plus des victimes,
Qu'on raye des dictionnaires "bombarde", "tue", "assassine",
Je veux que la Raison n'ait plus droit de cité,
Qu'"intelligent", "malin" deviennent inusités,
Je veux avoir le temps de faire vingt ans de taule,
Cent ans de poésie, mille ans sur ton épaule,
Je veux avoir le temps d'être ni vieux ni sage,
Je veux avoir le temps d'être l'idiot du village.


Je ne veux pas vieillir, je ne veux pas mourir, je n'veux pas !


Fabio Scotto "Yves Bonnefoy e l’Italia", Sala Varesecorsi di Piazza Motta a Varese





Fabio Scotto 

"Yves Bonnefoy e l’Italia"

Un incontro della Dante Alighieri


La Società Dante Alighieri di Varese in collaborazione 
con il Comune di Varese organizza lunedì, 30 marzo 2015
 alle ore 16, presso la Sala Varesecorsi di Piazza Motta a
 Varese, l’incontro sul tema: “Yves Bonnefoy e l’Italia. 
Saggi, traduzioni e poesie”.  Il relatore dell’incontro
 è il  poeta Fabio Scotto, docente di Letteratura francese 
presso l’Università degli studi di Bergamo. Fabio Scotto 
è stato curatore dell’ampio Meridiano Mondadori dedicato
 al poeta francese.






Fabio Scotto est né à La Spezia en 1959 et vit à Varèse en Italie. Poète, il est l’auteur de huit recueils et de nombreux livres d’artiste et ses poèmes ont été traduits en une dizaine de langues. En français ont paru les recueils Piume/Plumes/Federn, Éditions En Forêt / Verlag Im Wald, 1997,Voix de la vue, Hôtel Continental, 2002, Le corps du sable, L’Amourier, 2006 (Finaliste au Prix “Max Jacob étranger” 2007), Les nuages, le vent. Poésies de Ségaliérette, Manière Noire éditeur, 2006,L’ivre mort, Trames, 2007, des poèmes dans les revues AUBE Magazine, Le Guide céleste, Correspondances, Travers, L’Humanité, Europe, Aujourd’hui poème, Scherzo, Le frisson esthétique, Thauma, Exit, ainsi que les éditions qu’il a procurées du Cahier Yves Bonnefoy de la revue Europe (n°890-891, 2003) et du Colloque de Cerisy Bernard Noël: le corps du verbe (ENS éditions, 2008).
Professeur de langue et de littérature françaises à l’Université de Bergame, spécialiste de l’oeuvre de Bernard Noël et d’Yves Bonnefoy, il est l’auteur des essais Le Neveu de Rameau de Denis Diderot(1992), Bernard Noël: il corpo del verbo (1995) et de nombreux articles et communications sur Tardieu, Michon, Michaux, Cendrars, Ponge, Bonnefoy, Frénaud, Cioran et d’autres. Il a traduit une trentaine d’ouvrages, parmi lesquels Chatterton d’Alfred de Vigny, Notre-Dame de Paris de Victor Hugo (préface d’Umberto Eco), les Premières poésies de Villiers de l’Isle-Adam, L’opera poeticad’Yves Bonnefoy pour Mondadori, plusieurs livres de Bernard Noël et a récemment édité et traduit une importante anthologie de la nouvelle poésie française (Nuovi poeti francesi, Einaudi, 2011).Il a reçu en Italie les Prix de traduction littéraire “Civitanova Poesia 1998”, “Achille Marazza 2004” et le Prix Spécial du jury du “Premio Europeo 2006”.





Yves Bonnefoy










jeudi 26 mars 2015

Marcel Proust "La vraie vie, la vie enfin découverte et éclaircie, la seule vie par conséquent réellement vécue, c'est la littérature"




"Les musées sont des maisons 
qui abritent seulement des pensées"

in Rembrandt  
Marcel Proust "Essais et critiques" ED. folio essais 1971




La vraie vie, la vie enfin découverte et éclaircie, la seule 
vie par conséquent réellement vécue, c'est la littérature.
 Cette vie qui en un sens, habite à chaque instant chez 
tous les hommes aussi bien que chez l'artiste. Mais ils 
ne la voient pas parce qu'ils ne cherchent pas à l'éclaircir. 
Et ainsi leur passé est encombré d'innombrables clichés 
qui restent inutiles parce que l'intelligence ne les a pas 
«développés». Notre vie, et aussi la vie des autres, car 
le style pour l'écrivain aussi bien que la couleur pour le 
peintre est une question non de technique, mais de vision.
 Il est la révélation, qui serait impossible par des moyens 
directs et conscients de la différence qualitative qu'il y a 
dans la façon dont nous apparaît le monde, différence qui,
 s'il n'y avait pas l'art, resterait le secret éternel de chacun.
Par l'art seulement nous pouvons sortir de nous, savoir ce 
que voit un autre de cet univers qui n'est pas le même que 
le nôtre et dont les paysages nous seraient restés aussi 
inconnus que ceux qu'il peut y avoir dans la lune. Grâce 
à l'art, au lieu de voir un seul monde, le nôtre, nous le 
voyons se multiplier et autant qu'il y a d'artistes originaux, 
autant nous avons de mondes à notre disposition, plus 
différents les uns des autres que ceux qui roulent dans 
l'infini, et bien des siècles après qu'est éteint le foyer dont
 il émanait, qu'il s'appelât Rembrandt ou Ver Meer, nous 
envoient encore leur rayon spécial.


Marcel Proust, À la recherche du temps perdu III, 
Le Temps Retrouvé, 
 p. 891 Ed. Bibliothèque de la Pléiade,
 Gallimard






mardi 24 mars 2015

Barbara: "Il pleut sur Nantes"




Une chanson noire pour un affreux 

 souvenir de Barbara ...









Il pleut sur Nantes
Donne-moi la main
Le ciel de Nantes
Rend mon cœur chagrin

Un matin comme celui-là
Il y a juste un an déjà
La ville avait ce teint blafard
Lorsque je sortis de la gare
Nantes m'était encore inconnue
Je n'y étais jamais venue
Il avait fallu ce message
Pour que je fasse le voyage:

"Madame soyez au rendez-vous
Vingt-cinq rue de la Grange-au-Loup
Faites vite, il y a peu d'espoir
Il a demandé à vous voir."

A l'heure de sa dernière heure
Après bien des années d'errance
Il me revenait en plein cœur
Son cri déchirait le silence
Depuis qu'il s'en était allé
Longtemps je l'avais espéré
Ce vagabond, ce disparu
Voilà qu'il m'était revenu

Vingt-cinq rue de la Grange-au-Loup
Je m'en souviens du rendez-vous
Et j'ai gravé dans ma mémoire
Cette chambre au fond d'un couloir

Assis près d'une cheminée
J'ai vu quatre hommes se lever
La lumière était froide et blanche
Ils portaient l'habit du dimanche
Je n'ai pas posé de questions
A ces étranges compagnons
J'ai rien dit, mais à leurs regards
J'ai compris qu'il était trop tard

Pourtant j'étais au rendez-vous
Vingt-cinq rue de la Grange-au-Loup
Mais il ne m'a jamais revue
Il avait déjà disparu

Voilà, tu la connais l'histoire
Il était revenu un soir
Et ce fut son dernier voyage
Et ce fut son dernier rivage
Il voulait avant de mourir
Se réchauffer à mon sourire
Mais il mourut à la nuit même
Sans un adieu, sans un "je t'aime"

Au chemin qui longe la mer
Couché dans le jardin des pierres
Je veux que tranquille il repose
Je l'ai couché dessous les roses
Mon père, mon père

Il pleut sur Nantes
Et je me souviens
Le ciel de Nantes
Rend mon cœur chagrin









Marcel Proust : "Sur la lecture"









Fragonard "La liseuse"



Il n’y a peut-être pas de jours de notre enfance que nous ayons
 si pleinement vécus que ceux que nous avons cru laisser sans 
les vivre, ceux que nous avons passés avec un livre préféré. 
Tout ce qui, semblait-il, les remplissait pour les autres, et que 
nous écartions comme un obstacle vulgaire à un plaisir divin : 
le jeu pour lequel un ami venait nous chercher au passage le
 plus intéressant, l’abeille ou le rayon de soleil gênants qui 
nous forçaient à lever les yeux de la page ou à changer de 
place, les provisions de goûter qu’on nous avait fait emporter 
et que nous laissions à côté de nous sur le banc, sans y toucher,
tandis que, au-dessus de notre tête, le soleil diminuait de 
force dans le ciel bleu, le dîner pour lequel il avait fallu
rentrer et pendant lequel nous ne pensions qu’à monter finir,
tout de suite après, le chapitre interrompu, tout cela, dont la lecture aurait dû nous empêcher de percevoir autre chose 
que l’importunité,  elle en gravait au contraire en nous un 
souvenir tellement doux (tellement plus précieux à notre 
jugement actuel que ce  que nous lisions alors avec amour)
que, s’il nous arrive encore aujourd’hui de feuilleter ces 
livres d’autrefois, ce n’est  plus que comme les seuls 
calendriers que nous ayons gardés des jours enfuis, et
 avec l’espoir de voir reflétés sur leurs  pages les demeures
 et les étangs qui n’existent plus.
Qui ne se souvient comme moi de ces lectures faites au 
temps des vacances, qu’on allait cacher successivement
 dans toutes celles des heures du jour qui étaient assez 
paisibles et assez inviolables pour pouvoir leur donner asile.
 Le matin, en rentrant  du parc, quand tout le monde était 
parti faire une promenade, je me glissais dans la salle à 
manger, où, jusqu’à l’heure encore lointaine du déjeuner, personne n’entrerait que  la vieille Félicie relativement silencieuse, et où je n’aurais pour compagnons, très 
respectueux de la lecture, que les assiettes peintes 
accrochées au mur, le calendrier dont la feuille
de la veille  avait été fraîchement arrachée, la pendule 
et le feu  qui parlent sans demander qu’on leur réponde 
et dont les doux propos vides de sens ne viennent pas, 
comme les paroles des hommes, en substituer un différent 
à celui des mots que  vous lisez.





Renoir " La lectrice"



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lundi 23 mars 2015

BAC BLANC: Voltaire : "Prière à Dieu"








BAC BLANC 

Prova di: LINGUA E LETTERATURA FRANCESE

a)     analisi di un testo

Dopo avere letto il testo rispondete alle domande e elaborate una riflessione personale sul tema proposto.

" Prière à Dieu "

Ce n’est donc plus aux hommes que je m’adresse ; c’est à toi, Dieu de tous les êtres, de tous les mondes et de tous les temps : s’il est permis à de faibles créatures  perdues dans l’immensité, et imperceptibles au reste de l’univers, d’oser te demander quelque chose, à toi qui a tout donné, à toi dont les décrets sont immuables comme éternels, daigne regarder en pitié les erreurs attachées à notre nature ; que ces erreurs ne fassent point nos calamités. Tu ne nous as point donné un cœur pour nous haïr, et des mains pour nous égorger ; fais que nous nous aidions mutuellement à supporter le fardeau d’une vie pénible et passagère ; que les petites différences entre les vêtements qui couvrent nos débiles corps, entre tous nos langages insuffisants, entre tous nos usages ridicules, entre toutes nos lois imparfaites, entre toutes nos opinions insensées, entre toutes nos conditions si disproportionnées à tes yeux, et si égales devant toi ; que toutes ces petites nuances qui distinguent les atomes appelés hommes ne soient pas des signaux de haine et de persécution ; que ceux qui allument des cierges en plein midi pour te célébrer supporte ceux qui se contentent de la lumière de ton soleil ; que ceux qui couvrent leur robe d’une toile blanche pour dire qu’il faut t’aimer ne détestent pas ceux qui disent la même chose sous un manteau de laine noire ; qu’il soit égal de t’adorer dans un jargon formé d’une ancienne langue, ou dans un jargon plus nouveau ; que ceux dont l’habit est teint en rouge ou en violet, qui dominent sur une petite parcelle d’un petit tas de boue de ce monde, et qui possèdent quelques fragments arrondis d’un certain métal, jouissent sans orgueil de ce qu’ils appellent grandeur et richesse, et que les autres les voient sans envie : car tu sais qu’il n’y a dans ces vanités ni envier, ni de quoi s’enorgueillir.
Puissent tous les hommes se souvenir qu’ils sont frères ! Qu’ils aient en horreur la tyrannie exercée sur les âmes, comme ils ont en exécration le brigandage qui ravit par la force le fruit du travail et de l’industrie paisible ! Si les fléaux de la guerre sont inévitables, ne nous haïssons pas, ne nous déchirons pas les uns les autres dans le sein de la paix, et employons l’instant de notre existence à bénir également en mille langages divers, depuis Siam jusqu'à la Californie, ta bonté qui nous a donné cet instant.

Voltaire, Traité sur la tolérance à l’occasion de la mort de Jean Calas, Chapitre XXIII, (1763)


COMPREHENSION

1)Étudiez le système énonciatif mis en place dans ce texte. Quels sont les trois destinataires successifs de cette longue apostrophe  ?

2)Quels éléments permettent d’apparenter cet extrait à une prière ?
 

INTERPRETATION 

1)Quelles images de l’homme  ce texte développe-t-il  dans le premier paragraphe ?

2)Relevez et commentez les termes et les expressions dévalorisantes.

2)Quelles valeurs Voltaire défend-il ? Quelles sont les cibles qu’il attaque ?


REFLEXION PERSONNELLE

En vous appuyant aussi sur vos lectures,   précisez le rôle du philosophe  au    XVIIIe siècle.

( 300 mots - 30 lignes )







samedi 21 mars 2015

Essai bref: "Aimer à la folie : Les fous d'amour ... ou les amours fous"







b) saggio breve

Dopo avere analizzato l’insieme dei documenti, formulate un saggio breve in riferimento al tema posto (circa 600 parole).


Aimer à la folie : Les fous d’amour… ou les amours fous



Documento 1 : XVI -Tant que mes yeux pourront larmes épandre

Tant que mes yeux pourront larmes épandre
À l'heur passé avec toi regretter:
Et qu'aux sanglots et soupirs résister
Pourra ma voix, et un peu faire entendre:

Tant que ma main pourra les cordes tendre
Du mignard Luth, pour tes grâces chanter:
Tant que l'esprit se voudra contenter
De ne vouloir rien fors que toi comprendre:

Je ne souhaite encore point mourir.
Mais quand mes yeux je sentirai tarir,
Ma voix cassée, et ma main impuissante,

Et mon esprit en ce mortel séjour
Ne pouvant plus montrer signe d'amante:
Prierai la mort noircir mon plus clair jour

Louise Labé,  Sonnets (1555)



Documento 2 : Le dernier poème

J'ai rêvé tellement fort de toi,
J'ai tellement marché, tellement parlé,
Tellement aimé ton ombre,
Qu'il ne me reste plus rien de toi,
Il me reste d'être l'ombre parmi les ombres
D'être cent fois plus ombre que l'ombre
D'être l'ombre qui viendra et reviendra
dans ta vie ensoleillée.

Robert Desnos Domaine public, 1953



Documento 3 : Aimer à perdre la raison

Aimer à perdre la raison
Aimer à n’en savoir que dire
A n’avoir que toi d’horizon
Et ne connaître de saisons
Que par la couleur du partir
Aimer à perdre la raison

Ah c’est toujours toi que l’on blesse
C’est toujours ton miroir brisé
Mon pauvre bonheur, ma faiblesse
Toi qu’on insulte et qu’on délaisse
Dans toute ta chair martyrisée
Ah c’est toujours toi que l’on blesse

La faim, la fatigue et le froid
Toutes les misères du monde
C’est par mon amour que j’y crois
En elle je porte ma croix
Et de leurs nuits ma nuit se fonde
La faim, la fatigue et le froid

Louis Aragon,  La croix pour l’ombre, in  Chants du Medjnoûn 



Documento 4 : Sono solo una fanciulla

Sono folle di te, amore
che vieni a rintracciare
nei miei trascorsi
questi giocattoli rotti delle mie parole.
Ti faccio dono di tutto
se vuoi,
tanto io sono solo una fanciulla
piena di poesia
e coperta di lacrime salate,
io voglio solo addormentarmi
sulla ripa del cielo stellato
e diventare un dolce vento
di canti d'amore per te.

Alda Merini



Documento 5 : Camille Claudel, Sakountala ou Çacountala ou L'Abandon ou Vertumne et Pomone (1886-1905)
                                          



Cette œuvre s’inspire « d'un souvenir littéraire, un drame du poète hindou Kalidasa, les retrouvailles de Sacountala (ou Sakountala) et de son époux au Nirvahna, après une séparation provoquée par un enchantement. »