mardi 22 novembre 2016
lundi 21 novembre 2016
Assistant Esabac Primaire / Collège : Le Livre de la Jungle : Chanson "Il en faut peu pour être heureux" - Baloo
Il en faut peu pour
être heureux
Vraiment très peu
pour être heureux
Il faut se satisfaire
du nécessaire
Un peu d'eau fraîche
et de verdure
Que nous prodigue la
nature
Quelques rayons de
miel et de soleil.
Je dors d'ordinaire
sous les frondaisons
Et toute la jungle
est ma maison
Toutes les abeilles
de la forêt
Butinent pour moi
dans les bosquets
Et quand je retourne
un gros caillou
Je sais trouver des
fourmis dessous.
- Essaye c'est bon,
c'est doux, oh!
Il en faut vraiment
peu,
Très peu pour être heureux
!
[Mowgli] - Mais oui !
[Baloo] Pour être
heureux.
Il en faut peu pour
être heureux
Vraiment très peu
pour être heureux
Chassez de votre
esprit tous vos soucis
Prenez la vie du bon
côté
Riez, sautez, dansez,
chantez
Et vous serez un ours
très bien léché !
Cueillir une banane,
oui
Ça se fait sans
astuce
[Mowgli]
Aïe !
[Baloo] Mais c'est
tout un drame
Si c'est un cactus
Si vous chipez des
fruits sans épines
Ce n'est pas la peine
de faire attention
Mais si le fruit de
vos rapines
Est tout plein
d'épines
C'est beaucoup moins
bon !
- Alors petit, as-tu
compris ?
Il en faut vraiment
peu,
Très peu, pour être
heureux !
[Mowgli] - Pour être
heureux ?
Pour être heureux !
[Baloo]
Et tu verras qu' tout
est résolu
Lorsque l'on se passe
Des choses superflues
Alors tu ne t'en fais
plus.
Il en faut vraiment
peu, très peu, pour être heureux.
[Baloo & Mowgli]
Il en faut peu pour
être heureux
Vraiment très peu
pour être heureux
Chassez de votre
esprit
Tous vos soucis ...
Youpi
Prenez la vie du bon
côté
Riez, sautez, dansez,
chantez
Et vous serez un ours
très bien léché !
- Waouh !
Et vous serez un ours
très bien léché.
[Mowgli]
dimanche 20 novembre 2016
Lectures plurielles : Lire une carte postale, un faire-part, des publicités, un poème, une recette .... Entrer dans un livre
"Un classique est un livre qui n'a jamais fini
de dire ce qu'il a à dire"
Italo Calvino


Conversation
Comment ça va sur la
terre ?
- Ça va, ça va bien.
Les petits chiens
sont-ils prospères ?
- Mon dieu oui merci
bien.
Et les nuages ?
- Ça flotte.
Et les volcans ?
- Ça mijote.
Et les fleuves ?
- Ça s’écoule.
Et le temps ?
- Ça se déroule.
Et votre âme ?
- Elle est malade
Le printemps était
trop vert
Elle a mangé trop de
salade.
Jean Tardieu
samedi 19 novembre 2016
Assistant Esabac Primaire / Collège : Cendrillon - La Chanson des Souris
Pauvre
Cendrillon
Dès qu'elle
peut se reposer
"Cendrillon!"
"Cendrillon!"
Javotte et
Anastasie :
Cendrillon!
Jack :
Patati et
patata toute la journée ça n'arrête pas
Faut faire le
feu et la cuisine
La vaisselle,
le ménage
Deux souris :
Le repassage,
le lavage
C'est vraiment
de l'esclavage
Jack :
Elle doit tout
le temps travailler
Sans jamais
jamais s'arrêter
Pour trois
harpies
Deux souris :
Qui crient qui
crient
Et c'est pas
fini
-Parlé-
Marie :
Eh! On peut la
faire, on peut la faire
Quand on a
l'art et la manière
Ce n'est pas
une affaire
Marie et ses
amies :
Un ruban de
satin
Quand elle ira
danser
Cendrillon
sera la plus jolie
Allez, allez,
allez, allez, tous en piste
On va y
arriver
Quand faut y
aller faut y aller
Marie :
Marie et ses
amies :
Et ce soir,
Cendrillon sera la plus jolie
Oh, ce soir
Cendrillon sera la plus jolie
vendredi 18 novembre 2016
jeudi 17 novembre 2016
Charles Baudelaire "Parfum exotique"
XXII - Parfum exotique
Quand, les deux yeux fermés, en
un soir chaud d'automne,
Je respire l'odeur de ton sein
chaleureux,
Je vois se dérouler des rivages
heureux
Qu'éblouissent les feux d'un
soleil monotone ;
Une île paresseuse où la nature
donne
Des arbres singuliers et des
fruits savoureux ;
Des hommes dont le corps est
mince et vigoureux,
Et des femmes dont l'oeil par sa
franchise étonne.
Guidé par ton odeur vers de
charmants climats,
Je vois un port rempli de voiles
et de mâts
Encor tout fatigués par la vague
marine,
Pendant que le parfum des verts
tamariniers,
Qui circule dans l'air et m'enfle
la narine,
Se mêle dans mon âme au chant des
mariniers.
Charles Baudelaire, Les Fleurs du
mal
mercredi 16 novembre 2016
Charles Baudelaire : "Les femmes dans la vie de Baudelaire"
L'année baudelairienne continue
Longtemps ...
Longtemps ...
Longtemps ...
Longtemps, longtemps, longtemps
Après que les poètes ont disparu
Leur âme légère, c'est leurs chansons
Qui rendent gais, qui rendent tristes
Filles et garçons
Bourgeois, artistes
Ou vagabonds.
samedi 12 novembre 2016
Thierry Le Luron "Le ministère patraque" - Gaston Ouvrard "Je ne suis pas bien portant"
La mer en Alagarve
Le ministère patraque
Le dimanche 6 novembre à 23h30 France 2 a proposé
Un jour, un destin consacré à Thierry Le Luron
L'humoriste
mort emporté par un cancer
en novembre 1986 à l'âge de 34 ans.
Comment alors ne pas offrir à mes bons élèves
de IV D la chanson
originale, utilisée dans
cette vidéo par
Thierry ?
Cela va nous aider
sans doute à étudier
le vocabulaire du
corps humain.
Depuis que je suis militaire,
C'n'est pas rigolo entre nous,
Je suis d'une santé précaire,
Et je m'fais un mauvais sang fou,
J'ai beau vouloir me remonter
Je souffre de tous les côtés.
J'ai la rate
Qui s'dilate
J'ai le foie
Qu'est pas droit
J'ai le ventre
Qui se rentre
J'ai l'pylore
Qui s'colore
J'ai le gosier
Anémié
L'estomac
Bien trop bas
Et les côtes
Bien trop hautes
J'ai les hanches
Qui s'démanchent
L'épigastre
Qui s'encastre
L'abdomen
Qui s'démène
J'ai l'thorax
Qui s'désaxe
La poitrine
Qui s'débine
Les épaules
Qui se frôlent
J'ai les reins
Bien trop fins
Les boyaux
Bien trop gros
J'ai l'sternum
Qui s'dégomme
Et l'sacrum
C'est tout comme
J'ai l'nombril
Tout en vrille
Et l'coccyx
Qui s'dévisse
Ah ! bon Dieu ! qu'c'est embêtant
D'être toujours patraque,
Ah ! bon Dieu ! qu'c'est embêtant
Je n'suis pas bien portant.
Afin de guérir au plus vite,
Un matin tout dernièrement
Je suis allé à la visite
Voir le major du régiment.
D'où souffrez-vous ? qu'il m'a demandé.
C'est bien simpl' que j'y ai répliqué.
J'ai la rate
Qui s'dilate
J'ai le foie
Qu'est pas droit
Et puis j'ai
Ajouté
Voyez-vous
C'n'est pas tout
J'ai les g'noux
Qui sont mous
J'ai l'fémur
Qu'est trop dur
J'ai les cuisses
Qui s'raidissent
Les guiboles
Qui flageolent
J'ai les ch'villes
Qui s'tortillent
Les rotules
Qui ondulent
Les tibias
Raplapla
Les mollets
Trop épais
Les orteils
Pas pareils
J'ai le cœur
En largeur
Les poumons
Tout en long
L'occiput
Qui chahute
J'ai les coudes
Qui s'dessoudent
J'ai les seins
Sous l'bassin
Et l'bassin
Qu'est pas sain
Ah ! bon Dieu ! qu'c'est embêtant
D'être toujours patraque,
Ah ! bon Dieu ! qu'c'est embêtant
Je n'suis pas bien portant.
Avec un' charmant' demoiselle
Je devais m'marier par amour.
Mais un soir comm' j'étais près d'elle,
En train de lui faire la cour,
Me voyant troublé, ell' me dit :
- Qu'avez vous ? moi j'lui répondis :
J'ai la rate
Qui s'dilate
J'ai le foie
Qu'est pas droit
J'ai le ventre
Qui se rentre
J'ai l'pylore
Qui s'colore
J'ai gosier
Anémié
L'estomac
Bien trop bas
Et les côtes
Bien trop hautes
J'ai les hanches
Qui s'démanchent
L'épigastre
Qui s'encastre
L'abdomen
Qui s'démène
J'ai l'thorax
Qui s'désaxe
La poitrine
Qui s'débine
Les épaules
Qui se frôlent
J'ai les reins
Bien trop fins
Les boyaux
Bien trop gros
J'ai l'sternum
Qui s'dégomme
Et l'sacrum
C'est tout comme
J'ai l'nombril
Tout en vrille
Et l'coccyx
Qui s'dévisse
Et puis j'ai
Ajouté
Voyez-vous
C'n'est pas tout
J'ai les g'noux
Qui sont mous
J'ai l'fémur
Qu'est trop dur
J'ai les cuisses
Qui s'raidissent
Les guiboles
Qui flageolent
J'ai les ch'villes
Qui s'tortillent
Les rotules
Qui ondulent
Les tibias
Raplapla
Les mollets
Trop épais
Les orteils
Pas pareils
J'ai le cœur
En largeur
Les poumons
Tout en long
L'occiput
Qui chahute
J'ai les coudes
Qui s'dessoudent
J'ai les seins
Sous l'bassin
Et l'bassin
Qu'est pas sain
En plus d'ça
J'vous l'cach' pas
J'ai aussi
Quel souci !
La luette
Trop fluette
L'oesophage
Qui surnage
Les gencives
Qui dérivent
J'ai l'palais
Qu'est pas laid
Mais les dents
C'est navrant
J'ai les p'tites
Qui s'irritent
Et les grosses
Qui s'déchaussent
Les canines
S'ratatinent
Les molaires
S'font la paire
Dans les yeux
C'est pas mieux
J'ai le droit
Qu'est pas droit
Et le gauche
Qu'est bien moche
J'ai les cils
Qui s'défilent
Les sourcils
Qui s'épilent
J'ai l'menton
Qu'est trop long
Les artères
Trop pépères
J'ai le nez
Tout bouché
L'trou du cou
Qui s'découd
Et
du coup
Voyez-vous
J'suis gêné
Pour parler
C'est vexant
Car maint'nant
J'suis forcé
D'm'arrêter.
Ah ! bon Dieu ! qu'c'est embêtant
D'être toujours patraque,
Ah
! bon Dieu ! qu'c'est embêtant
Je n'suis pas bien portant.
Coucher de soleil en Algarve
Inscription à :
Articles (Atom)