lundi 21 novembre 2016

Assistant Esabac Primaire / Collège : Le Livre de la Jungle : Chanson "Il en faut peu pour être heureux" - Baloo




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Il en faut peu pour être heureux
Vraiment très peu pour être heureux
Il faut se satisfaire du nécessaire
Un peu d'eau fraîche et de verdure
Que nous prodigue la nature
Quelques rayons de miel et de soleil.

Je dors d'ordinaire sous les frondaisons
Et toute la jungle est ma maison
Toutes les abeilles de la forêt
Butinent pour moi dans les bosquets
Et quand je retourne un gros caillou
Je sais trouver des fourmis dessous.
- Essaye c'est bon, c'est doux, oh!

Il en faut vraiment peu,
Très peu pour être heureux !
[Mowgli] - Mais oui !
[Baloo] Pour être heureux.

Il en faut peu pour être heureux
Vraiment très peu pour être heureux
Chassez de votre esprit tous vos soucis
Prenez la vie du bon côté
Riez, sautez, dansez, chantez
Et vous serez un ours très bien léché !

Cueillir une banane, oui
Ça se fait sans astuce
[Mowgli]
Aïe !
[Baloo] Mais c'est tout un drame
Si c'est un cactus
Si vous chipez  des fruits sans épines
Ce n'est pas la peine de faire attention
Mais si le fruit de vos rapines
Est tout plein d'épines
C'est beaucoup moins bon !
- Alors petit, as-tu compris ?
Il en faut vraiment peu,
Très peu, pour être heureux !
[Mowgli] - Pour être heureux ?
Pour être heureux !

[Baloo]
Et tu verras qu' tout est résolu
Lorsque l'on se passe
Des choses superflues
Alors tu ne t'en fais plus.
Il en faut vraiment peu, très peu, pour être heureux.

[Baloo & Mowgli]
Il en faut peu pour être heureux
Vraiment très peu pour être heureux
Chassez de votre esprit
Tous vos soucis ... Youpi
Prenez la vie du bon côté
Riez, sautez, dansez, chantez
Et vous serez un ours très bien léché !
- Waouh !
Et vous serez un ours très bien léché.

[Mowgli]

dimanche 20 novembre 2016

Lectures plurielles : Lire une carte postale, un faire-part, des publicités, un poème, une recette .... Entrer dans un livre


"Un classique est un livre qui n'a jamais fini 
de dire ce qu'il a à dire"

Italo Calvino




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Conversation

Comment ça va sur la terre ?
- Ça va, ça va bien.
Les petits chiens sont-ils prospères ?
- Mon dieu oui merci bien.
Et les nuages ?
- Ça flotte.
Et les volcans ?
- Ça mijote.
Et les fleuves ?
- Ça s’écoule.
Et le temps ?
- Ça se déroule.
Et votre âme ?
- Elle est malade
Le printemps était trop vert
Elle a mangé trop de salade.


Jean Tardieu






samedi 19 novembre 2016

Assistant Esabac Primaire / Collège : Cendrillon - La Chanson des Souris







Pauvre Cendrillon
Dès qu'elle peut se reposer 
Les harpies
 se mettent à brailler

"Cendrillon!" "Cendrillon!" 

Javotte et Anastasie : 
Cendrillon!

Jack :
Patati et patata toute la journée ça n'arrête pas 
Faut faire le feu et la cuisine 
La vaisselle, le ménage 

Deux souris :
Le repassage, le lavage 
C'est vraiment de l'esclavage 

Jack :
Elle doit tout le temps travailler 
Sans jamais jamais s'arrêter 
Pour trois harpies

Deux souris : 
Qui crient qui crient
Et c'est pas fini

-Parlé-

Marie :
Eh! On peut la faire, on peut la faire 
C'est pas sorcier d'être couturières

Quand on a l'art et la manière 
Ce n'est pas une affaire 

Marie et ses amies :
Avec un petit noeud coquin

Un ruban de satin
Quand elle ira danser 
Cendrillon sera la plus jolie 
Dans sa robe faite en cachette par ses amis

Allez, allez, allez, allez, tous en piste 
On va y arriver 
Non c'est pas le moment de traînasser

Quand faut y aller faut y aller 

Gus : Moi j'ai trouvé les ciseaux

Jack : Moi, une aiguille à coudre


Marie :
Non, non les femmes à la ruche

Et vous aux fanfreluches


Marie et ses amies :
Et ce soir, Cendrillon sera la plus jolie 


Oh, ce soir Cendrillon sera la plus jolie

jeudi 17 novembre 2016

Charles Baudelaire "Parfum exotique"










XXII - Parfum exotique


Quand, les deux yeux fermés, en un soir chaud d'automne,
Je respire l'odeur de ton sein chaleureux,
Je vois se dérouler des rivages heureux
Qu'éblouissent les feux d'un soleil monotone ;

Une île paresseuse où la nature donne
Des arbres singuliers et des fruits savoureux ;
Des hommes dont le corps est mince et vigoureux,
Et des femmes dont l'oeil par sa franchise étonne.

Guidé par ton odeur vers de charmants climats,
Je vois un port rempli de voiles et de mâts
Encor tout fatigués par la vague marine,

Pendant que le parfum des verts tamariniers,
Qui circule dans l'air et m'enfle la narine,
Se mêle dans mon âme au chant des mariniers.

Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal













mercredi 16 novembre 2016

Charles Baudelaire : "Les femmes dans la vie de Baudelaire"



L'année baudelairienne continue 

Longtemps ... 














Longtemps ...










Longtemps  ...







Longtemps, longtemps, longtemps
Après que les poètes ont disparu
Leur âme légère, c'est leurs chansons
Qui rendent gais, qui rendent tristes
Filles et garçons
Bourgeois, artistes

Ou vagabonds. 



samedi 12 novembre 2016

Thierry Le Luron "Le ministère patraque" - Gaston Ouvrard "Je ne suis pas bien portant"



La mer en Alagarve


Le ministère patraque



Le dimanche 6 novembre à 23h30 France 2 a proposé

Un jour, un destin consacré à Thierry Le Luron

 L'humoriste mort   emporté par un cancer

en novembre 1986 à l'âge de 34 ans.


Comment alors ne pas offrir à mes bons élèves
 de IV D la chanson originale, utilisée dans
 cette vidéo par Thierry ?
Cela  va nous aider sans doute à  étudier
 le vocabulaire du corps humain.







Depuis que je suis militaire,
C'n'est pas rigolo entre nous,
Je suis d'une santé précaire,
Et je m'fais un mauvais sang fou,
J'ai beau vouloir me remonter
Je souffre de tous les côtés.

J'ai la rate
Qui s'dilate
J'ai le foie
Qu'est pas droit
J'ai le ventre
Qui se rentre
J'ai l'pylore
Qui s'colore
J'ai le gosier
Anémié
L'estomac
Bien trop bas
Et les côtes
Bien trop hautes
J'ai les hanches
Qui s'démanchent
L'épigastre
Qui s'encastre
L'abdomen
Qui s'démène
J'ai l'thorax
Qui s'désaxe
La poitrine
Qui s'débine
Les épaules
Qui se frôlent
J'ai les reins
Bien trop fins
Les boyaux
Bien trop gros
J'ai l'sternum
Qui s'dégomme
Et l'sacrum
C'est tout comme
J'ai l'nombril
Tout en vrille
Et l'coccyx
Qui s'dévisse

Ah ! bon Dieu ! qu'c'est embêtant
D'être toujours patraque,
Ah ! bon Dieu ! qu'c'est embêtant
Je n'suis pas bien portant.

Afin de guérir au plus vite,
Un matin tout dernièrement
Je suis allé à la visite
Voir le major du régiment.
D'où souffrez-vous ? qu'il m'a demandé.
C'est bien simpl' que j'y ai répliqué.

J'ai la rate
Qui s'dilate
J'ai le foie
Qu'est pas droit
Et puis j'ai
Ajouté
Voyez-vous
C'n'est pas tout
J'ai les g'noux
Qui sont mous
J'ai l'fémur
Qu'est trop dur
J'ai les cuisses
Qui s'raidissent
Les guiboles
Qui flageolent
J'ai les ch'villes
Qui s'tortillent
Les rotules
Qui ondulent
Les tibias
Raplapla
Les mollets
Trop épais
Les orteils
Pas pareils
J'ai le cœur
En largeur
Les poumons
Tout en long
L'occiput
Qui chahute
J'ai les coudes
Qui s'dessoudent
J'ai les seins
Sous l'bassin
Et l'bassin
Qu'est pas sain

Ah ! bon Dieu ! qu'c'est embêtant
D'être toujours patraque,
Ah ! bon Dieu ! qu'c'est embêtant
Je n'suis pas bien portant.

Avec un' charmant' demoiselle
Je devais m'marier par amour.
Mais un soir comm' j'étais près d'elle,
En train de lui faire la cour,
Me voyant troublé, ell' me dit :
- Qu'avez vous ? moi j'lui répondis :

J'ai la rate
Qui s'dilate
J'ai le foie
Qu'est pas droit
J'ai le ventre
Qui se rentre
J'ai l'pylore
Qui s'colore
J'ai gosier
Anémié
L'estomac
Bien trop bas
Et les côtes
Bien trop hautes
J'ai les hanches
Qui s'démanchent
L'épigastre
Qui s'encastre
L'abdomen
Qui s'démène
J'ai l'thorax
Qui s'désaxe
La poitrine
Qui s'débine
Les épaules
Qui se frôlent
J'ai les reins
Bien trop fins
Les boyaux
Bien trop gros
J'ai l'sternum
Qui s'dégomme
Et l'sacrum
C'est tout comme
J'ai l'nombril
Tout en vrille
Et l'coccyx
Qui s'dévisse
Et puis j'ai
Ajouté
Voyez-vous
C'n'est pas tout
J'ai les g'noux
Qui sont mous
J'ai l'fémur
Qu'est trop dur
J'ai les cuisses
Qui s'raidissent
Les guiboles
Qui flageolent
J'ai les ch'villes
Qui s'tortillent
Les rotules
Qui ondulent
Les tibias
Raplapla
Les mollets
Trop épais
Les orteils
Pas pareils
J'ai le cœur
En largeur
Les poumons
Tout en long
L'occiput
Qui chahute
J'ai les coudes
Qui s'dessoudent
J'ai les seins
Sous l'bassin
Et l'bassin
Qu'est pas sain
En plus d'ça
J'vous l'cach' pas
J'ai aussi
Quel souci !
La luette
Trop fluette
L'oesophage
Qui surnage
Les gencives
Qui dérivent
J'ai l'palais
Qu'est pas laid
Mais les dents
C'est navrant
J'ai les p'tites
Qui s'irritent
Et les grosses
Qui s'déchaussent
Les canines
S'ratatinent
Les molaires
S'font la paire
Dans les yeux
C'est pas mieux
J'ai le droit
Qu'est pas droit
Et le gauche
Qu'est bien moche
J'ai les cils
Qui s'défilent
Les sourcils
Qui s'épilent
J'ai l'menton
Qu'est trop long
Les artères
Trop pépères
J'ai le nez
Tout bouché
L'trou du cou
Qui s'découd
Et du coup
Voyez-vous
J'suis gêné
Pour parler
C'est vexant
Car maint'nant
J'suis forcé
D'm'arrêter.

Ah ! bon Dieu ! qu'c'est embêtant
D'être toujours patraque,
Ah ! bon Dieu ! qu'c'est embêtant
Je n'suis pas bien portant.


Coucher de soleil en Algarve