mardi 14 juin 2016

Alice Prestint, Emma Schelstaete: commentaire dirigé: "On se fait une grande affaire" J.J. Rousseau Emile ou De l’Education





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COMPREHENSION

 1)« Ne voilà-t-il pas une invention bien trouvée ? », Rousseau se moque de Locke mais aussi de tous les autres intellectuels qui se croient les seuls qualifiés à pouvoir enseigner, inventant des méthodes improbables pour apprendre à lire. En effet, pour Rousseau il est inutile de chercher des techniques invraisemblables, il suffit de donner le goût d’apprendre aux enfants.

2)Dans le premier paragraphe, le pronom « on » est surtout utilisé pour différencier l’opinion de Rousseau de l’opinion publique, représentée par le « on ». Ce dernier représente donc la pensée générale de l’époque.
Dans le deuxième paragraphe, le pronom « on » désigne la personne devant aider Emile à lire les différents billets. Enfin dans le troisième paragraphe, le pronom «  on » désigne Emile lui-même mais Rousseau l’emploie également pour désigner les autres enfants qui, comme Emile, ne réussissent pas à lire par eux-mêmes.

INTERPRETATION

1) Le dernier paragraphe est écrit comme si nous étions dans la tête de l’enfant qui reçoit un billet mais qui n’arrive pas à le déchiffrer. En effet, les points d’exclamation nous montrent son excitation face à l’invitation, en revanche, les points de suspension nous partage sa déception et sa tristesse de ne pas réussir à comprendre le billet.

2)« On se fait une grande affaire de chercher les meilleures méthodes d’apprendre à lire », cette expression montre bien le désaccord de Rousseau face aux méthodes habituelles d’apprentissage de la lecture qui vise à trouver les inventions les plus improbables pour éduquer les enfants.
« On fait de la chambre d’un enfant un atelier d’imprimerie », Rousseau fait une hyperbole en exagérant la stupidité des méthodes d’apprentissage de son époque.Enfin, en écrivant « Quelle pitié ! », il explicite amplement son opinion sut la manière d’enseigner de son temps.

3)Rousseau est totalement en désaccord avec les méthodes d’enseignement de son temps qui utilisent des moyens peu convaincants comme des dés pour apprendre à lire. Selon l’auteur, ces méthodes sont des inventions inutiles, ainsi pour éduquer un enfant, il ne sert que le désir d’apprendre et après tout suivra. A la fin de son texte, Rousseau crédibilise sa thèse en expliquant les conséquences des méthodes habituelles : les enfants n’arrivent pas à lire par eux-mêmes mais ont besoin d’une aide extérieure.



REFLEXION PERSONNELLE

Déjà très jeunes, nos parents nous lisaient des petites histoires, puis, petit à petit, nous avons commencé à lire par nous-mêmes. D’abord des histoires pour enfants, selon nos préférences : roman à l’eau de rose, romans policier, romans fantastiques, etc. Puis en grandissant on a commencé à se diriger vers des livres à thèmes puis lourds, des histoires plus profondes.

Chacun se rappelle d’un livre qui l’a marqué particulièrement lors de son adolescence et qui l’a fait murir. En effet, comme le dit Proust, la lecture est un passage obligatoire dans la vie d’un enfant.
Le livre nous apprend à mieux se connaître, dans « A la recherche du temps perdu » de Marcel Proust, par exemple, le héros cherche désespérément le bonheur dans tout ce qui l’entoure et découvre finalement que son vrai bonheur est en lui.
Le livre nous apprend aussi à développer notre imagination comme dans le chef-d’œuvre de Jules Vernes « Voyage au centre de la Terre ».
Mais le livre nous permet également de connaître le monde qui nous entoure, ainsi le livre « Mille soleils splendides » de Khaled Hosseini, nous montre la vie à Kaboul, prise par les talibans, dans les yeux de deux jeunes filles afghanes qui subissent l’islamisme radical. Ce livre traite d’un sujet très dur et malheureusement réel et actuel mais nous, européens, avons besoin de le connaître.

Comme le prouvent ces ouvrages, le livre nous permet de s’échapper hors de notre réalité, parfois difficile. La lecture est une chance que chaque enfant mérite de recevoir lors de son apprentissage pour s’épanouir dans sa vie future.



Emma Schelstraete




COMPRÉHENSION


1) Ne voilà-t-il pas une invention bien trouvée?”. Cette proposition interrogative rhétorique, à partie de laquelle on s’attendrait à une réponse positive, mais soudain clarifiée par la proposition exclamative suivante (“Quelle pitié!”) domine, avec sa forte ironie, le début de l’extrait.
La cible de son ironie est John Locke et, avec lui, tous ceux qui se font “une grande affaire de chercher les meilleures méthodes d’apprendre à lire”, en imposant à l’enfant les méthodes les plus différentes et étranges, et en oubliant son intérêt, sa passion et sa volonté.


2) Dans le texte proposé, il y a une grande utilisation du pronom personnel “on”, qui est présent 13 fois.
Mais la valeur de ce pronom n’est pas la même dans les trois paragraphes:
- dans le premier paragraphe, il fait référence aux cible de l’ironie de Rousseau, c’est-à-dire à ceux qui se préoccupent trop des méthodes d’éducation;
- dans le deuxième paragraphe, “on” fait référence à ceux que les enfants recherchent afin qu'ils leur lisent les billets qu’ils ont reçu;
- dans le dernier paragraphe, le pronom “on” fait référence aux enfants, afin que le lecteur puisse s’identifier avec eux.


INTERPRETATION

1)Avec une structure syntaxique de totale parataxe, les propositions du dernier paragraphe, petites de longueur et coordonnées par asyndète, se succèdent très rapidement, avec un rythme serré.
Cette utilisation de la ponctuation exprime très bien l’idée de l’urgence des enfants de pouvoir lire les billets, et souligne leurs efforts, leur obstination et leur désir de réussir à le faire. Tous ces éléments sont encore plus mis en relief par l’utilisation du point d’exclamation.


2)Rousseau marque sa distance vis-à-vis des méthodes habituelles d’apprentissage de la lecture avec l’utilisation d’abord de l’ironie, afin de ridiculiser ces méthodes complexes, dans l’expression: “Ne voilà-t-il pas une invention bien trouvée?”.
Puis, Rousseau utilise des imperatifs (“Donnez...”; “puis laissez...”), pour s’opposer aux souteneurs de ces méthodes, en leur proposant des alternatives plus efficaces.
Enfin, il expose sa propre thèse avec l’expression lapidaire: “L’intérêt présent, voilà le grand mobile...”.


3)La thèse de Rousseau pourrait être synthétisée avec la phrase: “L’intérêt présent, voilà le grand mobile, le seul qui mène sûrement et loin.”.
Selon Rousseau, donc, la plus grande impulsion à apprendre est la force de la passion, de la volonté et de la curiosité intellectuelle. Toutes les méthodes complexes que les hommes cherchent à trouver sont totalement inutiles si dans l’enfant il n’y a pas le désir d’apprendre. Et ce désir devrait être cultivé, accru, exercé. Dans l’enseignement, on ne devrait pas imposer à l’enfant des méthodes et des règles rigides. Au contraire, il faut stimuler sa curiosité et son intérêt, et l’enfant devrait être laissé libre et il ne devrait pas être contraint.


RÉFLEXION PERSONNELLE


Le rôle de la lecture est fondamental dans la formation de l’individu. En lisant, on découvre des réalités différentes, on peut comprendre mieux les autres et à la même fois soi-même.
En effet, la parole a une grande fonction didactique et civilisatrice. L’importance de la lecture était déjà claire au temps des Romans: surtout Cicéron était convaincu du rôle civilisateur de la parole et des livres, au point qu'il a voulu écrire une oeuvre didactique (“De Officiis”) pour son fils.
Et c’est encore une fois Cicéron qui a dit: “Une chambre sans livres est comme un corps sans âme.”.
En effet, quand on lit, une partie du livre entre à l’intérieur de notre esprit, et se mêle avec notre âme.
La lecture nous permet de nous enrichir culturellement, de devenir des hommes meilleurs, d’accroitre nos connaissances.
Elle nous fait vivre de millions de vies, comme disait Umberto Eco: avec un livre, on peut voyager dans le temps et dans l’espace, on peut rencontrer des personnages historiques, on peut vivre des aventures magnifiques.
En plus, un livre est comme un ami qui ne nous abandonne jamais, qui reste toujours avec nous: il nous fait sentir moins seuls, il nous fait sourire, pleurer, craindre, aimer. Et même quand on finit un livre, il restera toujours dans notre coeur: ses personnages, ses réflexions, ses mots vivrons toujours à l’intérieur de nous.

Le pouvoir de la lecture est si fort, si efficace qu’on pourrait affirmer simplement que lire est vivre.

Alice Prestint 



samedi 11 juin 2016

Cannes, le rêve continue .... le prochain Festival de Cannes !!!







"Les nuages qui passent ...

là-bas ... là-bas ...

les merveilleux nuages !"







vidéo de Leo Cenacchi






... Mais non ! Ce ne sont pas des nuages .... 






C'est l'avant-première du prochain 

Festival de Cannes !!!





jeudi 9 juin 2016

Jeanne Moreau "Le tourbillon de la vie" dans Jules et Jim de François Truffaut




J'ai bien aimé le petit mot

 de mes élèves de V D,

cela m'a rappelé,

 je ne saurais dire pourquoi,

 cette chanson

d'un vieux film de 

François Truffaut





Elle avait des bagues à chaque doigt,

Des tas de bracelets autour des poignets,

Et puis elle chantait avec une voix

Qui, sitôt, m'enjôla.


Elle avait des yeux, des yeux d'opale,

Qui me fascinaient, qui me fascinaient.

Y avait l'ovale de son visage pâle

De femme fatale qui m'fut fatale

De femme fatale qui m'fut fatale


On s'est connu, on s'est reconnu,

On s'est perdu de vue, on s'est perdu d'vue

On s'est retrouvé, on s'est réchauffé,

Puis on s'est séparé.


Chacun pour soi est reparti.

Dans l'tourbillon de la vie

Je l'ai revue un soir, aïe, aïe, aïe,

Ça fait déjà un fameux bail

Ça fait déjà un fameux bail


Au son des banjos je l'ai reconnue.

Ce curieux sourire qui m'avait tant plu.

Sa voix si fatale, son beau visage pâle

M'émurent plus que jamais.


Je me suis soûlé en l'écoutant.

L'alcool fait oublier le temps.

Je me suis réveillé en sentant

Des baisers sur mon front brûlant

Des baisers sur mon front brûlant


On s'est connu, on s'est reconnu.

On s'est perdu de vue, on s'est perdu de vue

On s'est retrouvé, on s'est séparé.

Puis on s'est réchauffé.


Chacun pour soi est reparti.

Dans l'tourbillon de la vie.

Je l'ai revue un soir ah ! là là

Elle est retombée dans mes bras.

Elle est retombée dans mes bras.


Quand on s'est connu,

Quand on s'est reconnu,

Pourquoi s’perdre de vue,

Se reperdre de vue ?


Quand on s'est retrouvé,

Quand on s'est réchauffé,

Pourquoi se séparer ?


Alors tous deux on est reparti

Dans le tourbillon de la vie

On a continué à tourner

Tous les deux enlacés

Tous les deux enlacés.

Tous les deux enlacés.










lundi 6 juin 2016

3 D ESABAC 2015-2016


Il ne me reste que quelques conseils 

pour mes élèves de 3 D ESABAC,




Aujourd'hui, 

c'est mon dernier cours avec eux 




Il faut se jeter à l'eau sans réserve




Il faut tout essayer  pour être heureux ...



Il faut aimer la poésie  ...




IL FAUT ...  IL FAUT ...

IL FAUT VIVRE ...

BONNE CHANCE !!!


Que la vie  soit un voyage continu ...


il y a plein de ports inconnus


qui vous attendent 







et plein de rencontres heureuses 





jeudi 2 juin 2016

Federico Podano commentaire dirigé: "On se fait une grande affaire" J.J. Rousseau Emile ou De l’Education




Oratorio (Castagnola)


BAC BLANC 

Prova di: LINGUA E LETTERATURA FRANCESE


Analisi di un testo
Dopo avere letto il testo rispondete alle domande e elaborate una riflessione personale sul tema proposto.

On se fait une grande affaire de chercher les meilleures méthodes d’apprendre à lire ; on invente des bureaux, des cartes ; on fait de la chambre d’un enfant un atelier d’imprimerie. Locke veut qu’il apprenne à lire avec des dés. Ne voilà-t-il pas une invention bien trouvée ? Quelle pitié ! Un moyen plus sûr que tout cela, et celui qu’on oublie toujours, est le désir d’apprendre. Donnez à l’enfant ce désir, puis laissez là vos bureaux et vos dés, toute méthode lui sera bonne. 
 L’intérêt présent, voilà le grand mobile, le seul qui mène sûrement et loin. Émile reçoit quelquefois de son père, de sa mère, de ses parents, de ses amis, des billets d’invitation pour un dîner, pour une promenade, pour une partie sur l’eau, pour voir quelque fête publique. Ces billets sont courts, clairs, nets, bien écrits. Il faut trouver quelqu’un qui les lui lise ; ce quelqu’un ou ne se trouve pas toujours à point nommé, ou rend à l’enfant le peu de complaisance que l’enfant eut pour lui la veille. Ainsi l’occasion, le moment se passe. On lui lit enfin le billet, mais il n’est plus temps.
 Ah ! si l’on eût su lire soi-même ! On en reçoit d’autres : ils sont si courts ! le sujet en est si intéressant ! on voudrait essayer de les déchiffrer ; on trouve tantôt de l’aide et tantôt des refus. On s’évertue, on déchiffre enfin la moitié d’un billet : il s’agit d’aller demain manger de la crème... on ne sait où ni avec qui... Combien on fait d’efforts pour lire le reste !



J.J. Rousseau Emile ou De l’Education, Livre II, 1762




 COMPREHENSION
    
    Relevez dans ce passage une phrase ironique et expliquez quelle en est la cible.
On peut citer comme exemple la phrase « Ne voilà-t-il pas une invention bien trouvée ? » à la ligne 3. Avec cette question rhétorique dont la réponse est fortement négative (« Quelle pitié ! »), Rousseau s’adresse à Locke, qui croit avoir inventé une méthode géniale pour apprendre aux enfants à lire mais, selon l’auteur, a complètement raté son but.

Quelle valeur le pronom « on » a-t-il dans les trois paragraphes ? Justifiez les différents emplois qu’en fait Rousseau.
Dans cet extrait, Rousseau touche trois points de vue différents auxquels correspond le sujet « on » dans chacun des trois paragraphes. Dans le premier, « on » représente les maîtres qui se donnent beaucoup de peine pour trouver les meilleures conditions et méthodes afin que les enfants puissent apprendre à lire ; dans le deuxième, il indique tous les gens qui aident l’enfant à lire chaque fois qu’il n’y arrive pas ; au troisième paragraphe, enfin, « on » s’identifie avec l’enfant lui-même, qui cherche à déchiffrer tout seul les billets mais ne réussit pas.



INTERPRETATION

    Expliquez le rôle de la ponctuation dans le dernier paragraphe.
A la fin de l’extrait Rousseau cherche à imiter la façon dont les enfants parlent : voilà, donc, que les points exclamatifs suggèrent la surprise d’Emile, qui reçoit beaucoup de billets intéressants ; les deux points et les points-virgules fréquents coupent le discours en phrases courtes et simples ; les points de suspension montre l’incertitude et les difficultés d’un enfant qui ne sait pas lire ce qui est écrit dans ses cartes.

Par quelles expressions Rousseau marque-t-il sa distance vis-à-vis des méthodes habituelles d’apprentissage de la lecture ?
Cette distance est marquée par Rousseau surtout au début du texte, où il utilise plein d’expressions hyperboliques et ironiques : afin d’instruire un enfant « on se fait une grande affaire de chercher les meilleures méthodes », « on invente », on transforme sa chambre dans « un atelier d’imprimerie ». La liste est interrompue par l’exclamation « Quelle pitié ! » : tout cela est donc inutile, et en fait l’enfant a toujours besoin de l’aide des adultes s’il ne veut pas « déchiffrer » que la moitié d’un billet.

Reformulez la thèse de Rousseau. Quelle conséquence entraîne-t-elle dans la manière d’enseigner ?
Pour Rousseau, la seule chose qui compte dans l’apprentissage, c’est le vif intérêt de l’élève. C’est pour cette raison qu’on ne doit pas se concentrer sur la méthode, ni sur les espaces ou sur les instruments ; on doit, par contre, oublier tous ces aspects secondaires et s’engager à allumer le désir d’apprendre de l’enfant. A ce point, toute méthode ira bien pour lui et l’élève aura le seul moyen fondamental pour continuer à apprendre, c’est-à-dire la passion.


REFLEXION PERSONNELLE

       « Il n’y a peut-être pas de jours de notre enfance que nous ayons si pleinement vécus que ceux que nous avons cru laisser sans les vivre, ceux que nous avons passés avec un livre préféré » Marcel Proust.
       De l’apprentissage de la lecture à la valeur qu’elle a eue dans la formation de chaque lecteur : développez une réflexion personnelle sur ce thème, en faisant éventuellement référence à d’autres œuvres littéraires que vous avez lues. (300 mots environ).

       Parmi toutes les matières et les habiletés qu’on apprend dès le premier jour d’école primaire, la lecture est sans aucun doute l’une des plus importantes, puisqu’elle marque la naissance d’un point de contact avec le monde qui va forger notre vie et notre personnalité.

       Il est difficile de résumer les raisons infinies qui rendent la lecture un trésor si fondamental que le plupart de nous, peut-être, ne se rappelle pas ce temps de notre vie où l’on ne savait pas lire. Avec nos premières anthologies on a appris à comprendre des textes de plus en plus complexes : la première valeur que la lecture nous donne, c’est donc l’interprétation cohérente et profonde d’un message, ce qui nous permet d’arriver au cœur de ce qu’un auteur veut nous communiquer.
       Mais cela n’est que le début. Lire nous permet de rentrer dans des réalités nouvelles dont on ne connaissait même pas l’existence. Un livre est une « téléportation » et une machine du temps accessible à tous : peu à peu, il nous attire dans sa dimension, comme dans un réseau. On peut bien apprendre, par exemple, tout sur le Moyen-Âge à l’école, mais notre savoir ne sera pas vraiment actualisé sans avoir lu les aventures de Adso et Guglielmo dans Il nome delle rosa ; parler de l’empereur Hadrien sera bien plus intéressant si on connaît ses mémoires, écrits par Marguerite Yourcenar.
       Allongés sur notre lit ou assis à l’ombre d’un arbre, on fait donc des kilomètres, mais surtout on apprend à voir le monde d’une façon plus riche et complexe ; à changer notre point de vue ; à être toujours curieux et créatifs ; à vivre des expériences utiles, pourquoi pas, dans notre vie réelle aussi ; à rentrer en empathie avec ceux qui nous parlent et à mieux comprendre nous-mêmes ; à exprimer nos sentiments. On apprend, enfin, qu’on ne termine jamais d’apprendre.



       En conclusion, comme la lecture est un loisir aussi bien qu’une activité qui a un si grand impact sur notre vie, le temps qu’on dédie aux livres ne peut jamais être gâché.