jeudi 24 septembre 2015

Grégoire "Viens avec moi"







MERCI A  BEATRICE   POUR LA PHOTO




On a toujours besoin de quelqu'un ...

surtout lorsqu'on voudrait être  seuls!









J'ai besoin de tes yeux, 
ta main dans mes cheveux 
contre mes idées noires

J'ai besoin de ta voix 

qui me parle tout bas
J'ai besoin de te voir 

pour oublier les cons, 
chasser les démons 
qui se moquent de moi 

J'ai besoin que tu dresses
 des remparts de tendresse 
entre nous et le froid

J'ai besoin qu'on s'en aille, 

plus loin que nos batailles
J'ai besoin de sourire

J'ai besoin de courage, 

l'océan où je nage 

semble n'en plus finir



Allume-moi ton phare 

et mène-moi au hasard

 vers un monde meilleur

J'ai besoin de ta barque, 

de tes cordes à mon arc
 pour combattre ma peur



Allez viens, 

viens avec moi
Quoi qu'ils disent, 

on s'en fout


Allez viens, 

viens avec moi
Comme ils disent, 
on est fou

Même le plus beau des chemins 
n'est pas aussi beau sans quelqu'un
Alors viens, allez viens, allez viens

Allez viens, allez viens, 
viens avec moi,Viens avec moi
Quoi qu'ils disent, 
on s'en fout

Allez viens, allez viens, 
viens avec moi, tout près de moi
Comme ils disent, 
on est fou

Allez viens, allez viens,
 viens avec moi
Quoi qu'ils disent, 
on s'en fout

Allez viens, allez viens, 
viens avec moi, tout près de moi
Comme ils disent, on est fou ...








dimanche 20 septembre 2015

Madame de Staël : De l'Allemagne "De la poésie classique et de la poésie romantique"



je rappelle à tous mes élèves 

(Tout particulièrement à ceux 

de I / II / III D ESABAC )

qu' afin de mener à bien 

notre travail en classe 

ils devront s'inscrire à ce blog 

en suivant l'onglet de G +.




Le nom de romantique a été introduit nouvellement en Allemagne pour désigner la poésie dont les chants des troubadours ont été l'origine, celle qui est née de la chevalerie et du christianisme. Si l'on n'admet pas que le paganisme et le christianisme, le nord et le midi, l'antiquité et le moyen âge, la chevalerie et les institutions grecques et romaines, se sont partagé l'empire de la littérature, l'on ne parviendra jamais à juger sous un point de vue philosophique le goût antique et le goût moderne.
On prend quelquefois le mot classique comme synonyme de perfection. Je m'en sers ici dans une autre acception, en considérant la poésie classique comme celle des anciens, et la poésie romantique comme celle qui tient de quelque manière aux traditions chevaleresques. Cette division se rapporte également aux deux ères du monde: celle qui a précédé l'établissement du christianisme, et celle qui l'a suivi.
On a comparé aussi dans divers ouvrages allemands la poésie antique à la sculpture, et la poésie romantique à la peinture; enfin l'on a caractérisé de toutes les manières la marche de l'esprit humain, passant des religions matérialistes aux religions spiritualistes, de la nature à la Divinité.
La nation française, la plus cultivée des nations latines, penche vers la poésie classique imitée des Grecs et des Romains. La nation anglaise, la plus illustre des nations germaniques, aime la poésie romantique et chevaleresque, et se glorifie des chefs-d'œuvre qu'elle possède en ce genre. Je n'examinerai point ici lequel de ces deux genres de poésie mérite la préférence: il suffit de montrer que la diversité des goûts, à cet égard, dérive non seulement de causes accidentelles, mais aussi des sources primitives de l'imagination et de la pensée.
Il y a dans les poëmes épiques, et dans les tragédies des anciens, un genre de simplicité qui tient à ce que les hommes étoient identifiés à cette époque avec la nature, et croyoient dépendre du destin comme elle dépend de la nécessité. L'homme, réfléchissant peu, portoit toujours l'action de son ame au dehors; la conscience elle-même étoit figurée par des objets extérieurs, et les flambeaux des Furies secouoient les remords sur la tête des coupables. L'évènement étoit tout dans l'antiquité, le caractère tient plus de place dans les temps modernes; et cette réflexion inquiète, qui nous dévore souvent comme le vautour de Prométhée, n'eût semblé que de la folie au milieu des rapports clairs et prononcés qui existoient dans l'état civil et social des anciens.
On ne faisoit en Grèce, dans le commencement de l'art, que des statues isolées; les groupes ont été composés plus tard. On pourroit dire de même, avec vérité, que dans tous les arts il n'y avoit point de groupes; les objets représentés se succédoient comme dans les bas-reliefs, sans combinaison, sans complication d'aucun genre. L'homme personnifioit la nature; des nymphes habitoient les eaux, des hamadryades les forêts: mais la nature à son tour s'emparoit de l'homme, et l'on eût dit qu'il ressembloit au torrent, à la foudre, au volcan, tant il agissoit par une impulsion involontaire, et sans que la réflexion pût en rien altérer les motifs ni les suites de ses actions. Les anciens avoient pour ainsi dire une ame corporelle, dont tous les mouvements étoient forts, directs et conséquents; il n'en est pas de même du cœur humain développé par le christianisme: les modernes ont puisé, dans le repentir chrétien, l'habitude de se replier continuellement sur eux-mêmes.
Mais, pour manifester cette existence toute intérieure, il faut qu'une grande variété dans les faits présente sous toutes les formes les nuances infinies de ce qui se passe dans l'ame. Si de nos jours les beaux-arts étoient astreints à la simplicité des anciens, nous n'atteindrions pas à la force primitive qui les distingue, et nous perdrions les émotions intimes et multipliées dont notre ame est susceptible. La simplicité de l'art, chez les modernes, tourneroit facilement à la froideur et à l'abstraction, tandis que celle des anciens étoit pleine de vie. L'honneur et l'amour, la bravoure et la pitié sont les sentiments qui signalent le christianisme chevaleresque; et ces dispositions de l'ame ne peuvent se faire voir que par les dangers, les exploits, les amours, les malheurs, l'intérêt romantique, enfin, qui varie sans cesse les tableaux. Les sources des effets de l'art sont donc différentes à beaucoup d'égards dans la poésie classique et dans la poésie romantique; dans l'une, c'est le sort qui règne, dans l'autre, c'est la Providence: le sort ne compte pour rien les sentiments des hommes, la Providence ne juge les actions que d'après les sentiments. Comment la poésie ne créeroit-elle pas un monde d'une toute autre nature, quand il faut peindre l'œuvre d'un destin aveugle et sourd, toujours en lutte avec les mortels, ou cet ordre intelligent auquel préside un être suprême, que notre cœur interroge, et qui répond à notre cœur!
La poésie païenne doit être simple et saillante comme les objets extérieurs; la poésie chrétienne a besoin des mille couleurs de l'arc-en-ciel pour ne pas se perdre dans les  nuages. La poésie des anciens est plus pure comme art, celle des modernes fait verser plus de larmes: mais la question pour nous n'est pas entre la poésie classique et la poésie romantique, mais entre l'imitation de l'une et l'inspiration de l'autre. La littérature des anciens est chez les modernes une littérature transplantée: la littérature romantique ou chevaleresque est chez nous indigène, et c'est notre religion et nos institutions qui l'ont fait éclore. Les écrivains imitateurs des anciens se sont soumis aux règles du goût le plus sévère; car ne pouvant consulter ni leur propre nature, ni leurs propres souvenirs, il a fallu qu'ils se conformassent aux lois d'après lesquelles les chefs-d'œuvre des anciens peuvent être adaptés à notre goût, bien que toutes les circonstances politiques et religieuses qui ont donné le jour à ces chefs-d'œuvre soient changées. Mais ces poésies d'après l'antique, quelque parfaites qu'elles soient, sont rarement populaires, parcequ'elles ne tiennent, dans le temps actuel, à rien de national.
La poésie française étant la plus classique de toutes les poésies modernes, elle est la seule qui ne soit pas répandue parmi le peuple. Les stances du Tasse sont chantées par les gondoliers de Venise; les Espagnols et les Portugais de toutes les classes savent par cœur les vers de Calderon et de Camoëns. Shakespear est autant admiré par le peuple en Angleterre que par la classe supérieure. Des poëmes de Goethe et de Bürger sont mis en musique, et vous les entendez répéter des bords du Rhin jusqu'à la Baltique. Nos poetes français sont admirés par tout ce qu'il y a d'esprits cultivés chez nous et dans le reste de l'Europe; mais ils sont tout-à-fait inconnus aux gens du peuple et aux bourgeois même des villes, parceque les arts en France ne sont pas, comme ailleurs, natifs du pays même où leurs beautés se développent.
Quelques critiques français ont prétendu que la littérature des peuples germaniques étoit encore dans l'enfance de l'art; cette opinion est tout-à-fait fausse: les hommes les plus instruits dans la connoissance des langues et des ouvrages des anciens n'ignorent certainement pas les inconvénients et les avantages du genre qu'ils adoptent ou de celui qu'ils rejettent; mais leur caractère, leurs habitudes et leurs raisonnements les ont  conduits à préférer la littérature fondée sur les souvenirs de la chevalerie, sur le merveilleux du moyen âge, à celle dont la mythologie des Grecs est la base. La littérature romantique est la seule qui soit susceptible encore d'être perfectionnée, parcequ'ayant ses racines dans notre propre sol, elle est la seule qui puisse croître et se vivifier de nouveau; elle exprime notre religion; elle rappelle notre histoire; son origine est ancienne, mais non antique.
La poésie classique doit passer par les souvenirs du paganisme pour arriver jusqu'à nous: la poésie des Germains est l'ère chrétienne des beaux-arts: elle se sert de nos impressions personnelles pour nous émouvoir: le génie qui l'inspire s'adresse immédiatement à notre cœur, et semble évoquer notre vie elle-même comme un fantôme le plus puissant et le plus terrible de tous.








Portrait de François Gérard

Château de Versailles






samedi 19 septembre 2015

Mademoiselle Marie-Laurentine BERANGER Assistante de Langue Française au Lycée Cairoli ... Gerard Lenormand : "La ballade des gens heureux"




ANNUNTIO VOBIS 

GAUDIUM MAGNUM

HABEMUS 

...

Assistante de Langue Française

Mademoiselle 

Marie-Laurentine BERENGER



La Ballade Des Gens Heureux 

Notre vieille Terre est une étoile

Où toi aussi et tu brilles un peu

Je viens te chanter la ballade

La ballade des gens heureux

Je viens te chanter la ballade

La ballade des gens heureux.



Tu n'a pas de titre ni de grade


Mais tu dis "tu" quand tu parles à Dieu

Je viens te chanter le ballade

La ballade des gens heureux

Je viens te chanter la ballade

La ballade des gens heureux.



Journaliste pour ta première page


Tu peux écrire tout ce que tu veux

Je t'offre un titre formidable

La ballade des gens heureux

Je t'offre un titre formidable

La ballade des gens heureux.




Toi qui a planté un arbre

Dans ton petit jardin de banlieue

Je viens te chanter la ballade

La ballade des gens heureux

Je viens te chanter la ballade

La ballade des gens heureux.




Il s'endort et tu le regardes

C'est ton enfant il te ressemble un peu

Je vient lui chanter la ballade

La ballade des gens heureux

Je vient lui chanter la ballade

La ballade des gens heureux.



Toi la star du haut de ta vague


Descends vers nous, tu verras mieux

Je vient te chanter la ballade

La ballade des gens heureux

On vient te chanter la ballade

La ballade des gens heureux.



Roi de la drague et de la rigolade


Rouleur flambeur ou gentil petit vieux

On vient te chanter la ballade

La ballade des gens heureux

On vient te chanter la ballade

La ballade des gens heureux.


Comme un choeur dans une cathédrale

Comme un oiseau qui fait ce qu'il peut

Tu viens de chanter la ballade

La ballade des gens heureux

Tu viens de chanter la ballade

La ballade des gens heureux.




Un nouveau chemin nous attend




Castagnola (cz)





vendredi 18 septembre 2015

PARIS - BREST .... RECETTES DE CUISINE




Mes chers élèves de V D vont préparer 

des recettes pour nos cours: 

présenter, décrire ...  

et peut-être ... goûter 


Voici une proposition gourmande









Ingrédients / pour 6 personnes

  • Pâte à choux :
  • 1/4 l d'eau
  • 60 g de beurre
  • 1 cuillère à soupe de sucre
  • 1 pincée de sel
  • 125 g de farine
  • oeufs

  • Crème au beurre:
  • 2 dl de lait
  • oeufs
  • 200 g de sucre en poudre
  • 400 g de beurre
  • 80 g de praliné

  • Déco :
  • 100 g d'amandes effilées
  • 50 g de sucre en poudre
  • oeuf



Marmiton


Vidéo recette





Ou bien si vous voulez

Adressez-vous

à  


une pâtisserie incontournable 








jeudi 17 septembre 2015

Carla Bruni : "Le Toi de Moi"




Un peu de vocabulaire 

avec Carla Bruni

Tout Particulièrement 


pour mes Elèves Débutants de IV D 






Je suis ton pile
Tu es mon face
Toi mon nombril
Et moi ta glace
Tu es l'envie et moi le geste
Toi le citron et moi le zeste
Je suis le thé, tu es la tasse
Toi la guitare et moi la basse

Je suis la pluie et tu es mes gouttes
Tu es le oui et moi le doute
T'es le bouquet je suis les fleurs
Tu es l'aorte et moi le coeur
Toi t'es l'instant moi le bonheur
Tu es le verre je suis le vin
Toi tu es l'herbe et moi le joint
Tu es le vent j'suis la rafale
Toi la raquette et moi la balle
T'es le jouet et moi l'enfant
T'es le vieillard et moi le temps
Je suis l'iris tu es la pupille
Je suis l'épice toi la papille
Toi l'eau qui vient et moi la bouche
Toi l'aube et moi le ciel qui s'couche
T'es le vicaire et moi l'ivresse
T'es le mensonge moi la paresse
T'es le guépard moi la vitesse
Tu es la main moi la caresse
Je suis l'enfer de ta pécheresse
Tu es le Ciel moi la Terre, hum
Je suis l'oreille de ta musique
Je suis le soleil de tes tropiques
Je suis le tabac de ta pipe
T'es le plaisir je suis la foudre
Tu es la gamme et moi la note
Tu es la flamme moi l'allumette
T'es la chaleur j'suis la paresse
T'es la torpeur et moi la sieste
T'es la fraîcheur et moi l'averse
Tu es les fesses je suis la chaise
Tu es bémol et moi j'suis dièse

T'es le Laurel de mon Hardy
T'es le plaisir de mon soupir
T'es la moustache de mon Trotski
T'es tous les éclats de mon rire
Tu es le chant de ma sirène
Tu es le sang et moi la veine
T'es le jamais de mon toujours
T'es mon amour t'es mon amour

Je suis ton pile
Toi mon face
Toi mon nombril
Et moi ta glace
Tu es l'envie et moi le geste
T'es le citron et moi le zeste
Je suis le thé, tu es la tasse
Toi la putain et moi la passe
Tu es la tombée moi l'épitaphe
Et toi le texte, moi le paragraphe
Tu es le lapsus et moi la gaffe
Toi l'élégance et moi la grâce
Tu es l'effet et moi la cause
Toi le divan moi la névrose
Toi l'épine moi la rose
Tu es la tristesse moi le poète
Tu es la Belle et moi la Bête
Tu es le corps et moi la tête
Tu es le corps. Hummm!
T'es le sérieux moi l'insouciance
Toi le flic moi la balance
Toi le gibier moi la potence
Toi l'ennui et moi la transe
Toi le très peu moi le beaucoup
Moi le sage et toi le fou
Tu es l'éclair et moi la poudre
Toi la paille et moi la poutre
Tu es le surmoi de mon ça
C'est toi Charibde et moi Scylla
Tu es la mère et moi le doute
Tu es le néant et moi le tout
Tu es le chant de ma sirène
Toi tu es le sang et moi la veine
T'es le jamais de mon toujours
T'es mon amour t'es mon amour



Chansons Françaises