dimanche 13 septembre 2015

Zerbda "Tomber la chemise" - Fabulous Trobadors "Toulousain"



Voici la chanson que  Jérémie nous a proposée 

 pour nous dire au revoir

au retour de la visite de Toulouse


Je vous joins une chanson des Fabulous Trobadors

"Toulousain"



BONNE RENTREE

ET

BONNE ANNEE SCOLAIRE  2015/2016







Tous les enfants de ma cité et même d'ailleurs


Et tout ce que la colère a fait de meilleur

Des faces de stalagmites et des jolies filles

Des têtes d'acné, en un mot la famille

Sont là



Oui tous les enfants de mon quartier et même d'ailleurs

Et tous ce que le béton a fait de meilleur

Des qui voulaient pas payer l'entrée trente balles

Ont envahi la scène, ont envahi la salle.



Y a là des bandits qu'ont des têtes de cailloux

Ceux qu'ont des sentiments autant que les voyous

Attendent qu'on allume un méchant boucan

Et que surgissent de la scène des volcans

Et c'est là :



{Refrain:}

Qu'on a tombé la chemise

tomber la chemise ....



Tous les enfants de ma cité et même d'ailleurs

Et tout ce que la colère a fait de meilleur

Des pas beaux, des faces rondes comme des quilles

Et des têtes rouges en un mot la famille

Sont là



Tous les enfants de mon quartier et même d'ailleurs

Et tous ce que le béton a fait de meilleur

Et qui voulaient profiter de la pagaille

D'autres qu'avaient pas slamé depuis un bail



Tout d'un coup le trac a fait coucou dans la loge

Oh maman qu'elle tourne vite cette horloge

Allez les gars vous avez promis le soleil

On peut vous dire ce soir qu'on a pas sommeil



{au Refrain}



Tous les petits gavroches et les têtes abîmées

Et les faces de pioches autant que les minets

Ont mis le feu en sautant à l'envers

La tête en bas c'était pas des paroles en l'air, mais

Oh ! là...



On les entend qui crient "allez pas de manières

Surtout pas de caprices on en a rien à faire

Puis on est pas venu là dans un monastère

Ni casser la voix mais pour péter les artères"



Et c'est ainsi chez nous et c'est pareil ailleurs

Tout ce que ce vilain monde a fait de meilleur

Se trouvait là juste pour le plaisir

Ce jour là je peux dire qu'on s'est fait plaisir



{au Refrain}

 
 


1  Je ne brandis aucun drapeau

2  Je ne veux suivre aucun troupeau

3  È coma aquo c’est bien,

4  Ça c’est bien Toulousain

5  Je n’ai ni maître ni gourou

6  Ni contremaître, rien du tout

7  È coma aquo…

8  Je n’ai jamais envié quelqu’un

9  Je ne suis jaloux de dégun

10  È coma aquo…

11  Je n’attends aucun messie

12  Je n’aime pas les utopies

13  È coma aquo…

14  Je ne me sens jamais vaincu

15  Je ne me sens jamais cocu

16  È coma aquo…

17  J’accable pas les perdants

18  Je ne me sens jamais gagnant

19  È coma aquo…

20  J’en veux pas à qui que ce soit

21  Je ne m’en prends jamais qu’à moi

22  È coma aquo…

23  Je ne crains pas les puissants

24  Je me sens pas impuissant

25  È coma aquo…

26  Je me la joue pas sudiste

27  Je me la joue pas artiste

28  È coma aquo…

29  J’aime pas l’impolitesse

30  J’ai pas peur de la vieillesse

31  È coma aquo…

32  J’ai pas besoin de m’engager

33  J’ai jamais été dégagé

34  È coma aquo…

35  Je ne vais pas sur le terrain

36  Je suis que là soir et matin

37  È coma aquo…

38  Je ne peux pas être méchant

39  Je n’ai pas de mauvais penchant

40  È coma aquo…

41  Je ne veux pas être un autre

42  Ni glou glou être des nôtres

43  È coma aquo…

44  Je ne crains pas le bon dieu

45  Je crois pas amour dieu

46  J’ai pas confiance en Marcos

47  Je rie pas aux gags de Bedos

48  È coma aquo…

49  Je ne suis fana de rien

50  Je ne suis déçu par rien

51  Je ne revendique rien

52  Je ne regrette jamais rien

53  È coma aquo…

54  Je ne méprise personne

55  Mais personne m’impressionne

56  J’ai pas envie d’être riche

57  Ni d’être en haut de l’affiche

58  È coma aquo…

59  Je veux pas gagner des millions

60  J’ai de plus grandes ambitions

61  Je rêve pas du paradis

62  Chez nous on se le construit

63  Toulou..toulou..Toulousain

64  On n’est pas du tout chauvin

65  Toulou..toulou..toulou..toulou..toulou..Toulousain

66  On est zen, complètement zinzin

67  Je n’ai ni chef ni soldat

68  Mais je ne fuis aucun combat

69  È coma aquo…

70  Je ne suis pas optimiste

71  Je ne suis pas pessimiste

72  È coma aquo…

73  Je ne suis pas jacobin

74  Je ne suis pas girondin

75  È coma aquo…

76  Je suis pas universaliste

77  Je ne suis pas localiste

78  È coma aquo…

79  J’ai pas beaucoup de besoin

80  Je suis pas anti-américain

81  È coma aquo…

82  Quand ça va pas je fais aller

83  J’accuse pas la société

84  È coma aquo…

85  J’idolâtre pas le Tché

86  Ni les moines du Tibet

87  È coma aquo…

88  Je n’ai jamais eu d’idole

89  Je fais partie d’aucune école

90  È coma aquo…

91  Je suis pas régionaliste

92  Je suis pas nationaliste

93  È coma aquo…

94  Je chante pas mes racines

95  Je brandis pas mes origines

96  Toulou..toulou..Toulousain

97  On n’est pas du tout chauvin

98  Toulou..toulou..toulou..toulou..toulou..Toulousain

99  On est zen, complètement zinzin

100  On est pas du tout des toutous

101  On ne s’abaisse devant rien

102  On est pas du tout des toutous

103  On est tous Tou..Tou..Toulousains

 
 
Castagnola (cz)
 
 
 
 
 
 
 
 

vendredi 11 septembre 2015

La Famille Belier ... Sardou "Je vole"






Voici la chanson de Sardou que mes élèves

 ont étudié ce matin

en cours à Montpellier à l' ILP

dans l'attente de voir le film









Mes chers parents

Je pars

Je vous aime mais je pars

Vous n'aurez plus d'enfant

Ce soir

Je n' m'enfuis pas je vole

Comprenez bien je vole

Sans fumée sans alcool

Je vole je vole



C'est jeudi il est 5 heures 5

J'ai bouclé une petite valise

Et je traverse doucement

l'appartement endormi

J'ouvre la porte d'entrée

En retenant mon souffle

Et je marche sur la pointe des pieds

Comme les soirs

Où je rentrais après minuit

Pour ne pas qu'ils se réveillent

Hier soir à table

J'ai bien cru que ma mère

Se doutait de quelque chose

Elle m'a demandé si j'étais malade

Et pourquoi j'étais si pâle

J'ai dis que j'était très bien

Tout à fait clair

Je pense qu'elle a fait

semblant de me croire

Et mon père a souri



En passant à côté de sa voiture

J'ai ressenti comme un drôle de coup

Je pensais que ce s'rait plus dur

Et plus grisant un peu

Comme une aventure

En moins déchirant

Oh surtout ne pas se retourner

S'éloigner un peu plus

Il y a la gare

Et après la gare

Il y a l'Atlantique

Et après l'Atlantique



C'est bizarre cette espèce de cage

Qui me bloque la poitrine

Ca m'empêche presque de respirer

Je me demande si tout à l'heure

Mes parents se douteront

Que je suis en train de pleurer

Oh surtout ne pas se retourner

Ni des yeux ni de la tête

Ne pas regarder derrière

Seulement voir ce que je me suis promis

Et pourquoi et où et comment

Il est 7 heures moins 5

Je me suis rendormi

Dans ce train qui s'éloigne un peu plus

Oh surtout ne plus se retourner

Jamais











mercredi 9 septembre 2015

Montpellier : Visite du Musée Fabre



                                                                                       
"Hier, on m'a mené au Musée Fabre..."

































samedi 5 septembre 2015

Yves Duteil : Le petit pont de bois, L'adolescente, Prendre un enfant par la main et d'autres ancore ...



 


Castagnola "Oratorio"

 
  Yves Duteil


 est un chanteur français, 

auteur-compositeur-interprète,

connu dans le monde entier pour ses chansons 

tout particulièrement

dédiées aux enfants.

Il  est le petit-neveu du capitaine Dreyfus

à qui il a consacré une

chanson sur l'album Touché

En voici 5 que j'espère plairont à mes elèves,

à Michel, et à sa maman, ma collègue Elena,

 qui m'a soufflé ces beaux textes.





tu te souviens du pont
qu'on traversait n'aguère
pour passer la riviere
tout près de la maison
le petit pont de bois
qui ne tenait plus guere
que par un grand mystere 
et de piquets tout droit

si tu reviens par là
tu verras la rivière
et j'ai refait en pierre
le petit pont de bois
puis je l'ai recouvert
de rondins de bois vert
pour rendre a la rivière
son vieil air d'autrefois
puis je 'ai recouvert 
de rondin de bois vert
pour rendre a la rivière
son vieil air d'autrefois

elle suit depuis ce temps
son cours imaginaire
car il ne pleut plus guère
qu'une ou deux fois par an
mais dans ce coin de terre
un petit pont bizarre
enjambe un nénuphar 
au milieu des fougères
mais dans ce coin de terre
un petit pont bizarre
enjambe un nénuphar
au milieu des fougères
pour aller nulle part
et pourtant j'en suis fier





[Jeanne]
Dis, où est l'amour le grand amour que j'attendais ?
Est-il, dans une ville ou dans une île qu'on a perdu ?

[Yves]
Il est dans le berceau des destins, à la croisée des chemins
Sous les rameaux de jasmins, dans la chaleur de l'été
Caché dans le creux des mains, tout près de la vérité

[Jeanne]
Dis, c'est quoi l'amour, le grand amour que j'attendais ?
Est-il un oiseau fou, un chien, un loup qui s'est perdu ?

[Yves]
Il est un voyageur étranger, un solitaire messager
Qui vient pour tout déranger dans la chaleur de l'été
Il est la peur du berger qui garde la vérité

[Jeanne]
Dis, qui est l'amour, le grand amour que j'attendais ?
Est-il fort comme le vent, blond comme le temps, le temps perdu ?

[Yves]
Il est comme le trajet de la fronde, comme la course du monde
La mélodie de la ronde, dans la chaleur de l'été
Comme les fleurs qui abondent, tout près de la vérité

[Jeanne]
Oui, c'est toi l'amour, le grand amour que j'attendais
Tu es l'ange, le fou, l'oiseau, le loup, jamais perdu







Prendre un enfant par la main
Pour l'emmener vers demain
Pour lui donner la confiance en son pas
Prendre un enfant pour un roi
Prendre un enfant dans ses bras
Et pour la première fois
Sécher ses larmes en étouffant de joie
Prendre un enfant dans ses bras

Prendre un enfant par le coeur
Pour soulager ses malheurs
Tout doucement, sans parler, sans pudeur
Prendre un enfant sur son coeur
Prendre un enfant dans ses bras
Mais pour la première fois
Verser des larmes en étouffant sa joie
Prendre un enfant contre soi

Prendre un enfant par la main
Et lui chanter des refrains
Pour qu'il s'endorme à la tombée du jour
Prendre un enfant par l'amour
Prendre un enfant comme il vient
Et consoler ses chagrins
Vivre sa vie des années puis soudain
Prendre un enfant par la main
En regardant tout au bout du chemin

Prendre un enfant pour le sien



Prendre un enfant pour le sien.









J'ai une grande histoire d'amour
Avec les enfants qui m'entourent
Ils m'accaparent ils me capturent 
Ils me ligotent et me torturent
Puis ils s'endorment dans mes bras
Alors je fonds comme un iceberg au Sahara

Je fais des gares avec Romain
Et des viaducs et des tunnels
Pour regarder passer ses trains
Entre les verres et la vaisselle

Je raconte un soir à Clémence
Le grand voyage du goéland
Le lendemain je recommence
En ajoutant deux continents

Puis je danse avec Alicia
Qui n'aime que moi et les grands airs de l'Opéra

Je crois que je suis l'un des leurs
Je suis né pour sécher les pleurs
Comme le Renard du Petit Prince
Ils m'apprivoisent et ils m'attachent
Avec des fleurs...

J'ai une grande histoire d'amour
Avec les enfants qui m'entourent
Quand ils me parlent au téléphone
C'est dans mon c?ur que ça résonne

Et s'ils se pressent autour de moi
Alors je fonds comme un igloo dans un sauna

Je fais des gammes avec Céline
Pour la joie de la voir passer
Sans faire de bruit par la cuisine
Au bocal des bonbons cachés

Et je chante avec Émilie
Qui voudrait bien devenir une star
Elle m'accompagne à la mairie
Je l'accompagne à la guitare

Puis je danse avec Alicia
Qui n'aime que moi et le final de la Tosca

Je crois que je suis l'un des leurs
Que j'ai dû grandir par erreur
Comme le géant de Gulliver
Je suis toujours assis par terre
A leur hauteu ...r

J'ai une belle histoire d'amour
Avec les enfants qui m'entourent
Souvent j'y pense avec bonheur
Mais s'ils devaient grandir ailleurs
J'aurais si mal au fond du c?ur
Que je fondrais comme une banquise à l'équateur

J'irais chez Romain le Dimanche
Pour faire des passages à niveau
Des barrages et des avalanches
Avec lui dans les caniveaux

J'enverrais des cartes à Clémence
Et des timbres au monde entier
Postés du c?ur de son enfance
Par son goéland préféré

J'irais au concert de Céline
Pour le plaisir de lui porter
Quelques douceurs de ma cuisine
Et peut-être un bocal entier

Et je chanterai pour Émilie
Qui signera des autographes
Après son show à la sortie
En posant pour les photographes

Puis j'irai retrouver Alicia
A l'Opéra pour sa première de la Tosca x2

Je suis né pour sècher les pleurs
Et si j'ai grandi par erreur
Je crois que je resterai toujours l'un des leurs.







Je n'étais qu'un petit garçon
J'étais tout seul à la maison
Mes parents pour un soir 

Étaient allés voir un opéra
J'en avais pour un long moment
Ça n'arrivait pas si souvent
C'était comme une trêve
C'était comme un rêve
Comme l'opéra

Et j'étais dans mon château-fort
J'avais une épée en or
Je me battais comme un fou
Par amour pour Vous
Je me battais comme un roi
Par amour pour Toi.

Je n'étais qu'un petit garçon
Mes paroles étaient des chansons
Il n'y avait ni tambour
Ni baryton pour mon opéra
Mais dans mon imagination
Il y avait dix mille violons
Qui chantaient ma victoire
Faisaient de ma gloire
Un opéra

Et j'étais dans mon château-fort
J'avais une épée en or
Je me battais comme un fou
Rendant coup sur coup
Je me battais comme un roi
Par amour pour Toi.







La maman d'Amandine
Veut que son amant dîne
Amandine a dit non 

L'amant de la maman d'Amandine
Indigné redemande à diner
Non tu es mon papa
Mais pourquoi n'es tu pas
Le mari de maman
Et papa lui répond
Que quand on se marie
C'est beaucoup moins marrant

Amandine a mangé
Tout s'est bien arrangé
Dans le petit salon
La maman d'Amandine
Amidonne les jeans
Et recoud les boutons
Le papa se bidonne
Et quand maman s'étonne
Il demande pardon
Je pars ce soir pour Vienne
Attends que je revienne
Et nous nous marierons

Pas de cloches qui sonnent
On dit rien à personne
Et tout est comme avant
Papa et maman dinent
A côté d'Amandine
Et tout le monde est content
(2x)






jeudi 3 septembre 2015

Pierre Assouline : "La République des livres"





Voilà un site incontournable 

pour les élèves ESABAC






Pierre Assouline que l'on retrouve chaque année 

à Rome pour le Goncourt des Lycéens Italiens, 

nous propose sur son  blog 

 des critiques littéraires, des billets, 

mais aussi le coin du critique SDF 

et la version du traducteur.






Journaliste, il collabore régulièrement à « L’Histoire » comme chroniqueur, au « Magazine littéraire » comme critique, au site « Les Grands débats » comme conseiller de la direction et à « La République des livres » qu’il a créée en 2005.

Ecrivain, il est l’auteur d’une trentaine de livres, notamment dix biographies et sept romans ainsi que des enquêtes et des documents.

Radiologue, il produit des séries sur France-Culture, généralement au mois d’août quand tout le monde est à la plage, c’est préférable.

Juré, il déjeune une fois par mois dans le salon gracieusement concédé par le restaurant Drouant à l’Académie Goncourt.

Prof, il enseigne depuis quinze ans à Sciences Po-Paris, l’écriture en 1ère année et l’enquête au master de journalisme.

A part cela, il marche beaucoup, nage souvent, écrit trop et lit tout le temps.On dit que son coup droit s’améliore au Jeu de Paume, même si ce n’est pas encore tout à fait cela.





Dernière proposition d'analyse de littérature française 

à LIRE ABSOLUMENT 

en vue du Goncourt des Lycéens Italiens 2015

et de la rencontre ... sous peu ...

 avec Madame Pion à Milan


Ca va, du calme, ce n’est pas écrit : chef d’œuvre ! Ces choses-là, on n’en voit passer qu’un par génération, et encore ; il lui faut résister à l’épreuve du temps pour que l’on puisse décréter rétroactivement que cela en était un. Alors qu’un grand livre saute aux yeux, prend à la gorge et parfois aux tripes, s’impose, domine et fane ce qui se pousse du col à côté.