mardi 3 février 2015

ESSAI BREF IL FAUT VIVRE : HÉROS, ANTI-HÉROS OU HUMAINS ?









ESSAI BREF de Isabel Vischia III D ESABAC

IL FAUT VIVRE : HÉROS, ANTI-HÉROS OU HUMAINS ?


Héros, anti-héros ou humains ? Comment faut-il vivre ?

Céline, dans le premier document, nous propose la vie de l’anti-héros, celui qui choisit de ne pas combattre, de ne pas lutter, celui qui est considéré fou ou lâche. Mais en réalité il montre que ceux qui décident d’être soldats, de mourir pour la patrie, vont être oubliés, ou bien ils sont morts pour rien. « Il n’y a que la vie qui compte » : leur actions en vie se tournaient vers la mort.
Corneille, à travers le personnage de Don Rodrigue, nous présente son  héros : il doit être jeune, plein d’ardeur, il doit prouver son courage contre les arrogants, venger son père, avoir conscience que les liens de sang sont plus forts que l’amour. Don Diègue dit à son fils : « Meurs ou tue », en reprenant un thème typiquement grec et classique : le héros doit être valeureux, il doit se battre et il doit chercher la « mors bella » (mourir en bataille) pour obtenir le κλέος, la gloire. Le héros grec doit retourner en patrie « ἤ τάν ἤ ἐπί τάς », avec son bouclier ou sous son bouclier.
Vigny, avec « la mort du loup », nous montre un outre alternative : il faut vivre comme humains. Il nous explique que l’homme doit être capable de accepter sa propre destinée  : il observe nos actions sur terre et ce qu’on laisse : « Seul le silence est grand, tout le reste est faiblesse ». On doit suivre son sort et puis souffrir et mourir sans parler.
Foscolo n’est pas d’accord avec Vigny : il faut être héros, il faut être valeureux. Dans « I Sepolcri » le poète nous montre que « a egregie cose il forte animo accendono l’urne dei forti » : les tombeaux des héros nous inspirent et rendent nos âmes pleines d’ardeur. Les héros non seulement sauvent la patrie, mais aussi deviennent immortels : il ne seront jamais oubliés et ils continueront à vivre dans les mémoires des vivants. En mourant, ils s’éternisent.
Le dernier document représente Achille, le héros par antonomase : sa mère, Thétis, lui donne la lance et le bouclier, les armes forgées par Héphaistos. Achille devient l’emblème des héros : il choisit sa destinée, il décide d’avoir un vie brève, mais glorieuse, plutôt que une vie longue, mais sans honneurs.

Mais enfin, chaque homme peut être un héros dans la quotidienneté, dans le rapport avec les autres, dans les bonnes actions : on ne doit pas obligatoirement chercher à imiter quelqu’un ou être meilleur de quelqu’un. Il suffit d’être toujours meilleur que la personne qu’on était le jour précédent.