vendredi 29 avril 2016
jeudi 28 avril 2016
Festival de Cannes 2016 : CANNES JUNIORS V D et I D ESABAC
Cannes Juniors le lundi 16 mai 2016
Voici les 2 films présentés au cinéma
ALEXANDRE III :
19 boulevard Alexandre III
19 boulevard Alexandre III
9 h. "Les démons"
11 h. "Tous les chats sont gris"
SYNOPSIS
Félix, jeune garçon de 9 ans à l'imagination fertile, a peur de tout. Évoluant dans un quartier tout ce qu'il y a de plus tranquille à Montréal, l'enfant en apprend de plus en plus sur le monde adulte alors que ses parents traversent une tourmente qui a toutes les apparences d'un divorce éventuel. Pendant ce temps, Félix imagine les pires catastrophes et s'effarouche devant tous les dangers potentiels : voisins inquiétants, maniaques, sida, etc. Au même moment, une série d'enlèvements de jeunes garçons a lieu...
SYNOPSIS
Paul a 46 ans. Il est détective privé. Dorothy a presque 16 ans. Elle est en pleine crise identitaire. Il vit en marge de la société bien-pensante bruxelloise, elle a grandi en plein dedans. La seule chose qui les lie est le fait que Paul sait qu'il est le père biologique de Dorothy. Récemment de retour au pays, Paul revoit Dorothy. Troublé, il l'observe, sans oser s'approcher. Mais tout bascule le jour où Dorothy vient lui demander de chercher son père biologique...
lalibre
cinevox
dimanche 24 avril 2016
VALENTINA VITALE III D ESABAC : "La petite fille de Monsieur Linh" de Philippe Claudel
Monsieur Linh est un réfugié qui vient probablement du Vietnam (dans le
livre le pays d’origine n’est jamais révélé). Son pays a été dévasté et son
fils a été tué, avec sa femme, à cause des bombes. Sa petite fille de six
semaines, qu’il a trouvé pas loin des corps de ses parents, devient sa seule
motivation pour continuer à vivre. Avec cette petite fille, Monsieur Linh
réussit à arriver en France en bateau (probablement à Marseille).
Il a vécu toute sa vie dans son petit village et pour cette raison il est
vraiment confus et anxieux dans la nouvelle ville.
Mais un évènement en particulier, changera cette prospective : par
chance ou par destin, il s’assied dans un parc sur un banc à côté d’un homme
français de son âge. L’homme aime fréquenter le parc parce que juste en
face d'où ils sont assis, sa femme tenait un manège, mais elle est morte il y a
2 mois. Les deux hommes, dévastés par leur perte, vivent plus dans le passé que
dans le présent, mais ils trouvent une connexion même s’ils ne parlent
pas la même langue. Pourtant, ils se comprennent et communiquent par la
seule force de leurs émotions et de leurs expériences.
Cette amitié inattendue devient le point principal du livre. Elle est axée
sur la bonté d’esprit, sur la mémoire des relations, sur les liens avec les
lieux du cœur. Si la solitude et la perte d'un être cher séparent les hommes,
ce sont ces deux sentiments qui réuniront Monsieur Linh et Monsieur Bark dès
leur première rencontre fortuite. Leur amitié devient si puissante qu’elle
sera capable de surmonter un étonnant mensonge qui va choquer le lecteur juste
à la fin avec une révélation qui change la perspective du récit.
Le lecteur peut apprécier le sens de mystère de l’histoire qui manque
volontairement d’informations précises sur les lieux et le temps.
L’histoire marque la pensée. Peut-être parce que Monsieur Linh est un
personnage simple, brisé par les guerres et les deuils : il arrive juste au
cœur des lecteurs.
C’est un récit mais pas un mot n’est gaspillé. L’écriture essentiel
et poétique de Philippe Claudel suit l’histoire des personnages pour raconter
leur dignité et leur humanité. Il utilise des mots efficaces et tenaces
pour faire gagner l’espoir au-delà de la douleur et de l’absurdité de la vie.
L’auteur accompagne ses personnages avec respect et délicatesse. Il célèbre
les thèmes universels de l’amitié, de la compassion, de la solitude, de la
folie et de la migration.
Ce roman possède la grâce et la limpidité des grands classiques.
Cette histoire de deux vieux hommes venant de mondes différents fait chaud
au cœur autant qu'il nous bouleverse : c’est une lecture rapide qui va toucher
notre cœur et notre âme.
C'est une belle histoire qui se lit aussi facilement qu'elle est difficile
à oublier.
En conclusion, la phrase de Delphine Peras résume l’esprit du roman :
“L’abandon, la mémoire, le regard sur l’autre habitent ce troublant roman. Des
thèmes que Philippe Claudel explore ici avec une intensité poignante.”
Valentina Vitale
mardi 19 avril 2016
ALICE PRESTINT et FEDERICO PODANO : "Les prépondérants" HÉDI KADDOUR (GONCOURT DES LYCEENS ITALIENS 2016)
Les prépondérents : un roman enrichissant
La narration se déroule, au début des années 1920, dans
une ville imaginaire appelée Nahbès, où Arabes et Français vivent les uns avec les autres.
La relation entre eux sera inévitablement déséquilibrée par un événement
vraiment inattendu: Hollywood arrive à Nahbès pour le tournage d’un film, “Guerrier des
sables”.
L’accrochage
entre Orient et Occident est exacerbé. La conduite de ces Américains heurte Arabes et Français; la
modernité
qu'ils amènent
va bouleverser la ville; tout va se mélanger et entrer en collision: langues, moeurs, cultures… Il y a la
rencontre de trois univers : les “prépondérants”, club français d'élite, les
aristocrates arabes et le cinéma américain.
Et alors, les protagonistes,
du moment qu’ils
appartiennent à
des différentes
cultures, sont bien différentes l’un des autres.
Il y a Rania, jeune femme de
19 ans, trop cultivée
pour le modèle
qui se convient aux femmes, et qui refuse de se remarier.
Il y a Raouf, cousin de
Rania, cultivé “à l’occidentale”.
Il y a Gabrielle Conti,
journaliste parisienne libre et curieuse. Il y a Ganthier, colon intelligent et autoritaire.
À des personnages si peu monotones, correspond un
changement de lieu de la narration un peu brusque et sûrement inattendu: maintenant
on n'est plus à
Nahbès.
On est en Europe, d’abord
en France et après
en Allemagne, en suivant les aventures de Raouf, qui a dû s'en aller de son propre
pays.
C'est seulement à la fin qu’on retourne à Nahbès, qui
maintenant n'est plus la même qu'avant.
Dans “Les prépondérants”, troisième roman de Hédi Kaddour,
la caractérisation
des personnages, parfaitement dessinés, et le style jouent un rôle de protagonistes.
Les pensées des personnages ne sont
jamais banales, mais toujours justifiées, et donc compréhensibles pour le lecteur. Leur conduite est
vraisemblable et cohérente.
Les relations entre eux sont intéressantes et convaincantes.
La narration peut résulter
parfois un peu trop lente, parfois un peu trop accélérée (comme dans le brusque
changement “Nahbès-Europe”), mais l’exposition
est vraiment claire et linéaire.
Le contexte politique,
culturel et social est bien décrit par l’auteur.
Pour conclure, “Les prépondérants” est un roman
intelligent est bien réussi,
qui affronte des thématiques
modernes, comme l’intégration des étrangers, de
façon
intéressante
et originale.
Une lecture agréable et
enrichissante.
Alice Prestint
Les Prépondérants : des prix bien mérités
Les Prépondérants, le dernier livre du
romancier franco-tunisien Hédi Kaddour, a obtenu beaucoup de succès et
d’attention grâce aux deux prix qu’il a gagnés, c’est-à-dire le Prix Jean-Freustié et le Grand prix du roman de l'Académie française, et a sa place dans les quatre
finalistes du prix Goncourt en France.
La narration,
qui est divisée en trois parties, commence au début des années 1920 à Nahbès,
une ville imaginaire du Maghreb tunisien, où les arabes et les français qui ont
colonisé la région (dont les plus influents forment la « Cercle des
Prépondérants ») vivent ensemble, mais séparés par une barrière invisible.
La population, en particulier Raouf (le fils du caîd), Rania (une jeune veuve
de guerre cultivée et intelligente), Gabrielle Conti (une aventureuse
journaliste parisienne) et Ganthier (« le seul Français que la domination
n'a pas rendu idiot »), connaît un choc quand une troupe d’acteurs
américains arrivent en ville pour tourner un film, « Le guerrier de
sable ». Parmi eux, l’œil de l’auteur se concentre sur les personnages de
Kathryn et Neil.
Cet
événement marque le début d’un bouleversant contact entre la modernité d’outre-Atlantique
et la vie quotidienne de Nahbès qui va changer profondément les rapports entre
ses habitants. Pour nous faire mieux comprendre les deux mentalités qui se
rencontrent, deux histoires secondaires, une pour chaque partie (l’affaire
Fatty et e le mariage de Belkhodja), s’entrelacent à la principale, laquelle
voit enfin Raouf, en danger pour ses positions politiques, partir avec Ganthier
pour un long voyage-fugue en Europe. Kathryn et Gabrielle aussi s’unissent au
voyage, qui touche Paris, Strasbourg, Berlin et l’Allemagne occupée.
L’histoire
se termine dans une Nahbès turbulente, où Raouf a fait retour un an après avoir
commencé son voyage.
Les
personnages sont le plus riche trésor de ce roman. Kaddour réussit parfaitement
à nous faire assumer le regard de chacun d’eux, et notamment celui des
protagonistes, de façon que même si on ne les aime pas on peut arriver à
comprendre leur point de vue. L’analyse de leurs mentalités est fine et profonde
et ne tombe jamais dans la banalité : pour cette raison, on ne pourra pas
dire, après avoir lu ce livre, de n’avoir rien retenu de la partie du monde
arabe qui y est décrite, ce qui est peut-être l’aspect le plus intéressant pour
un lecteur occidental. A travers leur ville et eux-mêmes, Raouf et Rania nous
conduisent dans un réalité vivante et
inconnue qui, par contre, est accueillie surtout par la compréhension à la fois
difficile, mais curieuse et attentive, de Kathryn. La situation se renverse
avec le voyage en Europe, qui rend Raouf aussi plus mûr.
Le style
utilisé convient à ce type de roman : des séquences narratives très
analytiques forment la majorité du texte et les phrases souvent très longues
donnent à l’histoire un rythme lent et réfléchi pur la plupart de l’œuvre. Cette
technique, associé aux nombreuses pages du roman (460), peut rendre la lecture
à la fois un peu difficile mais elle est compensée par les contenus.
Les Prépondérants est donc une lecture
qui va certainement nous laisser quelque chose.
Federico Podano
samedi 16 avril 2016
Philippe Claudel : Rencontre via skype - Salle de Géo - Liceo classico Cairoli Varese
Dans l'attente de notre rencontre via skype
mardi prochain, le 19 avril à 9h. 15
mardi prochain, le 19 avril à 9h. 15
avec Philippe Claudel
Écrivain, Metteur en scène, Scénariste
Prix Renaudot 2003 pour Les Âmes grises
Prix Goncourt des lycéens 2007
pour Le rapport Brodeck
Maître de Conférences à l'Université
de Lorraine
Professeur d'écriture scénaristique à l'Institut Européen du Cinéma et de l'Audiovisuel
Académicien Goncourt
Écrivain, Metteur en scène, Scénariste
Prix Goncourt des lycéens 2007
pour Le rapport Brodeck
Maître de Conférences à l'Université
de Lorraine
Professeur d'écriture scénaristique à l'Institut Européen du Cinéma et de l'Audiovisuel
Académicien Goncourt
je vous invite à regarder quelques vidéos
parmi ses nombreuses interviews
parmi ses nombreuses interviews
Parfums
Les âmes grises
vendredi 15 avril 2016
L'Histoire par l'image : Analyse de photos pour l'épreuve ESABAC
Un site incontournable pour bien préparer
l'épreuve ESABAC :
L'analyse d'une image/ photo/ peinture
mercredi 13 avril 2016
III D ESABAC: En étrange pays dans mon pays lui-même
Quel plaisir pour nos chers élèves
et pour leurs professeurs
Carla Soresina et Cristina Mangano
que de se voir féliciter
du Ministre de la Culture !!!
En étrange pays dans mon pays lui-même
Et oui ... au moins en pays étranger on peut rencontrer
le Ministre Italien de la Culture,
on aurait bien aimé aussi rencontrer
la Ministre de l'Education (MIUR)
la Ministre de l'Education (MIUR)
tout simplement pour lui demander pourquoi
il est si difficile pour les lycées
CLASSIQUES ET SCIENTIFIQUES ITALIENS
il est si difficile pour les lycées
CLASSIQUES ET SCIENTIFIQUES ITALIENS
de participer à l'ESABAC
...
Il faut signaler que récemment même
certains petits journaux de province
ont oublié de mentionner dans leurs articles le
LICEO CLASSICO CAIROLI ESABAC
...
Dire que l' on est dans l'ESABAC dès le début!
...
Il faut signaler que récemment même
certains petits journaux de province
ont oublié de mentionner dans leurs articles le
LICEO CLASSICO CAIROLI ESABAC
...
Dire que l' on est dans l'ESABAC dès le début!
"La perfection est un chemin qui mène à la solitude!"
Marguerite Yourcenar
Marguerite Yourcenar
dimanche 10 avril 2016
The Beatles "Imagine" ... Au Revoir Elisa
April is the cruellest month, breeding
Lilacs out of the dead land, mixing
Memory and desire, stirring
Dull roots with spring rain.
T.S. ELIOT
Sans doute, dans l'ombre,
quelque ange immense était debout ,
les ailes déployées, attendant l'âme.
V. Hugo.
"Plaise à celui qui est de dilater le coeur
de l'homme à la mesure de toute la vie"
Je sais que Elisa Capasso
aurait bien aimé ces mots
vendredi 8 avril 2016
« Dans mon jardin » - Manu Chao - Album Sibérie m’était contée (2004)
Un GROS MERCI à
MARIE BERENGER
Castagnola cz
Dans mon jardin,
Il y a la poste,
y'a mes copains,
La caissière du
Félix Potin[1],
Dans mon jardin,
Il y a mon chien,
Il y a sa niche,
il y a son vin,
Dans mon jardin,
Il y a les julots
des Panoyaux[2],
Y'a des usines,
y'a des poubelles,
Y'a les escrocs de
la rue de Courcelles,
Dans mon jardin,
Il y a des
touristes, Y'a des martiens,
Des coccinelles,
et des cafards, des porcs,
et des cages à lapins,
Moi je voudrais
bien, un beau matin,
Qu'il y ait une fleur dans mon jardin (x3)
Dans mon jardin,
Y'a des avions, il
y a des trains,
Des contrôleurs
dans le souterrain,
Des autoroutes et
des chemins,
Dans mon jardin,
Moi je voudrais
bien,
Qu'il y ait une fleur dans mon jardin,
(x3)
Dans mon jardin,
Y'a des déserts
sans lendemain,
Y'a des grandes
forêts de sapins,
Dans mon jardin,
Y'a des millions
d'hommes en chaleur,
Il y a des jolies
filles qui pleurent
Dans mon jardin,
Un beau matin,
Y'avait une fleur dans mon jardin (x3)
Dans mon jardin,
Les cons s'y ramassent à la pelle,
Y'a plus de place dans ma poubelle,
Il y a de tout, il n'y a de rien,
Dans mon jardin,
Il y a des dortoirs, y'a des crachoirs,
Il y a même eu des fours crématoires,
Il y a des couloirs pleins de portraits,
Des gens qu'on n'excusera jamais,
Dans mon jardin,
Il y a la mer là-bas au loin
Un beau matin,
Y'avait une fleur dans mon jardin,
Moi je l'ai pas vue,
J'ai marché dessus,
Moi je l'ai pas vue,
Moi je voudrais bien. (x3)
Un beau matin,
Y'avait une fleur dans mon jardin (x3)
Dans mon jardin,
Les cons s'y ramassent à la pelle,
Y'a plus de place dans ma poubelle,
Il y a de tout, il n'y a de rien,
Dans mon jardin,
Il y a des dortoirs, y'a des crachoirs,
Il y a même eu des fours crématoires,
Il y a des couloirs pleins de portraits,
Des gens qu'on n'excusera jamais,
Dans mon jardin,
Il y a la mer là-bas au loin
Un beau matin,
Y'avait une fleur dans mon jardin,
Moi je l'ai pas vue,
J'ai marché dessus,
Moi je l'ai pas vue,
Moi je voudrais bien. (x3)