Il y a 97 ans à Craonne le 16 avril 1917, les Français lancent
une grande offensive en Picardie, sur le Chemin des Dames. Mal
préparée, mal engagée, elle va entraîner un profond ressentiment
chez les soldats avec une reprise en main des questions militaires
par le gouvernement. Le village fut entièrement rasé par les
bombardements massifs : 5 millions d'obus sont tombés sur
le Chemin des Dames entre le 6 et 16 avril 1917.
une grande offensive en Picardie, sur le Chemin des Dames. Mal
préparée, mal engagée, elle va entraîner un profond ressentiment
chez les soldats avec une reprise en main des questions militaires
par le gouvernement. Le village fut entièrement rasé par les
bombardements massifs : 5 millions d'obus sont tombés sur
le Chemin des Dames entre le 6 et 16 avril 1917.
Quand au bout d'huit jours, le repos terminé,
On va reprendre les tranchées,
Notre place est si utile
Que sans nous on prend la pile.
Mais c'est bien fini, on en a assez,
Personne ne veut plus marcher,
Et le cœur bien gros, comme dans un sanglot
On dit adieu aux civelots.
Même sans tambour, même sans trompette,
On s'en va là haut en baissant la tête.
On va reprendre les tranchées,
Notre place est si utile
Que sans nous on prend la pile.
Mais c'est bien fini, on en a assez,
Personne ne veut plus marcher,
Et le cœur bien gros, comme dans un sanglot
On dit adieu aux civelots.
Même sans tambour, même sans trompette,
On s'en va là haut en baissant la tête.
Refrain
Adieu la vie, adieu l'amour,
Adieu toutes les femmes.
C'est bien fini, c'est pour toujours,
De cette guerre infâme.
C'est à Craonne, sur le plateau,
Qu'on doit laisser sa peau
Adieu la vie, adieu l'amour,
Adieu toutes les femmes.
C'est bien fini, c'est pour toujours,
De cette guerre infâme.
C'est à Craonne, sur le plateau,
Qu'on doit laisser sa peau
Car nous sommes tous condamnés
C'est nous les sacrifiés !
C'est nous les sacrifiés !
C'est malheureux devoir sur les grands boulevards
Tous ces gros qui font leur foire ;
Si pour eux la vie est rose,
Pour nous c'est pas la même chose.
Au lieu de se cacher, tous ces embusqués,
Feraient mieux de monter aux tranchées
Pour défendre leurs biens, car nous n'avons rien,
Nous autres, les pauvres purotins.
Tous les camarades sont enterrés là,
Pour défendre les biens de ces messieurs-là.
Tous ces gros qui font leur foire ;
Si pour eux la vie est rose,
Pour nous c'est pas la même chose.
Au lieu de se cacher, tous ces embusqués,
Feraient mieux de monter aux tranchées
Pour défendre leurs biens, car nous n'avons rien,
Nous autres, les pauvres purotins.
Tous les camarades sont enterrés là,
Pour défendre les biens de ces messieurs-là.
Refrain
Huit jours de tranchées, huit jours de souffrance,
Pourtant on a l'espérance
Que ce soir viendra la relève
Que nous attendons sans trêve.
Soudain, dans la nuit et dans le silence,
On voit quelqu'un qui s'avance,
C'est un officier de chasseurs à pied,
Qui vient pour nous remplacer.
Doucement dans l'ombre, sous la pluie qui tombe
Les petits chasseurs vont chercher leurs tombes.
Pourtant on a l'espérance
Que ce soir viendra la relève
Que nous attendons sans trêve.
Soudain, dans la nuit et dans le silence,
On voit quelqu'un qui s'avance,
C'est un officier de chasseurs à pied,
Qui vient pour nous remplacer.
Doucement dans l'ombre, sous la pluie qui tombe
Les petits chasseurs vont chercher leurs tombes.
Refrain
Ceux qu'ont le pognon, ceux-là reviendront,
Car c'est pour eux qu'on crève.
Mais c'est fini, car les truffions
Vont tous se mettre en grève.
Ce sera votre tour, messieurs les gros,
De monter sur le plateau,
Car si vous voulez la guerre,
Payez-la de votre peau !
Car c'est pour eux qu'on crève.
Mais c'est fini, car les truffions
Vont tous se mettre en grève.
Ce sera votre tour, messieurs les gros,
De monter sur le plateau,
Car si vous voulez la guerre,
Payez-la de votre peau !
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