Didier Barbelivien rend hommage à Jean Ferrat
Avec cette belle chanson,
Au bon souvenir de l'immense chanteur /poète,
De son vrai nom Jean Tenenbaum,
Mort le 13 mars 2010 à Aubenas
Avec cette belle chanson,
Au bon souvenir de l'immense chanteur /poète,
De son vrai nom Jean Tenenbaum,
Mort le 13 mars 2010 à Aubenas
J'aimais ton rire, j'aimais ta voix qui racontait nos
différences
Moustache rapportée de Cuba, de Santiago, quelle
importance ?
J'aimais tout ce qui était toi quand tu bousculais nos
consciences
Jean Tanenbaum ou Jean Ferrat, tes mots déchiraient
nos silences
Et je m'imaginais Créteil quand tu me fredonnais
"Ma Môme"
Et ces deux enfants au soleil, Garcia Lorca en son
royaume
Moi, j'écoutais "Nuit Et Brouillard",
enfermé dans mon innocence
Je comprendrai beaucoup plus tard, nul ne guérit de
son enfance
Jean de France, tu chantais pour les gens de France
De la Bretagne à la Provence avec la fierté,
l'insolence
De dire ce qu'on ne disait pas, ah
Jean de France, humain jusqu'à la transparence
De ce regard qui fait confiance pour le secret des
confidences
Quand tu croisais les yeux d'Elsa, ah
D'ailleurs, que serais-je sans toi ? Et voilà Aragon
qui danse
Même Ferré n'en revient pas, de ces mélodies qui
s'élancent
Ces Potemkine et Maria unis dans la même souffrance
Mourir au soleil, ça me va ! Mourir debout, quelle
élégance !
Jean de France, tu chantais pour les gens de France
De la montagne aux plaines immenses, tu défendais tous
ceux qui pensent
Que le malheur n'existe pas, ah
Tu mettais le vide hors-la-loi du simple fait de ta
présence
Un jour futur, un jour viendra tou plutôt que
l'indifférence
Et tes chansons de ce temps-là ont bercé mon
adolescence