Piancavallo
J'ai découvert Jean-Michel Guenassia grâce au libraire de
Aux lettres de mon moulin à Nîmes.
J'ai découvert Jean-Michel Guenassia grâce au libraire de
Aux lettres de mon moulin à Nîmes.
Une promenade à Paris, Quartier Latin, dans les années '50 /'60. Un beau conte, Goncourt des lycéens en 209, qui se balance entre l'histoire personnelle de Michel et l'histoire de nombre de réfugiés, russes surtout, se retrouvant au Balto, siège du Club des incorrigibles optimistes.
Un roman qui se lit à grande allure, avec une narration prenante, seulement apparemment simple.
J'ai dévoré ce livre (730 pages en 2 jours!) et j'aurais beaucoup aimé, moi aussi, m'asseoir au Balto...
J'ai dévoré ce livre (730 pages en 2 jours!) et j'aurais beaucoup aimé, moi aussi, m'asseoir au Balto...
RÉSUMÉ
Michel Marini avait douze ans en 1959, à l'époque du
rock'n'roll et de la guerre d'Algérie. Il était photographe amateur, lecteur
compulsif et joueur de baby-foot au Balto de Denfert-Rochereau. Dans
l'arrière-salle du bistrot, il a rencontré Igor, Léonid, Sacha, Imré et les
autres, qui avaient traversé le Rideau de Fer pour sauver leur peau,
abandonnant leurs amours, leur famille, trahissant leurs idéaux et tout ce
qu'ils étaient. Ils s'étaient retrouvés à Paris dans ce club d'échecs
d'arrière-salle que fréquentaient aussi Kessel et Sartre. Et ils étaient liés
par un terrible secret que Michel finirait par découvrir. Cette rencontre
bouleversa définitivement la vie du jeune garçon. Parce qu'ils étaient tous
d'incorrigibles optimistes. Il manifeste un naturel épatant pour développer une
dispute à table, nous faire partager les discussions entre un Russe communiste
et un Hongrois antistalinien.