“I colori sortono dal cuore,
i pensieri dal ricordo,
le parole dalla passione” (p.408)
« Bisogna periodicamente allontanarsi
da qualsiasi luogo dove la consuetudine
ha ucciso l’obiettività” (p.160)
da qualsiasi luogo dove la consuetudine
ha ucciso l’obiettività” (p.160)
J’ai rencontré Goliarda Sapienza grâce à Marta Morotti lors de la présentation de son dernier livre Le due metà del mondo à mes élèves. Marta les avait invités à lire "L’arte della gioia" ; voilà que ces jours de remise en forme m’ont
offert la lecture de ce roman : éblouissant.
On pourrait dire avec André Clavel « L’Art de la
joie est la joie de l’art » (Lire 2005).
Après les nombreux refus des éditeurs italiens, une petite maison allemande sur conseil de
Waltraud Scharze et tout de suite après Viviane
Hamy à Paris le publient, le succès est
immédiat : en France le roman sort à la rentrée 2005, le 9 septembre, et à Noël il à déjà vendu 76.224 copies !!!
Voyage initiatique de Modesta « carrusa
tosta », la narratrice de « L’arte della gioia », mère
affectueuse, compagne sensuel, fringante, femme libre et libertaire, puissamment
immorale pour les années ’60, parcourt le XXe siècle avec une foule de
personnages emblématiques de l’Italie de l'époque, entre socialisme, anarchisme et fascisme.
Mais Mody trace aussi un
tableau de la Sicile qui est une
invitation au voyage « la mia isola, il suo possente corpo fisico et
segreto il suo caldo fiato notturno che
congiunge pietra su pietra fino a saldare in un blocco unico l’anima dei muri a
secco, il respiro mistico che tiene in vita le colonne dei templi e le fa
palpitare nei tramonti … le correnti eterne di mari che intorno all’isola
s’incontrano e ora la serrono, ora la liberano, mutando sempre d’intensità e
colore” (p.510)
Comment, enfin, ne pas partager son voeu ?
“ Voglio fare una
libreria che sia anche un posto di ritrovo ... Pochi libri scelti e qualcuno al quale puoi chiedere consiglio, almeno le mie
letture serviranno a qualcosa” (p.478)