mercredi 30 août 2017

Yannick Noah : "Simon papà Tara"








Tu es venu ce matin
A l'heure où la nuit meurt
Tu es venu de si loin
D'où la mort ne fait plus peur
Tu es venu me parler
Un peu de notre vie
Même veste et même
chapeau
Le Noah de fer africain

Oui je sais que tu vis en moi
Simon Papa Tara
Oui je sais que tu es en moi
Noah Bikie Noah
Tu sais grand-père ici ils ne
Croient pas à ces choses-là

Tu es venu ce matin
Simon Papa Tara
Tu es la mort sans chagrin
L'ancêtre des Noah
Un éclair à Etudi
Comme un soir de juin
Tu es venu ce matin
Le Noah de fer africain

Oui je sais que tu vis en moi
Simon Papa Tara
Oui je sais que tu es en moi
Noah Bikie Noah
Tu sais grand-père ici ils ne
Croient pas à ces choses-là

Tu es venu ce matin
Me dire le chemin
Tu es venu de si loin
Pour me parler des miens
Et pour me dire que l'amour
C'est donner chaque jour
Tu es venu de si loin
Le Noah de fer africain






mardi 29 août 2017

Marguerite Yourcenar "Tout bonheur est une innnocence"



Le véritable lieu de naissance est celui où l'on a porté,
 pour la première fois,
 un coup d'oeil intelligent sur soi-même.



Marguerite Yourcenar















mardi 22 août 2017

Charles Aznavour "Mourir d'aimer"




Chicago 








Les parois de ma vie sont lisses 
Je m'y accroche mais je glisse
Lentement vers ma destinée
Mourir d'aimer

Tandis que le monde me juge
Je ne vois pour moi qu'un refuge
Toute issue m'étant condamnée
Mourir d'aimer

Mourir d'aimer
De plein gré s'enfoncer dans la nuit
Payer l'amour au prix de sa vie
Pécher contre le corps mais non contre l'esprit

Laissons le monde à  ses problèmes
Les gens 
haineux haineux face à  eux-mêmes 
Avec leurs petites idées
Mourir d'aimer

Puisque notre amour ne peut vivre
Mieux vaut en refermer le livre
Et plutôt que de le brûler
Mourir d'aimer

Partir en redressant la tête
Sortir vainqueur d'une défaite
Renverser toutes les données
Mourir d'aimer

Mourir d'aimer
Comme on le peut de n'importe quoi
Abandonner tout derrière soi
Pour n'emporter que ce qui fut nous, qui fut toi

Tu es le printemps, moi l'automne
Ton cœur se prend, le mien se donne
Et ma route est déjà  tracée
Mourir d'aimer
Mourir d'aimer
Mourir d'aimer








vendredi 18 août 2017

Yasmina Khadra "L'Attentat" ED. JUILLIARD / POCKET 2005



J'ai lu la semaine dernière ce superbe roman,  que ma collègue Angela m'avait offert il y a longtemps, et je ne sais pas pourquoi j'ai attendu à publier ces quelques lignes … je ressens une grande tristesse,  aujourd’hui après ce nouvel attentat meurtrier à Barcelone,  pour les innocents qui en sont victimes et  une immense horreur ...

Comment peut-on délibérément foncé dans la foule sur une avenue pleine de touristes ? 


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"D’une secousse, tout s’effondre. Je ne trouve nulle part la femme que j’ai épousée pour le meilleur et pour toujours, qui a bercé mes plus tendres années, paré mes projets de guirlandes étincelantes, comblé mon âme de douces présences. Je ne retrouve plus rien d’elle, ni sur moi ni dans mes souvenirs. Le cadre qui la retient captive d’un instant résolu, irrémédiablement résilié, me tourne le dos, incapable d’assumer l’image qu’il donne de ce que je croyais être la plus belle chose qui me soit arrivée. Je suis comme catapulté par-dessus une falaise, aspiré par un abime. Je fais non de la tête, non des mains, non de tout mon être… Je vais me réveiller… Je suis réveillé. Je ne rêve pas."  p. 74




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A travers L’attentat, Yasmina Khadra nous offre un roman puissant comme une bombe, entre drame et thriller à l’ambiance suffocante servie par une plume nerveuse. Amine, son personnage principal évolue entre racisme, terreur, explosions et sirènes. Si son cheminement, sa quête nous amène à percevoir la détresse du peuple palestinien, Yasmina Khadra ne prend pas parti pour autant. Bien au contraire, ce livre nous permet d’avoir un regard plus objectif sur ce conflit. Aux cruautés que subissent les Palestiniens - à travers la spoliation de leurs terres et les sévices commis par l’armée israélienne -, l’auteur confronte le quotidien israélien - l’atrocité des attentas suicides et le sentiment de terreur qu’ils suscitent -. Perpétuelles violences à l’origine de toutes les horreurs, des montées extrémistes, du racisme et de la terreur ambiante. Entre haine et compassion, incompréhension et indulgence,  l´auteur nous dépeint un monde et sa dualité où la complexité du conflit est toujours mise en exergue.





Mon père me disait : « Celui qui te raconte qu’il existe symphonie plus grande que le souffle qui t’anime te ment. Il en veut à ce que tu as de plus beau : la chance de profiter de chaque instant de ta vie. Si tu pars du principe que ton pire ennemi est celui-là même qui tente de semer la haine dans ton cœur, tu auras connu la moitié du bonheur. Le reste, tu n’auras qu’à tendre la main pour le cueillir. Et rappelle-toi ceci : il n’y a rien, absolument rien au dessus de ta vie… Et ta vie n’est pas au-dessus de celle des autres.» p. 102



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mercredi 16 août 2017

Michelangelo Merisi ( Caravaggio) 1571 - 1610 - Moi Caravage de Cesare Capitani




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Caravaggio L'incrédulité de Saint Thomas 
Palais de Sanssouci de Potsdam 


Dans l'attente du spectacle de Cesare Capitani 
au théàtre Parenti de Milan, voici quelques vidéos sur l'oeuvre de Michelangelo Merisi





Université Bordeaux Montaigne 



Cycle de  Saint Mathieu
Chapelle Contarelli 
Saint-louis des Français (Rome)




En italien 




Entretien avce Cesare Capitani 
"Moi Caravage"