J'ai bien aimé le
petit mot
de mes élèves de V D,
cela m'a rappelé,
je ne saurais dire pourquoi,
cette chanson
d'un vieux film de
François Truffaut
Elle avait des bagues à chaque
doigt,
Des tas de bracelets autour des
poignets,
Et puis elle chantait avec une
voix
Qui, sitôt, m'enjôla.
Elle avait des yeux, des yeux
d'opale,
Qui me fascinaient, qui me
fascinaient.
Y avait l'ovale de son visage
pâle
De femme fatale qui m'fut fatale
De femme fatale qui m'fut fatale
On s'est connu, on s'est reconnu,
On s'est perdu de vue, on s'est perdu
d'vue
On s'est retrouvé, on s'est
réchauffé,
Puis on s'est séparé.
Chacun pour soi est reparti.
Dans l'tourbillon de la vie
Je l'ai revue un soir, aïe, aïe,
aïe,
Ça fait déjà un fameux bail
Ça fait déjà un fameux bail
Au son des banjos je l'ai
reconnue.
Ce curieux sourire qui m'avait
tant plu.
Sa voix si fatale, son beau
visage pâle
M'émurent plus que jamais.
Je me suis soûlé en l'écoutant.
L'alcool fait oublier le temps.
Je me suis réveillé en sentant
Des baisers sur mon front brûlant
Des baisers sur mon front brûlant
On s'est connu, on s'est reconnu.
On s'est perdu de vue, on s'est perdu
de vue
On s'est retrouvé, on s'est
séparé.
Puis on s'est réchauffé.
Chacun pour soi est reparti.
Dans l'tourbillon de la vie.
Je l'ai revue un soir ah ! là là
Elle est retombée dans mes bras.
Elle est retombée dans mes bras.
Quand on s'est connu,
Quand on s'est reconnu,
Pourquoi s’perdre de vue,
Se reperdre de vue ?
Quand on s'est retrouvé,
Quand on s'est réchauffé,
Pourquoi se séparer ?
Alors tous deux on est reparti
Dans le tourbillon de la vie
On a continué à tourner
Tous les deux enlacés
Tous les deux enlacés.
Tous les deux enlacés.