Voici les chansons des Choristes
que l'on va travailler en IV D
tout particulièrement pour les débutants
Caresse sur l'océan
Caresse sur l'océan
Caresse sur l'océan
Porte l'oiseau si léger
Revenant des terres enneigées
Air éphémère de l'hiver
Au loin ton écho s'éloigne
Châteaux en Espagne
Vire au vent tournoie déploie tes ailes
Dans l'aube grise du levant
Trouve un chemin vers l'arc-en-ciel
Se découvrira le printemps
Caresse sur l'océan
Pose l'oiseau si léger
Sur la pierre d'une île immergée
Air éphémère de l'hiver
Enfin ton souffle s'éloigne
Loin dans les montagnes
Vire au vent tournoie déploie tes ailes
Dans l'aube grise du levant
Trouve un chemin vers l'arc-en-ciel
Se découvrira le printemps
Calme sur l'océan.
Cerf-volant
Cerf-volant
Volant au vent
Ne t'arrête pas
Vers la mer
Haut dans les airs
Un enfant te voit
Voyage insolent
Troubles enivrants
Amours innocentes
Suivent ta voie
Suivent ta voie
En volant
Cerf-volant
Volant au vent
Ne t'arrête pas
Vers la mer
Haut dans les airs
Un enfant te voit
Et dans la tourmente
Tes ailes triomphantes
N'oublie pas de revenir
Vers moi
Compère Guilleri
Il était un p'tit homme appelé Guilleri Carabi
Il s'en fut à la chasse, à la chasse aux perdrix Carabi
Titi Carabi totot carabo compère Guilleri
Te lairas-tu, te lairas-tu, te lairas-tu mouri
Il s'en fut à la chasse, à la chasse aux perdrix Carabi
Il monta sur un arbre pour voir ses chiens couri Carabi
Titi Carabi toto carabo compère Guilleri
Te lairas-tu, te lairas-tu, te lairas-tu mouri
Fond de l'étang
Le Querrec est au pain sec
Le Leclerc n'est pas très clair
l' Boniface n'est pas loquace
Carpentier sait pas compter
Nous sommes de Fond de l'Etang
C'est pour le moins déconcertant
Nous sommes de Fond de l'Etang
Et c'est bien ça qu'est embêtant
Nous sommes de Fond de l'Etang
C'est pour le moins déconcertant
Nous sommes de Fond de l'Etang
Et c'est bien ça qu'est embêtant
La nuit
Oh nuit viens apporter à la terre
Le calme enchantement de ton mystère
L'ombre qui t'escorte est si douce
Si doux est le concert de tes doigts chantant l'espérance
Si grand est ton pouvoir transformant tout en rêve heureux
Oh nuit, oh laisse encore à la terre
Le calme enchantement de ton mystère
L'ombre qui t'escorte est si douce
Est-il une beauté aussi belle que le rêve
Est-il de vérité plus douce que l'espérance
Lueur d'été
Lueur d'été
Rêve animé
Mon coeur s'enflamme
Et soudain s'envole
si loin du sol
Et les larmes s'effacent
Loin des murs
Je m'abandonne
Et tout rayonne
Voiles au vent
Rivages au loin
C'est le temps de l'été
Et souvent de liberté
Les nuages effacés
Premiers émois
Frissons de joie
Tout s'anime
Tout devient si léger
Vivre apaisé
J'oublie la honte et les pleurs
Loin des tourments
Terreurs d'enfants
Les tristes murmures
Si loin des murs
Lueur d'été
Mon coeur s'enflamme
Et soudain s'envole
Si loin du sol
Et les larmes s'effacent
Loin des murs
Je m'abandonne
Et tout rayonne
Nous sommes de fond de l'étang
Le Querrec est au pain sec
Le Leclerc n'est pas très clair
L' Boniface n'est pas loquace
Carpentier sait pas compter
Nous sommes de fond de l'étang
C'est pour le moins déconcertant
Nous sommes de fond de l'étang
Et c'est bien ça qu'est embêtant
Nous sommes de fond de l'étang
C'est pour le moins déconcertant
Nous sommes de fond de l'étang
Et c'est bien ça qu'est embêtant
Vois sur ton chemin
Vois sur ton chemin
Gamins oubliés égarés
Donne leur la main
Pour les mener
Vers d'autres lendemains
Sens au coeur de la nuit
L'onde d'espoir
Ardeur de la vie
Sentier de gloire
Bonheurs enfantins
Trop vite oubliés effacés
Une lumière dorée brille sans fin
Tout au bout du chemin
Sens au coeur de la nuit
L'onde d'espoir
Ardeur de la vie
Sentier de la gloire
Vois sur ton chemin
Gamins oubliés égarés
Donne-leur la main
Pour les mener
Vers d'autres lendemains
Sens au coeur de la nuit
L'onde d'espoir
Ardeur de la vie
Sentier de gloire
Bonheurs enfantins
Trop vite oubliés effacés
Une lumière dorée brille sans fin
Tout au bout du chemin
Sens au coeur de la nuit
L'onde d'espoir
Ardeur de la vie
Sentier de gloire
Aaaaaaaaa-oooo
Vois sur ton chemin
Gamins oubliés égarés
Donne leur la main
Pour les mener
Vers d'autres lendemains
Sens au coeur de la nuit
L'onde d'espoir
Ardeur de la vie
Sens au coeur de la nuit
Aaaaaaaaa
Sentier de gloire!
Sentier de gloire!
Sentier de gloire!
Aaaaaaaaaaaaaa
Sentier de gloire!!
Sentier de gloire
LES CHORISTES
Un
film de Christophe Barratier, avec Gérard Jugnot, François Berléand, Jacques Perrin, Kad
Merad (France) Genre
: Drame, Comedie -
Duree : 1H35 mn
Distributeur
: Pathé Distribution - Editeur DVD : Fox Pathé Europa (FPE)
L’HISTOIRE
1949. Clément Mathieu, professeur de musique sans emploi, accepte un poste
de surveillant dans un pensionnat de rééducation pour élèves difficiles. Il est
accueilli par l'homme à tout faire des lieux, le père Maxence, victime sous ses
yeux d'une mauvaise blague d'un élève. Ce qui vaut à Clément d'avoir un aperçu
immédiat des méthodes répressives appliquées par le directeur, Rachin. Malgré
l'antipathie de ce dernier à son égard et les écarts répétés de quelques fortes
têtes, le brave pion s'obstine à se rapprocher des enfants en cherchant une
autre voie que la sanction. Compositeur frustré, il a alors l'idée de ressortir
ses partitions pour les initier au chant...
La
mélodie du bonheur au Fond de l’Etang (commeaucinéma.com)
Le réalisateur Christophe Barratier nous raconte
avec LES CHORISTES une jolie fable sur la nature humaine. Il est très aisé de
comparer ce film à une partition de musique dans laquelle on entre avec
ferveur, un morceau de piano qui nous mène de crescendo en decrescendo, de
pause en silence, d’accords tonitruants en consonances plus douces et
finalement nous laisse un agréable souvenir.
Gérard Jugnot joue ici le rôle principal et le spectateur est littéralement séduit par le personnage qu’il incarne : Clément Mathieu, nouveau pion du Fond de l’Etang, un internat de rééducation pour mineurs. Mais aussi, un professeur de musique raté qui découvre de vrais talents parmi les terreurs qu’il doit surveiller. Une analogie est bien sûr clairement possible entre LES CHORISTES et le film que Gérard Jugnot a réalisé Monsieur Batignole, d’une part parce que le co-scénariste, Philippe Lopes-curval est le même, et d’autre part parce que Clément Mathieu ressemble à si méprendre à Mr Batignole… On retrouve son côté à la fois touchant, émouvant, drôle et attachant. Toutefois, le personnage de Clément Mathieu est plus léger, plus en musique.
Là où le cinéaste Christophe Barratier est vraiment original et réussit à nous convaincre, c’est qu’il ne fait pas du rôle principal le pivot du film. En effet, dès le départ, on sait que Clément Mathieu a été complètement oublié, qu’il n’a pas laissé de trace. C’est un héros effacé, qui met en valeur un des jeunes élèves de sa chorale. Il sera le vecteur du talent, sans jamais rien demander de plus. Et c’est cet aspect-là qui rend vraiment le personnage incarné par Gérard Jugnot, authentique.
La chorale est un régal, tous ces enfants ne pourront laisser indifférent même le plus récalcitrant des spectateurs. Jean-baptiste Maunier, le jeune chanteur prodige de la troupe, dont la véritable voix mélodieuse nous accompagne tout au long du film, est un talent qu’il va falloir suivre de près. On applaudit aussi avec énergie la prestation de François Berléand en directeur d’établissement qui interprète avec brio et délectation les tortionnaires cyniques d’enfants. Kad Merad, plus connu pour son humour dévastateur que ses rôles sérieux, joue ici avec une grande conviction… Maxence Perrin, alias Pépinot, n’a qu’un petit rôle dans ce long-métrage, mais son personnage est un véritable rayon de soleil.
Il y a peut-être un peu trop de bons sentiments dans LES CHORISTES, avec le schéma déjà visité et revisité des gentils qui triomphent des méchants. Certaines lenteurs se ressentent aussi dans le scénario qui est malgré cela bien ficelé. Pourtant, un sourire s’agrippe à notre figure, une chanson continue de trotter dans notre tête bien après le générique de fin et le tout est plutôt plaisant.
Gérard Jugnot joue ici le rôle principal et le spectateur est littéralement séduit par le personnage qu’il incarne : Clément Mathieu, nouveau pion du Fond de l’Etang, un internat de rééducation pour mineurs. Mais aussi, un professeur de musique raté qui découvre de vrais talents parmi les terreurs qu’il doit surveiller. Une analogie est bien sûr clairement possible entre LES CHORISTES et le film que Gérard Jugnot a réalisé Monsieur Batignole, d’une part parce que le co-scénariste, Philippe Lopes-curval est le même, et d’autre part parce que Clément Mathieu ressemble à si méprendre à Mr Batignole… On retrouve son côté à la fois touchant, émouvant, drôle et attachant. Toutefois, le personnage de Clément Mathieu est plus léger, plus en musique.
Là où le cinéaste Christophe Barratier est vraiment original et réussit à nous convaincre, c’est qu’il ne fait pas du rôle principal le pivot du film. En effet, dès le départ, on sait que Clément Mathieu a été complètement oublié, qu’il n’a pas laissé de trace. C’est un héros effacé, qui met en valeur un des jeunes élèves de sa chorale. Il sera le vecteur du talent, sans jamais rien demander de plus. Et c’est cet aspect-là qui rend vraiment le personnage incarné par Gérard Jugnot, authentique.
La chorale est un régal, tous ces enfants ne pourront laisser indifférent même le plus récalcitrant des spectateurs. Jean-baptiste Maunier, le jeune chanteur prodige de la troupe, dont la véritable voix mélodieuse nous accompagne tout au long du film, est un talent qu’il va falloir suivre de près. On applaudit aussi avec énergie la prestation de François Berléand en directeur d’établissement qui interprète avec brio et délectation les tortionnaires cyniques d’enfants. Kad Merad, plus connu pour son humour dévastateur que ses rôles sérieux, joue ici avec une grande conviction… Maxence Perrin, alias Pépinot, n’a qu’un petit rôle dans ce long-métrage, mais son personnage est un véritable rayon de soleil.
Il y a peut-être un peu trop de bons sentiments dans LES CHORISTES, avec le schéma déjà visité et revisité des gentils qui triomphent des méchants. Certaines lenteurs se ressentent aussi dans le scénario qui est malgré cela bien ficelé. Pourtant, un sourire s’agrippe à notre figure, une chanson continue de trotter dans notre tête bien après le générique de fin et le tout est plutôt plaisant.
Sohini Gogel
LES CHORISTES (LE FILM ENTIER )