Après Montaigne et Proust voici Baudelaire
Antoine Compagnon a le don de la synthèse et de la clarté
on aimerait bien l'avoir en classe pour nos cours ...
on se contentera de le lire
J'aime de vos longs yeux la lumière verdâtre,
Douce beauté, mais tout aujourd'hui m'est amer,
Et rien, ni votre amour, ni le boudoir, ni l'âtre
Ne me vaut le soleil rayonnant sur la mer.
Aucun poète ne nous a laissé autant de vers mémorables. Aucun écrivain n’a mieux parlé de l’amour, du spleen, du voyage. Pour lui, l’été fut celui de l’enfance, saison à jamais révolue, paradis perdu que sa poésie voudrait retrouver.