mardi 6 février 2018

Françoise Hardy : La Maison où j'ai grandi / Il ragazzo della via Gluck (Celentano)











La Maison où j'ai grandi

Quand je me tourne vers mes souvenirs
je revois la maison où j'ai grandi
Il me revient des tas de choses
je vois des roses dans un jardin
Là où vivaient des arbres, maintenant
la ville est là
et la maison, les fleurs que j'aimais tant
n'existent plus




Ils savaient rire, tous mes amis
ils savaient si bien partager mes jeux
mais tout doit finir pourtant dans la vie
et j'ai dû partir, les larmes aux yeux
Mes amis me demandaient "Pourquoi pleurer?"
et "Couvrir le monde vaut mieux que rester
Tu trouveras toutes les choses qu'ici on ne voit pas
toute une ville qui s'endort la nuit dans la lumière."




Quand j'ai quitté ce coin de mon enfance
je savais déjà que j'y laissais mon cœur
Tous mes amis, oui, enviaient ma chance
mais moi, je pense encore à leur bonheur
à l'insouciance qui les faisait rire
et il me semble que je m'entends leur dire:
"Je reviendrai un jour, un beau matin
parmi vos rires,
oui, je prendrai un jour le premier train
du souvenir."





La temps a passé et me revoilà
cherchant en vain la maison que j'aimais
Où sont les pierres et où sont les roses
toutes les choses auxquelles je tenais?
D'elles et de mes amis plus une trace,
d'autres gens, d'autres maisons ont volé leurs places
Là où vivaient des arbres, maintenant
la ville est là
et la maison , où est-elle, la maison
où j'ai grandi?







Je ne sais pas où est ma maison
la maison où j'ai grandi
Où est ma maison?
Qui sait où est ma maison?
Ma maison, où est ma maison?
Qui sait où est ma maison?








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