lundi 23 octobre 2017

Jean-Michel Guenassia : "Le club des incorrigibles optimistes"



Piancavallo


J'ai découvert Jean-Michel Guenassia grâce au libraire de 

Librairie Papeterie Aux Lettres de Mon Moulin


Aux lettres de mon moulin  à Nîmes.


Une promenade à Paris, Quartier Latin, dans les années '50 /'60. Un beau conte, Goncourt des lycéens en 209, qui se balance entre l'histoire personnelle de Michel et l'histoire de nombre de réfugiés, russes surtout,  se retrouvant au Balto, siège  du Club des incorrigibles optimistes.
Un roman qui se lit à grande allure, avec une narration prenante, seulement apparemment simple.
J'ai  dévoré ce livre (730 pages en 2 jours!) et j'aurais beaucoup aimé, moi aussi,  m'asseoir au Balto...





RÉSUMÉ


Michel Marini avait douze ans en 1959, à l'époque du rock'n'roll et de la guerre d'Algérie. Il était photographe amateur, lecteur compulsif et joueur de baby-foot au Balto de Denfert-Rochereau. Dans l'arrière-salle du bistrot, il a rencontré Igor, Léonid, Sacha, Imré et les autres, qui avaient traversé le Rideau de Fer pour sauver leur peau, abandonnant leurs amours, leur famille, trahissant leurs idéaux et tout ce qu'ils étaient. Ils s'étaient retrouvés à Paris dans ce club d'échecs d'arrière-salle que fréquentaient aussi Kessel et Sartre. Et ils étaient liés par un terrible secret que Michel finirait par découvrir. Cette rencontre bouleversa définitivement la vie du jeune garçon. Parce qu'ils étaient tous d'incorrigibles optimistes. Il manifeste un naturel épatant pour développer une dispute à table, nous faire partager les discussions entre un Russe communiste et un Hongrois antistalinien.