jeudi 26 octobre 2017

Arthur Rimbaud "Aube" - Maurice Rollinat "À l'aube" - Vasco "Alba chiara"








Aube

J’ai embrassé l’aube d’été.
Rien ne bougeait encore au front des palais. L’eau était morte. Les camps d’ombres ne quittaient pas la route

du bois. J’ai marché, réveillant les haleines vives et tièdes, et les pierreries regardèrent, et les ailes

se levèrent sans bruit.

La première entreprise fut, dans le sentier déjà empli de frais et blêmes éclats, une fleur qui me dit son nom.
Je ris au wasserfall blond qui s’échevela à travers les sapins : à la cime argentée je reconnus la déesse.
Alors je levai un à un les voiles. Dans l’allée, en agitant les bras. Par la plaine, où je l’ai dénoncée au coq.

A la grand’ville elle fuyait parmi les clochers et les dômes, et courant comme un mendiant sur les quais de marbre,

je la chassais.

En haut de la route, près d’un bois de lauriers, je l’ai entourée avec ses voiles amassés, et j’ai senti un peu

son immense corps. L’aube et l’enfant tombèrent au bas du bois.

Au réveil il était midi.

Arthur Rimbaud, Illuminations






A l'aube

Brûlé par l'énorme lumière
Irradiant du ciel caillé,
- Stupéfait, recroquevillé,
Hâlé, sali par la poussière,

Le pauvre paysage mort
Se ranime à l'heure nocturne,
Et puis, murmurant taciturne,
Extasié, rêve et s'endort.

La bonne ombre le rafraîchit ;
Et toute propre resurgit
Sa mélancolique peinture.

Avec l'aurore se levant,
La rosée, au souffle du vent,
Pleure pour laver la nature.

Maurice Rollinat 




Alba chiara






mercredi 25 octobre 2017

Franceculture : La Divine Comédie de Dante (1/4) : De l’Enfer au Paradis


Etes-vous prêts pour le plus effroyable des voyages ?
 A rencontrer le diable après avoir traversé les neuf 
cercles de l'enfer ?


Voici presque 4 heures en podcast de 



qui pourront  vous aider à améliorer votre français 
aussi bien que votre connaissance de la 

Divina Commedia 


Représentation symbolique de La Divine comédie de Dante par Domenico di Michelino (1417-1491)


« Au milieu du chemin de notre vie,
je me retrouvai par une forêt obscure
car la voie droite était perdue.
Ah dire ce qu’elle était est chose dure
cette forêt féroce et âpre et forte
qui ranime la peur dans la pensée !
Elle est si amère que mort l’est à peine plus ;
mais pour parler du bien que j’y trouvai,
je dirai des autres choses que j’y ai vues.
Je ne sais pas bien redire comment j’y entrai,
tant j’étais plein de sommeil en ce point
où j’abandonnai la voie vraie.
Mais quand je fus venu au pied d’une colline
où finissait cette vallée
qui m’avait pénétré le cœur de peur,
Je regardai en haut et je vis ses épaules
vêtues déjà par les rayons de la planète
qui mène chacun droit par tous sentiers.
Alors la peur se tint un peu tranquille,
qui dans le lac du cœur m’avait duré
la nuit que je passai si plein de peine.
Et comme celui qui hors d’haleine,
sorti de la mer au rivage,
se retourne vers l’eau périlleuse et regarde,
Ainsi mon âme, qui fuyait encore,
se retourna pour regarder le pas
qui ne laissa jamais personne en vie. »

Dante, La Divine comédie « L’enfer » chant I vers 1-27 (Flammarion, 1985) Trad. Jacqueline Risset



















mardi 24 octobre 2017

H.F. Thiefaine : "Je T'en Remets Au Vent" - "La Ruelle Des Morts"




L'aurore s'allume;
L'ombre épaisse fuit ;
 Le rêve et la brume 
Vont où va la nuit ; 

Victor Hugo L'aurore s'allume

... 

Et les souvenirs reviennent ...





D'avoir voulu vivre avec moi
T'as gâché deux ans de ta vie
Deux ans suspendue à ta croix
A veiller sur mes insomnies
Pourtant toi tu as tout donné
Et tout le meilleur de toi-même
A moi qui ai tout su garder
Toujours replié sur moi-même

Mon pauvre amour, sois plus heureuse maintenant
Mon pauvre amour, je t'en remets au vent

Toi tu essayais de comprendre
Ce que mes chansons voulaient dire
Agenouillée dans l'existence
Tu m'encourageais à écrire
Mais moi je restais hermétique
Indifférent à tes envies
A mettre sa vie en musique
On en oublie parfois de vivre

Mon pauvre amour, sois plus heureuse maintenant
Mon pauvre amour, je t'en remets au vent

Tout est de ma faute en ce jour
Et je reconnais mes erreurs
Indifférent à tant d'amour
J'accuse mes imbuvables humeurs
Mais toi ne te retourne pas
Va droit sur ton nouveau chemin
Je n'ai jamais aimé que moi
Et je reste sans lendemain

Mon pauvre amour, sois plus heureuse maintenant
Mon pauvre amour, Je T'En Remets Au Vent
Mon pauvre amour, sois plus heureuse maintenant
Mon pauvre amour, Je T'En Remets Au Vent











Avec nos bidons en fer blanc
On descendait chercher le lait
A la ferme au soleil couchant
Dans l'odeur des soirs de juillet
On avait l'âge des confitures,
Des billes et des îles au trésor
Et on allait cueillir les mûres
En bas, dans la ruelle des morts

On nous disait que Barbe Rousse
Avait ici sa garnison
Et que dans ce coin de cambrousse
Il avait vaincu des dragons
On avait l'âge de nos fêlures
Et on était conquistadors
On déterrait casques et fémurs
En bas, dans la ruelle des morts
Dans la ruelle des morts

On arrosait toutes nos victoires
A grands coups de verres de kéfir
Ivres de joie et sans l'savoir
On reprenait Mers el-Kebir
Puis c'étaient nos chars en Dinky
Contre les tigres et doryphores
Qui libéraient la French County
En bas, dans la ruelle des morts

Que ne demeurent les printemps
A l'heure des sorties de l'école
Quand les filles nous jouent leurs seize ans

Pour une bouff' de Royale Menthol
Je n'sais plus si c'était Françoise, Martine, Claudine ou Marie-Laure
Qui nous faisaient goûter leurs framboises
En bas, dans la ruelle des morts
dans la ruelle des morts
dans la ruelle des morts

Que ne demeurent les automnes
Quand sonne l'heure de nos folies
J'ai comme un bourdon qui résonne
Au clocher de ma nostalgie
Les enfants cueillent des immortelles,
Des chrysanthèmes, des boutons d'or
Les deuils se ramassent à la pelle
En bas, dans la ruelle des morts
Dans la ruelle des morts
Dans la ruelle des morts









lundi 23 octobre 2017

Jean-Michel Guenassia : "Le club des incorrigibles optimistes"



Piancavallo


J'ai découvert Jean-Michel Guenassia grâce au libraire de 

Librairie Papeterie Aux Lettres de Mon Moulin


Aux lettres de mon moulin  à Nîmes.


Une promenade à Paris, Quartier Latin, dans les années '50 /'60. Un beau conte, Goncourt des lycéens en 209, qui se balance entre l'histoire personnelle de Michel et l'histoire de nombre de réfugiés, russes surtout,  se retrouvant au Balto, siège  du Club des incorrigibles optimistes.
Un roman qui se lit à grande allure, avec une narration prenante, seulement apparemment simple.
J'ai  dévoré ce livre (730 pages en 2 jours!) et j'aurais beaucoup aimé, moi aussi,  m'asseoir au Balto...





RÉSUMÉ


Michel Marini avait douze ans en 1959, à l'époque du rock'n'roll et de la guerre d'Algérie. Il était photographe amateur, lecteur compulsif et joueur de baby-foot au Balto de Denfert-Rochereau. Dans l'arrière-salle du bistrot, il a rencontré Igor, Léonid, Sacha, Imré et les autres, qui avaient traversé le Rideau de Fer pour sauver leur peau, abandonnant leurs amours, leur famille, trahissant leurs idéaux et tout ce qu'ils étaient. Ils s'étaient retrouvés à Paris dans ce club d'échecs d'arrière-salle que fréquentaient aussi Kessel et Sartre. Et ils étaient liés par un terrible secret que Michel finirait par découvrir. Cette rencontre bouleversa définitivement la vie du jeune garçon. Parce qu'ils étaient tous d'incorrigibles optimistes. Il manifeste un naturel épatant pour développer une dispute à table, nous faire partager les discussions entre un Russe communiste et un Hongrois antistalinien.





















dimanche 22 octobre 2017

Henri Tachan : "Un mur"




I D ESABAC 2017 / 2018


"Plus de murs 
ni d'armures, 
plutôt  des murmures 
pour semer de la  levure
parmi des hommes mûrs" 







Un mur d'H.L.M., (1)
Ça a des problèmes,
Ça se croit carton.
Un mur, de nos jours,
Ça laisse passer l'jour,
Ça se croit chiffon.
Un mur de gratte-ciel,
Comme ça n'a pas d'ailes,
Ça a le vertige.
Un mur de Pouillon,
C'est là, tout couillon,
Au bout de sa tige...

Un mur ça sépare
Deux peuples qui par-
laient tous deux germain.
Un mur c'est rempart,
Un mur c'est barbare,
Un mur c'est Berlin.
Un mur, oui ça coule
Du sang de la foule
Qui criait: "Du pain!"
Un mur, oui ça pleure
Quand un homme meurt
En levant le poing...

Un mur c'est le havre,
La fosse à cadavres
De quelque assassin.
Un mur c'est chaux vive
Où les morts se suivent
Un chat sur les reins.
Au mur je m'y cogne
Quand l'Ennui me rogne
Le cœur et les mains.
Au mur je m'y jette
Comme font les bêtes
Traquées des humains...

Un mur on y pisse
La bière, le pastis
Avec les copains.
Un mur ça se dresse
De pavés kermesse
Contre les gourdins.
Un mur ça se lève,
Verticale grève,
Au cœur de Paris.
Un mur c'est la toile
Où vont les étoiles
Faire leurs graffiti...

Un mur nous protège
Des bombes qui neigent
Dans notre jardin.
Un mur nous héberge,
Un mur vigne vierge
Au petit matin.
Un mur se lézarde
Sous notre mansarde
Et voilà que point
Le soleil qui darde
Son œil en cocarde
Sur tes petits seins...

1) Habitation loyer modéré







vendredi 20 octobre 2017

Thomas Mann " La montagne magique"


Un classique est un livre qui propose au lecteur 
attentif la formule de construction du monde qui vient.
Italo Calvino

L'écrivain allemand Thomas Mann, le 11 mai 1950.

Un roman sublime sur le temps, sur l'attente,  sur la vie,  un conte philosophique que je range parmi les livres que je continue de (RE)lire à coté  de Montaigne, Marcel Proust,  Camus, Marguerite Yourcenar .....

Le lecteur, comme Castorp, observe-t-il les murs lisses d’où les bacilles seraient absents, prend-t-il le soleil, respire-t-il le bon air et savoure-t-il les bienfaits des hauteurs, seuls remèdes connus alors pour combattre la tuberculose. Il voit aussi les brouillards qui fermentent dans la vallée ou qui se forment en nuées sur les sommets, la neige tourbillonnante de l’hiver, le printemps qui autorise les femmes à revêtir leurs robes de mousseline, et il s’adapte peu à peu au rythme de ces longues journées à peine rehaussées par les promenades vers le village de Davos et, surtout, par les conversations entre pensionnaires.




Et Settembrini commença de déclamer en italien, en laissant fondre sur sa langue les belles syllabes, en tournant la tête d’un côté ou de l’autre et en fermant parfois les yeux, sans se soucier de ce que ses compagnons ne comprenaient pas un traître mot. Visiblement il s’efforçait de jouir lui-même de sa mémoire et de sa prononciation, tout en les mettant en valeur devant ses auditeurs. Enfin il dit :

« Mais vous ne comprenez pas, vous écoutez sans percevoir le sens douloureux de cela. L’infirme Léopardi, messieurs, pénétrez-vous-en bien, a été surtout privé de l’amour des femmes, et c’est cela qui l’a empêché d’obvier au dépérissement de son âme. L’éclat de la gloire et de la vertu pâlissait à ses yeux, la nature lui semblait méchante – d’ailleurs elle est mauvaise, bête et méchante, sur ce point je lui donne raison – et il désespéra, c’est terrible à dire, il désespéra de la science et du progrès. C’est ici que vous entrez dans la tragédie, ingénieur. C’est ici que vous avez votre « dilemme de l’âme humaine », mais non pas chez cette femme-là, je renonce à encombrer ma mémoire de ce nom… Ne me parlez pas de la « spiritualisation » qui peut résulter de la maladie, pour l’amour de Dieu, ne faites pas cela ! Une âme sans corps est aussi inhumaine et atroce qu’un corps sans âme, et, d’ailleurs, la première est l’exception rare et le second est la règle. En règle générale, c’est le corps qui prend le dessus, qui accapare toute la vie, toute l’importance et s’émancipe de la façon la plus répugnante. Un homme qui vit en malade n’est que corps, c’est là ce qu’il y a d’antihumain et d’humiliant, - dans la plupart des cas il ne vaut guère mieux qu’un cadavre… 
(chapitre IV)






Comment peut-on oublier la déclaration d’amour,  imprévue et formulée dans l’urgence,  de  Castorp pour Claudia Chauchat, une jeune femme énigmatique venue du Caucase :

Je t’aime, balbutia-t-il, je t’ai aimé de tout

 temps, car tu es le Toi de ma vie, mon rêve,

 mon sort, mon envie, mon éternel désir… 



Davos (Switzerland, Graubünden).

Schatzalp sanatorium with a view of Davos.

Photo postcard, coloured, c. 1905.

Davos (Suisse), vers 1905, carte postale colorisée. A droite, le sanatorium qui a inspiré Thomas Mann. (Photo AKG-Images)



En 1939, lors d’une conférence à Princeton, Thomas Mann définissait son roman comme un « document de l’état d’esprit et de la problématique spirituelle de l’Europe dans le premier quart du XXe siècle ». Un « document » qui contient des développements sur la notion de durée, sur la mort, la culture, et qui jette un éclairage sur les mentalités qui allaient affronter le carnage de la guerre.




mardi 17 octobre 2017

Jean-Roger Caussimon "Le jour viendra"










Texte original de Chalom Hanouk et Jacob Routbalit – Version française de Jean-Roger Caussimon


Eh, l'ami ! Prête-moi main forte
A deux, poussons la lourde porte
Sortons de l'abri de ciment
C'est la nuit, nous sommes de garde
Et tristement, toi qui regardes
Briller la lune au firmament

Ami, ne désespère pas
Le jour viendra, le jour viendra


C'est défendu mais en cachette
Allumons au creux de nos mains
Une cigarette
On a peur que le temps s'arrête
Il n'en est rien et nous aurons 

Des lendemains de fête
Quand nous irons le long du fleuve
Cueillir l'orange et le citron
Nous oublierons
Nos nuits d'épreuve
Nous oublierons les nuits de guerre
Où l'on croyait
Que plus jamais ne reviendrait
Une aube claire

Ami, ne désespère pas
Le jour viendra, le jour viendra
Ne désespère pas


Le ciel de chaque nuit sera douce lumière
Le ciel de chaque jour éblouissante clarté
Quand nous aurons la liberté
De vivre en paix sur cette Terre !

Le jour viendra, le jour viendra

Voici le soleil qui se lève
Et les copains de la relève
Qui viennent à nous en chantant
Frères, la nuit fut calme et belle
Mais nous l'avons crue éternelle
Et chantions pour passer le temps

Ami, ne désespère pas
Le jour viendra, le jour viendra
Ami, ne désespère pas


La ciel de chaque nuit sera douce lumière
Le ciel de chaque jour éblouissante clarté
Quand nous aurons la liberté
De vivre en paix sur cette Terre

Le jour, le jour, le jour viendra
Ami, ne désespère pas
Le jour, le jour, le jour viendra
Ami, ne désespère pas
Le jour viendra, le jour viendra








dimanche 15 octobre 2017

Francetv.éducation : Les toiles de Van Gogh en film d'animation



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education.francetv





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Van Gogh aurait sans doute adoré ce film peint entièrement à la main et qui est consacré au grand maître néerlandais. La Passion Van Gogh est un tour de force réalisé par deux metteurs en scène britannique et polonais.
Tout est parti d'une idée folle de deux réalisateurs britannique et polonais. Amoureux de Van Gogh, ils ont bâti un projet titanesque qui est sorti en salles mercredi 11 octobre : le premier long métrage animé de l'histoire du cinéma réalisé uniquement avec des toiles peintes à la main. 120 tableaux de Vincent Van Gogh existants apparaissent dans le film, mais d'autres peintres ont participé, jouant les faussaires, inventant de nouveaux tableaux à animer. Pour davantage de réalisme, il a fallu trouver des acteurs physiquement proches des modèles. Ils interprètent les scènes du film et les images sont ensuite transmises aux peintres qui s'inspirent des écrans.





62 450 plans du film peints





À partir des séquences filmées, les 90 peintres recrutés pour le film ont peint à l'huile chaque plan sur de grandes toiles dans le style de Van Gogh. Pendant huit ans, ces artistes du monde entier ont peint toile par toile les 62 450 plans du long métrage animé. Outre la prouesse technique, le scénario nous fait vivre une enquête autour de la mort mystérieuse du célèbre peintre. L'histoire est basée sur 800 lettres manuscrites de Van Gogh, racontées par la voix de Pierre Niney. La Passion Van Gogh est une immersion sensorielle inégalée dans l'univers de l'un des plus grands peintres de l'art moderne.






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jeudi 12 octobre 2017

Jacqueline de Romilly : La littérature ou le passé vivant


La lecture, c'est mon salut !


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"La mer, qui vous distrait de tout, nous savions bien que c'était la mer 
où navigua Ulysse, mais c’était aussi
 la joie de l’été, de l’air,  de notre jeunesse"


LE MONDE 






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C’est grâce à la littérature que se forme presque toute notre idée de la vie ; le détour par les textes conduit directement à la formation de l’homme. Ils nous apportent les analyses et les idées, mais aussi les images, les personnages, les mythes, et les rêves qui se sont succédé dans l’esprit des hommes : ils nous ont un jour émus parce qu’ils étaient exprimés ou décrits avec force ; et c’est de cette expérience que se nourrit la nôtre. » 
Jacqueline de Romilly, Enseignement et éducation  





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"Car ce que nous aimons en elle (la Grèce)

c'est cet effort incroyable  faire triompher

la lumière sur les ombres"