dimanche 25 septembre 2016

Maxime Le Forestier "Amis"





Merci à Clara pour cette photo de Paris

Petit exercice de compréhension orale

 avec  une chanson ...



Amis 


Les mêmes matins d' _________,

Les mêmes yeux entr'ouverts,

Les mêmes détresses, (1)

Les mêmes genoux griffés (2)

Pour trouver à l'___________

La même maîtresse,

On se répétait sans cesse
Amis,Amis,Contre tous les coups du _________

De la journée,On sera ___________Amis,Amis,

A la vie comme à la mort,Plus emmêlés (3)

Que nos ____________

Quand, trop vite, on a grandi,

On se retrouve transi. (4)

Loin des jeux de billes,

Sous nos boutons de malheur

A se torturer le _________

Pour la même fille,

Est-ce assez pour qu'on oublie ?
Amis,Amis,

On a le sens de l'humour

Quand sont trop lourdsCes chagrins-là. (5)

Amis,Amis,

A la vie comme à l'_______

Chacun son tourLes portera.

Tant d'histoires partagées,

De coups de cœur échangés,

D'amour et d'insultes

Pour ne pas s'apercevoir

Qu'on est dix ans sans _________

Dans tout ce tumulte

Pour se retrouver adulte.
Amis,Amis,

On n'a plus rien à se dire.

On a _________

Par arriver,

Amis,Amis,

Doucement à devenir

Deux abrutis, (6)

Deux ___________.


1)          Angoisse, grande peine d'esprit, de cœur, causée par la pression excessive de                    difficultés, de circonstances douloureuses, dramatiques
2)    Qui porte des griffures, marqué, comme par un coup de griffes # B [En parlant de vêtements, d'articles de luxe] Qui porte la marque d'un créateur ou d'un diffuseur
3)       Mêler ensemble. Emmêler des fils, des ficelles # Au fig. Embrouiller. Emmêler une affaire
4)       Au fig. Pénétré par un sentiment, une émotion paralysants. Transi de peur / Amoureux, amant transi. Amoureux, amant que ses sentiments rendent timide, paralysent # Saisi, engourdi par le froid
5)       Souffrance morale, déplaisir dont la cause est un événement précis.
6)       Dont les qualités typiquement humaines (physiques, morales et surtout intellectuelles) ont été gravement diminuées / Personne tout à fait stupide


 Et si vous avez des difficultés il suffit de lire la chanson en entier



Amis



Les mêmes matins d'hiver,
Les mêmes yeux entr'ouverts,
Les mêmes détresses, (1)
Les mêmes genoux griffés (2)
Pour trouver à l'arrivée
La même maîtresse,
On se répétait sans cesse

Amis,
Amis,
Contre tous les coups du sort
De la journée,
On sera deux.
Amis,
Amis,
A la vie comme à la mort,
Plus emmêlés (3)
Que nos cheveux.

Quand, trop vite, on a grandi,
On se retrouve transi. (4)
Loin des jeux de billes,
Sous nos boutons de malheur
A se torturer le coeur
Pour la même fille,
Est-ce assez pour qu'on oublie ?

Amis,
Amis,
On a le sens de l'humour
Quand sont trop lourds
Ces chagrins-là. (5)
Amis,
Amis,
A la vie comme à l'amour.
Chacun son tour
Les portera.

Tant d'histoires partagées,
De coups de cœur échangés,
D'amour et d'insultes
Pour ne pas s'apercevoir
Qu'on est dix ans sans se voir
Dans tout ce tumulte
Pour se retrouver adulte.

Amis,
Amis,
On n'a plus rien à se dire.
On a fini
Par arriver,
Amis,
Amis,
Doucement à devenir
Deux abrutis, (6)
Deux étrangers.

samedi 24 septembre 2016

François-René Chateaubriand : René "Cette vie, qui m'avait d'abord enchanté, ne tarda pas à me devenir insupportable"





Cette vie, qui m'avait d'abord enchanté, ne tarda pas à me devenir insupportable. Je me fatiguai de la répétition des mêmes scènes et des mêmes idées. Je me mis à sonder mon coeur, à me demander ce que je désirais. Je ne le savais pas ; mais je crus tout à coup que les bois me seraient délicieux. Me voilà soudain résolu d'achever, dans un exil champêtre, une carrière à peine commencée, et dans laquelle j'avais déjà dévoré des siècles.

    J'embrassai ce projet avec l'ardeur que je mets à tous mes desseins ; je partis précipitamment pour m'ensevelir dans une chaumière, comme j'étais parti autrefois pour faire le tour du monde.

    On m'accuse d'avoir des goûts inconstants, de ne pouvoir jouir longtemps de la même chimère, d'être la proie d'une imagination qui se hâte d'arriver au fond de mes plaisirs, comme si elle était accablée de leur durée ; on m'accuse de passer toujours le but que je puis atteindre : hélas ! je cherche seulement un bien inconnu, dont l'instinct me poursuit. Est-ce ma faute, si je trouve partout des bornes, si ce qui est fini n'a pour moi aucune valeur ? Cependant je sens que j'aime la monotonie des sentiments de la vie, et si j'avais encore la folie de croire au bonheur, je le chercherais dans l'habitude.

    La solitude absolue, le spectacle de la nature, me plongèrent bientôt dans un état presque impossible à décrire. Sans parents, sans amis, pour ainsi dire seul sur la terre, n'ayant point encore aimé, j'étais accablé d'une surabondance de vie. Quelquefois je rougissais subitement, et je sentais couler dans mon coeur comme des ruisseaux d'une lave ardente ; quelquefois je poussais des cris involontaires, et la nuit était également troublée de mes songes et de mes veilles. II me manquait quelque chose pour remplir l'abîme de mon existence : je descendais dans la vallée, je m'élevais sur la montagne, appelant de toute la force de mes désirs l'idéal objet d'une flamme future ; je l'embrassais dans les vents ; je croyais l'entendre dans les gémissements du fleuve ; tout était ce fantôme imaginaire, et les astres dans les cieux, et le principe même de vie dans l'univers.



Extrait de René -  Chateaubriand






dimanche 18 septembre 2016

CALAIS - BASTILLE : le 27 mars à 11H.30 - Cinema Teatro Nuovo Varese




Le nouveau spectacle de 


France Théâtre 


Calais - Bastille 


Calais-Bastille-Dipinto-New 16.57.55


pour toutes les  classes 

de la filière ESABAC  du lycée Cairoli





On écrit sur les murs le nom de ceux qu'on aime
Des messages pour les jours à venir
On écrit sur les murs à l’encre de nos veines
On dessine tout ce que l'on voudrait dire

Partout autour de nous,
Y'a des signes d'espoir dans les regards
Donnons leurs écrits car dans la nuit
Tout s'efface même leur trace

On écrit sur les murs le nom de ceux qu'on aime
Des messages pour les jours à venir
On écrit sur les murs à l’encre de nos veines
On dessine tout ce que l'on voudrait dire

On écrit sur les murs la force de nos rêves
Nos espoirs en forme de graffiti
On écrit sur les murs pour que l'amour se lève
Un beau jour sur le monde endormi
Des mots seulement gravés pour ne pas oublier pour tout changer
Mélangeons demain dans un refrain nos visages, métissages


On écrit sur les murs le nom de ceux qu'on aime
Des messages pour les jours à venir
On écrit sur les murs à l 'encre de nos veines
On dessine tout ce que l'on voudrait dire
On écrit sur les murs la force de nos rêves
Nos espoirs en forme de graffiti
On écrit sur les murs pour que l'amour se lève
Un beau jour sur le monde endormi

On écrit sur les murs le nom de ceux qu'on aime
Des messages pour les jours à venir
On écrit sur les murs à l 'encre de nos veines
On dessine tout ce que l'on voudrait dire

On écrit sur les murs le nom de ceux qu'on aime
Des messages pour les jours à venir
On écrit sur les murs à l’encre de nos veines
On dessine tout ce que l'on voudrait dire

On écrit sur les murs la force de nos rêves
Nos espoirs en forme de graffiti
On écrit sur les murs pour que l'amour se lève
Un beau jour sur le monde endormi

Un beau jour sur le monde endormi 




Miroir
Dis moi qui est le plus beau
Quitte à devenir mégalo
Viens donc chatouiller mon ego
Allez allez allez

Laisse moi entrer dans ta matrice
Gouter à tes délices
Personne en peut m'en dissuader
Allez allez allez

Je ferai tout pour t'accompagner
Tellement je suis bornée
Je suis bien dans ma bulle
Allez allez allez

Tout est beau
Tout est rose
Tant que je l'impose
Dis moi qui est le plus beau
Allez allez allez
Allez allez allez

Miroir
Qu'as dont tu fais de ma tête
Cette transformation malhonnête
Ce n'est pas ce que je demandais
Allez allez allez

Le buzz (1) n'était que factice
Je ne suis plus dans la matrice
Y'a plus personne pour en parler
Allez allez allez

Je ferai tout pour récupérer
Ce que je suis en train de gâcher
Enfin…

Tout est beau
Tout est rose
Avant que mon ego s’impose
J’ai fini de te regarder
Allez allez allez

Allez allez allez

Allez allez allez

Ego Ego
Ego Ego
Ego Ego
Ego Ego
Ego Ego
Ego Ego
Ego Ego
Ego Ego
Ego Ego
Ego Ego
Allez allez allez

1) Le buzz (terme anglais signifiant « bourdonnement » d'insecte) est une technique marketing consistant à susciter du bouche à oreille autour d'un événement, d'un produit ou d'une offre commerciale et, ce faisant, des retombées dans les médias






lundi 12 septembre 2016

Bonne Année ... avec Thomas Fersen "Dougenou"



Voilà on recommence ...

 après un été  de lectures 





Place de la Comédie à Montpellier


Mostra immagine originale



Dugenou(Thomas Fersen)







Dans la cour de l'école
On m'appelait pot de colle,
Dans la cour du bahut
On m'appelait la glu,
On m'appelait la sangsue,
On m'appelait le morpion,
Enfin bref, on me donnait
De jolis petits noms.


Pour se faire un blason,
Fallait se battre dans la rue
Sous les acclamations.
Mais en tant qu'avorton,
Vu mes dispositions
pour la boxe à main nues,
J’me suis fait cracher dessus
Et appeler Tartempion.

Mais la nuit
Dans mes rêves,
On m'appelait :
Mon petit luth,
Ma colombe,
Mon Jésus,
Mon loukoum
Ou ma Fève.

Dans la cour de l'immeuble
Je regardais les filles,
Je faisais partie des meubles,
J'étais de la famille,
J'était le frère de ma soeur.
Et malgré ma douceur,
Quand je m'approchais d'elles,
Je tenais la chandelle.


Elles voulaient des boxeurs
Et des déménageurs
Et des maîtres nageurs
Mais pas l'frère de ma soeur.
Elles voulaient du robuste
Et du poil au menton,
Moi j'étais un arbuste
Et j'avais des boutons.
Mais la nuit…


Dans les allées du parc
On m'appelait cuisse de mouche,
J'attirais les maniaques
et les saintes nitouches.
Et les fois peu nombreuses
Où nos mains se joignaient,
Ma petite amoureuse
Me tordait le poignet.

Mais la nuit…
 
On me tape dans le dos !
On m'appelle mon vieux,
On soulève son chapeau,
On m'appelle monsieur,
"Mon vieux" pour les intimes
Et "monsieur" pour tout le monde,
Un monsieur anonyme
Dont les rues sont fécondes.

Mais la nuit…
 
Quand mon cerveau est mou,
On m'appelle Dugenou.
Quand mon cerveau est lent,
On m'appelle Dugland.
Dans mon automobile,
Au milieux des klaxons,
Dans mon automobile
On m'appelle Ducon.

Mais la nuit…




Parcours pédagogique


I/ Comment se fait appeler le personnage ?

a)    Remplir les trous du texte

Dans la cour de l'école
On m'appelait…………….,
Dans la cour du bahut
On m'appelait……………..,
On m'appelait…………….,
On m'appelait…………….,
Enfin bref, on m'donnait
De jolis petits noms.


Pour se faire un blason,
Fallait s'battre dans la rue
Sous les acclamations.
Mais en tant qu'avorton,
Vu mes dispositions
pour la boxe à main nues,
J’me suis fait cracher d'sus
Et appeler ………………..

Mais la nuit
Dans mes rêves,
On m'appelait :
Mon …………..,
Ma……………..,
Mon …………..,
Mon …………….
Ou ma …………...

Dans la cour de l'immeuble
Je regardais les filles,
Je faisais partie des meubles,
J'étais de la famille,
J'était l'frère de ma soeur.
Et malgré ma douceur,
Quand je m'approchais d'elles,
Je tenais la chandelle.


Elles voulaient des boxeurs
Et des déménageurs
Et des maîtres nageurs
Mais pas l'frère de ma soeur.
Elles voulaient du robuste
Et du poil au menton,
Moi j'étais un arbuste
Et j'avais des boutons.
Mais la nuit…

Dans les allées du parc
On m'appelait ……………….,
J'attirais les maniaques
et les saintes nitouches.
Et les fois peu nombreuses
Où nos mains se joignaient,
Ma petite amoureuse
Me tordait le poignet.

Mais la nuit…
 
On me tape dans le dos !
On m'appelle………………,
On soulève son chapeau,
On m'appelle……………….,
"……………" pour les intimes
Et "…………." pour tout l'monde,
Un monsieur anonyme
Dont les rues sont fécondes.

Mais la nuit…
 
Quand mon cerveau est mou,
On m'appelle………………..
Quand mon cerveau est lent,
On m'appelle ……………..
Dans mon automobile,
Au milieux des klaxons,
Dans mon automobile
On m'appelle ……………...

Mais la nuit…




Solution
-         pot de colle, la glu, la sangsue, le morpion
-         Mon p'tit lu, Ma colombe, Mon Jésus, Mon loukoum, ma Fève
-         Tartempion
-         cuisse de mouche
-         mon vieux, monsieur
-         Dugenou, Dugland, Ducon



b) Classez ces appellations selon leur connotation, et ce qu’elles apprennent sur le personnage

· Positive et affective dans le refrain (domaine du rêve) :
 Mon p'tit lu, Ma colombe, Mon Jésus, Mon loukoum, ma Fève

· Négative :
-         c’est un être collant, dont personne ne veut (un exclu) : pot de colle, la glu, la sangsue, le morpion)
-         c’est un être quelconque, qui passe inaperçu, avec qui on est condescendant :  mon vieux, monsieur, Dugenou, Dugland, Ducon, Tartempion.
-         un avorton : cuisse de mouche


c)     À quelle période de sa vie ses qualificatifs renvoie-t-il ?
Enfance et âge adulte



II/ Trouvez des synonymes aux mots ou expressions suivantes

· Bahut : école

· avorton : enfant prématuré et insuffisamment développé
® gringalet, nabot, nain, demi-portion 



III/ Extensions

· de jolis petits noms : des noms d’oiseaux

· tenir la chandelle : se dit de quelqu’un accompagnant un couple, qui devient une sorte de faire-valoir.
® devoir une fière chandelle à quelqu’un : lui devoir une grande reconnaissance
® des économies de bouts de chandelles : des économies insignifiantes
® (en) voir trente-six chandelles : être étourdi par un coup

· sainte nitouche : personne qui affecte l’innocence, une fausse prude, hypocrite. 











Promenade à Aix-en-Provence et baignade au Pont du Gard


34 degrés à l'ombre ...

après Aix 

quel plaisir que de retrouver 

la fraîcheur du Gardon  



Pont du Gard (rive gauche)


















































Aix-en-Provence


Les fontaines










vendredi 9 septembre 2016

Promenade à Montpellier la nuit ... avec une chanson d' Adamo









La nuit






Si je t'oublie pendant le jour
Je passe mes nuits а te maudire
Et quand la lune se retire
J'ai l'arme vide et le coeur lourd


La nuit tu m'apparais immense
Je tends les bras pour te saisir
Mais tu prends un malin plaisir
A te jouer de mes avances


La nuit, je deviens fou, je deviens fou
Et puis ton rire fend le noir
Et je ne sais plus oщ chercher
Quand tout se tait revient l'espoir


Et je me reprends а t'aimer
Tantфt tu me reviens fugace
Et tu m'appelles pour me narguer
Et chaque fois mon sang se glace


Ton rire vient tout effacer
La nuit, je deviens fou, je deviens fou
Le jour dissipe ton image
Et tu repars je ne sais où,


Vers celui qui te tient en cage
Celui qui va me rendre fou
La nuit je deviens fou, 
je deviens fou